X-Men ’97 (S01)

Synopsis : Un an après la mort de Charles Xavier, les X-Men ne sont toujours pas tout à fait remis…

Pour commencer, le 20 mars dernier, les X-Men faisaient enfin leur grand retour sur Disney + avec la diffusion de la saison 1 de X-Men ’97, déjà renouvelée pour une saison 2. En tant que suite directe de la série animée culte des années 90, X-Men: The Animated Series, cette nouvelle version a su captiver mon attention, tout en attirant a priori un nouveau public. Je me rends compte que si j’en ai parlé plusieurs fois dans le podcast 42 minutes, je n’ai jamais pris le temps d’écrire un article de blog dessus. Du coup, voilà, je règle le problème ce midi avec cet article qui va être un peu un fourre-tout de ce que j’ai pu en penser. On n’est pas sur la rigueur habituelle des articles de ce blog, on va dire, mais je voulais garder une trace de la série ici !

Avant de commencer cette nouvelle version créée par Beau DeMayo, il faut que la série se déroule un an après les événements de la série originale, plongeant directement dans de nouvelles aventures. Ainsi, la série réintroduit des personnages emblématiques tels que Wolverine ou Storm, mais elle ne perd pas de temps à le faire, se contentant de proposer l’arrivée d’un nouveau X-Men (que j’aime beaucoup d’ailleurs).

Les deux premiers épisodes, diffusés en même temps, servent à poser les bases de l’intrigue en rappelant le contexte de la série originale tout en introduisant de nouveaux arcs narratifs. Franchement, je m’étais dit que je reverrai les 5 saisons de la série d’origine avant de commencer le dessin animé. J’ai donc revu… une seule saison, vous me connaissez, toujours débordé. Certes, j’ai oublié plein de trucs des autres saisons, mais tant pis ! La nouvelle série se regarde même si on n’a pas vu la série d’origine, ce qui est plutôt sympa. Ils sont un peu lourds en introduction par moment, mais pour ceux qui, comme moi, ont grandi avec la série originale, c’est un véritable plaisir de retrouver ces personnages et cet univers familier.

