Station 19 – S05E11


Épisode 11 – The Little Things You Do Together – 15/20
C’est toujours un plaisir de retrouver les personnages de cette série et de voir le soin qui est apporté aux relations entre eux. Je trouve que la psychologie proposée pour chacun est efficace et que les relations montrées dans l’épisode fonctionnent, même si certaines se dirigent vers des twists que je n’aime pas et qu’on avait vu déjà venir dans l’épisode précédent.

Spoilers

Il est temps pour Vic d’avorter, pour Travis de se confronter à ce qu’il fait subir à son mec et pour Andy de prendre conscience de sa responsabilité dans tout ce qui lui arrive.


You’re not a horrible person.

Il est largement temps pour moi de me remettre devant des séries, et quoi de mieux que celle-ci pour remettre le pied à l’étrier ? Je suis sûr de la qualité de ce que je vais voir, au moins ! Et ça commence bien, avec une scène qui réunit mes personnages préférés, à savoir Travis et Vic. Ces deux-là sont toujours trop co-dépendants et proches pour le bien des relations amoureuses qu’ils essaient d’entretenir. Clairement, ça pose un problème à Emmett.

Ce n’est pas bien subtil dans la manière de nous introduire ce problème, avec Travis qui ignore son mec et ne supporte pas d’être seul avec lui alors qu’Emmett fait tout pour attirer son attention. Le pauvre.

Oh, son attention, il va finir par l’avoir de manière complètement inattendue : Travis est appelé sur une intervention Crisis One et a affaire à un homme qui veut se cramer parce que sa femme n’est plus amoureuse de lui. L’intrigue est intéressante pour le coup, avec un type qui n’hésite pas à se renverser de l’essence sur lui. Et ça marche surtout parce que Travis prend conscience du mal qu’il fait à Emmett en voyant comment cet inconnu va mal – au point de se foutre le feu, donc.

C’est une intrigue qui fonctionne bien, parce que l’inconnu va jusqu’à allumer le briquet même si les pompiers sont prêts à intervenir et qu’il doit bien savoir qu’il ne mourra pas. En attendant, ça donne la possibilité à Travis de prendre conscience qu’il fait de la merde et de l’avouer à voix haute. Il l’avoue devant Emmett, donc, reconnaissant qu’il ne laisse pas l’espace à son copain de travailler leur relation… mais il fait aussi devant Maya, Sullivan, Andy, le monde entier quoi. Vraiment, galère cette caserne et la vie privée.

En tout cas, le type décide de se cramer devant Travis, ça devrait lui faire un électrochoc. En attendant, c’est Emmett qui en a un et refuse de parler à Travis pour le reste de l’épisode.

De son côté, Vic a beaucoup à faire. Elle est toujours en pleine galère avec son avortement. L’épisode précédent semblait suggérer qu’elle voulait prendre son médicament directement dans l’ex maison de Miller, mais non, ce n’est pas comme ça que cela se passe. Je suis plutôt satisfait que l’épisode ne soit pas trop timide sur le sujet.

On voit vraiment l’avortement cette fois, avec Carina qui accompagne Vic à l’hôpital en lui expliquant la procédure, avec des médicaments à prendre et tout. On la voit prendre ses pilules et ça me paraît plutôt important de nous rappeler que cette méthode existe, car on est rarement en mesure de la voir à la télévision.

Par contre, j’ai tout de même une frustration : Theo est de retour dans la vie de Vic avec cet épisode, et il est au courant qu’elle est en train d’avorter. Si le voir la soutenir est une intrigue particulièrement géniale, c’est hyper énervant de ne pas avoir eu la scène où il apprend la grossesse de Vic. Concrètement, ça donne même l’impression d’avoir raté un épisode.

L’avantage, c’est que l’épisode le fait avec l’intention de nous montrer à quel point Theo galère avec Vic : elle n’arrête pas de le laisser de côté et de le repousser, et ça ne lui fait pas du bien. Theo fait tout ce qu’il peut pour être avec elle, pour être un soutien, pour l’accompagner dans une démarche difficile… mais elle, elle continue de vouloir tout faire toute seule.

Inévitablement, ça finit par péter. Le conflit ne peut pas plus mal tomber par contre : il lui en veut de prendre une pilule sans lui, une fois chez elle, alors qu’il voulait être là pour elle. La colère est plutôt froide chez lui, mais ça leur permet au moins de communiquer. En effet, Theo finit par lui révéler qu’il a des sentiments sur cet avortement : il ne voulait pas qu’elle le garde, évidemment, mais il pense tout de même qu’elle fera une bonne mère, avant de révéler que sa propre mère a subi une procédure d’avortement.

Bien sûr, à l’époque, l’avortement n’était pas si bien vu à l’époque et ça a posé problème à sa mère qui culpabilise encore. Tout ça n’est jamais qu’une manière de passer le temps en attendant le moment où Vic avortera. C’est assez violent, parce que Carina décrit ça comme des règles importantes, mais Vic ne semble pas le ressentir comme ça. Malgré tout, Théo reste là pour la rassurer et pour être présent comme il peut pour l’accompagner dans sa douleur.

