NCIS S19E20 (express)

Épisode 20 – All or Nothing – 16/20
Eh, je suis à jour dans une série ! Et je suis d’autant plus content de l’avoir fait que j’ai adoré cet épisode, que j’ai trouvé à la hauteur, enfin. Je dois bien avouer que je commençais à regretter d’avoir commencé par cette série. Oui, en parallèle, j’avançais mes publications sur le blog, mais avec les épisodes précédents, je m’ennuyais un peu. Celui-ci est au contraire plein d’action comme on l’aime… même si l’épisode en lui-même n’est pas hyper crédible et bien trop artificiel.

Spoilers

Que se passe-t-il vraiment entre Jimmy et Jess ? Ils ne le savent pas eux-mêmes…

Ils ont osé utiliser la chanson carwash pour une scène de Carwash là ? En plus, on sent bien ce qu’il va s’y passer, et pour un meurtre, c’est un choix musical audacieux. J’ai bien aimé l’idée de la mort de ce militaire, en revanche, parce que c’est original comme mystère. Le mystère est vite résolu malheureusement : il a simplement vomi du sang après avoir été empoisonné. On note que malgré ça et malgré le covid, personne ne porte plus de masque par contre.

Ce qui aurait pu être un mystère est finalement vite expédié, mais ça n’est pas si grave, parce que l’épisode a d’autres petites surprises en stock, notamment un retour de Ducky. C’est l’occasion d’avoir des interactions entre le remplaçant de Gibbs et le médecin légiste historique, et je trouve ça plutôt marrant comme idée.

Autrement, le vrai intérêt de cet épisode est de revenir sur le couple Jimmy/Jessica. J’aime beaucoup la manière dont c’est abordé en plus, parce que c’est assez logique d’en revenir à ce moment où elle est allée à un mariage avec lui. Pour le reste, c’est du grand NCIS comme ils savent si bien le faire, avec des collègues qui se comportent avec Jess comme des adolescents, insistant lourdement auprès d’elle sur le fait que le mariage avait l’air génial ou pire encore en l’observant pendant qu’elle parle à Jimmy là.

Il faut dire que le pauvre choisit plutôt mal son moment pour se remettre à lui parler et l’inviter à un rencard. Par chance, le destin lui offre une autre opportunité quand il se retrouve à devoir transporter un organe après s’être inscrit sur une liste pour pouvoir le faire à la mort de sa femme. Euh… Admettons ? Cela semblait un peu artificiel comme manière d’amener l’intrigue où il se retrouve avec Jess, mais c’est pire par la suite quand l’organe en question se retrouve être pour la suspecte du meurtre de l’enquête de la semaine – enquête qui permet aussi de découvrir que Kasie est une addict aux machines de casino. J’ai trouvé l’ensemble vraiment trop gros, rien n’y était crédible.

Si l’on met de côté les nombreuses grosses ficelles, cependant, on est bien diverti par cet épisode qui se concentre beaucoup sur le couple Jess/Jimmy. Alors que leur intrigue commence sur le ton de l’humour avec un roadtrip de six heures à effectuer avec un énorme boulet insupportable, on se retrouve assez vite plongé dans l’action quand ils sont finalement attaqués par un commando militaire qui souhaite clairement leur voler l’organe.

Eh oui, ils en arrivent vite à cette conclusion (parce que Jess a aussi en commun avec Jimmy de bosser pour le NCIS, tout de même) : le commando veut l’organe. Et pire encore, on finit par découvrir qu’ils veulent faire en sorte que l’organe ne soit pas viable, parce que la personne qui doit le recevoir n’est pas une suspecte de meurtre finalement ; non, c’est une témoin importante d’un procès pour le gouvernement et le ministère de la Justice.

Excusez du peu. Une fois de plus, j’ai choisi de me concentrer surtout sur Jimmy et Jess. Ils ont une bonne alchimie à l’écran depuis le début de la saison, et je trouve ça vraiment sympathique que les scénaristes se creusent un peu la tête pour changer du schéma habituel des deux collègues de terrain qui tombent amoureux. Leur couple fonctionne vachement bien, et l’épisode le prouve.

Le problème ? Jess n’est clairement pas prête à s’engager avec celui qu’elle voit désormais comme son meilleur ami ? Euh… On n’a pas la même notion de meilleur ami, clairement, mais en même temps, on n’a pas non plus la même vie car je n’ai jamais retiré de balle des fesses de personne. La situation était plutôt comique et ça fonctionnait bien de voir ces deux-là coincés dans cette position. J’ai bien aimé l’épisode aussi pour ce genre d’idée tordue permettant aux deux personnages d’aborder des sentiments au moment le moins opportun possible.

