Citadel – S01E01 – The Human Enigma – 16/20

Mon seul regret va être que la saison ne dure pas 22 épisodes ! Comme prévu, c’est une série d’espionnage tout ce qu’il y a de plus classique, avec les défauts que j’attendais et un rythme vif qui ne nous laisse pas trop réfléchir aux détails qui ne fonctionnent pas. Bon, on a quand même le temps de le faire, mais ce n’est pas grave, parce que le casting est excellent et qu’on s’amuse déjà bien. L’épisode est plus que divertissant, l’action prend bien et on se pose un milliard de questions. Je n’en demande vraiment pas plus.

Spoilers

Nadia et Mason sont en mission pour Citadelle, mais ça ne se passe pas comme prévu


I thought Citadel was a myth.

Quand j’ai reçu un mail me parlant de cette série alors que je n’en avais pas encore entendu parler plus que ça, j’ai rapidement décidé de voir ce premier épisode. Je ne le regrette absolument pas, parce que malgré son manque de crédibilité énorme, on s’amuse bien. La réalisation s’amuse dès le début de cet épisode – après tout, on a affaire aux frères Russo, avec une caméra judicieusement placée à l’envers dans un train en marche. On retrouve bien vite Priyanka Chopra Jones à l’intérieur de ce train, avec une robe magnifique.

Voyage en trainLa naissance de KyleManticoreLa rencontre avec Bernard (et les premières réponses)Pour le prochain épisodeNadia Lire la suite de « Citadel – S01E01 – The Human Enigma – 16/20 »

Citadel (S01)

Synopsis : Deux espions d’élite travaillent pour Citadelle. Reste à savoir ce que c’est exactement que Citadelle !

Pour commencer, sachez que je n’ai pas hésité longtemps avant de me jeter sur cette série. Le constat est simple : je n’ai plus de série d’espionnage en stock depuis un moment, et une série qui me propose ça ne peut que me plaire, surtout avec Priyanka Chopra Jones en tête d’affiche un peu partout depuis deux semaines sur mes trajets en transport en commun.

C’est probablement parce qu’elle est là que la série a tellement l’air d’être un mélange de Quantico et d’Alias, mais avec un peu plus de budget… Quoiqu’il en soit, c’est exactement le genre de série que j’ai envie de regarder en ce moment : on pose son cerveau, on sait que rien ne sera crédible, mais il y aura un peu d’action et de jolies scènes à regarder, avec un danger constant pour les personnages. En tout cas, c’est à ça que je m’attends.

De la baston, du sexe et un soupçon de complot avec tout le délire de la Citadelle. C’est parfait, non ? Moi, je trouve que oui. Et en plus, pour parfaire le tout, on a les frères Russo avec un budget franchement illimité pour ce qui est la deuxième série la plus chère… juste derrière Les Anneaux de Pouvoir. Bon, pas de bol, le budget a été alloué à beaucoup de reshoot après des départs dans l’équipe créative. C’est dommage, parce qu’ils avaient soi-disant carte blanche au moment de l’annonce du projet. Cela a clairement fait monter les attentes de beaucoup de monde et la série débute avec des critiques bien mitigées…

Résultat des courses me concernant ? Je l’avais oubliée cette annonce. Après le visionnage du premier épisode, je vois déjà que je me retrouve avec une série à la production léchée, mais des effets spéciaux finalement assez fades, des cadres qui s’oublient, une intrigue qui aligne les clichés (mais qui le fait bien !) ; bref, une série qui ne marquera probablement pas le genre. Tant pis, ça n’empêchera pas de poser son cerveau et de kiffer !


 

Citadel – S01E01 – The Human Enigma – 16/20

Mon seul regret va être que la saison ne dure pas 22 épisodes ! Comme prévu, c’est une série d’espionnage tout ce qu’il y a de plus classique, avec les défauts que j’attendais et un rythme vif qui ne nous laisse pas trop réfléchir aux détails qui ne fonctionnent pas. Bon, on a quand même le…

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Citadel – S01E02 – Spies Appear in Night Time – 17/20

L’épisode est plus court que ce à quoi je m’attendais, mais il se passe tellement de choses pendant celui-ci que j’ai quand même l’impression d’en avoir eu pour mon argent. Je confirme que j’aime bien la série, elle me fait penser à plein d’autres. Il ne faut clairement pas en attendre trop d’elle, mais elle…

