Des regrets concernant le blog ?

Proposition quotidienne de rédaction
Que feriez-vous différemment ?

Salut les sériephiles,

On dit souvent qu’il vaut mieux vivre avec des remords que des regrets, et je suis entièrement d’accord avec ça. Du coup, c’est rare que je trouve vraiment des regrets à évoquer pour répondre à cette question, surtout que je suis du genre à réfléchir à toutes les conséquences avant et à savoir les raisons pour lesquelles je prends (ou non) une décision. Toutefois, avec le recul, il y a certaines choses que je pourrais certes avoir fait différemment pour un meilleur résultat. Je sais pourquoi j’ai pris ces décisions et je ne les changerais pas si on me renvoyait là tout de suite dans le passé, mais bon, je vais me prêter à l’exercice quand même.

En y repensant, il y a donc un aspect particulier de mon parcours en tant que blogueur que je pourrais envisager différemment. Vous vous souvenez peut-être de l’époque où je rédigeais 500 mots par jour sur le blog. J’adorais ça et c’est pour ça que je tente de reprendre les articles quotidiens au moins cette semaine. Malheureusement, avec la nouvelle version de WordPress, il y a soudainement eu plein de bugs.

C’était un cauchemar pour moi de mettre en page les articles, et j’ai pris la décision de mettre en pause la publication quotidienne d’articles pour résoudre ces problèmes. Bien sûr, et je le savais en le faisant, ça a juste signifié la fin des articles quotidiens, parce que je n’avais pas une heure par jour à consacrer à la mise en page. Avec le recul, peut-être qu’il aurait fallu que je continue les articles du jour malgré les bugs, en laissant tomber une grande partie de la mise en page comme je le fais maintenant. Surtout que bon… l’idée était de donner la priorité au visionnage des épisodes, et on a vu ce que ça donnait.

Un autre point que je pourrais envisager différemment concerne les critiques pour chaque épisode. Bien sûr, c’est une partie essentielle de mon blog, mais j’ai fini par me rendre compte que cela devenait extrêmement chronophage, et pas seulement à la mise en page… Prendre des notes et analyser chaque épisode prend du temps, et honnêtement, je sais que ce ne sont pas forcément les articles les plus lus. En plus, ça m’empêche souvent de regarder un épisode parce que je n’ai pas l’énergie de me mettre à rédiger.

Peut-être qu’il serait temps de réapprendre à regarder sans (faire pause pour) prendre des notes, et d’écrire des critiques plus générales sur des saisons entières. Cela me permettrait de gagner du temps et de consacrer plus d’énergie à d’autres aspects de ma vie – ou de mon visionnage. Peut-être, oui…

Ma solution actuelle consiste à ne pas publier immédiatement les articles, ce qui est bien, en théorie. En pratique, j’ai 80 pages d’articles à publier là ! Elles viendront petit à petit, forcément, parce qu’en fin de compte, même si j’ai des idées pour changer certaines choses, je ne regrette pas le chemin parcouru. Chaque étape, chaque bug, chaque critique chronophage, tout cela a contribué à façonner le blog que vous connaissez aujourd’hui. La clé est d’évoluer, de s’adapter, et d’apprendre de ses expériences. Et mon expérience me dit que j’adore écrire sur chaque épisode que je vois, alors faut me faire une raison ! …Non ?

Et si on se concentrait plutôt sur le présent ?

Proposition quotidienne de rédaction
Passez-vous plus de temps à penser à l’avenir ou au passé ? Pourquoi ?

Salut les sériephiles !

La question de savoir si je passe plus de temps à penser à l’avenir ou au passé est plutôt amusante alors que je viens de terminer la saison 2 de What if qui n’arrêtait pas de jongler entre les timelines temporelles, non ? Et puis, en ce début d’année, c’est pertinent car comme beaucoup d’entre vous, je me suis fixé quelques résolutions.