S01E01 – To Me, My X-Men – 16/20
Le premier épisode commence par réintroduire les X-Men dans un monde encore marqué par la disparition de Charles Xavier. Cet épisode met l’accent sur la nouvelle dynamique de l’équipe et pose les bases des conflits à venir. Si j’ai trouvé le rythme un peu lent, il est essentiel pour remettre les choses en place et permettre aux nouveaux venus de comprendre l’univers des X-Men.
S01E02 – Mutant Liberation Begins – 17/20
Le deuxième épisode poursuit sur sa lancée, avec l’introduction de nouveaux personnages et la mise en place des premiers conflits. Les X-Men doivent faire face à de nouvelles menaces tout en essayant de maintenir l’ordre au sein de l’équipe. J’ai trouvé que ces épisodes étaient un peu longs, surtout pour les spectateurs familiers avec la série originale. Cependant, ils sont essentiels pour les nouveaux venus et l’épisode propose des pistes vraiment surprenantes pour les arcs que la série suivra.
Le style d’animation, bien que vieillot, a été légèrement modernisé, ce qui donne un charme nostalgique tout en restant accessible​. Ça m’a fait prendre conscience de ce que je savais déjà : ce qui me manque dans les séries d’aujourd’hui, c’est une équipe avec des super pouvoirs qui doivent combiner leurs pouvoirs.
S01E03 – Fire Made Flesh – 15/20
L’épisode 3, que j’ai regardé un dimanche matin comme lorsque j’étais enfant, est un véritable hommage à la série originale. On y retrouve des éléments classiques des X-Men, comme les luttes internes et les dilemmes moraux. Cet épisode est un tournant, avec des révélations surprenantes et des arcs narratifs complexes qui commencent à se dessiner. Les thèmes de la tolérance et de l’acceptation sont au cœur de cet épisode, rappelant pourquoi les X-Men sont toujours aussi pertinents aujourd’hui.
S01E04 – Motendo-Life/Death pt.1 – 14/20
Dans cet épisode, on retrouve vraiment la série originale avec la présentation de deux intrigues en parallèle. La première m’a vendu du rêve en me renvoyant vraiment en enfance, l’ambiance jeu vidéo, les personnages mis en avant (Jubilee et le petit nouveau), le développement très rapide d’une histoire complète… J’avais l’impression d’être en train de lire un comic, c’était génial.
Malheureusement, j’ai bien plus décroché pour la deuxième partie. Storm prend le devant de la scène. Les scénaristes ont fait un excellent travail en explorant son passé et ses motivations, mais ils ont du mal à réintroduire le personnage – au sens où j’ai oublié une trop grosse partie de ce que l’animé avait développé sur elle dans la version originale. C’est donc un épisode qui montre bien la profondeur des personnages et la richesse de l’univers des X-Men… mais ça se fait un peu à son détriment sur la deuxième partie qui casse le rythme et me rappelle que je n’ai pas la mémoire que je pense avoir pour les détails d’il y a vingt ans !
S01E05 – Remember It – 20/20
L’épisode 5 est sans doute l’un des meilleurs de cette saison télévisuelle – au sens large, donc, pas seulement pour la série, mais toutes séries confondues. Il réunit tout ce que j’aime dans les X-Men : des personnages bien développés, des intrigues captivantes et une action effrénée. Cet épisode est une véritable démonstration de force, prouvant que la série peut encore nous surprendre et que ce revival était nécessaire. C’est un hommage aux meilleurs moments de la série originale tout en apportant une touche de modernité.
Comment vous dire que j’ai sauté au plafond quand j’ai vu qu’on récupérait enfin dans la série Diablo, qui est juste l’un de mes X-Men préférés (c’est à cause de X-Men Evolution). La dynamique qu’il a avec Malicia est vraiment quelque chose qui me manquait et que je n’espérais même pas revoir tant pour moi c’était foutu d’avance. Bref, l’enfant en moi était trop content et c’est exactement ce qu’il fallait pour que je sois dépité par les twists de fin qui perturbent totalement l’univers…
S01E06 – Life/Death Pt.2 – 12/20
Qui s’en fout, franchement ? Après l’incroyable épisode 5, l’épisode 6 m’a laissé totalement sur ma faim. L’intrigue était moins captivante et les personnages moins intéressants, et pour cause : c’était la suite directe de l’épisode 4. Cette inégalité est peut-être le plus grand défaut de la série : un épisode peut être excellent, tandis que le suivant peut décevoir. Cependant, cela n’enlève rien à l’intérêt général de la série, qui reste solide dans son ensemble.
S01E07 – Clairvoyance – 17/20
Pour aller dans le sens du titre de cet épisode, c’est fou comme avec son intrigue sur Genosha, la série parvient à être hyper actuelle et plutôt clairvoyante sur la politique actuelle. L’épisode s’en tire très bien à mes yeux surtout pare qu’il propose enfin la suite de l’épisode 5 et que c’est justement ce qu’on voulait voir. On est loin de la série pour enfant qu’on pourrait attendre d’un dessin-animé, mais pour moi, le deuil fait partie intégrante de l’univers des X-Men. Ici, il est sacrément bien présenté, tout en faisant en sorte que l’intrigue avance. Bien joué.
S01E08-09-10 – Tolerance is Extinction – 16/20
Les derniers épisodes de la saison continuent de développer les arcs narratifs mis en place précédemment, pour arriver à sa fin logique, mais en passant par des moments qui n’arrivent pas toujours à convaincre (les zombies/robots mutants, c’est un peu too much pour moi). L’avant-dernier épisode est particulièrement marquant, avec des moments de tension et de suspense. Le final de la saison, bien que satisfaisant, laisse de nombreuses questions en suspens, préparant le terrain pour une éventuelle saison 2 qui va nous faire voyager dans le temps… Hâte de voir ce que ça pourra donner !