Après, Jimmy est un peu bête de faire confiance à Jess quand il était évident qu’elle allait suivre son plan à elle plutôt que le sien. Il était prévisible de voir Jimmy revenir à temps pour sauver Jess, beaucoup trop impossible de savoir qu’il avait pris le temps de protéger l’organe en retirant celui d’une bête tuée par un ours avant de revenir, mais plutôt cheesy de les voir recommencer à se tourner autour. Bref, l’épisode fait avancer la relation entre eux autant qu’il la fait reculer, parce que Jess lui dit vouloir rester son amie… avant de complètement changer d’avis. Cela ne va pas beaucoup nous aider.

PS : chapeau bas à la série qui a donc tenu dix-neuf saisons avant de nommer un épisode « All or nothing » ???

NCIS S19E19 (express)

Épisode 19 – The Brat Pack – 14/20
Plein de petits défauts d’écriture et de moments qui m’ont moins intéressé durant cet épisode… mais aussi plein de moments où ça fonctionnait bien de voir les scénaristes tenter de mettre en scène de nouvelles idées pour nous surprendre. Ajoutons à ça une guest vraiment surprenante et des moments d’humour qui ont réussi à faire mouche parce que je suis fatigué, et ça donne un épisode sympathique. Pas mémorable, en revanche.

Spoilers

Des maisons de militaires sont régulièrement visitées par un étonnant cambrioleur.

Voilà un épisode davantage plaisant que le précédent. La scène d’introduction est efficace pour créer un peu de suspense avec une technologie qui fait presque flipper : on découvre que faire partie de l’armée et avoir des caméras partout chez soi n’est pas forcément suffisant pour être protégé des intrusions chez soi… Le suspense prenait bien, mais la résolution est un peu décevante.

Décevante, oui ; amusante, quand même : nous sommes en pleine base militaire, d’accord, mais ça n’empêche pas les adolescents des militaires et des officiels de faire de la merde. Nous voilà donc face à une intrigue qui nous présente des adolescents en train de faire la fête dans les sous-sols des maisons des absents. Simple, efficace, l’intrigue mène alors à un vrai crime quand le code permettant de hacker la sécurité des maisons tombe entre de mauvaises mains.

Passée la surprise initiale qui voit les membres de l’équipe du NCIS mettre une fois de plus de côté leur vie perso pour de mauvaises raisons professionnelles, l’épisode repart sur du bien plus prévisible. Toutefois, l’épisode est sympathique pour ses bonnes idées et ses moments humoristiques, comme cette mère qui vient engueuler son ado en interrogatoire, réussissant à lui arracher des aveux bien mieux que Parker.

La mère qui se retrouve à devoir gérer deux ados mal éduqués, c’est déjà pas mal comme idée cependant. Pour continuer de surprendre, la série enchaîne ensuite sur un crossover avec Hawaii. Je ne m’y attendais pas du tout, pour une fois que je regardais sans avoir vu le spin-off avant, c’est malin. En plus, la présence d’Ernie souligne à nouveau l’attirance de plus en plus évidente de Jimmy pour Jessica. Je trouve ça intéressant de le jouer comme ça, même si la jalousie d’adolescent qui raccroche au nez de son collègue, là, ce n’était pas quelque chose qui mettait vraiment en valeur Jimmy.

Pour le reste, il y avait finalement assez peu à retirer de cet épisode pour du long terme. Le personnage le plus mis en avant et développé cette semaine est McGee, parce qu’il se lie d’amitié avec une des adolescentes, Teagan. Cette dernière s’avère être une pièce-clé de l’enquête, puisqu’elle est une hackeuse et puisque son copain est évidemment un catfish derrière toute l’opération.

Si tout cela était grillé à des kilomètres, j’ai trouvé sympa l’idée de la photo reconstituée à partir d’images publiques, au point de me demander s’ils avaient véritablement fait ça. C’est un peu osé, tout de même. Autrement, la relation père-fille ado qui se dessine entre Teagan et McGee n’avait rien de bien crédible, malgré tous les efforts des acteurs. J’aurais préféré voir plus longtemps la grand-mère Halliwell qui passe en coup de vent dans l’épisode et m’a bien fait rire à draguer Parker : c’était beaucoup plus crédible.

