Salut les sériephiles,
Pour cet article, il va falloir sortir les mouchoirs car j’évoque ma lecture des deux derniers tomes de The Promised Neverland. Après trois ans de lecture sporadique, me voilà donc au bout de cette saga et je dois dire que, dans l’ensemble, ça aura quand même été un plaisir de la suivre du début à la fin. Il y a eu quelques longueurs dans le prolongement des péripéties, surtout entre la moitié et le dernier quart de la série, c’est vrai, mais rien de vraiment dérangeant. Voici en tout cas dans cet article mon avis sur ces deux derniers tomes… avec du positif, oui, mais pas que !
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Tome 19 – J’ai eu du mal à me replonger dans l’univers, ce qui est un comble après dix-neuf tomes. Autant d’habitude, j’avais l’impression qu’il était facile de se remettre en tête les personnages et les enjeux, autant là, j’avais oublié une partie des divisions entre les groupes. Après, il y a un truc qui ne m’a pas aidé du tout avec ce tome, c’est sa chronologie.
On enchaîne les retours en arrière pour nous expliquer ce qui est en train de se passer, et autant c’est une technique à laquelle je suis habitué sans trop de mal dans les séries TV, autant là, dans un manga, j’ai trouvé ça très indigeste de jongler avec les dates. Je l’ai peut-être lu trop vite, pressé de savoir comment tout allait se terminer. On va donc dire que tout est ma faute, mais ça m’a un peu déçu pour un avant-dernier tome.
Par contre, j’ai beaucoup aimé la manière dont on retrouve encore et toujours l’éternel optimisme d’Emma. Elle aura vraiment porté la série avec cette même joie de vivre et croyance profonde que tout peut bien se passer qu’au premier jour. Et ça, c’est classe.
Sinon, bien sûr, j’ai aimé le retournement de situation aussi concernant Maman. C’est hyper cohérent avec tout ce que l’on savait, alors c’était cool. Par contre, là, pour le coup, ça aurait mérité un approfondissement supplémentaire. J’ai lu que l’univers se prolongerait sûrement avec d’autres mangas, cela dit, donc rien n’est perdu, on retrouvera peut-être Isabella dans ses aventures solo à géré la Ferme et les enfants qui ont précédé Emma, Ray et Norman.
Tome 20 – Nous y voilà, la grande conclusion de la saga. En le commençant, je me disais qu’il ne restait vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce tome… et je ne me trompais tellement : la majorité des enjeux sont réglés dans le tome 19. Il y a bien quelques remous en début de tome, mais c’est à peu près ce à quoi je m’attendais après le 19, donc pas de surprise.
L’optimisme d’Emma est clairement contagieux, et ça manque presque de crédibilité. Heureusement, certains personnages sont un peu plus lucides sur l’avenir du monde tel qu’il sera laissé après cette nouvelle Promesse. Là aussi, ça peut être le terreau de bien des histoires de voir le monde se reconstruire après les Fermes.
La Promesse ? Humph. C’était trop beau pour être vrai cette affirmation d’Emma, mais je n’ai pas aimé avoir raison. Disons qu’en la voyant assurer que tout irait bien de l’autre côté, je voyais bien qu’il y allait avoir une belle arnaque à la clé, mais je ne voyais pas laquelle et j’avais envie de la croire. Pour le coup, c’est presque une fausse note cette fin pour le personnage d’Emma, parce que la demi-vérité, ce n’est pas trop dans son habitude.
Le dernier chapitre ? Humph, bis. Le retour à la réalité est violent, normalement. On voit bien que le mangaka nous fait encore passer un message sur l’état du monde actuel, mais je suis mitigé sur la conclusion de la saga. Qu’on s’entende : elle est très réussie et c’est chouette d’avoir une conclusion… MAIS je trouve qu’il y a de l’abus dans ce qui est mis en place. En effet, on suit le retour des enfants, mais sans avoir vraiment tous les détails de la nouvelle vie qu’ils vont mener. C’est un peu flemmard, je veux un spin-off maintenant, au minimum.
Et Emma ? Oh, je vais spoiler plus ouvertement la fin, attention. Elle garde sa place particulière jusqu’au bout et est punie de manière bien triste. Honnêtement, j’ai trouvé que la punition aurait pu être bien pire : là, elle est donc amnésique… mais tous les enfants se souviennent d’elle et de ce qu’elle a fait. Ils sont capables de la retrouver après des mois, elle a encore quelques souvenirs d’eux… Bon, soit. Rien ne les empêche de lui raconter ce qu’il s’est passé et de tisser à nouveau des liens avec elle, donc.
Je vois bien que ce n’est pas vraiment ce qui est proposé comme fin, mais ça me frustre, parce que ce serait possible. J’aurais trouvé beaucoup plus atroce pour Emma que tous les autres soient amnésiques et qu’elle soit la seule à se souvenir. Après, ça aurait été plus compliqué d’expliquer l’apparition de dizaines de gamins amnésiques, mais bon… on ne sait pas vraiment ce que raconte Ratri Sr pour justifier leur arrivée.
En fait, The Promised Neverland, c’était la réponse au mystère des 4400 sans qu’on ne le sache. Ou pas. En tout cas, c’était vraiment une saga très prenante ! Merci encore à Laura de me l’avoir fait découvrir, continuer et terminer… et maintenant ces quelques bouilles vont me manquer :
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