Charmed (S03) : Je veux parler de quelque chose de pire, pire que les démons – tes sœurs !

Salut les sériephiles,

Comme chaque mercredi pour le moment, je vous retrouve aujourd’hui afin de parler de mon rewatch de l’intégrale de Charmed. Je n’allais en effet pas m’arrêter en si bon chemin, et j’ai donc enchaîné la semaine dernière avec la saison 3. Oh, j’ai vu toute la 4 depuis alors ça me paraît déjà loin, mais je vous parlerai de la 4 la semaine prochaine. En attendant, j’ai plein de choses à vous dire sur la dernière saison de Prue, et je reprends donc mon schéma habituel !

Voir aussi : Le pilot de Charmed 20 ans après | Saison 1 | Saison 2 | Saison 3

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Ce dont je me souvenais

  • Cole Turner débarque ! S’il y a bien un élément à retenir de la saison 3, c’est celui-ci. J’adore son introduction dans la série, qui se fait assez naturellement, et j’adore toute l’intrigue autour de lui !
  • Un de mes épisodes préférés est clairement « Halloween chez les Halliwell », et ça ne change pas avec le temps : du « Cole » murmuré par Phoebe quand elle voit son initiale en épluchure de pomme au cliché de la sorcière sur son balai, cet épisode me rappelle pourquoi j’aime tant ce personnage. En parallèle, Léo et Daryl passent un épisode sympa aussi et Prue tombe amoureuse, ce qui était un peu trop rare.Résultat de recherche d'images pour "wedding piper leo"
  • C’est la saison du mariage de Piper et Léo, ou plutôt des mariages, si on compte le trop fameux RUTABAGA. Ca m’a rendu ce légume attirant, et j’adore en manger de temps en temps, alors merci Charmed de m’avoir fait manger des légumes !
  • Daryl prend de plus en plus d’importance dans la série, de même que Victor qui fait son grand retour dans plusieurs épisodes. C’est une réussite, parce que ça donne beaucoup plus de consistance générale à la série, qui en avait besoin. Les épisodes s’enchaînent mieux grâce à tout ça, et puis, Victor revient dans l’épisode du marchand de glace dont je n’arrive jamais moi-même à me défaire de la petite musique que Prue chantonne parce qu’elle l’a en tête !
  • Le festival des coupes de cheveux improbables commence lors de cette saison pour Phoebe. Blonde, brune, bouclée ou non, soudainement banshee, chaque épisode est une vraie surprise !

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  • L’épisode « Coyote Piper » est une parodie de Coyote Ugly avec Piper qui monte sur le bar. Difficile d’oublier cette scène qui nous fait découvrir Holly Marie Combs sous un tout nouveau jour bien plus cool.
  • La Triade, puis la Source constituent les Big Bads de cette saison, et c’est beau de voir que la série obtient une structure beaucoup plus riche grâce à ça !
  • Résultat de recherche d'images pour "charmed season 3"C’est la dernière saison de Shannon Doherty et c’est bien trop triste. On a souvent lu que c’était à cause de différends avec Alyssa Milano qu’elle partait, et on lit encore plus souvent que ça se voit à l’écran qu’elles ne s’aiment pas. Alors pardon, mais je suis aveugle à tout ça : exactement comme dans mon souvenir, je trouve au contraire qu’elles passent énormément de temps ensemble dans cette saison, et particulièrement sur la fin. Résultat de recherche d'images pour "halloween chez les halliwell"Oui, les deux sœurs (les personnages) se disputent souvent… mais du coup, ça leur fait plein de scènes en commun ! Leur dynamique est géniale. Si elles ne s’aimaient pas, les actrices sont quand même très douées pour qu’on sente entre elles l’amour des deux sœurs. Après, le départ de Shannen Doherty se sent sur l’avant-dernier épisode où on la transforme en chien histoire de se débarrasser d’elle…
  • Je me souvenais surtout que cette saison est l’une de mes préférés, et ça ne change pas : des trois premières, c’est clairement la meilleure et il n’y a que peu d’épisode que je n’adore pas.Résultat de recherche d'images pour "charmed all hell breaks loose" Du coup, je me souvenais de chacun d’entre eux, contrairement à la saison précédente. Quant au dernier épisode, à Shax et la cinglée qui nous tue Piper, c’est aussi un autre de mes épisodes préférés, qui fonctionne d’ailleurs très bien par rapport à la fin de saison 1. Autant que Prue ne sauve pas Andy, ce n’est pas très logique ; autant que Phoebe sauve Piper sans comprendre qu’elle va tuer Prue parce que c’est un coup de la Source, ça fonctionne à merveille.

