Avis : J’ai commencé la série un peu par hasard, je ne sais plus bien pourquoi. J’en ai entendu parler et je n’avais rien le mercredi, alors pourquoi pas. En plus, c’était sur Netflix, donc la garantie de la HD sans prise de tête m’a convaincu. J’ai regardé le premier épisode et très honnêtement, je n’ai pas tout compris. Il y avait une ambiance spéciale, un côté teen affirmé, mais en même temps une ambiance glauque pseudo-gothique qui me rappelait l’excellente série britannique Hex (pff, cette frustration du series finale n’est jamais passée).
La série nous propose donc de suivre les aventures de Clary qui découvre le jour de son anniversaire qu’elle est une « Shadowhunter ». Moui. Une élue quoi, rien de nouveau dans ce scénario, et en plus l’actrice n’est pas brillante. Son anniversaire part en vrille avec sa mère qui se fait enlever avant de lui en révéler plus sur ses pouvoirs, et à partir de là Clary découvre un monde de vampires et de loups garous… Pff. Toujours rien de nouveau… Et c’est là que vous devez comprendre l’essentiel : il n’y a rien de neuf avec cette série, elle a des longueurs et une sauce teen pas franchement digérable à tous les coups. Et puis, il y a Malec, la relation gay que tous les fans veulent voir arriver avant même qu’ils ne se rencontrent… parce que, oui, il y a un livre.
Bref, je n’ai pas un avis très bon sur cette série. C’est plein de défauts, à commencer par le jeu d’acteurs, les effets spéciaux des années 90 ou les facilités scénaristiques… Mais il y a quelques bonnes surprises en cours de route et ça fait un guilty pleasure peu savoureux à consommer, soit chaque mercredi, soit en binge-watching. Parce qu’heureusement, l’intrigue avance vite, du coup ça peut aussi se consommer très rapidement et donner l’impression de voir une série qui avance. Et ça, ça change à l’ère des séries qui traînent en cours de route… on regrette surtout un casting plutôt mauvais dans sa majorité.
Note finale de la saison : 10,5/20
Retrouver les critiques brèves de chaque épisode dans les articles à la semaine :
– The Mortal Cup (1×01), 12/20
– The Descent Into Hell Isn’t Easy(1×02), 10/20
– Dead Man’s Party (1×03), 10/20
– Raising Hell (1×04), 11/20
– Moo Shu to Go(1×05), 12/20
– Of Men and Angels(1×06), 11/20
– Major Arcana (1×07), 10/20
– Bad Blood (1×08), 10/20
– Rise up(1×09), 08/20
– This World Inverted (1×10), 10/20
– Blood Calls to Blood(1×11), 08/20
– Malec(1×12), 12/20
– Morning Star (1×13), 11/20
Ce season finale ne reprenait étonnamment pas directement avec son cliffhanger, mais le reportait un peu pour traiter la storyline Malec d’abord. Pff, comment garder l’audience avant d’entrer dans le vif du sujet ! On entre assez vite dans l’action (bye bye Lydia, du coup) ensuite et tout cela émerge sur une scène digne de Star Wars ou de n’importe quel Marvel avec une main coupée. Tout cela nous amène à une trahison de Camille, sans surprise, qui n’a aucune vraie conséquence car Clary trouve quand même le livre après dix secondes de recherche (coup de bol monstre malgré leur explication s’il y avait 4 bibliothèques comme ça) et Jace se sacrifie pour sauver le groupe, nous amenant à une nouvelle crise de larmes si bien jouée par Clary (ceci est ironique). Quel dommage que l’actrice n’ait pas la carrure du personnage. Il y a donc de quoi faire une saison 2, les retrouvailles avec Jace passé du mauvais côté seront intéressantes. Cela dit, il faut d’abord conclure cette première saison, enfin, dans une scène de réveil et de retrouvailles tellement attendue. L’intrigue atteint son point d’orgue de chaque côté, mais le cliffhanger final tombe un peu à plat, ça manque de cris ou de quelque chose pour être vraiment impressionné par la taille de ce bateau. Bref, un épisode final assez moyen, dans la veine du reste de la saison.
Onzième semaine de l’année toujours pleine d’épisodes inédits, mais moins de bonnes surprises cette semaine que lors des derniers articles. J’ai l’impression que les séries en sont toutes à leur petit rythme de croisière, ce qui fait que c’est Colony qui s’impose comme meilleur épisode, juste parce que c’est une conclusion de saison rondement menée. Bref, faisons le point sur les séries vues cette semaine :
– The Walking Dead (6×13), 15/20
– Quantico (1×13), 14/20
– OUAT (5×13), 9/20
– The Last Man On Earth (2×12), 16/20
– Blindspot (1×13), 14/20
– 11.22.63, 15/20
– Supergirl (1×16), 15/20
– Agents of S.H.I.E.L.D (3×12), 16/20
– Grinder (1x), 12/20
– The Shadowhunters (1×10), 10/20
– Younger (2×10), 15/20
– Les colocs de Mamie (1×09), 15/20
– Le Secret des Balls (2×05), 15/20
– Grey’s Anatomy (12×14), 16/20
– Scandal (5×14), 15/20
– HTGAWM (2×15), 15/20
– Colony (1×10), 17/20.
Je reprends les bonnes (mauvaises ?) vieilles habitudes en commençant la semaine par The Walking Dead qui délivre à nouveau un épisode plutôt bon pour la série (donc pas si bon que ça de manière générale). Focus sur Carole et Maggie prises en otage cette semaine, ce qui permet de développer un peu ces deux personnages, enfin, en ce qui concerne Maggie. Cela fait deux saisons qu’elle sert de figurante, accusant coup sur coup les deuils de son père et de sa sœur sans jamais se démonter. C’est là que l’épisode réussit à marquer quelques points : il revient sur les origines des personnages pris en otages, sur Hershel comme sur Sophia. Il est intéressant de voir Carole jouer un personnage dès le départ, mais finalement tomber dans son propre piège. Le tout est rallongé autant que possible, avec tout de même pas mal de temps morts ou de développement sur des personnages dont on soupçonne très vite la – justement ! – mort. Je reconnais m’attendre à ce que Carole meurt d’ailleurs, mais laissons-leur peut-être encore un ou deux épisodes pour en arriver là. Un bon épisode en soi, mais la construction de la saison reste très floue. Je pense qu’on en reste au schéma déjà de la saison 5 qui ne menait nulle part et n’avait de construction que l’apparence.
On en parle de la figurante qui se fait chier à l’arrière-plan ?
À l’inverse, Quantico livre une nouvelle pièce du puzzle (et même de nouvelles pièces) cette semaine avec un épisode qui fait grandement avancer l’intrigue – plus que la semaine dernière d’ailleurs. J’adore les nouveaux personnages intégrés la semaine dernière, ainsi que toute l’intrigue autour de Shelby et de Caleb. En revanche, je suis dégoûté du sort réservé au personnage de Nathalie, autant dans le présent que dans le passé à l’Académie. Bon, OK, plus dans le présent. Quel dommage de sacrifier un si bon personnage, présenté comme détestable en première partie de saison et comme géniale depuis une semaine. Schéma classique pour tuer son personnage que de le rendre cool pour ses derniers instants… En tout cas, ça fonctionne très bien, la fin est terrifiante puisque l’actrice qui incarne Alex Parrish est véritablement géniale. Ses larmes et sa panique sont très communicatives et forment un point culminant autant pour l’épisode que pour la série.
(Spoiler The 100 : Non, tu n’es pas Hercule, tu es le petit-ami de Miller !)
