Cette saison, Grey’s Anatomy se renouvelle bien

Salut les sériephiles !

Suite à une petite conversation Twitter ce lundi, j’ai eu envie de revenir à l’écriture, parce que les articles 500 mots me manquent… et parce qu’il y a plein de choses à dire sur Grey’s Anatomy cette année. C’est un peu honteux de ne pas en parler plus. Cet article est donc à la fois un résumé de ce qu’on a pu dire sur Twitter, de mes articles résumant les épisodes et de l’actu de cette saison 19.

Voir aussi : Grey’s Anatomy (S19)

Inutile de dire que ça déborde de spoilers si vous n’êtes pas à jour !

Le départ de Meredith

Meredith Grey EnthusiastC’est LA nouvelle de l’année : cette saison est marquée par le départ de l’un des personnages les plus emblématiques de la série, Meredith Grey. Et malgré toutes nos peurs que ce soit pourri sans elle, je suis heureux de voir que la série réussit à se renouveler toujours aussi bien (et même mieux ?).

Bon, je n’ai jamais trop angoissé de son départ, j’ai toujours dit que la série avait ce qu’il fallait pour survivre sans elle. Il n’empêche que c’est rassurant de constater que pour l’instant, cette saison 19 effectue un quasi sans-faute dans la préparation de son départ. Quasi, oui, parce que je n’ai pas forcément trouvé ça très malin de lui redonner autant d’importance dans la première partie de saison alors que ça faisait un moment qu’on ne la voyait plus autant. Son départ a une explication toute simple : Zola fait des crises d’angoisse vis-à-vis de la brièveté de la vie et d’Alzheimer parce qu’elle est une génie (forcément).

Zola a donc besoin de changer d’environnement et Meredith est prête à tout pour sa fille.

Meredith Grey EnthusiastAvant de partir, Mer a même eu l’occasion de réécrire une de ses plus fameuses répliques à Derek – le fameux « pick me, chose me, love me » est devenu un « Je ne suis pas une demoiselle qui va attendre qu’on la choisisse » pour Nick. Bim. C’est certes un clin d’œil magnifique aux fans de la première heure, mais aussi une façon de montrer que Mer a évolué et est devenue une femme accomplie. Et c’est exactement ce que j’aime chez Grey’s Anatomy, la capacité à évoluer tout en gardant les éléments qui ont fait de la série un succès. En plus, le message envoyé est ici sacrément important, c’est un féminisme appréciable en 2023.

Un au revoir parmi tant d’autres

Et si c’est frustrant de voir Mer s’en aller au meilleur moment, le premier épisode sans Meredith a été une surprise pour beaucoup d’entre nous, car elle ne manquait pas du tout à l’écran.

Cependant, il convient de noter que ce n’était pas la première fois que Grey’s Anatomy devait faire face à un tel changement. When Cristina Gets So Real About When It's Time to Leave | 31 Times You  Felt Like Grey's Anatomy Understood You Better Than Anyone | POPSUGAR  Entertainment Photo 5Par exemple, dans la saison 11, la série a dû gérer le départ de Cristina Yang, interprétée par Sandra Oh, qui avait été l’un des personnages principaux depuis la première saison. Le déséquilibre provoqué sur le moment se ressentait davantage, probablement parce que la série en avait fait des caisses… Et pourtant Meredith a continué de mener sa vie, tout en téléphonant régulièrement à sa meilleure amie.

Tous les départs ne sont pas si réussis – les décès pour George ou Derek sont frustrants, mais ont permis de renouveler la série -, et certains laissent vraiment un goût amer (Izzie, Alex ou pire, Callie, qui a quitté la série sans qu’on ne le sache dans une simple scène où elle ferme la porte… l’actrice annonçant son départ après la diffusion de l’épisode, tout en me laissant l’impression d’être spoilé). 

Season 12, Episode 1: Sisters Breaking Down a Wall | 17 Moments From Grey's  Anatomy That Remind Us What Friends Are For | POPSUGAR Entertainment Photo  15Malgré ces changements au fil des saisons, la série a réussi à se renouveler et à continuer à captiver son public. De nouvelles arrivées, comme celles de Maggie Pierce (malheureusement) ou Amelia Shepherd (tout droit venue de Private Practice), ont permis de remplacer naturellement les personnages manquants.

Ces personnages ont été intégrés de manière naturelle à l’intrigue et ont apporté de nouvelles dynamiques et de nouvelles histoires à la série.

Il ne faut pas oublier non plus qu’Ellen Pompeo a fait les choses de la bonne manière, en annonçant en amont son souhait de quitter la série. Déjà dans la saison 6, lorsque Pompeo était en négociation de contrat, la série avait déjà préparé une fin alternative pour Meredith Grey, au cas où elle ne reviendrait pas. Heureusement, Pompeo est restée dans la série et a renforcé sa position de pilier en dirigeant également plusieurs épisodes en tant que réalisatrice.