Les résolutions, c’est un classique de chaque nouvelle année. J’ai donc cédé à la tradition en me lançant des défis. Vous en connaissez déjà certains : je souhaite retrouver ma passion pour les séries, et pour ça, je vous propose ces articles quotidiens qui me poussent à y réfléchir. Pour le reste, c’est sensiblement toujours les mêmes thèmes qui reviennent : je veux lire au moins un roman par mois (c’est déjà bon pour janvier : The Golden Swift de Lev Grossman est un chouette tome 2 d’une aventure pour enfant, n’hésitez pas), prendre plus de temps pour moi et ne pas perdre de vue mes objectifs. Je sais que je ne vais pas tenir un article par jour toute l’année, mais il y a une nuance entre un par jour et pas d’articles pendant un mois, par exemple.

Forcément, écrire ça signifie que je pense pas mal à l’avenir en ce début d’année. Cela dit, d’un autre côté, ma passion pour les séries me ramène souvent vers le passé. Je me plonge dans les souvenirs de séries qui ont marqué mon parcours et je prends un plaisir fou à les partager avec vous. Ce n’est pas pour rien si je parle de Buffy ou The Magicians à chaque podcast.

Bref, pas facile de répondre à cette question quand on jongle en permanence entre les deux. Par contre, ça va dans le sens d’une réflexion que je me faisais en début de semaine : je ne passe plus assez de temps à me concentrer sur le présent. Ben oui. C’est important de ne pas négliger le présent, et je m’en rends vraiment compte cette semaine où j’ai recommencé à planifier davantage mes journées. Je me lève avec ma liste d’objectifs du jour préparée la veille, avec un planning plus ou moins détaillé (du heure par heure parfois, c’est ce qui me correspond le plus mais qui n’est pas forcément pratique).

Je pense continuer à le faire ainsi au moins en semaine, et me garder les week-ends sans tout programmer. Encore que… Depuis que je programme, j’ai réduit quasiment par deux le temps devant mon portable. Peut-être que le vrai problème, c’était le portable finalement. Limiter son utilisation va-t-il me rendre ma passion des séries ? Seize the day, comme dirait l’autre. C’est dingue tout le temps qu’on peut se dégager, parfois.

En attendant, j’ai un Challenge Séries à commencer, un Bingo Séries à écrire et une rentrée à préparer, alors je vous souhaite à tous une bonne après-midi. Oh, et en parlant d’avenir : à ce soir pour le podcast ! RDV à 21h sur Youtube où on vous parlera de nos épisodes préférés de 2023. Et des pires. Histoire de parler du passé. Bordel, mais je pense autant à l’avenir qu’au passé, en fait ?

Petit coup de cœur pour Coherence

Salut les cinéphiles,

Je tiens absolument à écrire sur un film que je viens tout juste de terminer ce soir parce qu’il était dingue et… que je n’en avais jamais entendu parler ?

Une belle découverte totalement hasardeuse

Coherence - film 2013 - AlloCinéCoherence, je suis tombé dessus totalement par hasard. Je ne sais plus comment d’ailleurs, alors que je l’ai lancé il y a moins de deux heures… C’est dire l’état dans lequel il met.

Bon, je survends les choses, par contre. C’est un film pour ceux qui aiment se prendre la tête, pour ceux qui aiment les huis-clos et pour ceux qui aiment les bons gros délires de physique quantique… Quoique ça, ce n’est pas obligatoire, parce que le film peut se comprendre sans se prendre la tête aussi : il suffit de le regarder sans se poser trop de questions.

Réarranger son cerveau ?

C’est le sous-titre sur l’affiche ci-dessus… est-il si vrai que ça ? Humph. Côté scénario, c’est vraiment très simpliste : un dîner entre amis est interrompu par le passage d’une comète dans le ciel qui semble provoquer quelques réactions sur les appareils électroniques terrestres. Une coupure de courant force nos personnages à sortir dans la rue – où il remarque qu’une seule maison dans le quartier a du courant. Oui, mais les voisins ne sont pas tout à fait ce qu’on s’imagine. Pas besoin d’en dire plus pour ne pas spoiler.