Je suis très énervé par l’épisode de OUAT qui a tout simplement ruiné les personnages d’Hercule et surtout de Meg. Je sais pas, je m’attendais à mieux après la très grande réussite de La Reine des Neiges, meilleure que le film d’origine. Là, franchement, on a des ersatz ratés. Bon, au-delà de ça, l’épisode ne m’a pas non plus transcendé pour changer. C’est assez chaotique. J’en retiens donc surtout la scène finale, et à vrai dire, je n’en retiens quasi que ça ; puisque c’est ce qui va permettre de relancer un peu cette intrigue dans l’Underworld qui ne me fascine pas jusqu’ici. Peut-être que « tuer » quelqu’un changera les choses en bougeant un peu la dynamique générale, si tant est qu’ils aillent jusqu’au bout de cette idée, ce qui n’est pas gagné. Bon, cette intrigue Underworld n’annonce rien de passionnant finalement, j’avais espoir que la série s’améliore de nouveau avec. C’est très dommage cette inconsistance entre les moitiés de saisons : c’est soit excellent, soit très chiant.
3 mois d’attente pour ça ?!
The Last Man On Earth revenait enfin sur son cliff-hanger insoutenable de mi-saison et… Je suis dégoûté là-aussi, dégoûté de voir qu’ils ont tué le personnage de Phil. Ce dernier apportait un vrai bon humour à la série dans sa confrontation et « amitié » avec Phil, que l’on retrouve encore dans une scène cette semaine, mais qui ne pourra pas durer. Cela dit, il est vrai que ça devenait peut-être un poil redondant. Cette première scène tout aussi triste que drôle créé une forme de malaise tout de même, et ça vient de quelqu’un qui rit parfois aux enterrements (c’est nerveux, c’est une manière d’exprimer le chagrin, si si). Au-delà de ça, l’épisode explore sympathiquement les relations entre ses personnages, en se reposant à raison sur le personnage de Carole qui sauve les meubles chaque fois que c’est nécessaire. Drôle, cet épisode fait son job, sans plus.
Qui soupçonnerait le type à la moustache d’Hitler et les lunettes de pervers ?
Le lendemain, j’ai commencé par Blindspot qui proposait un épisode très intéressant avec un pseudo-huis-clos pour déterminer qui peut bien être la taupe. Si l’épisode est intéressant car cela permet d’approfondir un peu les personnages et leur psychologie (à tous, ce qui est rare pour cette série), il ne l’est pas du point de vue de l’intrigue de la semaine qui est extrêmement prévisible. C’est un épisode moyen en terme d’intrigue et de suspens, mais il fournit des informations nécessaires pour l’attachement aux personnages. Personnellement, ça m’intéresse bien plus que les (souvent mauvaises ou inintéressantes) intrigues policières à la semaine. Oui, je sais, autant arrêter les séries policières dans ce cas. J’essaye.
O’Malley, et ton serment d’Hippocrate alors ?
J’ai ensuite enfin vu l’épisode de 11.22.63, introuvable pour une raison tout à fait mystérieuse et cryptique la veille (mais TV Showtime m’a rassuré quand j’ai découvert que je n’étais pas le seul à galérer). J’ai apprécié cet épisode qui nous approche grandement de la fin de saison (du coup, il doit n’y avoir que six épisodes ?). Le défilé d’acteurs connus via d’autres séries continuent avec Donnie d’Orphan Black, dans un rôle tout aussi boulet, ce qui était marrant à constater. Georges O’Malley, lui, devient encore un peu plus fou cette semaine et la prise d’otage constitue l’une des meilleures intrigues de la série, en tout cas les meilleures scènes de cet épisode. La scène conclusive était sympathique mais ressemblait presque à une fin de série (ouverte, du coup) dans le ton et le style, je suis donc curieux de voir le prochain pour voir comment ils vont traiter la suite. Je note que cette série excelle dans la tension dramatique de quelques scènes plutôt que sur la longueur. Il y a des moments bons dans chaque épisode, mais l’ensemble n’est pas toujours en cohésion. Elle marcherait probablement mieux en binge-watching qu’en série à la semaine, car le binge-watch donnerait l’impression d’avancer quoiqu’il se passe.
I’m sexy and I know it
Mardi, c’était aussi le retour de Supergirl après sa micro-pause d’une semaine. J’ai bien aimé cet épisode consacré à la kryptonite rouge, l’une de mes trouvailles préférées dans les intrigues relatives à Superman (et épisode marquant de Smallville). Alors ça s’adaptait justement mieux à Smallville qui pouvait se permettre des scènes adolescentes plus justifiées que ce que nous a servi Supergirl, qui tombait parfois dans des mièvreries un peu trop poussive pour l’âge des protagonistes. Ce n’est pas la première fois de la saison, cependant. L’épisode en lui-même restait un bon divertissement, avec des avancées sympas sur certains points et des incidences sur le long terme (avec notamment Kara 2.0 virée). Bon et puis, la crise de larmes de Kara à la fin était assez bien jouée quand même, bien que totalement irritante du point de vue de l’écriture du personnage définitivement plein de mièvreries. Je sais bien que c’est le ton de la série (et des comics), mais c’est un ton simpliste qui parfois me dérange.
There are sparks between those two.
Agents of S.H.I.E.L.D proposait mercredi un épisode légèrement meilleur que celui de la semaine dernière, malgré l’absence inexpliquée et gênante de Mack ou la quasi-transparence de Fitz. L’intrigue Inhumans nous amène à des considérations qui ne sont pas sans rappeler celles qui reviennent régulièrement chez les X-Men (notamment dans le film moyen The Last Stand) avec la découverte d’un « vaccin » par Gemma. Clairement, on va en réentendre parler et cela pourrait marquer les prémices de Civil War : après tout, on sait que la série sera forcément impacté par ce film. Les développements autour de Bobbi et Lance sont géniaux depuis la reprise, mais j’ai peur de les voir sérieusement me manquer quand leur série débutera l’an prochain maintenant (même si je suis heureux de savoir qu’ils en ont une). J’ai adoré les scènes entre Daisy et Luke, et les étincelles entre eux, pour faire le mauvais jeu de mots que je ne peux pas m’empêcher de faire (et qui est probablement souhaité de la part des scénaristes) ! Enfin, la dynamique entre Talbot et Coulson se dirige enfin vers quelque chose de nouveau et d’agréable, car leur pseudo rivalité finissait par être lassante.
Violence capillaire du flash-back
Grinder ensuite était plutôt intéressant dans son intrigue autour des origines du Grinder, justement. Variation sympathique aussi autour de l’écriture de l’épisode qui proposait un schéma inverse de ce qui se fait habituellement : cette fois, les scénaristes nous ont proposé un truc qui ne fonctionne pas au premier coup, avant de finalement fonctionner ; quand généralement ils s’appuyaient sur la fausse série pour résoudre leurs affaires. La petite variation était prévisible, mais bien amené. En revanche, l’humour pêche dans cet épisode, et beaucoup de répliques tombent à plat quand on est habitué à rire habituellement. La sitcom poursuit donc sur sa lancée instable, avec de bons épisodes et moins bons, sans parvenir à trouver un juste équilibre.
Faîtes-moi une série avec ces deux-là et je regarde en guilty-pleasure beaucoup plus agréable que ne l’est Shadowhunters.
Shadowhunters proposait légèrement mieux que d’habitude cette semaine avec son monde parallèle très sympa dans lequel les personnages étaient tous beaucoup plus cool que dans la vraie version du show. Hum, embêtant. J’ai vraiment bien aimé les voir agir en personnages normaux, et ça avait tendance à améliorer leur jeu d’acteur de manière significative, malgré ce filtre pas super beau. Dommage, la saison 2 est signée pour un retour à la normale, pas pour continuer sur cette lancée. L’ensemble de ce casting serait pourtant apparemment meilleur dans une série pour ado que dans une série fantastique. Je n’ai pas vraiment suivi le reste de l’intrigue aussi assidument qu’il aurait fallu, même autour de Simon qui est pourtant un personnage que j’apprécie, peut-être le seul dans cette série. Sinon, un meeting entre ces normaux et les shadowhunters, non ? J’ai également vu passer pas mal de commentaires désespérant que la série ne suive pas le livre… Étrangement, ça ne m’a pas surpris une seule seconde.
C’est à peu près ma tête quand quelqu’un m’exprime son amour de GoT.