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Ce que j’avais oublié

  • Résultat de recherche d'images pour "piper watermelon"Phoebe obtient dès le premier épisode le pouvoir de voler. Il me semblait qu’il y avait plus d’épisodes que ça entre son vœu en fin de saison 2 et sa découverte. Dans le même genre, j’avais l’impression que Piper se découvrait le pouvoir d’exploser les choses plus tard que ce qu’elle fait dans cette saison. C’était pourtant logique que ce soit en saison 3 parce que j’avais des souvenirs de scènes avec Prue… mais bon, je voyais ça en saison 4. Comme quoi, avec le temps, c’est un peu flou… Faut s’entraîner régulièrement en revoyant tout. Résultat de recherche d'images pour "prue season 3 charmed"
  • Je me souvenais qu’Abby la serveuse avait un rôle à jouer, mais je ne me souvenais pas lequel. J’ai trouvé cet épisode sur les dangers du vrai monde plutôt bien fichu. En plus, ça justifie mieux que jamais la démission de Prue en saison 2 (plus tôt que dans mon souvenir, d’ailleurs).
  • Je croyais que ce n’était qu’à partir de la saison 4 que le générique changeait de structure, mais c’est dans cette saison : pour la première fois, les pouvoirs des sœurs ne sont pas montrés systématiquement avant l’apparition du nom de l’actrice dans le générique. Autrement, ça reste un générique génial. Cette chanson ❤
  • Le premier mariage de Piper et Léo arrive hyper rapidement dans la saison et, à vrai dire, dans leur relation. Ils viennent à peine de se remettre ensemble quand Léo la demande en mariage et ils essayent d’aller au bout de leur rutabaga aussitôt.
  • Résultat de recherche d'images pour "charmed cole phoebe 3x08"Je ne me souvenais pas de tous les rebondissements de la relation Phoebe/Cole, ou en tout cas pas dans l’ordre. Je me suis surtout surpris, pour la première de ce rewatch, a vraiment être à fond dedans. La scène où Phoebe fait semblant de vaincre Cole dans le mausolée ? C’est brillant, et c’est dès l’épisode 8 ! Leur relation évolue sacrément vite. Et désolé pour les fans de Piper et Léo, mais pour moi, il n’y a pas photo : team Phoebe/Cole… au moins en saison 3. Et puis, les mensonges de Phoebe à ses sœurs après, sa culpabilité, ses tentatives de le dire. Beaucoup trop bien !
  • Eh, ça va avec, mais j’ai redécouvert la longueur et le nombre assez dingue de rebondissements dans l’intrigue Cole : démon sous couverture sur Terre, démon découvert par Phoebe, démon en cavale, démon qui fait le bien, démon qui ne veut plus ses pouvoirs, démon sous couverture en Enfer… Chaque état me paraissait long dans mon souvenir, mais en fait ça ne dure qu’un ou deux épisodes à chaque fois, forcément. Je me plains des saisons interminables sur la CW, mais Charmed savait le faire aussi. Avec moins de personnages, heureusement.

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Et toujours… cette très mauvaise VF par rapport à la VO. Je ne regrette pas d’enfin tous me les voir en anglais, j’ai plein d’excellentes surprises dans les jeux de mots.