Pourquoi n’ai-je pas accroché à McGee ? En fait, ça me met toujours mal à l’aise ces développements avec des ados. D’abord, à aucun moment dans la vie ça ne fonctionnerait de parler à une ado comme il le fait, surtout si elle est en crise. Au mieux, il se ferait jeter à peu près poliment comme elle le fait avec Jess au départ. Ensuite, je trouve que c’est forcé de nous faire croire qu’un agent fédéral peut être un gentil avec une adolescente suspecte – et enfin, elle s’en sort finalement sans la moindre répercussion alors que tout de même, elle a commis quelques crimes il me semble.

Bref, pas grandiose, mais l’épisode était assez fun pour que je lui pardonne ces défauts.

NCIS S19E18 (express)

Épisode 18 – Last Dance – 12/20
Que c’était pénible comme épisode. Autant j’adore le personnage sur lequel l’intrigue se centre, autant je ne comprends vraiment pas l’intérêt de cet épisode qui résout uniquement des problèmes qu’il a créés lui-même (pour quelle raison ?). Le tout se fait de manière prévisible et assez insipide, parce que redondant par rapport à d’autres épisodes de la série (et des autres séries procédurales).

Spoilers

Un malfrat tout juste sorti de prison cherche à s’en prendre à Nick.

Cela me fait tout bizarre de recommencer à écrire des critiques, alors je me suis dit qu’il n’y avait rien de mieux qu’un rattrapage de cette série pour cela. C’est simple, c’est efficace et ça me permet de me faire une petite pause dans mon rewatch de The Magicians. Le vrai but est aussi de rattraper mon retard de publication dans les articles du blog. Mieux vaut tard que jamais, non ?

Le début d’épisode est un peu lourd avec des criminels qui s’entretuent dans un décor digne d’Hawaii, mais bon, on sait rapidement pourquoi : le but est de nous lier tout ça à Nick. Je m’y attendais, allez savoir pourquoi. Cela me fait plaisir d’avoir à nouveau un épisode centré sur lui, même si je trouve que les scénaristes en font beaucoup sur lui cette année.

En théorie, ce n’est pas un problème. En pratique, c’est chiant : cela commence à manquer quelque peu de crédibilité. Dans l’épisode, nous le voyons donc en pleine thérapie, une thérapie qu’il tiendrait chaque lundi matin alors que personne ne nous en a parlée avant (cela dit, ça colle), avant de découvrir qu’il a tenu une couverture pendant cinq mois dans son passé. Et là, ça me fait toujours grincer des dents ce genre d’intrigue.

Non parce qu’on connaît la série : ça sort de nulle part et ça retournera dans le passé dès l’épisode terminé. Après, c’est intéressant car ça permet de développer le personnage, et parce que Nick a plein d’ennemis cachés de ce passé de faux criminel. Il a en effet réussi sa mission, et ça laisse dans son sillage des ennemis qui veulent le tuer. Par chance pour Nick, ils ne sont pas si doués que ça : le type tout juste sorti de prison échoue à tuer un homme non armé devant lui, puis à tuer Nick dans la voiture de McGee.

Bien sûr, le but de l’épisode est aussi de remuer le passé amoureux de Nick. On découvre donc qu’il était en couple avec la cousine du criminel qu’il a réussi à faire tomber, Maria. Ah les histoires amoureuses chaotiques qui sortent de nulle part, c’est toujours un plaisir, surtout quand elles finissent par être liées à des histoires d’alcoolisme et de peur de ressembler à son père. Non, vraiment, j’attendais une meilleure écriture pour cet épisode et pour le personnage de Nick.

Là, on a donc quelque chose d’assez bâclé et de peu crédible, avec en plus une Maria qui ressort de nulle part en cours d’épisode. Je veux dire, en protection des témoins, elle est attaquée… mais elle parvient tout de même à s’enfuir, puis à se retrouver dans la même maison que Nick, ça tombe bien. C’est tellement gros le coup des agents fédéraux qui envoient les deux dans la même maison sécurisée ? Je veux dire, peut-on dessiner une cible plus grosse pour le type qu’ils cherchent ?

Le pire, c’est qu’en attendant d’être retrouvé par le criminel – non, ce n’était pas officiellement ce qu’ils faisaient – on se retrouve à se taper des scènes de dispute de couple alors que nous ne sommes pas du tout investis dans ce couple. Maria sort de nulle part, elle ne reviendra probablement pas dans la série, ils ont passé cinq mois ensemble six années avant… C’est bon bordel, laissez tomber l’affaire, même le parallèle avec Bishop n’était pas exceptionnel. Cela dit, je tiens à souligner que j’ai beaucoup aimé le jeu de l’actrice. C’est déjà ça de pris.