Jeudi, c’était la diète avec seulement un épisode inédit de Younger, heureusement excellentissime, tant au niveau de l’humour que de la parodie autour de Game of Thrones. Détestant GoT pour tout un tas de raisons, j’ai adoré voir l’auteur de cette fausse série de romans tourner autant en ridicule et ressembler autant à ce que j’ai cru comprendre de la personnalité de Georges R Martin. Bon et ensuite, il me faut parler de la fin. Je me suis laissé balader par les scénaristes, qui faisaient à peu près ce que je pensais qu’ils feraient avec cette intrigue, approchant dangereusement Lisa de la révélation de son secret. Du coup, les vingt dernières secondes m’ont laissé sur le cul, et j’ai explosé de rire sous le choc. Facilité scénaristique surprenante mais brillante que de tuer ce personnage de cette manière, aussi vite. Je suis extrêmement impatient de voir le prochain épisode !
Bon appétit, mamie
Ce nouvel épisode des Colocs de Mamie était plus sympa que d’habitude, m’ayant même arraché un rire, ce qui est un peu le but de ce format court, avec la blague du chien et de l’escalier. Hum, ça sonne bizarre, il faut le voir pour comprendre, je vous invite à le faire, c’est vraiment pas long comme épisode et c’est sympa comme concept. Rien de révolutionnaire, mais c’était plutôt bien joué de la part des deux jeunes, qui servent bien la série.
Qu’est-ce que c’est ?
Le Secret des Balls revenait jeudi soir avec un épisode un peu meilleur que le précédent, qui prend enfin le temps de souligner que les aliens ne sont qu’une fausse piste puisque ça n’existe pas. Rien de surprenant, mais c’est plutôt cool de les voir laisser de côté cet aspect pour se concentrer plutôt sur la secte du père d’Héloïse. Cette dernière portait littéralement l’épisode cette semaine – déjà qu’elle porte aussi la saison – et c’était très drôle à voir. Quant à la lourdeur des blagues sur la campagne électorale… ça m’a bien plu aussi, le « j’entends des électeurs ! » était bien placé. Dans tout ça, on ne sait toujours pas où est Mitch, c’était un choix risqué après une saison 1 portée par lui, mais ça paye plutôt bien, car on est du même coup intrigué par cette nouvelle construction.
Ce regard d’amour
Grey’s Anatomy repart de plus belle vendredi en reprenant un de ses vieux tours : mixer les résidents et les internes. La formule qui a déjà fait ses preuves par le passé continue de fonctionner en forçant comme par hasard les internes à être avec les résidents qu’ils n’aiment pas (ou vice-versa). Tout était très bon de ce côté : de Jo qui s’affirme enfin auprès de Meredith (les dix secondes, brillante idée !) et n’a jamais autant ressemblé à Izzie (plaintes constantes + énervement contre résident) jusqu’à Penny forcée de travailler avec Amelia qui découvre comme par hasard qu’elle est naturellement douée en neuro (ça me rappelle un peu Karev et la pédiatrie tout ça). Bref, Grey’s excelle à faire du neuf avec du vieux et c’est fou comme ça fonctionne toujours autant. Reste cette fin totalement wtf, certes digne de la série, mais certainement pas d’Arizona. J’ai peine à croire que le côté médical suffise à ce qu’elle trahisse celle qui est devenue sa meilleure amie la saison dernière, peine à croire qu’elle puisse annoncer une grossesse alors qu’elle-même en voulait à Callie de l’avoir annoncé à Mark avant (et c’était lui le père)… Je sais bien qu’il y a besoin d’un peu de drama, mais une gaffe de sa part aurait été beaucoup plus approprié pour le personnage qu’un choix aussi stupide. Et puis ça nous laisse April dans un nouveau tourment. Heureusement qu’il y a un peu de joie du côté de Meredith ou Callie pour équilibrer tout ça. Bon et malgré tout un peu rassuré autour de l’écriture d’Amelia et Jo. Elles sont devenues depuis deux ans une succession de défauts et preuves de mauvais caractère, alors j’étais ravi de les voir confronter à leur ces défauts dans cet épisode, j’ai espoir de les retrouver comme je les adorais avant.
Oui, Olivia, nous aussi on aurait bien besoin de (beaucoup) d’alcool pour continuer à (te) supporter cette série.
Enfin ! ENFIN ! Scandal prend le temps d’adresser directement les énormes problèmes que j’ai avec la série depuis un moment, je dirais depuis le début de saison dernière : OPA n’est plus une famille, la série a perdu ce qui faisait tout son sel des premières saisons pour devenir un soap centré sur les amours chaotiques d’Olivia. Les justifications de cette dernière sont très touchantes, mais ne tiennent pas, car tout ça a commencé bien avant qu’elle ne soit enlevée. C’était cependant très savoureux de voir Quinn enfin se rebeller, de voir Abby enfin récupérer tout son badass et de voir Oliva enfin comprendre un peu mieux ce qu’est en train de faire Jake (et qui était devenu évident en début d’épisode – enfin, du moins, sa révélation finale). Tout ça me donne presqu’envie d’être la semaine prochaine, d’autant que la course présidentielle est assez savoureuse à voir. Il va falloir voir où ça mène désormais, mais alléluia, la série a l’air de repartir sur la bonne voie, je n’y croyais plus (et je me réjouis sans doute trop vite). J’ai aussi bien aimé le parallèle fait avec Trump qui débarque dans la course présidentielle. Ce n’est pas la première fois que la série s’inspire de faits réels pour son écriture, c’est agréable de pouvoir faire les comparaisons par soi-même et ça marche assez bien, permettant en plus de mieux comprendre l’actualité parfois (malgré l’énorme part de fiction).
C’est l’heure de la révélation.
Le final d’HTGAWM m’a surpris aussi, mais pas dans le même sens : c’était une surprise plutôt négative à vrai dire. Une grande partie de l’épisode se concentre sur Analise et sa famille, mais… je ne sais pas, ça ne me passionne pas plus que ça. C’était une belle conclusion à l’intrigue de sa grossesse, c’est vrai, mais c’était aussi une belle perte de temps par ailleurs – disons que quelques scènes auraient pu être zappées. Les twists finaux étaient bons, notamment la trahison de Caleb, mais je ne vois toujours pas d’alchimie entre Michaela et Asher, c’est frustrant de les voir se dirigier vers un couple totalement what the fuck. J’aurais bien aimé un retour approfondi d’Eve dans cet épisode. Beaucoup de déception pour un final de saison lent, mais heureusement la fin promet de bonnes pistes pour la saison 3, notamment du côté de Connor ou Laurel ! Bon, et j’avoue, j’ai sursauté dans les derniers instants avec le père de Wes. C’était pourtant évident.
Elle a un petit côté Roswell dans la pause, non ?
Season final pour Colony ! Je ne sais pas pourquoi j’avais retenu que la saison faisait 12 épisodes et je suis donc resté scotché devant cet épisode qui avait (évidemment) toute l’intensité d’un final. Grandiose conclusion, qui sera heureusement suivi d’une saison 2. Quelques réponses sont apportées, principalement d’ordre visuel avec l’envahisseur enfin aperçu. Les storylines atteignent toutes une conclusion magistrale, avec une montée de pression constante durant les 40 minutes. Il s’agit probablement du meilleur épisode de la saison, et c’est tant mieux, ça donne envie de revenir, ce qui n’était pas gagné du tout les premières semaines. Bon choix musicaux et bonne tension, cet épisode final est une vraie réussite inattendue – peut-être aussi parce que je ne savais pas avant de le lancer que c’était un final. Bon, je serai présent pour la saison 2 malgré les débuts chaotiques. Dire que j’ai failli abandonner la série, et maintenant j’en savoure les rebondissements !
Voilà, c’est (presque) tout pour cette semaine, vous pouvez si vous le souhaitez faire un petit tour du côté des bilans pour consulter la note et l’avis final que j’attribue donc à cette saison 1 de Colony, ou simplement pour lire mon avis sur Jessica Jones, enfin rattrapée, et Daredevil saison 2, déjà terminée. Ouais, je n’ai pas chômé (enfin si, du coup).