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Charmed : Le Pouvoir des Trois nous libérera (S01)

Salut les sériephiles,

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Petite pause dans mon rewatch, histoire de vous en parler.

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Si vous suivez le blog depuis un moment, vous devez savoir que j’ai décidé en novembre dernier de m’acheter l’intégrale de Charmed, la version originale en huit saisons. J’ai craqué pour une promo Amazon, et je reviendrai dans un autre article sur cette intégrale, mais en attendant, notons qu’elle reposait sagement sur mon meuble télé depuis quelques mois et commençait presque à prendre la poussière – sauf lors de mes poussées de maniaquerie, heureusement.

Sur un coup de tête, j’ai donc lancé le premier épisode de la série la semaine dernière… et j’ai enchaîné au point d’en être aujourd’hui quasi à la mi-saison 2. Oups. Est-ce que je suis retombé dans la marmite comme quand j’étais petit ? Probablement. Maintenant que j’ai revu toute la saison 1, j’ai beaucoup de choses à en dire, vous vous doutez bien puisque je suis un grand bavard. J’ai hésité un moment sur la forme à donner à cet article, mais je me suis dit qu’une construction binaire pouvait m’aider à balayer tout ce que j’avais à dire.

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Ce dont je me souvenais

  • Les paroles du générique ! Eh, après une enfance à le chanter en yaourt, c’est un peu kiffant désormais de connaître les paroles. Je me suis rendu compte que je n’arrivais plus à le faire en yaourt d’ailleurs. Ca craint de vieillir !
  • La formule pour acquérir des pouvoirs. C’est l’une des seules scènes où je suis revenu en arrière pour la mettre en VF, juste pour le plaisir de la réciter aussi et de réactiver ma mémoire.

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  • Chaque épisode. Il n’y a pas un épisode que j’avais oublié au sein de cette première saison : certes, il y a ceux que j’aimais moins qui me paraissaient flous et dans lesquels j’ai redécouvert des rebondissements, mais globalement, je n’ai pas eu de surprise.
  • Les liens entre les sœurs sont hyper crédibles et ça les rend attachantes dès le départ : la rivalité entre Prue et Phoebe, Piper qui est là pour tempérer, les souvenirs d’enfance, tout ça est rendu crédible et l’alchimie entre les trois sœurs transparaît vraiment à l’écran. Quant à l’écriture, elle est vraiment bien fichue, il n’y a pas à dire.
  • La série se veut beaucoup plus sérieuse que ce qu’elle sera par la suite. Il n’y a pas à dire Constance M. Burge avait une vision très précise de ce qu’elle voulait que la série soit, et le changement d’ambiance sera visible. Pour le moment, en tout cas, il y a des passages comiques, mais l’ensemble n’a pas encore vocation à n’être qu’une vaste réécriture visant la parodie. On est beaucoup plus sérieux qu’on ne le sera jamais par la suite dans l’ensemble des épisodes.
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Rien qui ne les empêche de parler de cul cela dit !
  • Les épisodes proposent des démons à la semaine et la qualité varie grandement en fonction du démon mis en avant. Les épisodes que j’aimais le plus enfant sont ceux que j’aime le plus adulte, et inversement, sans exception. Comme quoi, on ne change pas tant que ça en vingt ans…
  • La relation d’amitié qui se noue entre Phoebe et Léo, qui est l’une des choses que j’aime le plus dans cette saison – ça commence par de la drague lourde de la part de la sorcière et ça finit par une vraie relation être de lumière/protégée. Après, j’étais et suis toujours amoureux de la Phoebe de la saison 1 ; sûre d’elle en sorcellerie, mais gaffeuse pour tout le reste, incapable de tenir un secret personnel, mais capable de le faire pour la magie, tout ça tout ça.