COHÉRENCE de James Ward Byrkit : la critique du film

Peut-être que je peux ajouter que la majorité du casting est inconnue du grand public, y compris encore aujourd’hui, près de dix ans après la sortie du film. Le seul acteur connu est Nicholas Brendon, Alex/Xander dans Buffy. Et le pire, c’est que ce n’est certainement pas pour ça que j’ai regardé le film, parce que j’ai découvert son nom au générique au début du film. Ce n’est pas non plus ce qui fait que je vais le conseiller, parce que ce n’est pas un acteur que j’adore non plus ; je ne garde pas un souvenir impérissable des moments où je l’ai rencontré. D’ailleurs, je me demande si je n’avais pas entendu parler de ce film la deuxième fois…

Pourquoi c’est si bien alors ?

https://imgsrc.cineserie.com/2016/08/3479.jpgQu’importe. Qu’importe, parce que Coherence est le genre de film que j’aime vraiment. Par bien des aspects, il m’a rappelé un peu Triangle : on y suit une héroïne blonde plongée dans un délire un brin psychédélique qu’elle ne comprend pas. Par contre, on est moins dans l’horreur ici (quoique, il est tourné parfois comme tel) et plus dans la réflexion. Il faut donc s’accrocher – et accrocher au film surtout – pour ne pas en sortir frustré ou déçu. L’avantage, c’est que c’est facile à faire : le film nous plonge en immersion dans la peau de son héroïne, avec un début déjà bien long, caméra à l’épaule.

C’est aussi que c’est un film tourné sans budget ou presque : un peu comme Much Ado About Nothing, tout part d’un délire entre potes. Les acteurs n’avaient pas de dialogues, mais simplement des situations à jouer, et ils se sont retrouvés tous les soirs d’une semaine pour nous fournir ce qui est finalement un petit bijou. Alors certes, ça donne envie d’un peu plus d’explication et je n’ai pas forcément adhéré à la toute fin, mais en tout cas, ça donne un film qui m’aura bien captivé toute la soirée… Pourtant, il n’y a pas un seul de ces personnages avec qui j’aimerais passer une soirée.

Coherence - Film DTV (direct-to-video) (2013) - SensCritique

Besoin d’explications ?

Du côté des spoilers et de ceux qui voudraient une explication, elle n’est pas bien compliquée à comprendre et elle est donnée au cours du film d’une bonne manière, avec chaque fois des petits éléments intrigants pour reconstituer tout le puzzle. Il faut savoir que notre point d’ancrage pour le film est l’héroïne : c’est son histoire que nous suivons quoiqu’il arrive. Et il arrive plein de choses : chaque fois qu’un personnage traverse la zone obscure entre deux maisons, il se retrouve à changer de dimension (ou de plan, ou appelez ça comme vous voudrez).

Coherence (2013) par James Ward ByrkitAinsi, les deux premiers personnages qui partent ne reviennent jamais : ils sont remplacés par deux autres, similaires dans les choix faits (y compris la couleur des bracelets), mais différents malgré tout. Idem quand plus tard quatre d’entre eux s’en vont : ils ne reviennent pas dans la même maison, mais encore dans une autre, mixant encore les possibilités entre eux. L’enquête de l’héroïne est compliquée par le fait qu’elle ne connaisse pas tous les déplacements de ses amis, et on finit par oublier qui est qui nous-mêmes ; jusqu’à cette fin de film.

Bien sûr, si tout le monde était resté sur place et avait arrêté de se déplacer sans raison, tout aurait été plus simple. D’ailleurs, le dernier monde visité par l’héroïne est clairement le plus serein… mais bon, le film n’aurait pas été très intéressant dans ce cas-là. Et plus les personnages sortent de la maison, plus ils ont envie de sortir, en plus.

Coherence-movie-trailer - Taylor Holmes inc.

Méfiez-vous des apparences… et des détails !

Concrètement, ce n’est pas le film de l’année 2013 ; ce ne sera pas non plus celui de 2022 en ce qui me concerne, mais c’est un vrai coup de cœur parce que c’est le genre de film qui joue avec un concept que j’aime bien (ici, le chat de Schrödinger) et le fait suffisamment habilement pour que ça vaille la peine. En plus, je sais déjà que je le reverrai : je suis sûr d’avoir raté des détails et des pistes tellement il y en a tout du long. Vraiment, il y a un tas d’éléments qui paraissent anodins (notamment dans la conversation au début – eh, il est mignon ce vase) et qui prennent sens plus tard dans le film. Bref, le genre de film face auquel on doit toujours découvrir de nouvelles choses et de nouveaux éléments : et ça, j’adore.