Bim, nouvelle semaine d’épisodes, c’est dingue comment on se retrouve vite pris dans une avalanche d’épisodes si on fait pas un peu attention aux dates de diffusion : les lundis et vendredis deviennent vraiment chaotiques. Mais bon, c’est la vie, je vais pas me plaindre d’avoir plein de divertissement (et encore à peu près le temps pour les regarder surtout). Cette semaine, j’ai regardé :
– Quantico (1×12), 16/20
– The Walking Dead (6×12), 14/20
– OUAT (5×12), 12/20
– 11.22.63 (1×04), 13/20
– The Last Man On Earth (2×11), 15/20
– Blindspot (1×12), 13/20
– Agents of S.H.I.E.L.D (3×11), 15/20 – The Shadowhunters (1×09), 8/20
– Grandfathered (1×19), 12/20
– Les colocs de Mamie (1×08), 14/20
– Man seeking woman (2×10), 18/20
– Younger (2×10), 15/20
– Le Secret des Balls (2×04), 13/20
– The 100 (3×08), 16/20
– Grey’s Anatomy (12×13), 13/20
– HTGAWM (2×14), 16/20
– Scandal (5×13), 12/20
– Life in pieces (1×20), 15/20
– Colony (1×08), 13/20.
Alex Parish est de retour !
La feinte de la semaine : je ne commence pas par TWD, mais par Quantico. Parce que oui, je regarde aussi Quantico en série ABC. Je ne voulais pas au départ, et puis j’en ai entendu du bien, et puis j’ai vu le casting (Shelby surtout, que j’ai adoré dans Unreal) et puis avant de savoir pourquoi, j’étais pris dans l’histoire et je revenais chaque semaine. Alors, la série nous a proposé une bonne reprise, avec des nouveaux personnages pour élargir encore un peu plus notre liste de suspects et de rebondissements. C’était un épisode plutôt bien fichu, à l’image de ce que fait habituellement la série chaque semaine. À peu de choses près, un épisode classique pour une reprise de mi-saison. Shelby a survécu à celle-ci, mais le mystère plane autour de Caleb. L’intrigue repart de plus belle en fin d’épisode, sans surprise. Bref, c’était un excellent retour.
Quelqu’un veut des cookies ?
Nouvel épisode de The Walking Dead aka The What The Fuck Dead ensuite. Cette semaine, les scénaristes développaient un peu le personnage de Carole, pour nous apprendre qu’elle était amoureuse d’un des figurants (grosso modo) parce qu’il aimait ses cookies (OK). La bonne surprise venait du côté de Rosita, qui pour la première fois depuis son apparition révèle qu’elle est un vrai personnage avec du caractère et des intentions. Les scénaristes ont dû se dire qu’il était temps, maintenant qu’elle n’avait plus de mini-short, qu’elle serve à quelque chose d’autre. Mais enfin, qu’elle se fasse larguer par un type comme Abraham, on a vu plus crédible. Sinon, en ce qui concerne l’intrigue même, et bien Rick pète encore un câble, pas de surprise. Les voilà devenus exactement ce qu’ils combattaient et ne voulaient pas être en saison 3, Rick faisant un bon remplaçant pour le gouverneur. Ce qui me tue le plus, c’est que l’épisode était du coup plutôt bien foutu, mieux rythmé que bien des fois, réellement axé sur la psychologie des personnages. Bref, c’était un bon épisode cette semaine, comme quoi, ça peut encore arriver.
Des effets de spéciaux au niveau d’Ally McBeal
Lundi marquait aussi la reprise de Once Upon a Time… Série dont je n’ai pas encore parlé non plus ici : elle fait grosso modo partie de mon Challenge Série 2015 (même si je me suis rendu compte que bien plus tard que j’étais en train de le faire) puisque j’ai regardé les trois premières saisons de la série en Janvier dernier, pendant mes vacances. Tout ça pour voir Georgina Haig en saison 4. Et pour être vraiment honnête, la période Reine des neiges est pour moi la meilleure de la série. Avant, c’était sympa, depuis, ça devient trop redondant. Dans cet épisode 12, la troupe de Storybrook se payait cette fois des vacances dans l’underworld (après Camelot, ça voyage beaucoup cette année) qui pour des raisons budgétaires ressemble à Storybroook dis-donc, ça tombe bien. La série profite de ce voyage pour nous rameuter toute une bande de personnages secondaires décédés et/ou oubliés. Rien de bien passionnant, beaucoup de clin d’œil et de fan service. Ça fonctionne, sans plus. Mention spéciale pour la scène finale qui me permet de retrouver un acteur d’Ally McBeal, ce qui tombe plutôt bien car j’approche de la fin de la série dans mon Challenge Séries et qu’il m’aurait probablement manqué !
Il suffit d’un peu de lumière pour voyager dans le temps
11.22.63 m’a ensuite transporté en 1963. L’épisode m’a légèrement plus convaincu que la semaine dernière, probablement parce que l’on approche de la date fatidique du titre de la série. Pourtant, j’ai du mal à retrouver ce qui me plaisait tant dans le pilot. Plus on avance, moins j’ai l’impression que le temps s’en prend au héros qui pourtant change durablement le passé. Et puis, j’ai surtout toujours beaucoup de mal à croire qu’il ne retournera pas dans le présent (et donc annulera tout) à la toute fin. En plus de tout, ce serait l’occasion rêvée d’étendre la série à une saison 2 qui recommence autour des mêmes intrigues, mais avec des changements. Là, ce serait fou à suivre. Eh, quoi, je peux rêver, j’ai pas lu le livre dont c’est extrait !
OK mais… Phil est mort ou pas ?
Et enfin, The Last Man on Earth, autre série dont j’ai pas eu l’occasion de parler et que j’ai bingewatché en octobre dernier, proposait un épisode de reprise entièrement centré sur Mike. Je reste mitigé, parce que Carol reste le personnage qui me fait criser de rire à chaque fois, alors ne pas la voir, ça manquait. En revanche, c’était cool de les voir enfin remplir un peu le cahier mythologique de la série et revenir sur ce qui avait bien pu décimer la planète et où étaient passer les corps. Ca manquait, et c’est bien de l’avoir fait sans entrer trop dans les détails. En revanche, si le problème est vraiment un virus, c’est étrange que les survivants qu’on connaît déjà n’y ai jamais fait référence, au moins en s’inquiétant de se rencontrer. Parce que bon, ils s’embrassent les uns les autres apparemment sans se soucier d’un virus qui pourrait les tuer ou autre dans les épisodes qui précèdent. Il faudra voir comment la suite de la saison se développe, mais c’est un bon retour !
L’actrice écarquille les yeux dans 80% des plans de la série quand même
Le lendemain, diète de série, avec seulement un inédit de Blindspot diffusé (enfin, dans les séries que je regarde). Bon, je vais pas m’en plaindre, j’avais une semaine chargée par ailleurs, donc ça m’arrangeait bien. Sur l’épisode lui-même, on avance progressivement dans l’intrigue générale avec une nouvelle révélation finale. Le reste était une enquête de la semaine, qui pour une fois n’était pas liée directement aux tatouages, mais à Jane elle-même. Variation sympa dans la série, mais pas révolutionnaire non plus, avec une enquête expédiée vitesse grand V pour laisser les dix dernières minutes de l’épisode avancer sur d’autres enjeux, notamment dans les relations. Comme souvent avec série (et ce genre de série), ça donne une impression de gap–filler un peu désagréable, mais qui est l’A.D.N de la série. Je savais à quoi je m’engageais !
Nouvelle venue, aussi vite arrivée que partie ?