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  • Tant qu’on est sur Phoebe, son défilé de petits copains et jobs pour les besoins d’un épisode, c’est quand même beaucoup trop drôle (et ça ne fait que commencer), je n’imagine pas son CV !
  • Je me souvenais que j’étais fan de la série, surtout avec le reboot, et ça non plus, ça ne change pas. Par contre, c’est marrant, parce que je trouvais que le reboot avait vraiment réussi à reprendre l’ambiance de la série d’origine, mais en fait, il a surtout réussi à reprendre l’ambiance des dernières saisons, pas des premières.

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Ce dont je ne me souvenais pas

  • C’est paradoxal car je le savais, mais je ne me souvenais pas à quel point la série était féministe avant l’heure. C’est ce qui m’a le plus marqué en reprenant depuis le début : je ne m’en rendais pas compte à l’époque car c’était ma première série, mais la manière dont les sœurs parlent de leurs désirs et de leur façon de gérer leur vie de manière indépendante, c’était hyper en avance sur son temps. C’était particulièrement visible dans la non-culpabilité de Prue à coucher dès le premier rencard avec Andy et dans son absence de remords à rentrer chez elle sans lui dire au revoir. Ce devait être si choquant pour les années 90, mais elle explique bien les choses à Phoebe, et on ne revient pas dessus. Dans le même genre, tout ça n’empêche pas les sœurs d’avoir un fort compas moral, comme on le voit quand Phoebe refuse de couvrir l’adultère d’une de ses nombreuses boss.
  • Les nombreux jeux de mots en anglais ; et les références littéraires (ou culturelles « That ‘70s episode ») ; et les réécritures. Je revisionne la série rien que pour ça en fait, parce que je sais désormais qu’il y en a et que j’ai de quoi les repérer. La VF avait tendance à lisser tout ça, à ne pas les mettre en avant, et c’est dommage.

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  • Si je me souvenais que Piper et Léo, c’était compliqué, je ne me souvenais même plus qu’elle avait eu un autre copain au cours de la saison 1. Enfin, si, je savais qu’il existait mais je ne me souvenais plus qu’il était là pour tant d’épisodes. C’était frustrant, parce que je ne l’aime pas et j’ai levé les yeux au ciel chaque fois qu’on le voyait.
  • Les règles de la série sont bien moins strictes que dans mon souvenir : c’est normal, j’ai souvenir des huit saisons qui ont toutes ajouté des règles plus ou moins strictes et définitives. Là, les règles n’existent pas encore et commencent seulement à s’ajouter : Phoebe semble ainsi mieux maîtriser son pouvoir en saison 1 qu’en saison 2, Léo est bien moins présent que par la suite et a un rôle beaucoup plus général et surtout, surtout, les filles apprennent à leurs dépends que les intérêts personnels et la magie, ça ne fait pas bon ménage. Je pense que les règles sont édictées plus clairement en saison 4 à l’arrivée de Paige.

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  • À l’inverse, la structure de la saison est beaucoup plus stricte que dans mon souvenir : j’avais l’impression que les fils rouges n’apparaissaient qu’en saison 3 avec la Triade et Cole, mais cette saison 1 propose déjà ses mini-intrigues sur plusieurs épisodes. La première mi-saison, par exemple, nous montre Rex et Hannah. Ces deux-là restent moins que ce que je ne pensais dans la série, mais avec le recul, je me dis que c’est parce que la série n’avait sûrement été commandée que pour dix épisodes à l’origine.

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Bon, en tout cas, je l’ai dit en introduction, mais revoir cette saison 1 m’a donné envie de continuer et de voir la deuxième aussi. On notera tout de même que la série m’a menti toute ma vie en me faisant croire qu’un tremblement de terre à 4 sur l’échelle de Richter, c’était déjà quelque chose qui fait trembler tous les murs alors que maintenant je sais par expérience que c’est faux. Dans le même genre, en grandissant, j’ai du mal à comprendre la décision de Prue en fin de saison, parce qu’il y avait un milliard de moyens de sauver Andy… mais ça, ça fait partie des choses que j’avais déjà remarqué après quinze visionnages d’un de mes épisodes préférés.