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Citadel – S01E03 – Infinite Shadows – 15/20

Pour une série à énorme budget, c’est quand même hyper convenu pendant une bonne partie de l’épisode – et les effets spéciaux ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions du scénario, même si les scènes d’action sont vraiment le plus de cette série. La série parvient toutefois à retomber sur ses pattes à…

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Citadel – S01E04 – Tell Her Everything – 13/20

La fin d’épisode arrive dix bonnes minutes trop tôt, je n’ai pas du tout eu les réponses que j’espérais avoir dans cet épisode. Bon, ce n’est pas si grave, la série reste une dose de vitamines concentrées et d’action. Cela fait du bien de temps en temps. Elle mériterait tout de même de proposer une…

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Citadel – S01E05 – Time Renders Us Enemies – 14/20

À vrai dire, je suis plutôt déçu. Les ellipses et les raccourcis rendent difficile d’apprécier tous les personnages, parce qu’on n’a pas le temps de s’attacher à eux, réduisant aussi l’impact des révélations les concernant. En plus, il est surprenant de se retrouver avec une série qui semble à la fois faire du surplace dans…

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Citadel – S01E06 – Secrets in Night Need Early Rains – 14/20

Bien que chargé en enjeux, l’épisode ne parvient pas à me convaincre totalement, parce que nous ne sommes pas assez attachés aux personnages pour que ces enjeux nous émeuvent vraiment. C’est sympathique à suivre, mais ce n’est pas une fin de saison qui va me marquer plus que ça. J’ai juste eu l’impression d’un chapitre…

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The Last of Us – S01E01

Épisode 1 – When You’re Lost in the Darkness – 17/20
Je suis partagé, un peu comme cet épisode qui a deux parties très distinctes après tout. J’ai adoré la première partie et j’aurais aimé que l’on y reste pour voir petit à petit le monde sombrer dans le chaos. On s’attache beaucoup à ce qui y est proposé, pour finalement le laisser un peu trop derrière nous ensuite. La deuxième partie est beaucoup plus introductive de ce que sera la série. Elle propose certes des explications, mais le fait à son rythme, de manière inutilement cryptique parfois. J’étais un peu moins dedans, donc, même si je sais que ça devrait le faire pour la suite.

Spoilers

En 2003, une pandémie commence. Elle laissera le monde dans un état post-apocalyptique pour 2023.

We are not sick.

Ah, le logo HBO, rien que pour ça, je suis content d’avoir lancé la série. Après, se retrouver en 1968 à parler d’un virus et d’une pandémie avec des épidémiologistes sur un plateau télévisé… J’ai presque l’impression d’être de nouveau en 2020. Ou en 2023, vous me direz. La différence ? L’épidémiologiste nous explique que les champignons peuvent nous contrôler complètement – contrôler notre comportement en tout cas, tout en nous dévorant. Sans laisser sa victime mourir.

Son exemple ? Une fourmi. La limite par rapport aux humains ? Les champignons qui provoquent une telle épidémie chez les fourmis ne survivent pas au-delà de 35°C. On est donc plutôt sereins en tant qu’être humain, en théorie. En pratique, on n’est jamais à l’abri d’une mutation. Ils n’ont pas encore vu les X-Men eux. Bref, la théorie dans cette première scène est simple : si les champignons mutaient, ils pourraient tout à fait nous dégommer avec un virus qui chercherait à se propager coûte que coûte, comme dans Helix, au fond. En nous laissant en vie.

Le générique est plutôt sympathique, avec des champignons qui ressemblent à des buildings américains et qui se propagent peu à peu. Gloups. On voit qu’on est dans la merde.

On se retrouve ensuite en 2003 dans la chambre d’une petite fille qui se réveille en retard… par rapport au réveil programmé de son père, qui n’entend rien. La petite est exceptionnelle : elle se lève pour lui, elle lui fait son petit-déj d’anniversaire et lui fait écouter du Dido ? Je l’aime déjà, elle. C’est la seule dans la pièce qui est capable d’expliquer ce qu’est Jakarta. Merci d’exister, Sarah, vraiment.