Le mercredi marquait la reprise tant attendu d’Agents of S.H.I.E.L.D et… euh… J’en suis déçu. Alors attention, l’épisode était excellent et prenait comme à son habitude le temps d’approfondir un peu chaque personnage et ses relations, en intégrant un peu mieux le nouveau venu et en prenant le temps d’introduire également « Yoyo ». Le truc, c’est qu’ils m’ont habitué à trop bien, et à mieux dans cette saison 3 qui flirtait avec l’excellence à chaque épisode dans sa première moitié de saison. Dans cet épisode, tout était bon, sans plus. Alors voilà, forcément, vu que j’attendais de l’excellent, je suis déçu et c’est nul de ma part de ne pas en voir les nombreuses qualités. En terme d’écriture, c’est quand même une vraie réussite qui revient sur chaque personnage, qui développe de nouvelles dynamiques géniales (Lincoln/Gemma, Skye & son protégé, Mac & Yoyo) et de nouveaux personnages (Yoyo, ce nouveau Ward), sans négliger ce qui était déjà réussi (May & Coulson, Lincoln & Skye, FitzSimmons). Bref, je ne sais pas pourquoi je suis déçu en fait, l’épisode était simplement génial. Bonjour, je suis schizophrénique.
D’un classique…
Bon, l’épisode de Shadowhunters ne m’a pas transporté non plus à vrai dire. Je mangeais en même temps, donc je n’y ai peut-être pas fait suffisamment attention, mais disons qu’ayant du mal à m’attacher aux personnages, la tension qui monte m’est passée un peu au-dessus. Clary & Simon avaient des scènes assez intéressantes entre eux (purée, l’actrice sait jouer ?), même si l’intrigue restait très convenue et avec une mauvaise impression de déjà-vu. Les scènes les plus intéressantes tournaient autour du personnage d’Alec et de son développement qui le fait s’éloigner de sa famille de manière drastique. Disons qu’on sent s’approcher la fin de saison et que c’est intéressant.
Quand je refuse de regarder le catalogue Netflix
Et ça ne devait définitivement pas être ma journée, car je n’ai pas apprécié non plus l’épisode de Grandfathered, que j’ai trouvé plus mou que d’habitude, même si je n’arrive pas à m’expliquer pourquoi. Je n’aime pas vraiment la tournure de la relation amoureuse de Jimmy au centre de cet épisode, je crois, parce que je sais qu’elle ne durera pas et que c’est donc inutile de s’attacher à ce couple. Et ça suffit à détacher mon intérêt, ce qui doit vouloir dire qu’elle n’est pas si bien écrite que ça, dans ma tête. À l’inverse, j’ai bien aimé la mise en avant de Vanessa et de sa relation avec Gerald. Bref, il me manquait un peu de développement autour de Sarah.
J’avais oublié de regarder Les colocs de Mamie, je me suis donc rattrapé mon retard de quelques minutes. L’épisode se concentrait sur la période d’Halloween et proposait quelques gags sympa, avec notamment le running gag de la mamie morte. Ce n’est peut-être pas volontaire, mais à chaque fois, cela me rappelle Community, alors c’est plutôt une bonne chose. Rien de révolutionnaire.
Loser Ranger
Le lendemain, c’était déjà la fin de saison pour Man seeking woman. C’est passé si vite ! L’épisode final était génialissime, avec des métaphores hilarantes et des références Power Rangeresque tellement bienvenues ! C’était aussi une bonne manière de terminer l’arc autour de Rosa, même si j’espère qu’on la reverra en saison 3. Parce que j’espère qu’il y aura une saison 3. La fin de saison proposée peut être une fin de série optimiste et ouverte, mais ce serait difficile de conclure les aventures de Josh sans savoir avec qui il finit, s’il finit avec quelqu’un. En tout cas, épisode très drôle avec des répliques qui font mouche, la série prend ses vacances en partant sur une note positive. Note positive que l’on retrouve en bilan de saison 2, disponible par ici.
Weird Chemistry
Je pensais qu’il s’agissait aussi de la fin de Younger, mais j’ai découvert avec soulagement qu’il restait encore deux épisodes (soulagement de très courte durée vu le titre du dernier épisode, spoiler alert). L’épisode de cette semaine était peut-être légèrement en-deçà de ce qui était proposé la semaine dernière, mais il reste globalement bon et ouvre des perspectives scénaristiques intéressantes. Je verrais bien Lisa être démasquée d’ici la fin de saison, car les risques se multiplient maintenant qu’elle improvise ses années d’étude et rencontrent des gens de « sa » promotion. Quant au cliff-hanger, mamamia, Kelsey n’est pas au bout de ses peines, elle qui rayonne la joie, la fin de saison va être violente – et je ne sais pas si l’on va rire beaucoup avec les deux prochains épisodes. En tout cas, la saison reste très bonne.
J’ai aussi vu Le secret des Balls jeudi dernier. L’épisode était moins bon que d’habitude, ou peut-être que ce n’est que moi. Il y avait de bonnes blagues, mais ça se tenait un peu moins. Les doutes de Mitch donnés par le père d’Hélo sont une bonne idée, mais pas assez mis en avant. Les runnings gags sont toujours légion et chaque fois que la série se concentre sur Roxane et Ralph, les épisodes sont délicieusement drôles. Bref, ce qui pêche, c’est l’intrigue, le scénario, pas l’humour. Et après tout, cette websérie, je la regarde surtout pour son humour, alors pourquoi est-ce que je me plaindrais ?
« Oups I screwed up »
J’attendais très impatiemment le nouvel épisode de The 100, comme beaucoup je pense. Évidemment, l’épisode laisse totalement de côté l’intrigue Polis cette semaine, mais je restais curieux de voir ce qu’ils pouvaient faire vis-à-vis de Bellamy, et surtout de savoir s’ils allaient lui faire emprunter un chemin de rédemption ou pas. J’étais donc plutôt satisfait de l’épisode et de la manière dont il se termine, l’ensemble étant assez habilement amené et très solide. En revanche, je n’ai pas aimé qu’on ne sache pas ce que faisait Abby cette semaine, parce que franchement, je m’attendais à tout moment à ce qu’elle arrive pour aider les rebelles dans leur plan. Et puisqu’on parle des rebelles, ficelle un peu grosse autour de Miller qui est donc bien gay, comme je le supposais depuis deux semaines. Ficelle grossière, parce que l’on perd donc un couple lesbien pour gagner un couple gay, ça fait très maladroit comme procédé, on se croirait dans Glee. Il n’en reste pas moins que c’est un couple intéressant pour sa dynamique de mensonge et de trahison, donc c’est à creuser. Très bon jeu de la part de Bob Morley sur la fin d’épisode, ce qui permet de remonter la note de cet épisode et de confirmer la qualité de la série et de la saison.
Only youuuuuu
J’ai enchainé ensuite avec Grey’s Anatomy et un épisode très convenu pour la série, dans une moulure très classique. Bref, l’épisode faisait assez gap filler par rapport à ce que l’on a eu les semaines précédentes. Il comblait le vide certes, mais soulevait des questions assez intéressantes du côté de l’éthique médicale (oui, ils font un miracle, mais la vie du type a une jambe n’est pas si géniale que ça) et bien sûr, du côté de la vie sentimentale de Meredith qui reprend. Cela dit, ce côté de l’intrigue est assez précipité – cela fait moins d’un an que Derek est mort pour le spectateur. J’aurais aimé qu’ils laissent passer toute la saison 12 sans love interest pour Meredith, d’autant plus maintenant que l’on sait qu’ils ont une saison 13. Bien sûr, pour le personnage, on est plutôt sur une base de deux ans, mais même deux ans de deuil paraît presque trop court. Bon, c’est une série, il faut avancer et c’était une reprise très mignonne, mais bon.
