Salut les sériephiles !
Le dimanche est le jour où je fais le point sur les meilleures performances de la semaine. Après m’être enchaîné l’ensemble de la saison 3 de Stranger Things, on pourrait imaginer que ce serait dans ce casting que je choisisse… mais j’ai décidé de les snober à défaut de réussir à me concentrer sur un seul d’entre eux. J’ai trouvé en effet que cette saison encore les jeux des acteurs étaient vraiment au top. Bon, et si ce n’est pas eux alors, qui est-ce qui m’a tapé dans l’œil cette semaine ? Zendaya, évidemment !

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Qui donc ? Zendaya, j’ai eu l’occasion de la voir dans deux rôles cette semaine, et c’est fou le charisme qu’elle a dans l’un et l’autre. Je l’ai d’abord vu dans Euphoria, et ça fait trois semaines que ça me titille de la mettre en avant dans cette catégorie d’articles. Elle y incarne le rôle de Rue, une ado droguée qui feint d’avoir arrêté et qui nous raconte toute l’histoire de la série et de la vie de son entourage, en voix-off. Ce qui est remarquable avec elle, c’est que Rue est très exactement le genre de rôle que je ne supporte jamais dans les séries, mais qu’elle parvient à me la faire adorer.

Bon, après, j’exagère : évidemment que si, j’adore ce genre de personnages ! Rue est très cassante avec les gens autour d’elle, elle se détache de tout ce qui lui arrive et de tout ce qu’elle vit ; et ça, quand même, ça fait partie des traits de caractère qui me plaisent en général. C’est un peu une version beaucoup plus ravagée de Veronica Mars par exemple. Et d’ailleurs, dans ce troisième épisode (attention spoilers), elle est tellement ravagée qu’elle m’a collé de sacrés frissons dans sa dernière scène où elle s’énerve contre une porte fermée. Le jeu de l’actrice était incroyable de justesse, la panique semblait on ne peut plus sincère et tout le dernier quart d’heure d’épisode est à couper le souffle – de sa jalousie inquiète à l’effondrement final, en passant par la dispute et les excuses.
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Bien sûr, Rue est encore au lycée et Zendaya n’est pas exactement adolescente, mais elle arrive à se glisser dans la peau d’une ado avec une facilité déconcertante ! J’en veux pour preuve le rôle de MJ dans Spiderman Far From Home que j’ai eu l’occasion de voir mercredi : certes, on voit bien que Tom Holland et elle sont un peu plus vieux que leur rôle, mais je trouve que l’on a là des adolescents tout de même bien crédibles.

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Ce qui est fou, aussi, c’est que MJ a ce même côté détaché de la vie que Rue, mais pour des raisons totalement différentes. Cela permet à Zendaya de nous montrer qu’elle excelle dans ce genre de rôle, mais pour avoir eu l’occasion de comparer ces deux rôles à deux jours d’écart, ça lui permet surtout de montrer les nuances de son jeu. Si on voit tout de suite que Rue est paumée dans sa vie quand on l’aperçoit à l’écran, ce n’est pas du tout le cas de MJ, qui est plutôt sûre d’elle au contraire. Et puis après, comme j’adore aussi Tom Holland, je trouve que les deux acteurs se complètent vachement bien.
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De toute manière, peu importe avec qui elle joue, j’ai toujours trouvé que Zendaya était convaincante. Ainsi, j’adore son rôle dans The Greatest Showman, aussi discrète soit-elle. Là, c’est Zac Efron qui lui fait les yeux doux, mais l’alchimie dans « Rewrite the stars » est incontestable aussi.

Bref, c’est une actrice à suivre et je ne regrette pas d’avoir regardé Euphoria juste pour elle, parce qu’elle a confirmé cette semaine tout le bien que je pensais d’elle !










Pour être honnête, je n’ai jamais été un grand fan de 






Il me reste ainsi à évoquer l’excellent How I live now. Bon, il n’est sûrement pas aussi excellent que dans mon souvenir ; mais c’est un film que j’ai vu lorsque j’étais en prépa et qui m’avait beaucoup plu – j’avais besoin de ce genre d’histoire, je pense. C’est une bonne histoire de science-fiction post-apocalyptique se centrant sur des adolescents qui survivent bien malgré eux et comme ils peuvent. Rien que ça, ça ne pouvait que me plaire.