Bon, ils sont rejoints par le meilleur ami et collègue du père, qui semble avoir ses habitudes dans la maison. La petite a toutefois un secret, apparemment : elle vole de l’argent et une montre dans les affaires de son père.

Assez vite, j’ai compris qu’une fois de plus, je me retrouvais devant une série qui se déroule à Austin. Cela commence à me faire vraiment beaucoup de Texas ! En tout cas, on est dans la ville américaine parfaite : le héros de la série et Sarah vivent dans un quartier américain parfait avec des voisins chiants et des drapeaux américains, elle se rend dans une école pleine de drapeaux et photos de président américain, se déplace dans une ville pleine de drapeaux américains… Ah, les américains.

Après les cours, Sarah se rend dans une boutique libanaise pour… faire réparer la montre que je pensais volée. Elle est toutefois chassée du magasin par la femme du réparateur, parce qu’elle est subitement inquiète de ce qu’il se passe. Je me doute que la suite de la série lui donnera raison : nous sommes à la veille d’une apocalypse zombie. Elle est juste très bien informée – et bon, c’est peut-être parce que la police et les pompiers n’arrêtent pas de passer dans le centre-ville pendant toute la journée.

Sarah se rend malgré tout chez la voisine plutôt que chez elle. L’infirmière de la voisine ne semble pas au fait de l’actualité : elle compare cette journée à une journée tout à fait normale. Pourtant, la vieille dame dont elle s’occupe ne va clairement pas bien. Sans que Sarah ne remarque, elle fait une crise dans son dos et est finalement observée par son chien qui n’ose plus rien dire.

Oh bordel, on se doute bien que la voisine est en train de se transformer en une sorte de zombie… mais nous n’en sauront pas plus pour le moment. C’est frustrant. La journée est donc parfaitement normale pour Sarah. Quand elle sort de chez la voisine, elle voit ainsi des avions de l’armée survoler la ville.

C’est parfaitement normal, hein. Aux infos, il est simplement question d’une vague de violence, et ça ne semble pas l’inquiéter plus que ça. Elle a bien raison : son père rentre certes en retard, mais il n’a pas l’air plus paniqué que ça. Il profite de son anniversaire pour passer du bon temps avec sa fille, qui s’endort sur lui.

Elle a un sommeil sacrément profond, parce que l’appel que reçoit son père ne la réveille pas, pas plus que le changement de pièce qu’il lui fait subir. Le père, Joel, est appelé par son collègue, Tommy : il a besoin de lui pour le sortir de prison. Elle aurait mieux fait de se réveiller pour savoir ce qu’il se passait, parce que le réveil à deux heures du matin est sacrément violent.

Il y a des bruits d’explosion, de tirs d’armes à feu et d’avions au-dessus de chez elle. À la télévision, il n’y a plus aucun programme, seulement un message d’alerte. Et pourtant, même si la télévision lui explique qu’elle doit rester chez elle, son premier réflexe est d’ouvrir la porte d’entrée quand Mercy, le chien des voisins, vient la voir.

Mercy n’a rien à faire dehors non plus, mais bon, Sarah n’est pas des plus malignes à se balader dans le quartier en laissant les portes ouvertes partout. Elle rentre chez ses voisins, alors qu’il faut rester barricadé… et finit par trouver beaucoup, beaucoup de sang. Son voisin est allongé et lui demande de l’aide, clairement blessé.

De l’aide ? Il en a besoin pour faire face à sa femme. La vieille femme toute fragile incapable de manger au début de l’épisode est en effet en train de manger tranquillement… son infirmière. Sarah n’était pas prête à voir ça, pas plus qu’elle n’est prête à faire face au zombie qui se dresse devant elle. Les zombies semblent avoir un temps de réaction bien lent, mais dans cette série, ils sont capables de courir, ce qui change tout de même beaucoup la dynamique des scènes d’action par rapport à The Walking Dead.

Ce n’est pas une surprise : c’est loin d’être la seule franchise où c’est le cas. Revenons-en à Sarah, poursuivie par la voisine alors qu’elle sort de chez elle. Son père arrive juste à temps pour la récupérer et lui dire de monter dans la voiture. Elle ne le fait pas pour autant, préférant regarder son père exploser la tronche de la voisine. Ce n’est qu’un début, clairement. On nous met enfin dans l’action, mais ça n’a pas pris non plus très longtemps à arriver.