That time April left her fiancé at the altar to be with Jackson. | Greys  anatomy couples, Greys anatomy jackson, Greys anatomy memesJe ne doute pas qu’elle reviendra, surtout avec un départ qui laisse de nombreuses portes ouvertes… Dans le même genre, le départ d’Avery avait été un coup dur, avant qu’on ne se rende compte qu’il avait l’habitude de réapparaître tous les dix épisodes. Je vois bien le même schéma pour Ellen Pompeo, surtout qu’elle est partie bosser avec lui et qu’elle continue de faire la voix off de la série. On aurait aimé les mêmes possibilités de retour pour Alex… mais mystère.

Voir aussi : (SPOILERS) quitte la série sans prévenir

Les nouveaux internes à la rescousse

Greys Greys Anatomy GIF - Greys Greys Anatomy Scrubs - Discover & Share GIFsCela dit, ce qui est intéressant, c’est que même sans Meredith, l’esprit de la série continue d’être présent, et cela est en grande partie dû aux nouveaux personnages introduits en amont, dès le début de saison. Les scénaristes ont réussi à renouveler la série tout en gardant son essence. Les nouveaux internes sont une bouffée d’air frais – ils sont comme une version 4.0 des MAGIC, avec des personnalités plus modernes et plus complexes.

En effet, ils sont un mélange de différentes personnalités de personnages que l’on a adoré par le passé.

Bien que Grey’s Anatomy ait toujours réutilisé les mêmes schémas pour introduire de nouveaux personnages, je dois admettre que cette fois-ci, ils ont réussi à apporter quelque chose de nouveau en rétablissant l’alchimie qui existait chez les MAGIC – Meredith, Alex, George, Izzie et Cristina.

Grey's Anatomy Season 19 –Ce n’est pas que grâce à la colocation qui est en train de se mettre en place dans LA maison emblématique de Meredith (c’était un peu précipité comme manière de faire les choses, d’ailleurs). Chacun apporte quelque chose et je suis heureux de constater que l’ouverture d’esprit est une valeur de plus en plus importante pour notre personnel médical.

Prenons d’abord le cas de Jules. Bien que les personnages de Jules et Jo soient très ressemblants à Meredith ou Lexie, pour leur côté femme fort et indépendante, Jules se démarque de l’héroïne des dix-neuf premières saisons. Jules n’est pas définie par sa vie amoureuse, et certainement pas par son plan cul avec Linc. Her Story ContinuesC’est amusant de constater qu’elle est introduite comme Meredith avec Derek, pour finalement s’éloigner très rapidement de ce schéma. Les scénaristes ont d’autres plans pour elle, et c’est tant mieux : elle est déjà la femme accomplie que Mer a mis 20 ans à devenir, parce qu’elle est le fruit d’une évolution de société aussi.

Mika est une jeune femme inspirante qui ne cache pas sa bisexualité – je pense sincèrement que les scénaristes l’ont écrite juste pour envisager une relation avec Helm (qui la mérite depuis le temps), même si Helm n’est pas tout à fait de retour.

De son côté, Kwan est un autre intéressant, car il est là pour remplacer le célèbre Alex Karev, mais il a l’air d’être une personne totalement différente. Harry Shum Jr Gif Archive — Harry Shum Jr in Grey's Anatomy 10/? 19x02  “Wasn't...C’est qu’il y a un détail qui les distingue beaucoup : Kwan est beaucoup moins machiste que son prédécesseur – et il a récupéré le côté premier de la classe de Cristina, parce que c’est fun de mixer les personnalités.

Quant à Lucas, il veut se faire un nom par lui-même et cache à tout prix son identité pendant quelques épisodes. Il doit être dur de vivre dans l’ombre de son oncle, surtout quand l’oncle en question est Derek (mais du coup, il est le fils de quelle sœur ?).

melaninmonroemedia Tumblr blog with posts - Tumbig.comEnfin, Simone est une interne bienveillante qui se soucie vraiment de ses patients, mais elle est également confrontée à des défis personnels avec Alzheimer. C’était une bonne idée pour la voir se rapprocher de Meredith. Bien sûr, les personnages de Lucas et Simone sont très vite tombés dans le schéma du triangle amoureux, rappelant le fameux trio Meredith, Derek et Addison. Attendons de voir le schéma que suivra le fiancé, mais il a tout du Addison déjà. Je suis prêt à adorer le détester, comme tellement d’autres avant (je n’oublie pas Minnick qui était aussi un mélange des personnages d’Addison et Arizona, même si ce fut un fail).

Un avenir aussi radieux qu’incertain

En plus de tout cela, la compétition entre les internes est plus saine et plus bienveillante que jamais. Ils s’entraident et se soutiennent mutuellement, et cela fait vraiment plaisir à voir. Les internes précédents étaient souvent en concurrence les uns avec les autres, jusqu’à l’excès même (mention spéciale à Helm et Levi qui avaient réussi à échapper à ça), mais cette fois-ci, ils insistent sur l’importance de travailler ensemble pour le bien-être des patients. englishstrawbie — hotticuslincoln: the actual couple:Cela est également dû au fait que la série met l’accent sur eux, contrairement aux fournées d’internes précédentes. Et puis, vraiment, l’écriture est réfléchie pour faire une autocritique des premières saisons, l’air de rien. On est en 2023, quoi.