En bref

X-Men ’97 est un retour réussi qui parvient à capturer la magie de la série originale tout en apportant des éléments nouveaux. Que vous soyez un fan de longue date ou un nouveau venu, cette série mérite d’être regardée et a beaucoup fait parler d’elle pendant la diffusion. Il y a un petit problème de rythme, mais ça correspond à mes souvenirs du dessin animé de mon enfance : un épisode sur deux est génial… un épisode sur deux est donc moins bon. Ca fait quand même 50%.

Les scénaristes ont plein d’idées et ça se sent, ça part dans tous les sens tout en restant plutôt maîtrisé. Ce que j’aime bien c’est que, un peu comme dans l’animé d’origine, ils vont vite donc ils ont le temps d’évoquer plein de choses et en même temps il y a des conséquences sur l’épisode d’après donc c’est bien foutu. Bon, juste quand tu tombes sur un épisode où c’est pas une intrigue qui t’intéresse, c’est pas des persos qui t’intéressent, ça peut vite devenir long.

Sinon, un des gros points forts de cette saison 1 à mon sens est qu’elle prend le temps de vraiment développer les personnages sans se concentrer sur un en particulier (alors même qu’on a tout un épisode sur Storm, oui). Quel plaisir d’avoir enfin un animé X-Men qui ne tourne pas QUE autour de Wolverine… Oui, je sais, c’est ironique de dire ça aujourd’hui, à moins de 48h de la sortie de Deadpool et Wolverine. Mais bon… j’en reparlerai sur le blog à un moment ou un autre de ça, j’imagine, je vais donc m’arrêter là pour X-Men ’97. Vivement la saison 2, j’ai beaucoup aimé cette année retrouver mon petit-déj du dimanche matin devant mes super-héros préférés !

Mes films vus en janvier

Salut les sériephiles… et les cinéphiles, surtout.

En effet, aujourd’hui, je me dis qu’il est temps pour moi de faire un article sur une de mes résolutions cachées pour 2019 : celle de voir (ou revoir) un film par semaine minimum cette année. Ce n’est pas spécialement cachée, c’est juste que c’est une résolution que j’ai prise après mon article sur le sujet. Quant au pourquoi du comment, disons que j’ai une culture cinéma bien trop limitée et que ça ne peut pas me faire de mal de m’y mettre plus sérieusement.

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Histoire de ne pas finir comme ça.

En plus, j’ai dans mes toilettes un poster des 100 films à voir avant de mourir (ou revoir, donc) alors j’ai tous les jours l’occasion de me dire que je suis une catastrophe ambulante sur le sujet. Bon, j’ai raté le coche de faire un article par mois, alors je vais me rattraper cette semaine, à défaut d’avoir beaucoup d’inspiration en ce moment pour d’autres articles.

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Semaine 1 – Deadpool 2

(voir l’article)

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Semaine 2 – Power Rangers

Lorsque j’en avais vu la bande-annonce, je m’étais surpris à entrer vraiment dans la hype du film. Les Power Rangers, c’est une grosse partie de mon enfance, que ce soit en série ou parce que j’écrivais les aventures de mes jouets autour d’une équipe de Power Rangers bleus. Pourtant, ça restait une franchise trop associée à 1) mon enfance, 2) des effets spéciaux cheaps, alors je n’ai pas dépensé mon argent pour le voir au cinéma.

Quand j’ai eu l’occasion de le voir cette année, je me suis dit qu’il était temps pour moi de m’y mettre. Franchement, je n’ai pas regretté de m’y mettre : la bande-son est sympathique, les effets spéciaux vraiment réussis et le scénario… ben le scénario reprend tout ce que j’adore dans ce genre d’histoire : des ados qui se découvrent des pouvoirs et la responsabilité de sauver leur ville, tout en faisant face à un grand méchant plus puissant qu’eux.

