Salut les cinéphiles,
La fin d’année approche à toute vitesse, je sais bien, mais je n’arrive pas encore à m’en rendre compte. En tout cas, une chose est sûre, nous sommes déjà le 23 juin et, par conséquent, Cruella est sorti en salle aujourd’hui. Et le film vaut carrément le détour.
Alors non, bien sûr, il ne révolutionne rien du tout. Comme son nom l’indique, ce film nous raconte l’histoire de la méchante des 101 dalmatiens, en essayant de nous montrer comment elle est devenue telle que nous la connaissons. Il est donc question de la voir enfant d’abord, puis adulte, en compagnie de ses deux acolytes préférés. Non, vraiment, rien de révolutionnaire en soi… et pourtant, le film fonctionne à fond !
Il fonctionne pour l’accent à couper au couteau, d’abord. C’est toujours un plaisir, mais ça signifie que je le recommande clairement en VO. Je n’étais pas convaincu par le choix d’Emma Stone, surtout que ce sont toujours les mêmes acteurs que l’on voit en ce moment dans les gros films, mais elle s’en sort très bien.
Il fonctionne pour son style et les looks divins, ensuite. Bien sûr que l’on met un pied dans la haute couture, bien sûr qu’il y a des moments géniaux, bien sûr que la garde-robe de Cruella est magnifique. C’est juste splendide à regarder, on en prend plein les yeux. Beaucoup comparent le film au Diable s’habille en Prada, probablement à raison. La vérité, c’est que c’est un film que je n’ai pas revu et dont je n’ai aucun souvenir. Il faudra donc que je le regarde à nouveau.
Il fonctionne aussi pour sa réalisation ! Quand je dis qu’on en prend plein les yeux, ce n’est pas uniquement une question de style vestimentaire. Il y a de nombreux plans très bien foutus, et rien que pour ça, je pense que ça vaut le coup de se rendre dans un cinéma pour voir ce que ça donne. Les décors fourmillent de détails très chouettes et sont époustouflant. Franchement, ça fluidifie beaucoup l’ensemble du film.
Il fonctionne enfin pour son attention aux détails, justement. Au-delà du décor et des robes, le travail minutieux des détails est également celui des scénaristes qui parviennent à faire de nombreux clins d’œil au film Disney, l’air de rien. Tout s’emboîte plutôt bien, à part peut-être le personnage de Roger que je n’ai pas trop aimé dans ce film… mais en même temps, c’est un film sur Cruella, ce n’est donc pas étonnant que Roger n’y soit pas mis en valeur.

Le choix des acteurs est globalement le bon ; ça fait très plaisir de les voir à l’écran ensemble et l’alchimie générale du casting fonctionne. Il y a de grosses ficelles et des simplicités par moments, c’est sûr, mais en même temps, il s’agit d’un film Disney, je n’attendais pas vraiment de la subtilité. Il y en a parfois lorsqu’il est question de plonger dans la psychologie du personnage et c’est une vraie bonne surprise dans l’ensemble. Franchement, je pensais que je n’allais pas accrocher plus que ça, mais il faut bien reconnaître que le film m’a scotché au canapé toute la soirée où je l’ai vu. Oui, parce que bon, ça fait un petit moment qu’il est sorti un peu partout dans le monde sur Disney +.
Il vous scotchera probablement à votre siège de cinéma. En tout cas, moi, j’envisage déjà de le revoir car il était très cool, jusque dans sa bande-son d’ailleurs. Il ne manque qu’une chanson un peu plus marquante pour rendre le film parfait – je ne suis pas fan de la reprise du générique de fin, mais heureusement que c’était là, d’ailleurs !


En attendant, donc, je me suis réfugié au cinéma avec
Face à ce concept de film, il est évident que j’ai eu à nouveau envie de rattraper mes épisodes de retard de 
Bref, j’ai adoré, je suis content de ma soirée… Et c’est bien pour ça que je ne résiste pas à l’envie de vous en parler si vite avec cette critique express. Le film est à voir au cinéma par contre, je pense vraiment que ça joue à l’ambiance de le voir avec toute une salle qui retient son souffle (et son covid ?).
Avec la sortie de Sans un bruit 2 aujourd’hui dans les salles obscures, ENFIN, on pourrait croire que mon apéro avec 
En effet, elle comprend que quelque chose la suit. Quelque chose ?


Il est de nouveau plus de 23h, il est donc temps de me mettre à écrire l’article du jour qui, comme l’on est mercredi, va porter sur un film que j’ai vu cette semaine. Et il est difficile de passer à côté de la sortie d’un Disney, en théorie. En pratique, c’est un peu nul, parce que la sortie française se fait trois mois après le reste du monde, ce qui fait que nous n’en avons pas entendu parler tant que ça vendredi. En tout cas, moi.
Raya s’entoure progressivement d’une galerie de personnages, donc, mais ça a fini par me donner l’impression qu’il y avait trop de monde. Tous ne pouvaient pas être développés autant qu’il l’aurait fallu, donnant parfois un goût de trop peu. Bien sûr, j’ai bien aimé Raya également, c’est une héroïne vraiment cool et elle porte avec elle un message très chouette, même si elle met aussi un certain temps à le comprendre. Elle est aidée pour cela par le dernier dragon, Sisu… que je n’ai pas aimé, pour le coup. Je ne suis pas hyper convaincu par le graphisme du personnage sur ce coup-là, et c’est un peu dommage.
Là, le film me paraît surtout être pour les plus grands, voire pour les adultes. Pourquoi pas, hein, je suis totalement pour… mais on m’avait vendu un Disney avec une princesse dans la veine de ce qui se fait ces dernières années.
Les effets sont certes différents puisque tout le monde peut se transformer en statue, mais je ne sais pas, j’y ai pensé un certain nombre de fois. Il faut dire que le film est un brin trop long pour ce qu’il est (notamment dans sa conclusion), alors on a le temps de penser à plein de choses.