Bref, la saison 19 de Grey’s Anatomy a été un énième nouveau départ pour la série, et elle a réussi à apporter de nouvelles idées tout en restant fidèle à l’esprit de la série. Bien que le départ de Meredith devait être un moment émotionnel pour les fans, le choix a été fait de tourner la page comme si de rien n’était.

Depuis le premier épisode de cette nouvelle saison, qui effectuait un vrai soft reboot, je me retrouve donc impatient de voir comment la série évoluera à l’avenir et j’ai hâte de découvrir les nouveaux personnages que les scénaristes nous réservent.

Pour ne rien arranger à une situation déjà tendue, Krista Vernoff a annoncé qu’elle quitterait son poste de showrunner de Grey’s Anatomy (et de Station 19) à la fin de la saison 19. Elle a expliqué que son départ était motivé par un désir de se concentrer sur d’autres projets créatifs, tout en laissant la porte ouverte à un éventuel retour à la série à l’avenir – exactement comme Ellen Pompeo, finalement. Le départ de Vernoff pose bien sûr des questions pour la suite, car elle avait une présence créative influente. Grey's Anatomy GIFs - Find & Share on GIPHYSon règne a toujours divisé les fans, certains adorant son travail ; d’autres le détestant… Espérons un peu de renouvellement pour Teddy et Owen grâce à ce départ ; ou plus simplement un renouvellement pour une vingtième saison, déjà. Ce serait franchement débile d’arrêter la série à ce stade, parce qu’elle semble repartie pour vingt ans avec les nouveaux.

Un peu comme moi qui voulait écrire un 500 mots et me retrouve avec plus de 1500 mots, donc. Oups. Je le savais bien qu’il y avait beaucoup à écrire sur le sujet !

Comment Buffy a façonné mon blog (et ma vie) ?

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Buffy a 20 ans et, désormais, mon blog a 200 articles. Oui, vous êtes en train de lire la première ligne du 200e article du blog, déjà ! C’est absolument dingue et ça en dit long sur le nombre de saisons que j’ai englouties depuis janvier 2016. Hum.

Cet article va être un peu long et surtout bien différent des autres, parce que je le mûris depuis à peu près deux semaines. Du coup, j’ai très peu posté de nouveaux articles ces derniers temps parce que je savais que je voulais quelque chose de spécial pour le 200e… et aussi parce que, soyons honnête, je n’ai pas eu beaucoup de temps au mois de mars ! J’ai passé un concours, je suis parti en vacances et j’ai rattrapé mes séries, et bam, c’est déjà la fin du mois. Horrible.

Je savais aussi depuis un moment que je voulais écrire un article pour les 20 ans de la série Buffy. Alors, oui, je sais, j’ai quelques semaines de retard et je n’ai pas critiqué les épisodes de Buffy sur ce blog, évidemment, mais tout de même, sachez que le premier article jamais publié ici le fut en janvier 2015 et c’était évidemment sur Buffy.

Oui, 2015. Oui, en anglais. Oui, avant que Just One More Episode ne devienne ce qu’il est aujourd’hui, c’était un tout autre blog que j’ai tenu pendant… allez, une semaine à tout casser, en janvier 2015. Oups. C’était la révélation du jour… et on va revenir sur la création de ce blog et mon amour pour la série Buffy en parallèle, parce que je ne peux m’empêcher de croire que si j’en suis à 200 articles et plus de 5 000 visites, c’est un peu (aussi) grâce à Buffy.

Attention, ça va inévitablement spoiler légèrement Buffy et être long, pas construit et sans but. Une parenthèse sur le blog, une errance qui en dira long sur celui-ci, sur moi, sur l’impact de Buffy et probablement sur tout un tas d’autres choses auxquelles je ne pense pas encore, puisque je vais laisser ma pensée me guider. Bonne lecture, si vous en avez le courage !

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Comme un automate

Dire que je suis devenu fan des séries en regardant Buffy serait un mensonge. Contrairement à beaucoup, je n’ai pas eu la chance de la découvrir durant la Trilogie du samedi… Et non ! Ma grande sœur voulait se garder une série pour elle et comme c’était elle la maîtresse de la télécommande dans sa chambre, j’étais fichu. Je me suis donc contenté de Charmed pendant des années… tout en regardant parfois des bouts d’épisodes de Buffy quand elle avait le dos tourné. J’ai des souvenirs très vifs de la saison 4 (et particulièrement Tara/Willow) et de l’épisode musical par exemple.

Ce n’est donc qu’en 2007 que j’ai pu découvrir véritablement Buffy, la blonde ado qui trucide du vampire à toute heure. Oui, c’était il y a dix ans seulement pour moi, et pas vingt. Suis-je pour autant moins fan que les autres ? Pas sûr.