C’est hyper convenu, je sais, mais ça suffit pour me plaire. Le film était une origin story sympa, avec des rebondissements prévisibles, sauf que ça restait chouette à regarder. Bref, pas un coup de cœur, mais pas l’impression d’avoir perdu mon dimanche soir non plus.

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Semaine 3 – Coup de foudre à Notting Hill

Avec ce film-là, j’ai bien sûr commencé à avancer dans mes 100 films à voir, vous l’aurez compris. On part sur un grand classique, mais je ne l’avais vu auparavant. Franchement, je ne sais pas si c’était une grosse perte… Cela dit, c’était marrant, parce que j’ai ensuite vu un épisode de You’re the Worst qui parodiait la scène la plus culte du film – scène que j’ai déjà vu parodiée ailleurs, j’en suis sûr. Franchement, c’est autrement une romance, et ce n’est pas du tout mon genre préféré clairement. Je ne me suis pas ennuyé, mais ce n’était pas non plus passionnant.

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Semaine 4 – Lost in Translation

Ah, là, en revanche, je garde un super mauvais souvenir de ce film culte. Je me suis ennuyé tout du long, et pourtant, j’étais en train de repasser en même temps, donc faut y aller quoi. Non parce que je ne suis pas censé m’ennuyer pendant que je fais deux choses à la fois en théorie. Le plus positif dans l’affaire, ce fut je crois de voir Scarlett Johansson si jeune. Elle était déjà canon, évidemment, et elle jouait déjà très bien à l’époque. Ce n’était pas assez pour sauver le film – et ma soirée – parce que cette histoire… Bon, je n’ai pas trouvé ça romantique, tout simplement.

Voilà donc pour le mois de janvier, un film par semaine et ce fut tout, mais pour quelqu’un qui n’en regarde jamais et qui préfère de loin, très loin, les séries, c’est déjà une avancée. Pas sûr que tous puissent faire partie d’une culture cinématographique tout à fait respectable et/ou enviable, mais il faut bien commencer quelque part.

Deadpool 2 (2018)

Salut les sériephiles… et les cinéphiles au passage,

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La semaine dernière, j’ai enfin pris le temps de voir le deuxième volet de Deadpool. Mieux vaut tard que jamais, voici donc la critique du premier film (et du seul, pour l’instant) que j’ai vu cette année. Avec lui, je tiens à signaler que je suis parfaitement à jour dans la franchise des films X-Men et qu’une critique express de chaque film est disponible sur le blog. Je n’en suis pas peu fier, attendez, fallait que je fasse un article résumant tous les liens !

Synopsis : Pour ce deuxième opus, Wilson Wade revient en forme… mais manque de tuer l’une de ses cibles. Celle-ci se venge donc le soir-même et parvient à s’attirer définitivement les foudres de Deadpool, en ruinant sa vie à jamais. Difficile d’en dire beaucoup plus sans spoiler le premier quart d’heure du film… et donc, spoilers ci-dessous !

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Alors avant toute chose, je tiens à dire que j’ai moins accroché à cet opus qu’au premier. Je ne sais pas si c’est l’effet fin de vacances ou mon burger qui m’est tombé directement sur le ventre, mais j’ai trouvé qu’il avait en fait trop de longueur, particulièrement au début. J’avais le souvenir d’un rythme plus effréné que ça, et là, il y a eu de nombreux moments du film où je me suis surpris à regarder l’heure – pire, j’ai fini par commencer mon rangement et mon ménage tranquillement devant. Oups.

