Salut les sériephiles,
Pour cet article, il va falloir sortir les mouchoirs car j’évoque ma lecture des deux derniers tomes de The Promised Neverland. Après trois ans de lecture sporadique, me voilà donc au bout de cette saga et je dois dire que, dans l’ensemble, ça aura quand même été un plaisir de la suivre du début à la fin. Il y a eu quelques longueurs dans le prolongement des péripéties, surtout entre la moitié et le dernier quart de la série, c’est vrai, mais rien de vraiment dérangeant. Voici en tout cas dans cet article mon avis sur ces deux derniers tomes… avec du positif, oui, mais pas que !
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Tome 8 | Tome 9 | Tome 10 | Tome 11 | Tome 12 | Tome 13 | Tome 14 | Tome 15 | Tome 16 | Tome 17 | Tome 18 | Tome 19 | Tome 20

Tome 19 – J’ai eu du mal à me replonger dans l’univers, ce qui est un comble après dix-neuf tomes. Autant d’habitude, j’avais l’impression qu’il était facile de se remettre en tête les personnages et les enjeux, autant là, j’avais oublié une partie des divisions entre les groupes. Après, il y a un truc qui ne m’a pas aidé du tout avec ce tome, c’est sa chronologie.
On enchaîne les retours en arrière pour nous expliquer ce qui est en train de se passer, et autant c’est une technique à laquelle je suis habitué sans trop de mal dans les séries TV, autant là, dans un manga, j’ai trouvé ça très indigeste de jongler avec les dates. Je l’ai peut-être lu trop vite, pressé de savoir comment tout allait se terminer. On va donc dire que tout est ma faute, mais ça m’a un peu déçu pour un avant-dernier tome.
Par contre, j’ai beaucoup aimé la manière dont on retrouve encore et toujours l’éternel optimisme d’Emma. Elle aura vraiment porté la série avec cette même joie de vivre et croyance profonde que tout peut bien se passer qu’au premier jour. Et ça, c’est classe.
Sinon, bien sûr, j’ai aimé le retournement de situation aussi concernant Maman. C’est hyper cohérent avec tout ce que l’on savait, alors c’était cool. Par contre, là, pour le coup, ça aurait mérité un approfondissement supplémentaire. J’ai lu que l’univers se prolongerait sûrement avec d’autres mangas, cela dit, donc rien n’est perdu, on retrouvera peut-être Isabella dans ses aventures solo à géré la Ferme et les enfants qui ont précédé Emma, Ray et Norman.

Tome 20 – Nous y voilà, la grande conclusion de la saga. En le commençant, je me disais qu’il ne restait vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce tome… et je ne me trompais tellement : la majorité des enjeux sont réglés dans le tome 19. Il y a bien quelques remous en début de tome, mais c’est à peu près ce à quoi je m’attendais après le 19, donc pas de surprise.
L’optimisme d’Emma est clairement contagieux, et ça manque presque de crédibilité. Heureusement, certains personnages sont un peu plus lucides sur l’avenir du monde tel qu’il sera laissé après cette nouvelle Promesse. Là aussi, ça peut être le terreau de bien des histoires de voir le monde se reconstruire après les Fermes.
La Promesse ? Humph. C’était trop beau pour être vrai cette affirmation d’Emma, mais je n’ai pas aimé avoir raison. Disons qu’en la voyant assurer que tout irait bien de l’autre côté, je voyais bien qu’il y allait avoir une belle arnaque à la clé, mais je ne voyais pas laquelle et j’avais envie de la croire. Pour le coup, c’est presque une fausse note cette fin pour le personnage d’Emma, parce que la demi-vérité, ce n’est pas trop dans son habitude.
Le dernier chapitre ? Humph, bis. Le retour à la réalité est violent, normalement. On voit bien que le mangaka nous fait encore passer un message sur l’état du monde actuel, mais je suis mitigé sur la conclusion de la saga. Qu’on s’entende : elle est très réussie et c’est chouette d’avoir une conclusion… MAIS je trouve qu’il y a de l’abus dans ce qui est mis en place. En effet, on suit le retour des enfants, mais sans avoir vraiment tous les détails de la nouvelle vie qu’ils vont mener. C’est un peu flemmard, je veux un spin-off maintenant, au minimum.