« Laurel, I’m gonna screw someone tonight » « Shut up Usher, I’m gonna screw up all of you tonight »
HTGAWM signait de son côté un excellent épisode cette semaine, avec un nombre incalculable d’avancées d’intrigue et de mauvaises décisions de la part des personnages. Michaela et Asher, sérieusement ? Certes, leur soirée donnait envie d’aller faire la fête, mais les voir ensemble par contre, ça calme. L’intrigue approche à grand pas de son dénouement, ce qui est intéressant car on se sent encore en même temps très loin de la fin, alors qu’il ne reste plus qu’un seul épisode cette saison. Je suis pressé d’y arriver, maintenant que les pièces du puzzle sont en place – l’intrigue du passé est arrivée à délivrer ses révélations et la bourde monumentale de Laurel en fin d’épisode vient remettre à plat tout ce que l’on croyait savoir des dynamiques entre personnages. En fait, c’est ça le plus étonnant dans cet épisode, ce sont toutes les remises à zéro de dynamiques qui sont impliquées par ses rebondissements. Curieux de voir la suite !
Je ne peux pas en dire autant avec Scandal… Mon dieu, je me souviens même plus de l’épisode tellement je me suis ennuyé devant, avec comme pire moment toute l’intrigue autour de Jake. Oh mon dieu, ce romantisme à deux balles du « she’s perfect but she’s not you » mais eh, je vais me marrier avec quand même. Mais où on est ? Même Grey’s n’ose plus nous servir des aberrations pareilles ! Quant à Marcus, j’ai l’impression que les scénaristes viennent de se dire qu’il fallait lui trouver un rôle donc paf on lui fait faire un truc gentil pour s’assurer que le public l’aime bien. Mouais, quoi.
Et l’acteur ne s’est rien coincé, une chance !
Life in pieces proposait cette semaine un nouvel inédit dans la lignée de sa seconde partie de saison, donc très bon, surtout pour les storylines concernant Jen/Greg et la famille d’Heather. Cette saison s’approche de sa fin avec humour et la saupoudre d’une touche de romance bienvenue et inévitable dans le genre de la sitcom. Tous les ingrédients sont réunis pour donner envie de signer immédiatement une saison 2, et j’espère vraiment qu’on y aura droit (ou que la fin de saison ne sera pas un cliffhanger, au moins).
Sara Tancredi, tu as bien changé
Enfin, Colony délivre une fois de plus un épisode moyen, ou en tout cas très inégal. L’introduction y est comme d’habitude soignée, mais l’intrigue au cœur de l’épisode n’est vraiment pas fascinante et donne envie d’accélérer pour aller lire un résumé des scènes qu’on aurait zappé. C’est assez embêtant d’en arriver à ce sentiment avec une série, surtout quand au trois quart de l’épisode LA scène tant attendue de confrontation/explications se produit ENFIN et donne envie d’en voir ou savoir plus. Inutile de dire également que la toute fin d’épisode est dans cette même veine en révélant ce que je n’avais même plus espoir de voir révélé un jour. C’est bon, ils m’ont convaincu de revenir pour le prochain épisode alors que je me suis ennuyé pendant une bonne demi-heure (et j’étais dans le train quand j’ai regardé cet épisode !).
Voilà pour cette semaine chargée ! Je ne vais pas m’attarder en conclusion car une nouvelle semaine a déjà commencé ! À relire aussi cette semaine, le bilan de fin de saison d’Agent Carter, dont j’ai oublié de parler la semaine dernière 😉
Nouvelle semaine d’épisodes inédits, les semaines passent et ne se ressemblent pas. Et surtout, wahou, j’en suis déjà au neuvième article alors ? Comme quoi, ça passe vite… Bim, le vieux a parlé et ferait mieux de s’en tenir à ses séries, alors revenons-en à ce sujet, je m’en tire beaucoup mieux là-dessus, il semblerait. Légèrement moins d’épisodes cette semaine, mais ne vous inquiétez pas, c’est blindé la semaine prochaine avec les retours de Quantico, OUAT et Agents of SHIELD. Bon, avant tout, revenons-en aux épisodes de cette semaine :
– The Walking Dead (6×11), 08/10
– 11.22.63 (1×03), 12/20
– Supergirl (1×15), 13/20
– Blindspot (1×11), 15/20
– Les colocs de mamie (1×07), 13/20
–Agent Carter (2×10), 15/20
– The Shadowhunters (1×08), 10/20
– The Grinder (1×17), 14/20
– Grandfathered (1×18), 14/20
– Suits (5×16), 16/20
– Man seeking woman (2×09), 16/20
– Younger (2×09), 16/20
– Le Secret des Balls (2×03), 15/20
– Grey’s Anatomy (12×12), 17/20
– The 100 (3×07), 19/20
–HTGAWM (2×13), 16/20
– Life in pieces (1×19), 14/20
– Colony (1×07), 14/20
Oups, le budget de la série est passé dans l’huile au lieu du salaire des scénaristes
La semaine a commencé par un nouvel épisode de Walking Dead dans la lignée de ce qui a été fait la semaine dernière. Le traitement du cliff-hanger était sympathique, notamment les répliques de Jésus à Carl (mon dieu, je ne m’y fais pas à ce nom… Jésus… A chaque fois, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un juron et finalement non). Si je reviens sur le reste, il était sympathique de voir la série se concentrer un peu sur le couple Maggie/Glenn, pour changer. Il était rigolo de les voir abuser d’huile sur Rosita et tout autant ridicule de voir le rapprochement entre Abraham et Sacha. Quant à l’intrigue de l’épisode en elle-même… Il faut vraiment que j’arrête de lire les comics, ça a tendance à me ruiner le peu de bien qu’il reste dans la série. Bref, je ne suis toujours pas fan, mais allez, je continue quand même, parce qu’il faut bien faire quelque chose de mes lundis (ou alors, simplement parce que j’ai quand même envie de savoir comment ça va finir – dans cinq ans). Il faut que j’arrête de me justifier dans ces articles, pas vrai ?
Tu peux pas être raciste comme tout le monde ?
J’ai regardé ensuite le troisième épisode de 11.22.63 qui continuait sur la lancée de la semaine dernière plutôt que sur celle du pilot. L’univers est toujours bien mis en place, avec une B.O toujours cool. Les personnages sont un peu plus développés, et c’est peut-être là que la série est la moins bonne. Le héros se reconstruit une vie (merci l’ellipse temporelle d’ailleurs) dans le passé sans que le passé ne s’en prenne à lui. C’est la grosse faiblesse de la série : elle manque d’une mythologie claire et cohérente sur ce que fait le passé pour se défendre. Le passé est présenté dans le pilot comme un protagoniste qui dirigera les aventures, et finalement il est oublié, dommage. Cependant, là où la série marque des points remarquables, c’est sur son traitement du racisme ordinaire dans les années 60. Les scènes avec la secrétaire noire sont remarquables de justesse, et absolument flippante sur ce qu’était le passé. Un baffe qui nous rappelle à la réalité, quoi.
Forget about the friendzone
Le lendemain, pas de changement, j’ai commencé par Supergirl qui proposait un épisode sur Indigo, aka l’actrice qui incarnait Supergirl dans Smallville. Pas du tout stressant le concept déjà. L’épisode faisait son job habituel, l’intrigue de fond n’évoluant qu’à pas de fourmi. En revanche, au niveau des relations entre les personnages, c’était très bon, à l’exception de Cat un peu laissée de côté cette semaine. Les réconciliations finales étaient attendues, mais plutôt juste dans le jeu des acteurs. On se retrouve accroché à cette petite famille. Côté cœur, excellent nouveau couple totalement prévisible (surtout tout au long de l’épisode) et rupture attendue également pour James. En fait, tout pouvait se deviner à l’avance dans l’épisode, mais tout était exécuté comme il fallait et ce n’était pas (trop) dérangeant. Toujours pas la série de l’année, donc, mais bon, je n’attends plus quelque chose d’exceptionnel.