Il est mignon comme tout, chante effectivement super mal quand elle lui demande et a lu des livres qui l’aide à faire face à ce qu’il se passe. J’ai aimé voir ce couple fonctionner ensemble et faire face à ce moment si difficile. Il y a sûrement quelques petits problèmes de représentation dans l’affaire, mais je trouve que ça marche pour quelqu’un comme moi qui n’y connaît pas grand-chose. Et puis, une fois de plus, la série fonctionne pour la communication entre les personnages.

Théo s’occupe bien de Vic et lui apporte toute l’aide qu’il peut, ce qui est plutôt positif et permet à Vic de prendre conscience que son problème n’était pas avec Theo, mais plutôt avec la vie elle-même. Elle n’aime plus tellement sa vie, la mort de Miller lui a réactivé son deuil de Lucas, mais aussi celui de sa grand-mère, et de son prof de théâtre et… maintenant, elle se retrouve en deuil de ce quelque chose qu’elle ne voulait pas.

Je ne sais pas trop à quel point cette scène est crédible, parce que ça me paraît trouver trop d’excuses au personnage, mais c’est une belle performance de l’actrice en tout cas. Et j’aime la conclusion de l’épisode avec un « je t’aime » échangé entre les personnages.

Pendant ce temps, Sullivan passe du bon temps avec… sa nouvelle cheffe. Ils ont un comportement qu’on nous dit amical, mais qui est 100% romantique aux yeux du monde entier. Ils se prétendent une amitié qui n’a rien d’amical, et ils sont surpris par un Beckett on ne peut plus cliché avec toutes ses bouteilles de vodka en main.

Il est clairement en train de sombrer dans un alcoolisme hyper visible : on le retrouve avec une gueule de bois au boulot ensuite. Ben essaie de le convaincre qu’il peut reprendre le boulot, Andy passe dans son bureau aussi parce qu’elle travaille de nouveau à la 19 pour remplacer Vic qui ne peut évidemment être présente.

Cela fait du bien de la voir de retour dans sa caserne. Je ne sais pas si ce qu’elle pense, elle, par contre : elle a affaire à un chef avec qui elle a couché, à Jack qui la nargue sur le sujet et à Maya qui est énervée pour l’épisode après une conversation avec Carina le matin même. Ben oui, il est temps de choisir un donneur, et ça l’énerve qu’elles n’arrivent pas à se mettre d’accord. Le fond du problème semble toutefois être qu’elle est frustrée vis-à-vis de ce futur enfant avec un inconnu.

Et Maya en arrive à demander à Carina que le donneur qu’elles choisiront soit quelqu’un de leur entourage. Allez, ça va finir en Jack, à nouveau.

Pour en revenir à Beckett, le problème d’alcoolisme est de plus en plus visible, et je ne vois pas comment Maya peut ne pas capter ce qu’il se passe quand Robert lui demande de décrire la procédure face à ce problème quand Beckett, lui, demande ce qu’il en est des faveurs sexuelles d’un pompier obtenant une promotion. Abusé comme Maya passe pour une conne là.

Ce n’est pas la pire pour cet épisode, après. Mon vrai problème est avec Ben, je crois, parce que je décroche de son intrigue et ses excuses en fin d’épisode par rapport à son impulsivité là… Flemme. Pour le coup, même Beckett me paraissait plus intéressant à demander une trêve dans ce conflit avec Sullivan en y ajoutant des menaces voilées. Par contre, que Robert demande ensuite conseil à Richard, c’est logique ; mais on est d’accord que le conseil de Richard de l’aider à gérer son alcoolisme sans le dénoncer, c’est du grand n’importe quoi ??

De manière totalement inattendue, j’ai adoré le personnage d’Andy dans cet épisode, autrement. Elle semble enfin prendre conscience de toute la merde qu’elle a pu faire depuis quelques saisons, son amitié avec Jack (qui drague la nourrice de Pru ??) fonctionne et elle semble prête à prendre de bonnes décisions. Cela ne pourra pas durer, je ne me fais pas d’illusion, mais ça fait du bien de temps en temps, tout de même.

 

Station 19 – S05E10


Épisode 10 – Searching for the Ghost – 15/20
Je suis un peu déçu par la tournure d’une intrigue que j’attendais vraiment au tournant, mais cette semaine confirme que la saison se centre une fois de plus sur les personnages plutôt que sur l’histoire qui est racontée. Cela a du bon car ça a eu tendance à fonctionner jusqu’ici quand la série le faisait, et ça se confirme encore avec cet épisode.

Spoilers

Les pompiers sont appelés pour intervenir dans une maison hantée, tandis que Carina reçoit une visite inattendue à la caserne.


Ghost house got mad and ate us.