L’épidémie est clairement très violente et imprévue pour la grande ville qu’est Austin. Cela fait beaucoup de victimes, en plus, parce que tout se passe durant la nuit. Personne n’est préparé : une autre voisine se fait bouffer, par exemple, parce qu’elle souhaite venir en aide aux voisins déjà zombifiés. C’est triste pour elle, mais ce n’est rien par rapport à l’horreur de rester sain d’esprit dans un tel bordel, j’imagine.

L’introduction de l’épisode nous assurait que l’espèce humaine perdrait face aux fungus. Joel l’a vite compris apparemment : il refuse de venir en aide à une famille en détresse pour fuir la ville au plus vite. Il est toutefois trop tard pour ça : Austin est sous quarantaine militaire. Il y a un tas d’embouteillages et même quand Tommy coupe à travers champs, c’est pour mieux faire face à un blocus militaire. Ah, oui, j’en oublie la critique, une fois de plus : Joel a débarqué avec Tommy, qu’il a réussi à faire sortir de prison où il était suite à une bagarre dans un bar.

La panique est palpable chez les trois acteurs qui jouent très bien, en tout cas. Ils cherchent un plan d’action pour quitter Austin, ville de l’épidémie. Sarah, rassurante, s’imagine que la situation pourrait être la même partout dans le monde. Un peu de pensée positive, peut-être ?

La scène dans la voiture est vraiment bien foutue, en tout cas. Les plans séquences sont réussis, particulièrement quand ils arrivent dans Austin. Nous les voyons circuler dans une ville à l’ambiance vraiment chaotique. Bon, c’est très clair que tout ça ressemble à une cinématique de jeu vidéo, mais ce sont probablement de vrais figurants qui courent dans tous les sens, et ça, ça fait toute la différence. Tout autour de la voiture, c’est la panique, des zombies bouffent, des victimes courent, des vitrines sont éclatées, des explosions ont lieu…

C’est une scène de guerre que propose la série dès ce premier épisode. Forcément, ça accroche et on reste bien posé sur son canapé, hein. Un avion se crashe finalement dans la rue, provoquant un accident dont ils ne peuvent sortir indemnes. Nos trois personnages principaux se retrouvent donc inconscients – et je ne peux qu’imaginer le pire pour eux car j’ai lu le synopsis de la série après tout. Pourtant, Sarah se réveille dans la voiture renversée. Ils en sortent juste à temps : une voiture de police leur fonce dessus.

Joel et Tommy ont alors la très mauvaise idée de se séparer. Joel souhaite protéger Sarah, dont la cheville est tordue ou cassée, tandis que Tommy cherche de l’aide ailleurs. Ce n’est pas évident pour Sarah d’être mise à l’abris par contre. Joel se retrouve en effet dans une ruelle pleine de zombies en train de manger, c’est problématique. Sans trop de surprise, l’un d’entre eux les repère et se met aussitôt à poursuivre le père et sa fille.

Et bordel, il court vite pour un infecté ! Cela ajoute clairement à la peur que veut proposer la série – et elle arrive assez bien à jouer son rôle avec l’adrénaline de la scène. Le zombie est heureusement shooté par un homme… qui n’est pas Tommy, contrairement à ce que je pensais initialement. Malheureusement, l’homme est un militaire qui a pour ordre de les tuer, même s’ils ne sont pas malades. Après tout, c’est une épidémie dont on ne sait rien et même si Joel assure qu’ils ne sont pas malades… ben, on ne prend pas le risque.

Le militaire leur tire donc dessus, les faisant tomber, avant d’être abattu par Tommy, cette fois. C’est toutefois trop tard : Sarah s’est fait tirer dessus. Je le savais. Je le savais qu’elle n’allait pas survivre, mais je ne pensais pas qu’elle se ferait tuer comme ça. Franchement, ils font chier avec leur synopsis qui en disait déjà beaucoup trop – je sais que TOUT LE MONDE le sait depuis dix ans au moins, mais quand même. Je ne mens pas quand je dis que je ne sais rien de la franchise.