Ceci étant dit, le film est loin d’être mauvais et reste au niveau de certains autres films de la franchise X-Men. Son simple générique de début, qui arrive un peu tard dans le film, mérite à lui seul d’être vu et revu, parce qu’il est brillant. Une fois de plus, les scénaristes ont su pousser à bout le côté méta de ce super-héros, avec tout un tas de réflexions brisant l’illusion cinématographique et permettant de faire rire. Ouep, ils nous font même avaler la pilule de la mort de Vanessa en nous faisant rire pendant le générique, ce qui n’était pas gagné puisqu’ils ont tué le personnage le plus attachant du premier film.

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Oh, même morte, elle continue de hanter Wilson, et j’ai trouvé ça tellement classique que j’ai eu du mal à accrocher. En revanche, j’ai adoré toute la partie qui se déroulait dans l’école des mutants, même si parfois, le méta était un peu gros (Hank qui ferme la porte au nez de Wilson sans qu’il ne s’en rende compte, c’était un clin d’œil sympa entre les films). Voir Wilson tenter d’être un X-Men et se planter misérablement, je trouve que ça fonctionne toujours aussi bien ; et c’est déjà quelque chose que j’apprécie dans les comics : chaque fois que je le croise, c’est pour qu’il se prenne le chou avec un X-Men, normalement.

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Certains gags étaient en revanche bien trop simples.

Par contre, toute la partie en prison, c’était long et pas bien fou. Même si ça permet agréablement de faire le lien avec The Gifted en introduisant les colliers suppresseurs de pouvoir, je trouve que ça prenait trop de temps pour pas grand-chose. C’est l’un des plus gros reproches que je peux faire au film : la fragmentation entre ses actes est vraiment visible et le passage de l’un à l’autre ne m’a pas toujours convaincu, un peu comme pour Avengers 2.

Après, plus on avançait dans le film, plus j’ai fini par me faire à ces changements d’ambiance entre chaque acte. Et puis la création éphémère de l’X-Force qui se fait déglinguer en deux minutes, c’était brillamment drôle. Par contre, ça fait beaucoup de nouveaux personnages d’un coup.

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En fait, pour vraiment tout résumer ce que j’ai pensé de ce film, je dirais simplement qu’il était bien fichu et que les blagues fonctionnaient, mais que la trame de l’histoire n’a pas réussi à me captiver. Et puis, une fois de plus, vive la cohérence entre les films de l’univers X-Men, avec le Fléau (Juggernaut) dont on avait déjà vu une version dans The Last Stand… Une fois de plus, faut pas chercher la logique, c’est dommage !

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J’ai donc oscillé entre moments où j’étais à fond et moments où j’avais vraiment besoin de faire autre chose pour ne pas m’endormir… Ce que je trouve le plus dommage, c’est que contrairement au premier film où le ton était radicalement différent, j’ai eu l’impression de me retrouver devant un énième film de super-héros. Peut-être que c’est parce que j’en attendais trop maintenant que l’effet de surprise est passé ?

Gros plus tout de même pour le générique de fin qui m’aura bien fait rire à voir Deadpool utiliser la machine à remonter le temps de Cable pour sauver Vanessa (prévisible) et Peter, mais aussi pour tuer le Deadpool de X-Men Origins et Ryan Reynolds (donc lui-même) qui voulait jouer Green Lantern. C’est du méta extrême, mais l’humour prend bien quand on a la référence !

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Je pouvais difficilement conclure par autre chose que ce gif, non ?

X-Men Days of Future Past & Deadpool

Salut les sériephiles !

Ce n’est pas le sujet de l’article, mais EH ! Netflix a renouvelé Lucifer pour une saison 4, et dans ta gueule la FOX, on a trouvé mieux que toi pour s’occuper de cette série qui méritait justement mieux que toi !

Cela dit aujourd’hui, et comme ces deux dernières semaines, je reviens pour vous parler de la franchise de films X-Men, histoire de vous donner mon avis rapide sur chaque film, pour parler un peu avec vous de vos avis sur ces films et pour me les remettre en tête avant de peut-être me décider à voir Deadpool 2 (mieux vaut tard que jamais, il paraît). Allez, c’est parti, j’ai plus de choses à dire cette fois, parce que je me souviens mieux des films !