Depuis, j’ai bien dû voir la saison 6 une vingtaine de fois, le musical une bonne centaine (je ne suis pas en train de l’écouter là tout de suite, c’est faux) et le reste au moins dix fois, en regrettant chaque fois de n’avoir pas pu suivre ça au jour le jour. Buffy, je finis toujours par y revenir, c’est comme ça.

Pourtant, petit, j’étais #TeamCharmed à fond : j’ai tellement regardé cette série que je peux vous citer des formules de mémoire, vous identifier certains épisodes avec une simple photo ou vous résumer l’intrigue avec le titre de l’épisode, surtout sur les premières saisons. Cela m’aurait paru aberrant de me voir devenir fan de Buffy un jour et être capable d’en faire tout autant (et même plus !). Oui, mais voilà, en 2007, je changeais de collège, j’arrivais en troisième, et je m’empiffrais de toutes les séries que je pouvais trouver (déjà !), à la télé (Veronica Mars… ou le terrible jeudi soir d’M6 Prison Break/Alias/The Inside me faisant coucher à 2h du mat avec un réveil à 7h, bien l’adolescence, bien !) ou en streaming (Prison Break aussi, Lost, Grey’s…).

Inévitablement, je suis tombé sur Tru Calling et de là, je ne pouvais que me retrouver devant W9 le 15 février 2007 pour voir un des derniers épisodes de la saison 3 de Buffy. Oui, je me suis fait avoir : je suis venu pour Eliza Dushku (véritable crush qui s’est confirmé avec Faith dont je suis bien plus fan que de Buffy) et Eliza Dushku n’était plus sur mon écran quatre jours plus tard (de toute manière, je n’étais moi-même pas devant le final de la saison 3 parce que c’était l’anniversaire de mon autre grande sœur. Arnaque !).

Avant Buffy, je venais donc de changer de collège, je n’avais plus beaucoup d’amis (inévitablement, imaginez débarquer quelque part en troisième, alors que les gens se connaissent depuis trois ans, et même depuis le CP ou la maternelle pour la majorité d’entre eux) et ouin, et ouin ? Un peu, ouais. Les séries étaient une bonne échappatoire après les devoirs (ou pendant, mais ça, il faut pas l’dire) et c’est tombé un peu par hasard sur Buffy.

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Moi j’ai une théorie

J’ai une vie passionnante, n’est-ce pas ? À partir de là, je me suis englouti tout Buffy et j’ai totalement changé de caractère. Mon caractère un peu chiant, très décalé et ô combien ironique, je le dois à une série et je n’ai pas honte de l’avouer. C’est l’anniversaire de Buffy et je suis heureux de m’en revendiquer tellement fan que la série a eu un impact sur moi !

C’est une série qui traite de l’adolescence et qui se sert de tout un tas de métaphores démoniaques pour parler des problèmes d’adolescents. Je ne vous apprends sûrement pas grand-chose car c’est le B.A.-BA de la série. Dire que ça a fonctionné sur moi me paraît un peu trop poussif malgré tout, mais une chose est sûre, j’ai accroché immédiatement et, de là, mes goûts en matière de séries ont changé du tout au tout. À regarder trois épisodes par soir (merci W9), il était évident que je ne pouvais pas en sortir indemne !

Je me suis mis à écrire énormément à cette période, et j’ai commencé à être un peu plus actif sur internet : je n’avais que 14 ans, mais j’écrivais pour le site Xtrem Charmed (Alexis, si un jour tu passes par-là, merci encore pour ça !). J’écrivais tellement que j’ai même fini par avoir mes initiales dans les remerciements du magazine Arthelius (sans déc’, ce magazine était trop ouf et je suis frustré à vie de ne pas avoir la fin de l’histoire !).

J’ai eu la bonne idée de commencer la série peu avant ses dix ans. Les fans étaient dans un vent de nostalgie et, même si j’étais hyper spoilé, c’était super de trouver chaque soir des gens pour commenter les épisodes sur MSN (AHA MSN !), des articles sur des sites divers et variés et de sentir peu à peu que la série devenait ma série préférée. Surtout, dès cette époque, j’ai compris que Buffy parlait à tout le monde : la série peut être vue à n’importe quel âge et résonner d’une vérité forte en son téléspectateur.

Oh oui, ma découverte de Buffy n’a finalement rien d’original : nouveau collège, nouvel environnement et du temps libre (j’étais en troisième, faut pas déconner). Je suis tombé dans la marmite en quelque sorte et en un an, j’avais vu l’intégralité de la série deux fois et acheté en promo sur Amazon l’intégrale d’Angel à 30€. Pour l’époque, c’était THE achat, vous ne vous rendez pas compte, et la série a résonné en moi, m’a fait me bouger et m’endurcir, puis m’a surtout aiguisé mon sens de l’humour et de l’ironie. J’ai su quel genre d’amis je voulais avoir à partir de là.

Avec l’achat des DVDs, autant vous dire que j’étais foutu, j’avais des épisodes à ne plus savoir quoi en faire et toutes mes soirées y passait. Sans regret.