Etrange début d’épisode qui voit tout nos pompiers courir plus vite que jamais comme s’il y avait une crise… alors que ce n’est jamais qu’un footing. Bon, j’exagère, il s’agit d’une course organisée pour récupérer des fonds afin de financer le projet de clinique de Carina, Jake et Ben. Maya gagne sans surprise, même si le début de la scène nous fait croire le contraire.

Vic est là aussi, mais elle n’est pas là pour courir. Elle est là pour mater Theo, de toute évidence. Elle a toujours quelque chose à lui annoncer, et un simple regard nous rappelle qu’elle est enceinte. Elle profite de la présence de Carina pour parler un peu avec sa gynécologue. Sans trop de surprise, Vic a choisi l’avortement. Si elle partait sur un avortement provoqué par des médicaments, elle souhaite à présent le faire sans en avoir conscience.

Je peux la comprendre, c’est atroce d’avoir à imaginer les douleurs par les médicaments. La chirurgie a ses avantages… et ses inconvénients : Carina lui explique qu’elle va devoir attendre une semaine de plus avant l’avortement. Pas idéal pour elle, mais elle l’accepte.

Carina continue sa journée en proposant à Maya d’avoir un rendez-vous médical plus tôt que prévu pour tomber enceinte (yay), puis en se disputant avec Jake. Lui, il veut ouvrir une clinique sans médecin et elle, elle en veut évidemment. Par chance, elle va avoir l’occasion de lui prouver son utilité quand à nouveau une famille débarque à la caserne sans prévenir. C’est gros, et ça l’est d’autant plus quand on découvre que Carina reconnaît dans les deux femmes qui débarquent ses patientes.

Elle a avec elle Ben pour l’aider, en plus, alors ça confirme que les médecins peuvent servir. Ah, oui, j’oubliais la bonne nouvelle de ce début d’épisode qui est aussi le retour de notre psy préférée : Diane refuse que Ben retourne sur le terrain tant qu’il ne la verra pas plus souvent en thérapie – thérapie obligatoire et nécessaire ! Nécessaire, oui : Ben veut se précipiter pour signaler les deux femmes, étant sûre que l’une d’elle a frappé l’autre.

Carina préfère leur parler avant comme elle les connaît, évidemment. Le problème, c’est qu’ils sont tous les deux partis pris… mais rapidement, les histoires des deux femmes coïncident et Ben finit par reconnaître qu’il est plus logique que la chute accidentelle évoquée par les femmes soit ce qu’il s’est réellement déroulé. Cela permet en plus à Carina de se renseigner sur comment elles ont eu leur bébé, et la scène me permet aussi de me rendre compte qu’effectivement on les connaissait. Il s’agit de personnages de Grey’s Anatomy après tout (et elles ont marqué la série à leur manière on va dire).

Une fois les femmes parties, Jack finit par expliquer à Carina et Ben qu’il a envie d’apprendre à faire des points de suture, parce que ça ne doit pas être si compliquée. Mouais. Il m’a vraiment soulé à ne pas aimer les médecins, mais admettons. Il ne met pas longtemps à s’entraîner, en plus, commençant le soir-même sur une banane en compagnie de Carina. Elle fait beaucoup de bien aux pompiers elle, arrivant même à convaincre Ben de rappeler la psy au plus vite.

Bien content de savoir que Diane risque de revenir du coup, ils n’ont pas fait ça pour rien, c’est impossible. En attendant, Jack propose de donner son sperme à Carina histoire que ça aille plus vite en cas de souci dans les démarches. Si l’idée est rapidement considérée comme de la déconnade par Carina (et mon dieu que c’était drôle), je me doute que ça risque fort de revenir sur le tapis en cours de route maintenant qu’ils sont potes tous les deux. Glauque ?

De son côté, Théo s’inquiète clairement pour Vic. Il la voit repousser tout le monde dans son entourage, et il demande à Andy de la surveiller et de vérifier si elle va bien. L’attitude est un peu étrange venant de son petit-ami (ou ex ?) et Travis ne manque pas de lui faire remarquer. De toute manière, Travis a rapidement d’autres chats à fouetter : les pompiers sont appelés pour une intervention dans une maison hantée.

Si ça fait plaisir à Theo, Travis est terrifié de devoir intervenir à cet endroit. Bon, la série en fait des caisses avec une porte qui se ferme et s’ouvre toute seule, mais c’est plutôt drôle tout de même. L’intervention ? Des amis d’une femme ont disparu en cours de route pendant qu’ils filmaient un reportage dans la maison. La maison hantée ? Elle est parfaitement normale, mais elle est aussi piégée.

Nos pauvres pompiers sont donc coincés eux aussi. Commençons par les moins intéressants pour cet épisode, à savoir Maya et Sullivan. Ils trouvent rapidement un des hommes qu’ils sont venus chercher, coincé sous une armoire.