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X-Men : Days of Future Past (2014)
N’ayant pas revu l’équipe originale depuis 2006 et resté sur ma faim du cliffhanger du film précédent, je peux vous assurer que j’étais énormément impatient de découvrir ce film qui, en plus, revenait sur une intrigue que je connaissais bien pour avoir lu les comics… Et ben, quelle déception ! Une fois de plus, il est décidé de faire de Wolverine le personnage central du film alors que purée, c’était l’occasion de changer un peu et de ramener Kitty sur le devant de la scène quoi.

Tous mes personnages préférés sont relégués au second plan d’un film qui propose de se plonger plusieurs années après The Wolverine pour enfin faire le lien avec First Class. Là-dessus, rien à redire, c’était très classe et bien mené, les rencontres du casting fonctionnent bien et j’ai beaucoup aimé l’intrigue en elle-même. Là où ça ne fonctionne pas du tout, c’est qu’on ne saura jamais comment Charles Xavier est revenu à la vie (malgré des théories foireuses proposées par les scénaristes), qu’on ignore certaines scènes post-générique de The Last Stand et que dans l’ensemble, on sent bien que la franchise s’est perdue en route.

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Finalement, on nous sert un bon film, mais il a un arrière-goût d’improvisation et de foutage de gueule qui reste dérangeant. Et je ne parle même pas du Rogue Cut qui voit tous mes personnages préférés être réunis dans une même intrigue et qui aurait donc dû être cool. En fait, après visionnage de celui-ci, je comprends bien pourquoi il a été décidé de retirer une bonne demi-heure de ce film et supprimer toutes les scènes d’Anna Paquin (donc de Malicia). Il y a littéralement des scènes où on sent que l’actrice elle-même ne comprend pas ce qu’elle est en train de jouer. C’est mal écrit, donc mal joué, et ça fait de la peine à voir – particulièrement la scène sous l’institut dans les couloirs de Cerebro où ils se mettent à fuir avec Bobby… Son visage crie à l’incompréhension, c’est gênant.

Et sinon ? On nous vend un reboot avec la réécriture du futur et Omar Sy intègre l’équipe sans pour autant servir à quoique ce soit.

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Deadpool (2016)
Frileux après le visionnage du film précédent, j’ai attendu une année supplémentaire avant de voir ce film introduisant le personnage de Wade Wilson dans la saga X-Men. À ce stade, la franchise m’avait déjà beaucoup déçu alors il a fallu me faire violence pour me décider à le voir. Finalement, ça s’est avéré être une excellente surprise : avec son ton et son humour plus adulte, le film se démarque totalement des autres films de super-héros, et c’est une excellente chose.

En revanche, ça aurait donc pu se passer de X-Men. J’ai trouvé que les deux qui se pointent en milieu de film tomber comme un cheveu sur la soupe pour pas grand-chose, même s’il était chouette de voir Colossus que j’aime bien dans les comics. À l’inverse, je ne connaissais que peu l’origine de Deadpool et je dois dire que cette intrigue de rat de laboratoire n’est pas sans rappeler Logan, mais en mieux. Et puis en plus, cette intrigue amoureuse avec Vanessa, c’est tout ce qu’il manque à Wolverine pour être un personnage intéressant.

On a dans ce film un premier clin d’œil au MCU avec l’hellicarrier, le vaisseau du S.H.I.E.L.D, et une bonne intrigue générale assez solide (même si prévisible). Deadpool est loin de la « gentillesse » des X-Men, on évolue dans un monde plus adulte et c’est définitivement un choix scénaristique qui se poursuivra dans les films suivants…

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Mais j’en parlerai la semaine prochaine, car j’ai déjà dépassé les 500 mots pour aujourd’hui ! Bon week-end à tous.