« I see maths in my head », le sixième sens selon Patterson
Mardi marquait aussi la reprise de Blindspot dont je n’ai pas eu l’occasion de parler jusqu’ici sur le blog. Je l’ai commencée en octobre quand j’ai réalisé que Ashley Johnson jouait dedans, et pour être honnête, c’est un peu mon seul intérêt dans cette série, car en plus Patterson est le meilleur personnage de la série. Non, je ne suis pas un grand fan, je trouve que beaucoup d’épisodes étaient moyens sans plus, avec des intrigues à la semaine qui servent à combler en attendant de découvrir le grand plan des tatouages qui n’est pas d’une originalité folle. Bon, oui, c’est vrai, je me suis un peu laissé prendre par ce mystère aussi, forcément, surtout avec le cliffhanger de mi-saison, mais je sais que je n’aurais pas forcément de réponse apportée si la série se voit annuler en cours de route alors je refuse de trop m’accrocher à cette intrigue. Bref, pour en revenir à cet épisode de reprise, il évacue assez rapidement, mais habilement, le cliffhanger dans une scène d’introduction qui nous laisse l’envie d’en savoir plus. Le reste de l’épisode propose une intrigue assez banale et heureusement qu’il y a la storyline B sur Patterson pour remonter le niveau (comme d’habitude). Sa reprise de poste faisait partie des choses un peu bâclée de la série, c’est donc un point positif de voir les scénaristes s’attardaient à nouveau sur le développement de son personnage et sur le manque de crédibilité. Les meilleures répliques lui reviennent (part of pie ; in my head, that’s where the maths are done). Tout ça nous conduit à la résolution banale d’une intrigue banale pour enfin arriver à la révélation finale de l’identité de Jane et son désormais double-jeu forcé. Arf, je suis pris dans cette intrigue finalement. Très bon épisode de reprise !
Hum, quel genre de site vient de découvrir Mamie ?
Comme tous les mardis, j’ai aussi retrouvé un épisode des Colocs de Mamie qui se concentrait sur l’addiction des vieux pour la télé (ses mots pas les miens). L’épisode proposait son lot de blagues, peut-être même un peu plus que d’habitude, mais rien de révolutionnaire. Toujours ce même sentiment de distance, mais ça commence à devenir la marque de fabrique de la série. C’est sympa.
« Libérée, délivrée »
Le lendemain, c’était déjà la fin de saison d’Agent Carter, qui semble être arrivée bien vite avec les double-épisodes des deux dernières semaines. La bonne nouvelle, c’est qu’Agents of SHIELD va reprendre mercredi prochain. Bon, pour me concentrer sur l’épisode, le dénouement de l’intrigue était satisfaisant, mais pas aussi génial que le reste de la saison. Les différentes intrigues se sont conclues sympathiquement, notamment du côté des romances. La dernière scène et son cliffhanger sont des plus frustrantes, surtout que l’annonce de la saison 3 n’a pas encore été faite et qu’Hailey Atwell est embauchée sur une autre série (mais techniquement, deux mini-séries en lead-in sur la même chaîne, c’est jouable). J’espère vraiment un renouvellement, même si (spoiler) une saison 3 sans le personnage qui se fait apparemment tuer à la fin de cette saison est dommage. Le voir grandir et devenir respectable était plutôt pas mal sur cette fin, et c’est pas le meilleur des remerciements qu’on lui fait que de le tuer maintenant. Fichu destin ! En plus, je m’attendais à ce que ce soit Dottie derrière la porte et ils nous laissent désormais sur une identité mystère.
Just act like a drama queen
The Shadowhunters continuait (dispo sur Netflix FR) aussi mercredi et poursuivait sur sa lancée. C’est-à-dire que ce n’est toujours pas la série que j’attends impatiemment et que je ne me concentre pas assez devant pour suivre toutes les intrigues car je préfère travailler. La semaine dernière, je vantais l’intrigue autour de Simon et à vrai dire, je peux continuer aussi cette semaine : il n’a certes qu’une vraie scène, mais c’est l’une des plus drôles, entre la dégustation de sang et son énervement après Clary (qui est toujours totalement insupportable, stupide et mal jouée), il y avait un bon potentiel comique (peut-être pas vraiment prévu). Ça continue à s’écouter, en tout cas.
Elle ? Encore ? Mais je viens juste de la quitter !
The Grinder m’a fait le déplaisir de me faire supporter encore un peu plus longtemps Clary, même si elle semble plus à sa place dans une comédie que dans une série fantastique en terme de jeu. Autre déplaisir : les voir revenir en arrière si vite sur leur propre intrigue. Je pensais que l’on retrouverait le Grinder par accident en fin de saison, pseudo-cliffhanger de dernier épisode pour revenir en saison 2. C’est vrai qu’il leur manquait trop quelque chose dans la formule de la série et que ça ne devrait pas faire trop de mal à la dynamique générale de l’ensemble du show. Reste à voir où ils iront ensuite.
Tout vient à point
Grandfathered ensuite a proposé un épisode très moyen et très gap filler, et c’est dommage. En effet, je me serais cru de retour en début de saison quand les scénaristes ne connaissaient pas bien les dynamiques de personnages et décidaient de limiter leurs interactions, ce qui est dommage. Cela dit, arrivé en fin de saison, les scénaristes ne peuvent pas se permettre de faire ça trop longtemps et il faut avancer. L’intrigue autour de Vanessa et Gerald les a donc enfin conduit à se remettre ensemble, couple qui ne pourra pas tenir la distance mais qui était attendu depuis le début. Dans le genre attendu depuis le début, inutile de dire que dès le début de l’épisode, on sent bien que les intrigues amoureuses de Sara et Jimmy ne peuvent que se planter en cours de route pour les faire se retrouver. Et vu que ce n’était pas pour aujourd’hui, ce sera pour la semaine prochaine (ou celle d’après).
Bon, OK, tout ne vient pas à point.
Jeudi, Suits revenait avec son dernier épisode de la saison, déjà. Aidé par la dernière scène de l’épisode précédent, cette semaine démarre sur les chapeaux de roue et le rythme sera conservé tout au long des 45 minutes. Les scénaristes jouent avec leurs spectateurs en ouvrant des voies qui s’avèrent être des impasses et d’autres qui sont un temps abandonnées pour être finalement celles sur lesquels ils s’engagent. Bref, cet épisode n’a pas un temps mort et délivre ce que Suits sait faire de mieux, chaque personnage y ayant son moment de gloire (et avec même le temps pour un retour que j’attendais). Bien sûr, la toute fin de l’histoire concernant la firme n’est pas des plus crédibles, mais c’est Suits. Les décisions prises par les scénaristes sont intéressantes, surtout que toute cette seconde partie de saison nous laissait penser que Mike s’en sortirait, et (spoilers) au moment où il aurait dû s’en sortir, il ne s’en sort pas. Les pistes ouvertes pour la saison prochaine sont intéressantes.
Patience, Josh, tout vient à point (wait…)
Man seeking woman propose à nouveau un épisode étrange cette semaine, puisqu’il ne se concentre non pas sur Josh, mais sur Rosa (et donc Mike). Si proche de la fin de saison, c’est un peu dommage. Cela dit, c’était une réussite, traitant sympathiquement les débuts d’une relation des deux côtés et nous montrant l’insécurité de Mike à la fois avant et après la mise officielle en couple. Après quelques épisodes pour les mettre ensemble, ce chapitre qui les conduisait droit à la rupture était un peu douloureux, mais excellent et nécessaire pour la rapprocher de Josh… Là où tout le monde la veut quoi. Comment ne pas tomber amoureux de Rosa dans ses moments de solitude (tout en la trouvant horrible) ?
Aujourd’hui, dans Tellement Vrai : « J’ai arrêté de chanter avec des enfants pour aller violer des moutons dans le Larzac. »
Younger s’approche de sa fin de saison et embauche Will Schuester pour jouer un berger qui séduit… Lisa ? C’est vrai que le triangle n’était pas suffisant. Mais bon, quand on voit comment il finit l’épisode ! L’épisode était très sympa cette semaine encore, montrant tous les défauts de la relation de Kelsey et pas une personne pour avoir le cran de lui dire en face, mais aussi une Lisa affectée par sa rupture sans savoir comment reprendre pied. C’était d’ailleurs assez soft de ce point de vue-là, puisqu’elle ne semble pas aussi déprimée qu’elle aurait dû l’être. En fait, elle est libérée de sa relation avec Josh, et c’est pourquoi ils continuent à s’envoyer des sms. Il faudra voir comment ça évolue, j’imagine que les scénaristes les feront peut-être retourner ensemble, mais ce serait une erreur. Une relation amicale serait plus bienvenue.