Ils l’évacuent et tout va bien… jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que Travis et Theo ont disparu. Oui, ils prennent un peu cher. L’expédition qui faisait rire Theo jusque-là est rapidement emmerdante pour lui quand ils tombent à pieds joints dans un des pièges de la maison. Cela les coupe totalement de liaison radio, n’en déplaise à Travis. Il s’énerve sur sa radio, mais les quelques instants qu’ils passent seuls permet d’aborder à nouveau la relation amicale entre eux. C’est une excellente chose, parce que ça manquait ces derniers temps.

Je n’y croyais plus d’ailleurs. Theo reproche donc à Travis de ne pas aimer Emmett autant qu’il aimait son ex-mari, lui expliquant qu’il n’a pas à prendre ses conseils vu l’état de sa relation amoureuse. Voilà qui est fait. C’est à peu près le seul intérêt de cette intrigue – et la seule crédibilité aussi, parce qu’ils finissent par retrouver le deuxième homme qu’ils cherchaient et qui soi-disant les prenait avant ça pour un fantôme. Eh, lourd.

Fort heureusement, ils ne mettent pas si longtemps que ça à être retrouvés par Maya et Sullivan. Par contre, au passage, les pompiers se rendent compte que le capitaine Beckett n’est pas exceptionnel avec eux : il ne se rend pas compte de la disparition de deux de ses hommes pendant plus d’une demi-heure. C’est longuet. Sullivan ne se gêne pas pour lui dire, se sentant probablement poussé des ailes maintenant qu’il a l’appui de la hiérarchie au-dessus de son capitaine. Disons que ça aide.

Ainsi, contre toute attente, on retrouve ensuite Travis et Theo au sortir de la douche ? On sent que la scène est un bon prétexte pour faire remonter l’audience, mais ce n’est pas grave. Ce qui est important ici, c’est que Travis dit à Théo qu’il l’aime – ils en sont donc revenus à ce stade-là de leur amitié. J’ai aimé aussi l’auto-analyse de Travis, percutant qu’Emmett est un peu trop comme son père vis-à-vis de sa sexualité. Yuk.

Beckett finit par les interrompre pour s’excuser et c’en est presque dommage. La scène était intéressante. Les remords de Beckett sont essentiels aussi, mais ils permettent surtout de l’humour et de la bonne entente entre nos héros. Quant à Beckett, eh bien, Sullivan fouille son bureau (pardon ?) et y trouve une bouteille d’alcool, alors je ne donne pas cher de sa peau.

Pendant ce temps, Vic est donc squattée par une Andy pas très subtile. Vic l’emmène rapidement chez Dean, ou du moins dans la maison qui était celle de Dean à l’époque. Il est temps pour la série de dire adieu à ce décor, parce que la maison a été vendue par les parents de Dean. On ne sait pas bien pourquoi Vic veut y faire une dernière visite, mais elle l’a fait et c’est parfaitement déprimant. La maison est en effet complètement vide, et la vie de Vic est si douloureuse qu’elle finit par vouloir plonger un coup dans la mer.

Bon, ça n’a aucun sens de faire ça. La mer est beaucoup trop propre, bizarrement, et Andy plonge elle aussi pour la sauver, parce que c’est nécessaire quand elle ne voit pas Vic remonter à la surface. Vic voulait simplement un moment de calme pour faire face à sa grossesse et à ses émotions, et elle l’a eu. Elle a aussi explosé avant ça, révélant à Andy qu’elle était enceinte. Oups.

Cela mène à une scène vraiment intéressante entre les deux femmes, Andy expliquant qu’elle a déjà eu un avortement elle aussi, à l’université. Elle n’en a jamais parlé à Ryan, et c’est là que ça en devient surprenant : les scénaristes se souviennent donc de Ryan ? J’aime que ça puisse rapprocher Andy et Vic, mais le personnage de Ryan a été évacué tellement vite de la série que j’ai trouvé ça un peu étonnant comme twist de l’intrigue pour aider Vic à prendre sa décision.

Elle n’en parle donc pas à Theo et l’épisode se termine par un repas improvisé entre les deux femmes et la cousine d’Andy. Andy finit par balancer les potins à Vic pour lui remonter le moral – et ça marche tellement bien que Vic décide de prendre ses médicaments pour l’avortement immédiatement. La série est, comme la semaine dernière, trop timide à mon goût. C’est bien d’évoquer ouvertement la question et d’en décrire les effets, mais pourquoi cachent-ils systématiquement les avortements ?

C’est une question rhétorique, je sais pourquoi, mais enfin, je ne compte plus les accouchements vus dans cette série – et cette franchise – alors que les procédures d’avortement sont trop souvent éclipsées. La position de Vic est évidente vis-à-vis de sa carrière, de son caractère, de sa vie, mais l’avortement en lui-même reste un moment traumatique qu’il aurait été important de montrer – pour toutes celles qui en ont besoin du côté de la représentation. Je pense. Je ne sais pas, je ne suis clairement pas le mieux placé pour écrire ça. Je vais en revenir au constat : la série n’ose pas aller au bout de son intrigue dans cet épisode, et je pense que ça finira en scène qu’on ne voit pas alors qu’elle est importante.