Allez, on se retrouve très vite pour parler de la saison 2 !

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Voir aussi : Le pilot de Charmed 20 ans après | Saison 1 | Saison 2 | Saison 3

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Rewatch : #SixSeasonsAndAMovie (Community S02)

Salut les sériephiles !

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Il est plus que temps pour moi de vous parler de la saison 2 de Community, tant qu’elle est fraîche dans mon esprit. Promis, je ralentis le rythme des rewatchs pendant les vacances, parce que je ne suis pas seul donc je ne mangerai pas devant, par exemple. En fait, je vais peut-être faire une pause d’une semaine, c’est à voir. En attendant, j’ai senti le vent tourner et je me suis dit que j’allais tout simplement me mettre à jour dans mon rewatch de la saison 2, que j’ai donc terminée !

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Troy and Abed in the morniiing

Saison 1

Que dire de cette saison 2 ? C’est facile : reprenez mon article sur la saison 1, voyez tout le bien que j’en ai pensé, multipliez par deux et vous aurez une bonne idée de ce qu’est cette deuxième salve d’épisodes. Rien que ça ? Et oui ! La sitcom atteint progressivement son âge d’or avec cette deuxième saison : tous les personnages sont assez maîtrisés maintenant, et par les scénaristes, et par les acteurs, pour proposer des intrigues complétement dingues.

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Et puis, quand même, on voit même le singe dans cet épisode quoi !

C’est au cours de cette saison que j’ai compris que Community allait se créer une place douillette dans le temple hyper sélect de mes séries préférées : comme tout le monde, j’ai adoré le huitième épisode de cette saison, le fameux bottle episode du stylo violet, qui a prouvé à quel point ces personnages fonctionnaient : 22 minutes de huis-clos hilarants avec une escalade de la tension et une résolution à la Community.

Oui, la série a ses codes, notamment le petit discours de Jeff en fin d’épisode qui vient toujours sauver le groupe de tous ses ennuis. Seulement, ces codes sont loin d’être répétitifs comme on le voit généralement à la télévision. Bien au contraire, cette saison 2 prend pleinement la voie du méta et se sert d’Abed pour constamment remarquer les gimmicks de chacun et les répétitions. Cela donne même lieu à des épisodes hyper méta en eux-mêmes, comme l’épisode qui précède la fin de saison qui n’est jamais qu’une immense réflexion sur tout ce qui a été accompli au cours de cette année… ou cet épisode où Abed fait accoucher une figurante à l’arrière-plan, celui où Annie affirme qu’il dira au moins cinq fois de suite « cool » et qu’il le fait, cet épisode où… ouais bon, ça ne s’arrête jamais.

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Les tensions d’alchimie entre les membres du groupe, les petites manies de chacun, les secrets gênants, tout y passe et c’est drôlement génial. La série est aussi hyper perchée dans ses épisodes à concept, outre le bottle episode, on peut citer le génial épisode d’Halloween pro-ABBA ou l’incontrôlable Noël d’Abed, épisode de Noël le plus marquant que j’ai pu voir dans une série.

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C’est d’ailleurs là la force de ses épisodes spéciaux : ils sont tous marquants en tant qu’épisodes spéciaux, mais aussi pour leurs conséquences sur le reste de la saison/série. La série n’hésite pas à s’autoréférencer autant qu’elle référence des films (plus ou moins subtilement, parce que Pulp Fiction, ce n’est même plus de la référence à ce stade) ; elle n’hésite pas à envoyer Abed sur le plateau de Cougar Town (et oui, Abed est bien dans un épisode de Cougar Town), elle n’hésite pas à faire des parodies de plein de films, mais aussi de genres (le western et Star Wars en season finale) ; et chaque fois, c’est cohérent avec l’univers.