La scène est horrible, Pedro Pascal joue bien… et on nous coupe en plein dans nos émotions pour nous projeter vingt ans plus tard. Je ne sais pas si c’est une si bonne idée : ça casse totalement le rythme.

J’aurais été partant pour une série nous montrant tout ce qu’il s’est passé durant l’apocalypse zombie. Là, finalement, on en revient à une série qui ne peut que faire penser à Fear : on bascule trop vite dans l’après. L’après se déroule dans un Boston ravagé et envahi par la végétation tellement la civilisation a sombré dans le chaos.

Un petit garçon s’approche d’une base militaire et est récupérée par des militaires qui prennent aussitôt soin d’elle. Leur premier réflexe est de vérifier si elle est infectée par le Cordyceps. On nous donne des éléments assez clairs, au moins, même si c’est par bribes. La militaire rassure autant qu’elle peut le petit garçon, lui assurant qu’une fois soigné, il aura tout ce dont il rêve, bouffe, jouets, le monde idéal quoi.

Il y a encore pas mal de gens en vie vingt ans après, sinon. Certes, les grandes villes sont détruites et tout le monde semble vivre dans des villes chaotiques et post-apocalyptiques avec des enfants à brûler, mais au moins, ils sont en vie. Nous retrouvons en tout cas Joel dans une rue à s’occuper de jeter les cadavres au feu – y compris un cadavre d’enfant, donc.

On comprend assez vite que le but global des policiers et des militaires est de rétablir l’ordre et d’entretenir au mieux la ville. Je trouve que le côté militaires extrêmement bien habillés et bien propres sur eux, c’est too much niveau crédibilité. En tout cas, on nous montre que Joel est prêt à tout pour s’en sortir désormais.

Il est difficile de ne pas le comprendre : pour sortie non autorisée d’une zone de quarantaine – ou entrée – les gens sont pendus. Le couvre-feu dure 12h, de 18h à 6h, et ça ne fait pas rêver. Quand je le dis prêt à tout, c’est qu’on nous le montre en train de faire du trafic de drogue, avec un policier en plus. Son but est encore peu clair, mais on comprend qu’il souhaite récupérer une voiture, ce qui ne semble pas évident en 2023.

Il lui faut également une batterie, ce qui fait que la série nous propose l’introduction d’un nouveau personnage, Tess. Je suis vendu d’avance : il s’agit d’Anna Torv que je suis bien content de retrouver. On est loin du personnage d’Olivia Dunham, par contre : Tess semble faire du trafic pour récupérer une batterie de camion et elle est prête à être torturée pour ça. Par contre, elle ne semblait pas s’attendre à l’attentat qui la frappe ensuite. Une voiture explose et dégomme le mur à côté d’elle – un attentat qui est rapidement lié aux Lucioles. Ne connaissant pas le jeu, il faut vraiment déduire à ce stade : les lucioles s’en prennent aux autorités et sont des terroristes extrémistes.

C’est un vrai monde post-apocalyptique, en tout cas. On apprend ensuite que le Wyoming est plus ou moins rayé de la carte du point de vue civilisationnel. Tommy y est encore, en haut d’une tour, mais ne répond plus aux messages de Joel – qui semble avoir quelques passe-droits puisqu’il peut couper toute une file d’attente, sans que personne ne lui dise rien. Son nouvel objectif est clair : il veut se rendre dans le Wyoming pour retrouver Tommy, et tant pis si la route est interminable.

On ne sait que peu de choses de sa vie depuis la perte de Sarah, mais il porte encore la montre offerte par sa fille. Il semble avoir une mauvaise tendance à boire de l’alcool et se droguer, aussi, ça ne dit rien qui vaille. Sans surprise, la série établit ensuite la connexion entre Joel et Tess.

Ils sont en couple ensemble et se sont répartis le travail : Tess a contacté Robert pour récupérer la batterie, mais celle-ci a été vendue à un autre. Joel devait trouver le pick-up. Il semble plus affecté que Tess par la tournure des événements : elle est celle qui le rassure, alors même qu’elle a passé une journée en prison.

Pour survivre dans ce monde, il faut échanger des cartes – des billets donc – et se montrer violent avec tout le monde, apparemment. Assez vite, le couple trouve un moyen de récupérer sa batterie : ils savent où Robert l’a emmenée. Ils cherchent donc à le rejoindre en passant par un tunnel où ils retrouvent un cadavre et beaucoup de champignons.