J’espère que quand Theo l’apprendra (c’est évident qu’il l’apprendra), il ne réagira pas trop stupidement par contre.

 

Station 19 – S05E09


Épisode 9 – Started from the Bottom – 17/20
J’ai l’impression de surnoter parce que l’épisode était assez classique, mais j’ai trouvé qu’il était aussi très fluide dans l’introduction d’un nouveau personnage et dans sa manière d’avoir quelques scènes vraiment surprenantes par moments. On passe parfois à côté de choses qui auraient pu être intéressantes si elles étaient développées, mais dans l’ensemble on découvre surtout des personnages qui évoluent logiquement face aux événements. Et ça me plaît.

Spoilers

Natasha Ross, la nouvelle cheffe du département des pompiers de Seattle, débarque pour une inspection des casernes 19 et 23.


Get them in order before I have to burry another friend.

Bon, de toute évidence, je n’avais pas retenu le plus important de l’épisode précédent car dans mon résumé, je ne parlais pas des mêmes événements que ceux mis en avant par le résumé de l’épisode. En effet, eux, ils mettent en avant la crise de Vic pendant sa dernière intervention et le fait qu’une nouvelle cheffe a été nommée à la tête des pompiers.

C’est par là que nous commençons l’épisode, avec l’arrivée de Natasha Ross pour la visite des casernes. Assez vite, on découvre qu’il s’agit d’une vieille connaissance de Sullivan, et ça me soule déjà. On retombe clairement dans un schéma de triangle amoureux à venir avec Andy. Je le sens déjà. Mais bon. Elle a l’air cool la chief Ross. Elle remet assez vite en place Maya en lui disant qu’elle connaît son nom et Andy en lui expliquant qu’elle n’en a rien à faire de son héritage.

Ce qui l’intéresse ? Les pompiers pour ce qu’ils sont. Elle n’a pas envie d’être coincée dans de la paperasse – mais elle approuve tout de même le programme de Ben et Jack concernant les problèmes cardiaques. Cela fait une bonne nouvelle alors qu’elle critique sans problème ses prédécesseurs, donc bon, elle est appréciée par tout le monde. Même par moi !

Bon, je sais qu’il faut se méfier des nouveaux personnages dans cet univers après. De toute manière, on n’a pas le temps de trop se faire une idée que la sirène sonne à la fois du côté de la caserne 23 et de la caserne 19. Dans la première, Andy s’imposait comme elle pouvait en tant que capitaine et dans la seconde, Carina (toujours là), Ben et Jack célébraient à la fois la victoire d’avoir leur programme approuvé et la défaite d’avoir des fonds insuffisants.

En route pour la première caserne, Andy prend le temps de demander des nouvelles de la vraie intrigue qui m’intéresse : Vic et Theo. Le problème est donc que Vic le ghoste, tout en étant en plus mise sur la touche. Personne ne veut qu’elle y reste trop longtemps, surtout Travis, mais elle en a clairement besoin. Elle n’est pas trop d’accord non plus apparemment, préférant reprendre ses joggings vers la caserne que tourner en rond pour rien dans son appartement. Allons bon.

À la caserne, elle tombe ainsi sur Jack – censé resté à l’accueil ça tombe bien – et Carina qui sentent sa détresse et tentent de l’inclure dans leur réflexion pour lever des fonds supplémentaires pour leur projet. Ils sont tous les trois interrompus par l’arrivée d’Aaron et Jenni, des pré-adolescents qui ne veulent surtout pas aller à l’hôpital mais ont quelques petits problèmes : Aaron a les genoux en sang parce qu’il est tombé en chemin, Jenni a des crampes à l’estomac et des saignements… Oh le regard Carina/Vic en dit long : elle a juste ses règles, mais elle est paniquée.

Les scènes sont sympathiques, parce que clairement Carina et Vic sont mortes de rire et jouent ça très bien. Le sujet est pourtant loin d’être drôle, parce que les enfants sont terrifiés, particulièrement le petit garçon qui s’inquiète pour sa sœur parce qu’ils ont perdu leur mère lors d’une hémorragie. Bon, par contre, Jack qui explique les règles à Aaron, je n’ai pas réussi à savoir si c’était méga gênant de nous montrer à quel point il est désemparé, ou juste drôle. La fin de la scène l’est, heureusement.

C’était nécessaire, parce que l’intrigue est assez triste en fait : l’adolescente ne savait pas ce qu’était les règles parce qu’elle n’avait pas de mère. Par contre, je trouve que la série rate vraiment quelque chose : quitte à faire cette intrigue, ils auraient pu expliquer plus clairement les règles. J’ai adoré les informations données par Carina et la réaction de Vic, mais ça aurait été sympa quand même d’avoir l’ensemble des explications. Quitte à faire un épisode sur le sujet, autant y aller non ?