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Tous les personnages de Community ont finalement une sacrée puissance d’imagination et de névroses, et tout ça permet d’avoir une saison pleine d’épisodes cultes. Alors certes, Pierce est abominablement insupportable, certes Chang ne Chang jamais tout à fait, mais ça se digère parce qu’à côté de ça, on a tout un épisode qui joue à Donjon et Dragons, on a des répliques cultissimes (#SixSeasonsAndAMovie !)Image result for hilary duff community et on a des mini-gags marquants pour longtemps et des jeux de mots tous plus perchés les uns que les autres (en ce qui me concerne, « it’s time to Tina Turner the clock » est l’un de mes préférés).

Bref, c’est à regarder tout simplement, et j’ai trop hâte de voir la saison 3 maintenant ! Ah, et j’allais oublier les guest-stars ! Enver Gjokaj et Hilary Duff ? Cette série est vraiment écrite pour être ma préférée.

Rewatch : Donde esta la biblioteca? Me llamo T-Bone, la araña discoteca (Community S01)

Salut les sériephiles,

De manière très originale, me revoilà aujourd’hui pour vous parler… d’un rewatch. Ben oui, n’étant pas à jour dans mes inédits, je me plonge dans le rewatch, encore et toujours. C’est vraiment adapté à mon emploi du temps et oui, deux jours après mon article sur Dollhouse, j’ai déjà de quoi en réécrire un sur une saison complète. Pour ma défense, on va parler de Community et les épisodes ne durent que 20 minutes. Ca se dévore tout seul, ce n’est pas de ma faute.

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Que raconte cette série ? Elle suit la vie d’un groupe d’étudiants s’étant inscrits dans une fac américaine, un Community College. Outre l’aspect sociologique intéressant parce que les facs américaines sont rarement explorées dans les séries, c’est une excellente série comique qui est réputée pour son côté méta. Ouep, Greendale, la fac explorée, devient un immense terrain de jeu pour ses étudiants autant que pour les scénaristes qui s’en servent pour faire un tas de parodies.

Et là, on touche à ce qui fait le génie de cette série : parodie de films d’horreur, de films d’actions ou de romances, tout y passe. Et progressivement, l’humour se fait aussi par rapport au caractère des acteurs et par rapport à la vraie vie – genre une certaine jalousie pour les audiences de Glee débutée la même année. Cela dit, si tout ça fait le brio de la série, ça met du temps à se mettre en place. Certes, dès le pilot, on enchaîne les références au Breakfast Club, mais il faut encore apprendre à connaître chaque personnage. Du coup, je viens de la revoir et cette saison 1 reste un peu en-dessous du niveau des suivantes.

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Ce qui n’empêche pas que j’étais mort de rire assez vite – avec toujours la qualité évidente de la série qui apparaît de manière certaine autour de l’épisode 10. En même temps, c’est logique : la série est géniale parce qu’elle s’appuie sur le caractère des acteurs, et il a fallu un peu de temps pour qu’ils s’entendent aussi bien en vrai. L’alchimie est palpable.

Attention, je parle de références et parodies constantes, mais sachez que si vous êtes une quiche en cinéma, comme moi, vous ne passerez pas à côté de l’humour de la série. C’est d’ailleurs une de ses forces : on n’est jamais totalement exclu des blagues, même quand on n’a pas tout l’appareil de références nécessaire ; parce que souvent la référence est réadaptée au sein de la série. Ah lala, j’adore !

En saison 1, on apprend surtout à connaître tout le groupe : ce sont des étudiants qui ne se connaissent pas, mais décident, beaucoup par accident, de former un groupe d’étude en espagnol ; parce qu’ils ont pris ce cours de grand débutant et ne parlent pas un mot de la langue. Par conséquent, on apprend à connaître chaque personnage alors qu’eux-mêmes apprennent à se connaître et prennent ensuite d’autres cours en commun pour valider peu à peu leur semestre. Eh, franchement, ça finit par donner envie d’aller/retourner en fac ; c’est vous dire.