Ma théorie est simple : j’ai compensé le manque relationnel du changement de collège avec une série, et même si j’ai reconstruit toute une vie bien mouvementée derrière, la série a marqué un tournant (c’était la pierre du chemin, oui, mais on n’y est pas encore).

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Ton Envoûtement

Bien sûr, tout ça, c’est le regard a posteriori qui me le fait remarquer. À l’époque, je regardais juste la série parce que je l’adorais, c’est tout. Et ça virait peut-être un peu à l’obsession par moment, avec en plus une malédiction (mon big bad à moi) qui m’a empêchée de voir TOUS les épisodes de fin de saison sur W9 (anniversaire pour la 3, conseil de classe pour la 4, invités à la maison pour la 5, diffusion tardive pour la 6 et diffusion à minuit pour la 7 !). Oui, j’ai vu le final de la série sur une VHS dont la bande était ruinée, avec l’image qui saute et tout. À l’ancienne. Quant aux saisons 1 et 2, elles ont eu droit à leur problème également lorsque j’ai finalement pu les voir en DVD.

Bon, mon big bad, j’ai fini par le vaincre et j’ai vu la série deux fois de bout en bout, et pareil avec Angel. En fait, cette série m’a marquée, et plus que je ne le pensais sur le moment. J’ai des anecdotes dessus, sur cet épisode que j’ai vu à tel endroit, sur ce twist de dingue, sur cette blague que j’ai fait juste avant qu’Anya ne la fasse tellement j’avais cerné l’humour de la série, sur cette citation que j’ai utilisée un jour sans que personne ne le sache et sur cette autre que j’ai mise en statut Facebook parce que eh ! c’était le début de Facebook et je ne postais que des statuts que je n’oserais même pas envisager aujourd’hui.

J’en ai fait le tour, à fond, des épisodes aux bonus des DVDs aux interviews des acteurs sur internet à la découverte et l’épuration de Whedonesque. Parce qu’inévitablement, j’ai fini par en vouloir plus.

Non pas que j’étais lassé, je ne le suis toujours pas !, mais j’avais besoin d’en savoir plus sur ces personnages, sur les intrigues, sur les coulisses, sur tout. J’ai donc commencé à lire des articles (en anglais pour la plupart) universitaires sur la série et, bien sûr, les innombrables comics qui m’ont occupé bien plus de temps (surtout qu’ils étaient en anglais eux aussi, et qu’à cette époque, j’étais bon, mais pas encore capable de voir un épisode sans sous-titre par exemple). Oui, j’ai amélioré mon anglais avec Buffy et Angel. J’ai aussi coutume de dire que j’ai appris l’anglais en lisant Harry Potter and the Deathly Hallows l’été qui a précédé, de toute manière.

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Il faut pas l’dire

Et puis, toujours pas satisfait, je me suis mis à stalker les acteurs dans tous leurs projets. Quand je vous dis que ça virait à l’obsession mon addiction pour Buffy, ce n’est pas une manière de parler : Firefly, How I met your mother, Dollhouse, Ringer, The Guild, Happy Town, The Crazy Ones, Gossip Girl… tout y est passé, du moment que ça avait un lien avec la série. Encore aujourd’hui, quand je lis qu’un acteur de Buffy a un job (grâce à Whedonesque généralement), même si c’est un petit acteur de rien du tout, je jette un œil au projet !

Et puis, ce fut l’équipe créative : Whedon, Marti Noxon et autre David Greenwalt. Tous les noms de l’équipe de Buffy, je les connaissais des bonus des DVDs et je me suis mis à les chercher ailleurs, IMDB aidant bien sûr. Et vous savez quoi ?

Ils ont totalement redéfini mes goûts et sont encore hyper perceptibles sur ce blog : je ne m’accroche pas à Once Upon a Time par hasard, pas plus que le fait que je regarde Agents of S.H.I.E.L.D ou UnREAL ne devrait être une surprise, vu leur degré de connexion à Buffy. Tout ça, je l’évoque déjà dans l’intro de ce blog cependant.

Et pendant ce temps, je propage mon amour de la série, à en parler encore et encore, sans fin, sur internet comme à mes amis, que j’ai tous saoulé un jour ou l’autre avec Buffy. À tel point qu’il y en a même trois qui ont commencé la série plus ou moins (surtout plus) à cause de moi ces dernières années (Pauline, Sophie, Joey, je vous affiche ici).

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Reposer en paix

Je pense alors naïvement pouvoir satisfaire mon besoin en séries à l’infini grâce à l’équipe et ainsi me reposer en paix. En vérité, avec le recul, je vois bien que ma relation à la série Buffy devient masochiste, je la recherche partout et ne la retrouve nulle part. J’y reviens de temps à autres et me fait plus de mal qu’autre chose quand je repars sur de nouvelles séries, et je suis toujours à la recherche d’un univers aussi bien approfondi.

Je dévore quelques fanfics dont la majorité est décevante (à part ce spin-off sur Faith !), j’écoute l’épisode musical en boucle, je fais ce que je peux sur mon temps libre pour retrouver Buffy là où elle n’est pas. Et je continue à en parler.