Tess est flippée sur le moment, mais tout va bien : les champignons sont cramés. Il n’empêche que ça nous ramène l’épidémie sur le devant de la scène, et il était temps. Le couple poursuit ensuite son exploration jusqu’à un bâtiment où ils tombent sur des cadavres, notamment celui de Robert, et leur batterie, toute aussi morte.

En parallèle de tout le reste, la série introduit également le personnage de Veronica – une jeune fille qui sera cruciale, ça va. Elle est prise en otage par les lucioles si je comprends bien la discussion entre Kim et Marlene, deux femmes qui font partie du groupe extrémiste. Ce groupe cherche à rétablir la démocratie face à des militaires extrémistes imposant une dictature, mais les explications sont vraiment données à l’arrache, ce qui est dommage, parce que plus de lisibilité n’aurait fait de mal à personne. En tout cas, elles ont une nouvelle mission : emmener la fille de l’autre côté du pays – à l’Ouest.

Ce ne sera pas si simple : la jeune fille n’a pas envie de se laisser faire. Elle connaît par cœur les tests qu’on lui demande quotidiennement et est plutôt du genre à répondre agressivement quand on lui parle. Logique : elle est née après la pandémie, et on nous fait comprendre que ça laisse une trace. Marlene semble aussi en savoir beaucoup sur Veronica – à commencer par son vrai prénom : Ellie. Bon, ça, je le savais déjà.

Apparemment, c’est Marlene qui l’a déposée dans un orphelinat militaire quand elle était encore bébé, mais ce n’est pas sa mère pour autant. Il est difficile de savoir qui dit vrai pour l’instant, mais j’imagine que le but est de nous intéresser par cet angle-là. En tout cas, Marlène veut sortir Ellie de la zone.

Elle se fait avoir par contre : elle comptait acheter une batterie à Robert, qui la double avec une batterie morte et qui se fait tuer par les Lucioles. Il est plutôt cool que les intrigues se rejoignent si vite, car je craignais déjà une perte de temps importante : c’est là-dedans que débarquent Tess et Joel… Voilà donc qu’on nous présente le but de la série : Marlene demande à Joel et Tess d’assurer le convoi d’Ellie pour la remettre au reste des Lucioles. Marlene est cheffe des Lucioles de Boston, elle connaît déjà bien Joel, mais elle est trop blessée pour effectuer d’elle-même sa mission.

On aimerait comprendre pourquoi Ellie est si importante – je la vois d’ici être un remède au virus, mais je n’y connais encore rien. En tout cas, Joel et Tess acceptent évidemment la tâche qui leur est confiée, parce qu’ils y voient leur intérêt : ils pourront obtenir tout ce qu’ils désirent à la livraison.

Ce n’est pas sans difficulté pour autant : Ellie est insupportable, je trouve, pour l’instant. Je ne doute pas qu’elle deviendra un personnage que j’aime, mais pour le moment, elle se contente de lancer des insultes toutes les dix secondes, cherchant à récupérer son couteau coûte que coûte.

De retour à l’appartement où ils attendent la nuit pour sortir et commencer leur périple, Joel finit par s’endormir, malgré cette ado reloue. A son réveil, elle est toujours là et interroge Joel sur le monde en-dehors de la zone de confinement où ils sont. Elle n’en est jamais sortie, contrairement à Tess et Joel qui semblent avoir plein de contacts – Billy et Frank (l’épisode 3, on sait), Tommy, Marlene. Pourtant, Joel n’est pas une flèche pour l’instant : il tombe à pied joint dans le piège tendu par Ellie quand elle lui parle d’une chanson des années 80 pour déchiffrer le code qu’il utilise.

En effet, il fait partie de la résistance et la résistance se sert d’un code musical à la radio pour savoir ce qu’il en est du danger dans lequel ils évoluent. Je ne vois pas bien l’intérêt de noter le code dans un livre, en revanche, c’est beaucoup trop grillé. La preuve. Non, vraiment, Joel n’est pas malin. Il a toutefois les ressources pour passer de l’autre côté du mur, par les égouts. On sait que c’est la peine de mort qui les attend s’ils sont surpris par l’armée, alors ça ajoute au stress de la situation, inévitablement.