Et puis, Carina qui parle du job de petit frère sans faire de réflexion sur Andrew, c’est nul. Après, j’ai beaucoup aimé toutes ses interactions avec Carina, toute la réflexion sur le système d’informations et d’éducation sexuelle. Peut-être que la priorité de l’équipe devrait être là ? Ou alors, la priorité est le cœur de Vic, effectivement. Elle était venue à la caserne parce qu’elle s’inquiétait de son rythme cardiaque.

Carina confirme qu’il y a quelque chose de suspect et l’emmène donc aux urgences pour faire des tests supplémentaires qui nous révèlent que Vic est… enceinte. OH BORDEL. C’est un excellent twist à ce stade de la série et vis-à-vis de tout ce que l’on sait du personnage. C’est à la fois crédible et dingue, et ça va apporter de bons rebondissements, tout en nous prenant complètement par surprise après tout ce qu’il s’est passé.

Pendant ce temps, les casernes 23 et 19 sont donc appelés sur le même accident, une fois de plus. On le sentait venir à des kilomètres, mais c’est confirmé par un appel de Teddy à Ben : ils interviennent sur l’accident de voiture qui nous laisse Owen au fond d’un ravin. Ben pète un câble une fois sur place pour que tout aille plus vite, mais c’est Andy qui est en charge et veut prendre le temps de bien faire les choses, notamment pour impressionner sa nouvelle cheffe. Oh, ce n’est pas la seule à vouloir l’impressionner, parce que Maya aussi y tient clairement.

Elle demande ainsi à Sullivan d’appuyer sa demande de promotion, ce qu’il semble prêt à faire ? On verra bien. En attendant, je me suis retrouvé impressionné par les talents d’Andy sur la scène. Par rapport à d’habitude, elle semble drôlement calme, calcule les risques et montre une connaissance parfaite de son équipe, éloignant Ben de la situation et le laissant sous la surveillance de Robert, pour éviter qu’il ne fasse trop de la merde.

Comme toujours, Ben se précipite donc et apparemment, ça ne provoque pas trop de problèmes. Au contraire, même.

Franchement, elle prend de bonnes décisions, toujours sous la surveillance de Chief Ross… mais Ben fait de la merde. Pour changer. Il se précipite donc, et Sullivan décide de l’accompagner plutôt que de prévenir Andy de ce qui est en train de se passer. Finalement, tout se passe bien : ils retrouvent en premier la voiture d’Owen. Enfin, ils retrouvent en premier le conducteur de la voiture qui est mort, contrairement à Owen. On nous a pourtant dit plusieurs fois qu’il était peu probable qu’il survive, et voilà.

Moi, mon espoir reste qu’on perde le personnage et qu’il donne son cœur à son neveu, mais bon, je ne pense pas que ça colle niveau taille du cœur ? Bon, peu importe. Tout l’épisode tourne autour de cette intervention et bizarrement, je trouve que ça manque d’enjeu. Owen est en vie et souffre, ben cool. Teddy et Cormac sont à l’hôpital et on ne les voit pas. On ne sait pas ce qu’il en est du cœur. Bon.

C’est intéressant de voir le travail qui est fait pour sécuriser la scène de l’incident, mais disons que ça n’apporte pas énormément de suspense non plus.

Le vrai suspense est finalement autour des sanctions que Ben recevra : il décide ainsi d’accompagner Owen au moment où son corps est transporté en haut du ravin, et c’est clairement une action risquée. L’avantage, c’est que ça permet à Andy de montrer qu’elle a plus d’autorité que le capitaine actuel de Ben, et ça la fait bien voir de sa cheffe. J’aime beaucoup ça, de même que j’aime beaucoup la Chief Ross insiste pour que Travis essaie à son tour de monter les échelons de la hiérarchie.

J’ai beaucoup aimé la scène, surtout que ça permet d’approfondir l’air de rien le personnage de Travis et sa peur d’être responsable de la mort d’un autre pompier. En plus, on a enchaîné sur Andy qui poussait la gueulante dont Ben avait besoin depuis des années alors, vraiment, cet épisode marque de gros points.

Il en perd aussi quand Sullivan, de retour à la caserne, calme Ben qui se fait sermonner à nouveau et obtient ainsi de la part de la nouvelle cheffe le rôle de lieutenant. Maya espérait tellement sa promotion ! Je suis vraiment énervé de voir que les scénaristes font encore une faveur à Robert, mais j’ai aimé malgré tout qu’il cherche à se débarrasser de ce rôle dans la scène qui suit. Cela montre au moins qu’il a appris un peu de ses erreurs… mais je ne suis pas sûr que ça suffise à faire passer la pilule.

En tout cas, entre ça, Andy qui trouve vraiment sa place de capitaine (enfin !) à la 23 et Vic enceinte, j’avoue que l’épisode m’a donné de bonnes vibes pour la suite.

 

Riverdale – S06E04

Épisode 4 – The Witching Hour(s) – 12/20
Cet arc narratif n’est pas glorieux, mais au moins, les scénaristes ont pour une fois une bonne raison de s’éclater à faire n’importe quoi. Inutile de dire qu’ils en profitent à fond et explorent tout un tas d’idées, avec plus ou moins de succès. Tant que ça nous éloigne des histoires sans queue ni tête du Palladium, j’approuve.