Pour ne rien arranger, Lost, mon autre obsession série sur laquelle je me suis pris la tête pendant des années, et Harry Potter, l’obsession de toute une enfance, s’arrêtent à leur tour, coup sur coup, alors que je passe mon bac, et je me retrouve orphelin de mes passions favorites. Cruel, cruel monde ! Est-ce que c’est ça sortir de l’enfance ? Probablement, un peu.

Autant vous dire que je m’en suis remis, mais c’est vrai que par moment, j’ai ce côté un peu con qui revient et qui me pousse à relancer mes DVDs pour un épisode, puis deux, puis trois, puis encore un autre, puis encore un dernier et encore un autre. Vous voyez ? Le titre de ce blog a une histoire et même si je privilégie le suivi de la diffusion américaine à la semaine aujourd’hui, j’ai toujours une tentation du binge-watching particulièrement violente, surtout quand il s’agit de séries que j’adore !

Tout ça pour dire : Buffy a beau avoir 20 ans, la série a beau mal vieillir niveau photographie, image et effets spéciaux, elle reste sacrément spéciale pour moi. Le truc, c’est qu’elle est aussi spéciale que ça pour une grande majorité de ses fans, on a tous notre histoire avec le visionnage de Buffy et c’est certainement ce qui explique la multitude d’articles qui ont fleuri pour son anniversaire, y compris en France.

Et comme en plus elle est tout à fait représentative de mes goûts, il m’a paru évident d’en parler dans ce 200e article, parce qu’elle me semble si bien expliquer ce qu’est ce blog !

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Ce que tu veux

Bon, d’accord, mais de quels goûts on parle au juste ?

Alors, j’aime le fantastique, mais pas la fantasy, l’urban fantasy est ma came. Une série qui ne fait pas évoluer ses personnages n’est pas une série que je souhaite regarder, car le personnage fait tout pour moi : il doit évoluer, il doit avoir des relations cools et des dynamiques sympas avec les autres.

Quant à la structure des saisons, Buffy m’y a rendu plus attentif que jamais, car c’était la première à expérimenter le modèle du Big Bad. Bien sûr, je regardais Charmed qui copiait cette structure, mais tout de même, c’est un héritage qui a marqué le sériephile que je suis. La structure est bien la seule chose que j’apprécie encore dans OUAT : aussi blasé que je sois devant cette série, son écriture est une croisière très sympa que j’aime retrouver.

Donc voilà : une bonne dose d’humour et des relations de groupe fortes et dynamiques, c’est tout ce que je cherche dans une série, ce n’est pas compliqué ! Et bien en fait si, c’est plutôt l’exception que la règle, y compris dans cette ère de séries TV par centaine. Heureusement, j’ai fini par me trouver Orphan Black ou Community pour me raccrocher à quelque chose de qualité (oui, l’une s’arrête cette année et l’autre est déjà terminée, je suis foutu, je sais).

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La Pierre du chemin

Quel rapport avec le blog ? Je vous l’ai dit pourtant ! Buffy est à l’origine de ce blog, jusque dans son titre. Au départ, je me suis dit que j’allais créer un blog pour améliorer ma pratique de l’anglais et pour vendre un ou deux produits dérivés sur Redbubble. Bon, ça commençait à marcher, mais j’ai lâché Redbubble en me rendant compte que c’était prise de tête de devoir déclarer tout ça si ça fonctionnait trop bien. J’y reviendrais peut-être un jour, parce que c’était cool de récupérer un peu d’argent comme ça.

Quant au blog ? L’idée de base était de traiter d’une série chaque mois, avec un article « marathon »/jeu d’alcool et de longues analyses. Ce n’est pas bien différent de ce que je voulais faire avec ce blog : plutôt qu’un énième endroit de critiques subjectives, je souhaitais écrire des articles thématiques et analytiques approfondis. Ouais… bon, c’est raté, je sais. Ce ne sont pas les idées qui me manquent, c’est le temps, parce que purée, c’est long de tenir un blog en vrai !

Tout ça pour dire : ce blog, je le dois à Buffy, parce que je l’ai créé en quête de retrouver ce sentiment de la découverte où tous les soirs, je me disais « allez, encore un dernier épisode ». Yep. Just one more episode. Et dernièrement, j’ai du mal à retrouver ce sentiment d’addiction et d’interdit dans mes séries (bon, il y a eu un peu Person of Interest l’an dernier, OK, encore une série lié au Buffyverse par Amy Acker, d’ailleurs).

Voilà toute la genèse de ce blog et la manière dont Buffy a été le premier pavé d’une route qui a mené à ce blog tel qu’il est aujourd’hui.

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J’voudrais rester

Nous voici donc en 2015. Je me relance dans un énorme marathon Buffy après avoir englouti Once Upon a Time sans jamais accrocher plus que ça (à part le début de saison 4) et j’abandonne le blog. Je passe de plus en plus de temps sur TVshowtime et Twitter, à commenter les épisodes, à discuter avec des fans… L’amour de Buffy est devenu amour des séries dans une quête un peu perpétuelle de retrouver des séries qui aient sa carrure, comme Orphan Black ou The 100 par exemple, dignes héritières de Buffy (je signe et persiste).