Pour le reste, ben l’épisode était prévisible : Maria et Nick sont retrouvés par le grand-méchant, et ça surprend tout le monde, même McGee qui a déjà dû voir cette situation se produire au moins quinze fois sur les saisons précédentes. Tout est donc bien qui se termine bien, et Nick peut même tourner la page de cette relation dont on n’avait jamais entendue parler avant mais qui apparemment le bloquait beaucoup, y compris avec Bishop. La fin d’épisode le voit de toute manière tourner beaucoup de pages.

En effet, il est prêt à avancer sur plusieurs aspects en fin d’épisode : on le découvre alcoolique dans ce début d’épisode, et prêt à rester sobre en fin d’épisode. On le découvre en pleine peine de cœur grâce à cet épisode, mais ça aussi, il est prêt à travailler pour s’accorder le droit d’être heureux. Ma foi. Tant mieux pour lui. Cette histoire de se noyer dans l’alcool par contre, vraiment, ça n’a pas pris sur moi.

Des nouveautés bien fades

Salut les sériephiles,

Nous sommes en plein mois de mai et je n’ai pas mon blog à portée de main pour parler des upfronts. C’est juste aberrant comme situation, mais je ne peux pas m’empêcher d’en parler malgré tout. L’article finira bien par être publié de toute manière, si possible avant septembre… Il le faudra bien.

Bref, ce n’est pas le sujet de l’article. Le sujet, vous l’avez compris, c’est que je suis super déçu des nouveautés séries dont j’entends parler en ce moment avec les upfronts. Pourquoi ça ? Eh bien… parce que ce n’est pas bien original, en fait. On a une série sur les pompiers de Californie faisant équipe avec des prisonniers sur CBS, d’accord, mais ce Fire Country ne m’intéresse que moyennement quand j’ai déjà trois séries de pompiers en cours et qu’ils ont casté un acteur de Lone Star dedans – et pas le bon. La CW, elle, fait le choix de ne commander que des spin-offs de séries déjà populaires, histoire de flirter avec ses audiences habituelles. Et ainsi de suite.

Plus le temps passe et plus j’ai l’impression que les networks ne sont bons qu’à nous proposer des idées remâchées et des spin-offs. C’est bien dommage, parce que ça manque clairement de séries à la The Magicians dont je parlais hier : des séries un brin plus ambitieuses, des séries sortant des sentiers battus. Bon, bien sûr, celle-ci n’était pas sur un gros Network, mais je ne sais pas, prenons How to get away with murder en exemple… C’était une série originale dans sa narration, ambitieuse par son idée et même si elle a duré trop longtemps, elle était parfaite pour un network.

J’ai du mal à croire que ça ne puisse plus être le cas aujourd’hui, et pourtant, les networks ne tentent plus rien. Pour leur défense, j’imagine bien que les choix ne doivent pas être évidents : il faut s’assurer une série qui puisse attirer des spectateurs, alors l’originalité fait peur. La concurrence est de plus en plus rude avec les plateformes de streaming et désormais Disney qui prend une bonne part du marché avec les séries Disney et Marvel…

Seulement voilà, à ne pas oser un peu plus, tout ce qu’il se passe, c’est que le public de sériephiles les déserte. En tout cas, moi, je les déserte, les nouveautés ne me vendent absolument pas de rêve et même si je sais que je regarderai certaines d’entre elles (si je trouve le temps, remarque) grâce au casting d’acteurs que j’aime bien (So Help me Todd notamment), je sais aussi que je préfère largement les nouvelles séries sur les plateformes payantes désormais.

C’est gênant, parce qu’il faut payer les plateformes en question et parce que je déteste le plus souvent la diffusion sur ces plateformes, avec tous les épisodes disponibles d’un coup. Après, peut-être que c’est une bonne chose pour moi finalement : quand je vois le retard que je prends dans des séries que j’aime, c’est un peu comme si j’avais à rattraper toute une saison d’un coup.

N’empêche que les séries de networks sont fades quand même, et ça, ça veut dire que j’aurais encore plus de mal à les rattraper. L’avantage, c’est que j’aurais des épisodes de séries (procédurales !) à voir dans les transports en l’absence de copies cet été et l’an prochain aussi, parce que bon, c’est un peu les seules qui risquent de me convaincre de les tenter quand je pense que les projets seront annulés de toute manière. Ben oui, ce qui est fade dégage.

Ou pas. Prenons Debris par exemple : la série a été annulée pour de mauvaises raisons, parce que trop ambitieuse donc pas assez de public. Bref, les networks sont foutus. Et nous aussi.