Ils ont la bonne idée de fuir la quarantaine pendant un orage, histoire que ça ajoute au suspense. Malheureusement, ils sont rapidement grillés par un garde pendant sa pause pipi. Heureusement, il s’agit du garde avec qui Joel faisait du trafic. Si celui-ci fait mine de les arrêter, il en profite surtout pour négocier de meilleurs prix avec eux et les voler de tout ce qu’ils ont.

Cependant, on nous avait promis qu’Ellie serait violente comme tous les jeunes nés au cours des vingt dernières années ; et elle l’est. Elle n’hésite pas à planter son couteau dans la jambe du garde. Cela permet de débloquer la situation, et comme Joel ne supporte pas les militaires qui s’en prennent aux fillettes depuis la mort de Sarah, le garde finit dans un sale état.

Sans trop de surprise – à part le timing car ça me paraît encore tôt dans la série – Tess découvre alors qu’Ellie est infectée par la maladie, grâce à un détecteur utilisé par le garde. Elle est pourtant encore en bonne santé : elle est immunisée à la maladie, tout simplement. Tu m’étonnes qu’elle soit la priorité des Lucioles, du coup.

L’épisode se termine par la radio qui s’allume pour nous faire passer le message que le danger commence maintenant qu’ils sont en dehors de la zone de quarantaine. Et j’aime bien, ça me remotive un peu après une deuxième moitié d’épisode moins prenante. Il faut dire ce qui est : j’aurais préféré rester sur la première partie de l’épisode que la seconde, mais je vois en quoi la série parviendra ensuite à se rendre palpitante. C’est juste que c’était lourd comme introduction – et l’épisode est si long que j’ai l’impression d’en avoir déjà vu deux, en plus !

The Last of Us (S01)

Synopsis : Suite à une épidémie mondiale, Joel a appris à survivre seul. Son chemin croise celui d’Elie, et leur voyage à travers les Etats-Unis va tester leur envie de survivre autant que leur humanité.

Pour commencer, j’ai beaucoup hésité à commencer la série, pour plein de raisons. La première est la durée du premier épisode, il n’y a pas idée de se foutre de nous à ce point. Bon, pour le reste, je n’ai jamais joué au jeu, même si j’en ai déjà beaucoup entendu parler. La vérité est donc que je ne sais rien de l’histoire – je connaissais juste le nom d’Elie parce qu’il y avait eu un drama autour de son personnage sur Twitter, une fois.

C’est donc en néophyte total que je m’aventure dans la série. L’hésitation vient principalement de là : difficile de faire des critiques subjectives sur l’adaptation d’un jeu tant aimé par tant de gens. Je me dis que mes articles apporteront quand même quelque chose, l’avis de quelqu’un qui n’aime que les séries – et qui en plus a du mal à trouver encore des séries pour le fasciner. Ne me spoilez pas, s’il vous plaît, même si je m’y mets avec trois semaines de retard pour cette série et dix ans pour le jeu. Aussi, ne m’insultez pas non plus si j’écris des choses qui vous paraissent totalement débiles par rapport à votre connaissance de l’histoire du jeu et… commentez quand même, malgré tout ça ?

De toute manière, je ne pouvais pas passer à côté de cette série quand j’en vois le casting ; Pedro Pascal et Anna Torv ? Bien sûr que je suis au rendez-vous. Et quitte à la regarder, autant en faire des critiques, ça rentabilisera le temps de cerveau disponible.