En fait, en 2015, il faut tourner la page Buffy, il serait temps, 18 ans après la fin de série, 8 ans après l’avoir découverte. Huit ans, putain ! C’est tellement long huit ans, où sont-elles passées ces huit années ? Mystère, et le mystère reste entier deux ans plus tard ! Une chose est sûre, je pourrais tout à fait regarder en boucle la série et avoir tout ce qu’il me faut, à l’exception de la flamme de la découverte, qui est finalement ce que je cherche un peu partout.

Oh, je retrouve bien de temps à autre la flamme de ma passion pour Buffy. J’ai commencé Haven par exemple (là aussi, vous trouverez facilement la connexion Buffy) et je l’ai engloutie en une semaine (OUTCH) avant de rencontrer Eric Balfour au Comic Con 2015.

Fort de cette rencontre, de mes comptes TVshowtime et Twitter, je me dis que je peux bien revenir à l’écriture sur les séries, un truc qui m’a toujours, mais vraiment toujours, plu.

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Marcher dans les flammes

En 2016, je me décide ainsi à reprendre le blog et en faire quelque chose de nouveau. Cette fois, je ne m’illusionne pas : tenir un blog prend un temps fou, alors autant l’écrire en français. C’est l’épreuve du feu : j’écris un article, puis deux, puis trois. Je les écris avant tout pour moi, pour libérer une plume qui ne cherche qu’à s’exprimer tout le temps, mais trop souvent bridée par le temps ou la difficulté d’une histoire suivie.

Je me rends assez vite compte que les analyses prennent trop de temps, que le challenge séries amène de plus en plus de monde à chaque fois, que mes mini-critiques d’épisodes me sont utiles pour me souvenir un peu d’épisodes vus quelques mois avant.

C’est l’épreuve du feu, véritablement. Sans vrai plan, je me lance dans l’aventure blog. Peu à peu, j’en arrive à faire des compromis avec ce que je voulais écrire au départ. Les articles à la semaine deviennent de plus en plus conséquents, puis sont mis à jour quotidiennement. La diffusion du 3×07 de The 100 et les bonnes « audiences » des articles sur les saisons complètes (comme celle de 11.22.62) me font prendre conscience que j’ai envie de développer un peu le côté critique, plus que celui de l’analyse.

C’est plus simple, plus vivant, plus rapide… et je craque. D’abord avec The 100, puis rapidement avec toutes les nouvelles saisons commencées en 2016. Avec la fin de Blindspot en mai, j’abandonne le côté hebdomadaire pour des critiques quotidiennes bien plus représentative de mon rythme de visionnage et de plus en plus longues (mon dieu, la longueur de l’article Shadowhunters !).

Peu à peu, je comprends aussi qu’il faut faire évoluer le format, et ma dernière résolution est d’enfin agencer les épisodes en plusieurs paragraphes plutôt qu’en un bloc compact. C’était logique en bloc quand je n’écrivais qu’une dizaine de lignes par épisode, mais comme avec le temps, je me suis mis à développer de plus en plus, ça devenait illisible. On ne va pas se leurrer, certains ne viennent que pour lire des avis ou des infos sur telle ou telle partie d’un épisode ; certains lisent en diagonale, et pour eux, les paragraphes sont bien plus pratiques pour s’y retrouver.

En fait, un peu comme les personnages de Buffy, j’évolue avec le temps pour me perfectionner. OK, cette comparaison était particulièrement naze, pardon !

En parallèle, je reçois les visites régulières de certaines personnes qui deviennent des habitués du blog, comme Yodabor ou Ludo pour n’en citer que les deux premiers. C’est un plaisir de voir des noms revenir sur le blog pour commenter, et je dirais qu’aujourd’hui, il y a une petite dizaine d’abonnés qui commentent régulièrement les articles. C’est tellement cool, ça me donne l’impression d’avoir réussi l’épreuve du feu !

Le blog s’agrandit de jour en jour, son audience augmente peu à peu et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

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Donne-moi une vie

Enfin oui et non : plus ça va, plus j’ai du mal à suivre le rythme que je m’impose en vrai. C’est assez logique : Netflix multiplie les diffusions de séries, je suis dans une année étudiante plus compliquée que les deux précédentes et je privilégie toujours ma vie sociale sur les séries (encore heureux !). Alors forcément, le manque de temps se fait cruellement ressentir et je suis de plus en plus forcé de prendre du retard sur le blog ou de mettre certaines choses de côté.

Il y a des périodes plus compliquées que d’autres : la fin d’année, du Comic Con au nouvel an, a été rude ; de même que ce mois de mars est passé tellement rapidement que j’ai l’impression qu’il vient de commencer. À chaque fois, c’est parce que la vie prend le dessus sur le blog. Ce qui est bien normal.