« Tu te rends compte que les fans nous ont jamais vraiment vu en couple ? »
Pendant une insomnie comme une autre, je me suis lance l’épisode du Secret des Balls publié jeudi dernier sur Youtube. L’intrigue se complexifie un peu et surtout s’améliore : il est très clair désormais qu’ils vont tout y faire passer. Après les fantômes et les agents secrets, cette semaine voyait débarquer les aliens. C’est un parti pris très différent de la saison 1, mais ça fonctionne bien et la reconstruction de cette soirée est marrante. J’ai l’impression, en terme de gags propres à leur univers et de construction justement, d’être devant un bon vieil épisode d’How I met your Mother, en presqu’aussi drôle. J’approuve.
Se prendre 12 ans dans la tronche en deux plans
Vendredi, c’était reparti pour une journée interminable de séries. J’ai commencé par Grey’sAnatomy, par crainte des spoilers. Cette semaine prouvait que la série en avait encore dans les entrailles, une fois de plus, en faisant revenir la première patiente de Meredith et Cristina. C’était une bonne idée, 12 ans après (plus dans l’univers du show), c’est même crédible ! J’aurais aimé un peu plus de développement autour d’elle ou de sa famille, mais là encore, c’est tout à fait crédible de voir Meredith prise ailleurs et ne pas s’en occuper outre mesure. Quant à l’épisode en lui-même, il proposait tout un tas d’intrigues secondaires et chaque personnage avançait un peu – à l’exception peut-être de Callie et Bailey. Cette saison réussit ce qu’ils n’arrivaient plus à faire l’an dernier, c’est-à-dire nous montrer l’ensemble du casting à chaque épisode plutôt que de se concentrer que sur une partie du casting. Bon. Certes, ils ont fait l’inverse la semaine dernière, mais là aussi c’était plus réussi. Vraiment, cette saison est bien fichue et l’annonce du renouvellement pour une saison 13 est la bienvenue. C’est la première fois depuis la 9 que j’en suis satisfait. Même si je ne sens pas du tout le final de cette saison – la dernière fois que j’ai autant apprécié une saison de cette série, Lexie est morte.
Puis, j’ai regardé The 100, toujours par souci d’être spoilé, et mon dieu, j’ai bien fait car je n’aurais pas supporté d’être spoilé sur un épisode aussi excellent (et atroce à la fois). Donc si tu n’as pas vu l’épisode, passe ton chemin. Je ne sais pas trop par où commencer. Je sais tout à fait la seule pensée qui me vient à l’esprit : putain, ils ont tué Lexa. Ils ont tué le personnage de leur meilleure actrice et leur personnage le plus complexe, ils ont tué une relation amoureuse ambitieuse, ils ont tué mon personnage préféré et… je n’arrive pas à leur en vouloir, tant c’était nécessaire, tant c’était évident depuis la saison 2 que Lexa ne pouvait rester longtemps en vie. Ne serait-ce que pour cette histoire d’esprit, que l’on prenait tous pour une aberration des croyances grounders… Alors que putain tout est lié ! Cette fois, ils l’ont fait, ils ont connecté l’intrigue Alie avec l’intrigue Grounders VS Arkadia et… wahou. Tout colle. Parfaitement. Les bases de la série auraient pu s’effriter avec ses explications, mais tout y est et c’est à se demander si ce n’était pas prévu dès le départ – question que je me pose souvent avec The 100. Alors bien sûr, je ne vais pas me remettre de sitôt de la mort de Lexa, mais franchement, cet épisode était l’un des meilleurs de la série (avec le 2×08), alors qu’il se payait le luxe de se passer d’une énorme partie de son casting (Bellamy, Jasper, Monty, Abby, Raven, Jaha, Lincoln, la liste des absents est longue). Cet épisode expliquait une énorme partie de la mythologie manquante de la série (mais on se rendait à peine compte que ça manquait) et faisait avancer l’intrigue à pas de géant. J’étais sceptique sur Polaris la semaine dernière, et je m’en veux une fois de plus de pas leur avoir fait confiance, car ça s’est avéré être une des meilleures idées de la série. Tout était parfait, sauf la mort de Lexa donc. Je me suis fait avoir comme un bleu, je devrais connaître mieux que ça les ficelles des séries, mais j’ai vraiment crié de surprise quand elle s’est prise la balle. J’y reviendrai clairement dans la partie Analyse d’ici la mi-avril. Bon, si vous n’avez pas compris, je suis en deuil et pas encore remis de sa mort, mais le pire, c’est que je suis pressé de voir les prochains épisodes (le suivant risque de ne pas nous montrer le côté Grounders est de se terminer sur un fight, mais… oh d’ailleurs, brillante la dernière décision de Lexa). « That’s not vengeance, that’s justice ».
Tricks or treats ?
Bon, du coup, il m’a fallu un certain temps avant de me lancer dans HTGAWM. Mais j’ai fini par le faire quand même et c’était un épisode relativement bon. J’ai presque envie de commencer par un « Je vous l’avais bien dit ! », même si je ne m’attendais pas à ce que la mère de Wes se soit vraiment suicidée. Je pensais qu’Eve l’avait tuée, et je me suis planté là-dessus. Tout le reste de l’épisode était relativement prévisible, avec une écriture vive sympathique. Le cliffhanger est bien foutu par rapport à d’habitude, je suis vraiment pressé de voir la suite, peut-être aussi parce que pour une fois, j’ai vu le trailer. Habituellement, j’évite, car je déteste les spoilers à ce point-là, oui.
« J’ai les meilleures répliques de la série, deal with it. »
Je n’étais pas encore remis de l’épisode de The 100 quand j’ai commencé celui de Life in pieces, donc je dois avouer que je l’ai mal suivi, trop occupé que j’étais à lire Twitter et le TT Lexa. Faible, je suis faible. Bref, je retiens de l’épisode que Jenn était non pas dans une, ni deux, ni trois mais bien quatre mini-histoire cette semaine. À croire qu’ils ont compris quel était le meilleur personnage de la série et qu’il fallait qu’elle soit omniprésente pour cela. Ça me va. Je me suis fait vraiment fait à l’écriture et la construction un peu particulière de cette série, et c’est très agréable à regarder je trouve. C’est finalement l’équivalent d’un programme court, mais avec des liens qui se tissent entre chaque histoire et chaque épisode. À vrai dire, ça ressemble un peu ce qu’est la vie d’une famille nombreuse, avec pour seule exception que ça manque un peu de personnages qui ne soient pas de la famille (des collègues, des amis, je ne sais pas).
« Je suis pas un gentil »
Nouvelle scène d’introduction très réussie pour Colony qui excelle décidément dans cet exercice pourtant difficile. Le reste de l’épisode est assez banal, malgré un bon gros malaise devant l’une des scènes de l’épisode où Kathy observe depuis une fenêtre une de ses amies résistantes se faire tuer. Gros malaise, parce que la prise de vue ressemblait beaucoup, beaucoup, beaucoup, à celle de l’attaque contre Charlie Hebdo et au terroriste tirant sur le policier à terre. Je ne sais pas si c’était intentionnel, mais c’était du coup vraiment dérangeant à voir, car trop… Rapide. Bon, si j’en fais abstraction, je note une avancée sympa de l’intrigue maintenant que Will a compris qu’il ne pouvait pas faire confiance à sa femme. J’attends la scène où il la confrontera directement à ce sujet désormais, ça ne paraît pas être dans l’ADN du personnage que d’attendre autant pour le faire. Mais la série n’en est pas à sa première incohérence dans la construction des personnages (oui, c’est mon mot de la semaine « construction »). L’intrigue avance plutôt bien, mais je ne sais toujours pas trop où ils vont. Au moins, ça empêche la série d’être prévisible, donc on va dire que c’est un bon point !