Spoilers

Un épisode sur les sorcières Blossom, super.

Men are such monsters.

Le masochise a de beaux jours devant lui. Alors que le prochain podcast approchait à grands pas, je me suis dit qu’il fallait bien que je regarde cet épisode. En plus, avec un épisode qui se concentre sur le manoir Blossom, j’avais bon espoir d’avoir des points sur la magie pour le Bingo Séries. Allez, je commence l’épisode, on verra bien ce qu’il en a. Jughead a déjà commencé à me parler et m’expliquer que le manoir est hanté. Bon, ça, et le fait qu’ils copient totalement l’écriture de Why Women Kill – la saison 2 m’attend toujours d’ailleurs – pour cet épisode.

Tant mieux. Cheryl manquait à l’épisode précédent, mais pour ce chapitre-là, on est donc parti pour avoir trois Cheryl. Rien que ça : on commence dans le présent, puis on remonte dans le temps en 1957, puis on remonte encore plus avec 1892. SU-PER. L’épisode commence par la morning routine des trois Blossom en question, toutes incarnées par Sheryl, donc. C’était long et je suis sûr qu’il y a plein d’anachronisme, mais j’ai eu la flemme de faire pause pour m’en rendre compte.

Reprenons plutôt l’épisode dans l’ordre. Je démêle les trois intrigues, et je commence par le présent : Cheryl annonce à sa classe (sa secte désormais pleine d’adolescentes, j’ai oublié quelque chose ou les scénaristes ont oublié de faire le point depuis le premier épisode ??) que la comète Bailey est sur le point de passer dans le ciel. Ce qui inquiète les adolescentes est toutefois de savoir si Nana pourra être là pour observer la comète dans le ciel. Bien sûr.

Nana est effectivement alitée et se sent de plus en plus mal. Par conséquent, Cheryl s’occupe d’elle comme elle peut, en lui lisant le journal de ses ancêtres. En 1957, l’ancêtre de Tabitha débarque donc pour obtenir l’aide d’une Blossom afin de pouvoir remplacer Pope à temps. Soit. En 1892, c’est Thomasina Topaz (nom de merde à toutes les époques alors ?) qui débarque et flirte à fond avec l’ancêtre Blossom. Mais on se fout de notre gueule, ce n’est pas possible. Je suis si mort de rire.

Par contre, Thomasina se fait rapidement une ennemie quand elle veut parler de la comète Bailey aux élèves de l’école Blossom. Ah, à l’époque aussi alors ? Les deux se réconcilient malgré tout : Thomasina Topaz et Abigail Blossom prennent donc du bon temps au lit… jusqu’à ce que l’ancêtre de Kevin débarque. Comme il est flic, il révèle à Abigail qu’il est à la recherche d’une meurtrière du nom de Thomasina.

Oups. Abigail la protège évidemment, mais elle souhaite tout de même avoir toute la vérité : celle-ci lui confesse donc qu’elle a tué son mari, un homme cruel et violent. Pour elle, c’était donc de la légitime défense, mais pour les flics, c’est autre chose. Qu’importe : Abigail a rapidement autre chose en tête.

Elle apprend en effet la mort de son frère James (décidément, pas cool d’être un frère dans cette famille) lorsque Fenn Fogarty (oui, oui, l’ancêtre de Fangs) débarque pour le lui annoncer. Au passage, il remet aussi une lettre de James annonçant que sa dernière volonté est de voir sa sœur se marier avec Fenn. Je suis… mort de rire ? Et Thomasina qui cherche tout de suite à savoir les liens entre James et Fenn, c’était bien senti.

Elle fait bien de se méfier toutefois : il est rapidement confirmé que Fenn fait de la magie noire et a imité l’écriture de James. J’ai bien ri, et j’étais content comme tout, car ça ramenait la magie dans l’épisode. J’en ai besoin pour le Bingo Séries, moi ! Après, ce n’était pas cool pour Abigail tout ça : elle découvre en effet que Fenn est probablement un meurtrier et, pire, le meurtrier de son frère.

Malgré tout, Abigail n’a pas d’autres choix que de se marier avec Fenn : il prend facilement Thomasina en otage et menace de la tuer si Abigail ne se marie pas avec lui. Oh lala. Le soir où la comète s’apprête à passer, Abigail est donc forcée de se marier avec Fenn, avec un audacieux choix de robe de mariée rouge. Amusant.

Le mariage est de courte durée et n’est même pas consommé de toute manière : durant la nuit de noces, Abigail prend une hache et tue son mari. Enfin, pas tout à fait. Après quatre ou cinq coups de hache, il est encore capable de se relever et de maudire Abigail, la vouant à une vie éternelle de solitude. Après la mort de Thomasina, évidemment.