Et puis parfois, parfois, le blog prend le dessus sur la vie : par exemple, il y a une semaine j’ai rencontré Ludo et on a passé une très bonne après-midi à se perdre dans Bruxelles. Cela n’aurait pas franchement été possible sans le blog et c’est très cool de voir se dessiner des opportunités amicales comme cela. Un autre exemple ? En mai, j’irai participer à un colloque sur les séries, et je l’ai découvert via Twitter parce que je suis tout un tas de comptes sur les séries pour alimenter mon blog sans refaire ce qui existe déjà.

Bon et puis, en bon geek, je me suis aussi mis à rencontrer des acteurs quand je le pouvais, avec une méchante tendance à favoriser ceux étant passé par Buffy, et pour l’instant uniquement ceux-ci : j’ai une photo avec Felicia Day, Eric Balfour, Eliza Dushku et, depuis samedi, une aussi avec James Marsters et Charisma Carpenter. Et ils sont tous tellement sympas (surtout Felicia Day qui est celle avec qui j’ai pu le plus parler et qui, en plus, répond parfois sur Twitter et Facebook).

Finalement, ce blog est devenu peu à peu une partie de ma vie, là où je m’en détachais beaucoup au départ. Le côté neutre et froid des débuts a un peu disparu, parce que je sais bien que ce n’est pas ce que j’ai envie de lire sur un blog. Forcément, peu à peu, j’ai laissé ressortir un peu plus ma personnalité et il semblerait que ça plaise plus (vu les bons retours sur l’article Shadowhunters saison 2, encore et toujours cet article !). Ce blog oscille entre l’objectif des résumés et de quelques analyses et la forte dose de subjectivité des critiques, qui permet à chacun de se reconnaître ou de réagir, qui ne laisse pas indifférent !

Je vois bien que c’est ce qui vous attire le plus en tant que lecteurs. Et je le comprends, je suis pareil quand je découvre un blog. Alors si cet article est interminable, c’est aussi pour laisser s’exprimer ma personnalité : je suis un éternel bavard et je peux vous écrire des pages et des pages pour ne rien dire de particulier. Ce 200e article, c’est un peu une page de journal intime arrachée et diffusée (ou pas du tout, quand même, on repassera pour l’intimité de ce que j’écris ici), un éloge à la gloire éternelle de Buffy pour ses 20 ans et un récapitulatif de tout ce qui a permis de construire le blog et de le faire devenir ce qu’il est. Normal que je sois intarissable !

Au fond, et je dis ça parce que je viens de passer une bonne partie de mon année à étudier la forme de l’essai en littérature, un blog, ce n’est pas autre chose qu’un essai qui ne s’arrête pas, une pensée vagabonde sans cesse en train de s’écrire. Ce blog en particulier est un bon reflet des différentes pensées qui peuvent m’habiter, et j’y viens presque chaque jour. Je ne l’ai jamais publié sur mon Facebook parce que j’ai parfois l’impression de trop m’y dévoiler, mais en même temps, c’est un espace public et ça me fait toujours plaisir de découvrir que des amis le lisent parfois (eh ! Salut Sophie, salut Chloé, si vous passez par-là). Allez comprendre cette logique.

Cela dit, il faut bien que j’en finisse avec cet article un peu spécial qui ne fait que devenir de plus en plus long. J’espère que cette plongée dans mon subconscient vous aura plu !

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Maintenant qu’allons-nous faire ?

Se sentir vieux en écoutant les premières notes de « Close your eyes » qui, après tout ce temps, suffisent encore à filer des frissons. Oh et révéler aux gens qui n’ont jamais vu Buffy que l’ensemble de cet article est articulé autour des titres français de l’épisode musical (que je préfère évidemment en VO mais que je trouve sacrément courageux en français).

Se sentir vieux en se disant qu’on est toujours beaucoup trop fan d’un truc qui a vingt ans, au point d’aller payer pour une photo avec les acteurs.

Se sentir vieux aussi, en se disant qu’il y a déjà 200 articles sur ce blog.

Se sentir vieux et se demander où est passé le temps entre hier où j’ai vu mon premier épisode de Buffy et aujourd’hui, où ça fait dix ans que je bassine tout le monde avec, au point d’en rédiger huit pages Word (si, si, ceci est la fin de la septième et le peu qui suit est sur la huitième).

Se sentir vieux et vous demander si vous avez la moindre suggestion pour améliorer le blog, parce qu’il est en évolution constante, grâce à vous et vos conseils, pour vous et puis, à vrai dire, pour ressembler chaque fois un peu plus à ce que j’ai envie de lire quand je me rends sur internet.

Se sentir vieux et se lancer dans une nouvelle aventure avec le Week-end en séries.

Se sentir vieux et vous dire merci à tous devisiter régulièrement le blog, de lui assurer une vingtaine de visites quotidiennes et puis, te dire merci, à toi en particulier, qui aura lu ces huit pages en entier ou en diagonale, parce que, même si je prétends écrire ce blog avant tout pour moi, c’est toujours un plaisir de se savoir lu !

Voilà, voilà, c’est tout pour moi aujourd’hui.

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P.S : Oui, il y a les seize principaux acteurs de la série ci-dessus.