Note moyenne de la saison : 15,5/20

S01E01 – When You’re Lost in the Darkness – 17/20
Je suis partagé, un peu comme cet épisode qui a deux parties très distinctes après tout. J’ai adoré la première partie et j’aurais aimé que l’on y reste pour voir petit à petit le monde sombrer dans le chaos. On s’attache beaucoup à ce qui y est proposé, pour finalement le laisser un peu trop derrière nous ensuite. La deuxième partie est beaucoup plus introductive de ce que sera la série. Elle propose certes des explications, mais le fait à son rythme, de manière inutilement cryptique parfois. J’étais un peu moins dedans, donc, même si je sais que ça devrait le faire pour la suite.
S01E02 – Infected – 15/20
Le rythme ralentit encore dans cet épisode, mais je m’y attendais un peu. L’aspect jeu vidéo continue de se faire sentir par moments, sans qu’il ne soit dérangeant pour autant, surtout que l’aspect visuel de la série est irréprochable. Les moments de tension s’éternisent trop, mais les informations données pour la compréhension de l’épidémie sont distillées avec fluidité, ce qui est une bonne chose. Enfin, bien sûr, il faut souligner la qualité de jeu des acteurs qui sauvent tous les temps morts et mènent à un final réussi.
S01E03 – Long, Long Time – 17/20
Je suis partagé (de nouveau), parce que cet épisode intervient très tôt dans la série pour proposer un tel détour. En même temps, l’occasion était probablement trop belle pour que les scénaristes passent à côté et je trouve que ça fonctionne merveilleusement bien. La série était à deux doigts de réussir à me faire pleurer, dès son troisième épisode. Je suis content qu’ils osent ce genre d’histoire et ça marque suffisamment les esprits pour que la série se forge une réputation. Ils ont donc bien fait. Par contre, pas merci à tous pour les spoilers. Je sais, je n’avais qu’à pas être en retard.
S01E04 – Please Hold to My Hand – 15/20
C’est quand même vachement mieux quand les épisodes durent 45 minutes, non ? La construction de cet épisode est bien prévisible comme j’aime, avec l’action placée exactement là où il faut et la construction trop lente des personnages qui finit par payer au moment adéquat. Il faut juste en passer par des lenteurs qui me semblent parfaitement faciles à éviter tout en construisant malgré tout les personnages, mais bon, c’est à la mode depuis une dizaine d’années, ces lenteurs…
S01E05 – Endure and Survive – 18/20
C’est le grand écart qualitatif, même si je ne me l’explique pas : cet épisode était bien plus dans l’action. Il aurait tout de même pu être raccourci en le dépossédant de toute une intrigue secondaire sur un personnage dont on a voulu nous expliquer en long, en large et en travers les motifs alors que ceux-ci n’étaient pas forcément nécessaires. De toute manière, je vois que la série veut juste qu’on s’attache à tous les personnages. Peut-on être assez bête pour se laisser piéger à chaque épisode ? Humph, je vous laisse lire la critique pour le savoir.
S01E06 – Kin – 12/20
Que l’épisode prenne son temps et ralentisse le rythme, c’est une chose que je peux comprendre vis-à-vis de la construction de la saison. Cependant, je me rends compte que j’aime de moins en moins le personnage principal et je trouve que trop de scènes nous faisaient tourner en rond pour rien. C’est une chose de vouloir construire ses personnages lentement, c’en est une autre de proposer des scènes qui ne servent qu’à passer le temps avant un moment où, dans une situation en tous points similaires, on avancera enfin.
S01E07 – Left Behind – 15/20
Le principal reproche que je peux faire à cet épisode est qu’il est trop prévisible et qu’on attend un bon moment qu’advienne ce qu’il advient. C’est sans vraie surprise, donc, et il faut surtout profiter de sa photographie quand on le regarde. Les acteurs sont excellents, ça aide toujours, mais vraiment, je crois que la série vaut principalement le coup pour ses décors. Pas sûr que je sois venu pour ça à la base…
S01E08 – When We Are In Need – 16/20
Le schéma de la série commence à être trop répétitif après seulement huit épisodes, ce qui n’est tout de même pas idéal. L’avantage, c’est que l’histoire qu’ils adaptent est vraiment bonne, portée par un duo de personnages excellents et des scènes d’action rares, mais efficaces. On y ajoute de beaux décors et le tour est joué.
S01E09 – Look for the Light – 15/20
Difficile de ne pas avoir le sentiment qu’une partie de l’épisode est bâclé, parce que tout le dilemme moral du jeu est finalement condensé sur le dernier acte et que l’action est beaucoup mise de côté pour y parvenir. L’épisode n’en reste pas moins efficace du côté du scénario. En fait, je comprends ce qui a fait le succès du jeu, mais j’ai plus de mal à comprendre le succès de la série. Je ne crois pas qu’elle apporte beaucoup plus – avait-elle vocation à le faire ? Pas sûr.