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Surtout quand y a des bals de promo improbables !

La saison 1 présente donc ces personnages, qui sont tous un peu clichés et stéréotypés, ce qui fait que ça fonctionne bien. On a donc un groupe d’étudiants assez originaux et qui permettent à fond la diversité, aussi. Bon, certes, le personnage principal reste Jeff, l’ex-avocat qui n’a jamais eu son diplôme et est à fond dans son white privilege, mais c’est fait de manière assez marrante. Il est à l’origine du groupe d’étude, malgré lui, parce qu’il voulait coucher avec Brita, l’étudiante de base, militante – qui militera pour tout et n’importe quoi, parce qu’elle ne supporte pas les injustices. Et tant pis si ça la rend chiante.

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Troy and Abed in the morniiiiing !

La deuxième origine de ce groupe d’étude, et un peu le deuxième personnage principal finalement parce qu’il est totalement moteur d’une grosse partie des intrigues, c’est Abed. Etudiant d’origine pakistanaise dont on sait toute la vie dès le premier épisode, Abed est un personnage en or : il a possiblement un trouble autistique, il compare toute sa vie à une série ou à des films et il est porteur d’une grosse partie de l’humour. Au fur et à mesure de la saison 1, il se lie d’amitié pour Troy, l’ex quaterback populaire du lycée qui doit redéfinir toute sa vie maintenant qu’il est à la fac.

Il est tellement populaire qu’il ne sait même pas que dans son lycée, il y avait Annie, qui fait désormais partie du groupe d’étude. Annie, c’est la jeune étudiante toute innocente et hyper bosseuse. C’est l’amie qu’on aimerait tous avoir dans son groupe d’étude, en fait, parce qu’on sent bien que c’est elle qui porte le travail du groupe. Et malgré ses apparences parfaites, elle est bien sûr bourrée de défauts.

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Pour le groupe d’étude, elle s’assoit à côté de Shirley – oui, chacun a sa place autour d’une grande table et rien que ça, c’est top dans la création des dynamiques, une mère de famille fraichement divorcée qui doit reprendre sa vie. Et Shirley est croyante, aussi, avec tous les clichés que ça apporte.

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Non.

Enfin, il reste aussi Pierce, plus âgé que l’ensemble du groupe et véritablement insupportable – un brin raciste (ça veut dire totalement raciste), pas du tout moderne et remplissant le rôle de cet oncle beauf qu’il faut bien supporter en réunion de famille.

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Sinon, y a aussi John Olliver dans la série. Il paraît qu’il est devenu un chouilla plus populaire encore depuis…

Comme ils bossent pour apprendre l’espagnol, ils ont un prof d’espagnol, Señor Chang, qui est totalement allumé et pas du tout bienveillant envers ses étudiants. C’est un peu la particularité du campus : tout le monde y est allumé, les cours sont plus que pourris et les modalités d’évaluation n’ont aucun sens. Tout ça est géré par le doyen, lui aussi complétement cinglé, mais dans la bienveillance. Et l’amour de Jeff, évidemment.

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En définitive, cette saison met en place tout ça, explore tous les duos et dynamiques possibles entre les personnages et même si elle est un peu moins drôle que la suite, elle est nécessaire et c’est chouette de voir la série se construire et se définir peu à peu. Bref, vous aurez compris à cet article qui fait plutôt 1000 mots que 500 que j’adore cette série. Je pourrais en parler des heures… Regardez-la, vous comprendrez, vous aimerez.

Sinon, on ne sera pas ami, c’est tout. Non parce que bon, c’est l’une des rares séries où je finis par me reconnaître dans les personnages – allez, surtout Abed et Annie, je reconnais.