En 1957, la comète Bailey passait aussi au-dessus de Rivervale apparemment. C’est fou, elle passe son temps à passer au-dessus de la ville donc. Cela permet à l’ancêtre de Cheryl, Poppy, de discuter avec toutes ses amies – Bitsy, Tammy et je n’ai pas saisi le nom pour Veronica (Velma, putain !), mais enfin bon, vous avez compris le délire – et avec la mère de Bitsy – je ne sais pas ce que fait l’actrice jouant Alice aux scénaristes pour avoir toujours un rôle quoiqu’il arrive dans chaque épisode sérieusement – de la comète.

La comète est sur le point de passer et ça fait peur à tout le monde dans un contexte de guerre froide. Malgré la peur de l’espace, Bitsy a autre chose en tête : son mari Jack veut un autre enfant pour régler les problèmes dans leur couple. Comme ce n’est pas comme ça que fonctionne la vie, ben, ça ne marche pas du tout. Elle demande donc de l’aide à Poppy qui lui donne de quoi ne pas tomber enceinte… puis se laisse embrasser. Oh, un baiser Cheryl/Betty, quelle belle idée !

Il semblerait donc que pour les scénaristes l’homosexualité soit héréditaire et génétique, puisque toutes les ancêtres de Cheryl savaient comment prendre du plaisir. Allez, ça me fait rire et c’est top d’avoir des baisers lesbiens comme ça à l’écran. On enchaîne en plus sur Poppy proposant le Kama Sutra à Velma pour résoudre ses problèmes sexuels avec son mari, quoi.

Cela dit, le cœur de l’intrigue est bien Bitsy et son mari Jack, aka Jughead : le mari débarque au manoir Blossom pour menacer de mort Poppy. Il espère que celle-ci ne s’occupera plus du mariage de sa sœur. Si tout semblait bien parti pour le business de Poppy, ce n’est donc pas exactement comme prévu que ça se termine pour elle : tous les maris de la ville, emmenés par Kirk Keller (j’en peux plus de ces noms) viennent la menacer.

Elle essaie de les ignorer, mais c’est bien compliqué quand toute la ville se met à l’épier et lui tourner le dos chez Pop’s, ou quand elle rentre chez elle et que Kirk l’arrête parce qu’il la soupçonne d’être une communiste. Ah, les États-Unis, c’est toujours fun. Kirk fait tout ce qu’il peut pour s’assurer que Poppy passe sa vie derrière les barreaux en tant que communiste. C’est un peu ce que conseille Bitsy à Poppy aussi, lui révélant également au passage qu’elle est enceinte. Ah lala, Bitsy est tellement amoureuse de Poppy !

Malheureusement, elle se fait une raison sur sa vie : elle est sûre d’avoir été lobotomisée par Poppy et le lui reproche soudainement. Vous savez ce qui est vraiment remarquable ? L’actrice est vraiment douée tout de même, et les costumes sont géniaux. Neuf mois plus tard, elle aide tout de même Bitsy à accoucher, suppliée par Jack qui lui explique qu’il y a un problème avec l’accouchement.

En vrai, on ne voit pas bien ce qu’il peut y avoir comme problème, si ce n’est que le ciel s’illumine soudain à la lueur de la comète. La petite fille naît malgré tout, et Poppy assure que c’est un bon signe qu’elle soit née sous la comète. Moui. Elle ne profite aussi pour faire un cadeau à Bitsy, parce que neuf mois en prison ne la prive pas de son sac à main. Elle le reperd vite, puisqu’elle est menottée ensuite par Kirk, condamnée à être assignée à résidence jusqu’à la fin de ses jours. Avant ça, elle a au moins pu donner du poison à Bitsy pour qu’elle tue Jack.

Bon, et sinon, le présent ? Ben écoutez, une des étudiantes de Cheryl s’inquiète pour Nana et la préfère à la comète. Elle est donc bien plus à fond que moi dans toutes les histoires des ancêtres et elle est aussi là pour rencontrer Sabrina. Eh oui, cet épisode marque le crossover de la série avec Sabrina. Je n’ai toujours pas vu la série, mais je trouve ça aberrant de nous avoir fait de la pub pendant bien longtemps sur ce crossover… juste pour trois ou quatre minutes avec Sabrina.

Elle débarque en tout cas pour une cérémonie de « transfert » à effectuer au passage de la comète. Un transfert ? Eh oui : Fenn a maudit Abigail à vivre une vie éternelle. C’est donc ce qu’il s’est passé, la forçant à prendre l’identité de Poppy, puis de Cheryl. Heureusement, le transfert fonctionne : Nana récupère le corps d’Abigail et peut vivre heureuse, alors qu’Abigail peut enfin mourir et rejoindre Thomasina. Les deux se retrouvent dans un cimetière en robe d’époque et s’embrassent avant de courir à la Petite maison dans la prairie… Oh bordel, ces scénaristes en prennent de la bonne, vraiment.

Je retiens surtout que Sabrina a l’air cool et qu’il faudrait que je regarde sa série un jour…