Et Emma ? Oh, je vais spoiler plus ouvertement la fin, attention. Elle garde sa place particulière jusqu’au bout et est punie de manière bien triste. Honnêtement, j’ai trouvé que la punition aurait pu être bien pire : là, elle est donc amnésique… mais tous les enfants se souviennent d’elle et de ce qu’elle a fait. Ils sont capables de la retrouver après des mois, elle a encore quelques souvenirs d’eux… Bon, soit. Rien ne les empêche de lui raconter ce qu’il s’est passé et de tisser à nouveau des liens avec elle, donc.
Je vois bien que ce n’est pas vraiment ce qui est proposé comme fin, mais ça me frustre, parce que ce serait possible. J’aurais trouvé beaucoup plus atroce pour Emma que tous les autres soient amnésiques et qu’elle soit la seule à se souvenir. Après, ça aurait été plus compliqué d’expliquer l’apparition de dizaines de gamins amnésiques, mais bon… on ne sait pas vraiment ce que raconte Ratri Sr pour justifier leur arrivée.
En fait, The Promised Neverland, c’était la réponse au mystère des 4400 sans qu’on ne le sache. Ou pas. En tout cas, c’était vraiment une saga très prenante ! Merci encore à Laura de me l’avoir fait découvrir, continuer et terminer… et maintenant ces quelques bouilles vont me manquer :

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Tome 8 | Tome 9 | Tome 10 | Tome 11 | Tome 12 | Tome 13 | Tome 14 | Tome 15 | Tome 16 | Tome 17 | Tome 18 | Tome 19 | Tome 20


Tome 16 – L’avantage de ce tome est qu’il m’a pris par surprise concernant Emma et Ray, parce que cette intrigue des Sept Murs et du labyrinthe qui les fait se perdre dans l’espace et le temps était absolument imprévisible. Cela change la perspective de l’ensemble des médias en basculant encore plus loin dans le fantastique – même si cette histoire de Pacte et de monstres faisait déjà l’affaire, je sais. Le rythme était sympa, par contre, c’est un tome qui servait surtout de transition… alors que la fin se rapproche, c’est frustrant. Le cliffhanger de cette intrigue est par contre hyper efficace et ça m’a frustré de devoir attendre pour voir la suite.
Tome 17 – J’ai eu tellement de mal à me remettre dans l’histoire après un peu plus de quatre mois sans lire la saga que j’ai dû relire le tome 16 pour voir où on en était. La nouvelle promesse est passée, mais le suspense autour est lourd. J’aurais aimé que l’histoire évacue vite ce suspense, mais j’ai bien compris qu’on allait devoir attendre la fin pour en savoir plus.
Tome 18 – Après l’action, la parlotte, et comme d’habitude, ça m’a plus accroché et plu. Je suis un grand bavard, que voulez-vous ? J’aime le côté réflexion proposé par cette saga de toute manière et ça ne manque pas avec ce tome qui nous montre un revirement de situation que je n’attendais pas de la part de Norman. Franchement, je le voyais devenir un antagoniste vraiment gênant pour les derniers tomes…
C’était inhumain 18h (particulièrement sur le mode de vie parisien ; je n’ai pas l’impression que j’avais la même vie quand j’étais à Bordeaux, mais bon).
En revanche, finir, c’est bien, mais derrière, ça laisse un tel sentiment de « OK, et après ? » que je me suis replongé en fin d’après-midi dans le tri et la lecture de mes comics du Buffyverse… C’est assez triste : il y a des morceaux complets des saisons 11 et 12 qui ne sont pas triés ; et tout le reboot qui est laissé à l’abandon dans mon archivage. J’ai beaucoup trop de boulot de ce côté-là, il faudra que je m’y consacre cet été apparemment.
Seulement là, il était 23h38 quand j’ai commencé l’écriture de cet article, parce que qui dit reconfinement dit apéro en visio, non ?


Allez, ça reste une chouette lecture que je recommande, mais si vous avez lu tout ça, vous êtes déjà fans du manga de toute manière… J’ai hâte de mettre la main sur ce tome 13 post-confinement pour voir vers quoi l’histoire se dirigera ensuite. Je sais qu’il y a encore quelques tomes à venir de toute manière ! En tout cas, le prochain possède une très chouette couverture lui aussi et il me donne vraiment envie d’en savoir beaucoup plus : je ne crois pas trop aux retrouvailles, mais ce côté bibliothèque et jeu sur le temps, ça m’intrigue déjà. C’est fou quand on repense au point de départ cette histoire, d’ailleurs, les choses ont beaucoup changé tout de même !