Hotel Costiera (S01)

De quoi ça parle ?

Un ancien militaire résout tous les problèmes dans le riche hôtel de Villa Costiera.

Ce que j’en attends

Un soap qui me donne envie de partir en vacances d’été. Je suis extrêmement frustré que toute la saison soit déjà diffusée quand j’ai bien envie que ça dure dans la durée – franchement, le temps maussade en ce moment fait qu’une bonne dose d’UV par semaine serait nécessaire. C’est à peu près tout ce que j’en attends : des riches avec des problèmes de riche, un Jackson Avery à poil un épisode sur deux et une série qui n’aura probablement aucune logique ou cohérence (je sais, il s’appelle Jesse Williams). Eh, le scénario me fait penser à un mix entre Grand Hotel (qui s’en souvient même ?) et Dollhouse.

Cela ne peut que mal tourner… Et en même temps, qui sait, c’est le genre qui permet aussi de révéler des succès improbables parfois. Si on fait exception du fait qu’il n’y a que six épisodes à la saison et qu’elle est sur Prime Video, elle a quand même tout de la petite série ABC. Je me devais d’essayer !

Oui, je me sacrifie pour vous, en fait. Remerciez-moi.

Note moyenne de la saison : –/20

Hotel Costiera – S01E01 – Sheryl – 13/20

Je m’attendais à un soap médiocre et je suis servi avec un premier épisode qui ne brille pas par son intelligence ou son originalité, mais plutôt par le physique de certains acteurs/actrices et la vitamine D qu’elle essaie de donner par procuration. Pour un premier épisode, j’ai trouvé que ça manquait de moments où on…

Alien Earth – S01E08 – The Real Monsters – 12/20

À l’image de la saison, cet épisode ne réussit qu’une seule chose, c’est le traitement d’une créature très secondaire (et encore, pas jusqu’à la dernière seconde). Pour le reste, l’ennui domine principalement par manque d’attache aux personnages qui sont tous plus détestables les uns que les autres. Et encore, même pas : s’ils étaient détestables, il y aurait de la passion. Là, on les regarde se détester, se déchirer, s’entretuer, mais il faut bien le dire, ça ne fait ni chaud, ni froid. Ajoutez à cela que la série gâche le concept même de Xenomorphe… Heureusement que c’est bien produit et joli à regarder.

Spoilers

Wendy comprend tout – ou rien, c’est au choix.

But I think they should be afraid of us.

Par pitié, j’espère que ce titre d’épisode ne nous mène pas à la conclusion que ce sont les hommes les vrais monstres, parce que ce serait tellement vu et revu comme concept ! Et ça peut me plaire de le revoir une fois de plus, mais pas quand on a eu droit à tant de médiocrité pendant huit épisodes. Pour l’instant, j’ai l’impression qu’il n’y a que l’épisode 5 à sauver.

Ce début d’épisode ne me dit rien qui vaille pour arranger les choses : on a un gros plan sur le cadavre d’Arthur, avec un crabe qui se balade sur lui et le Xenomorphe qui est filmé de jour et de si près qu’il n’arrive pas à me faire peur. Vraiment, j’ai l’impression que la série a cassé beaucoup du mythe. Ils font du Xenomorphe un simple animal sauvage, en vrai, quand il était censé être bien plus que ça – une créature extraterrestre toute puissante et intelligente.

Là, la première scène de l’épisode est juste risible. On assiste ainsi à Sylvia qui se rend sur la tombe des enfants. Déjà, pourquoi ? Elle est supposée être convaincue que les enfants sont encore en vie ? Sur place, elle est observée par le Xénomorphe qui se rapproche d’elle sans l’attaquer. Pardon ? Depuis quand les aliens nous observent et ne nous bouffent pas à la première occasion ? Apparemment, le but est de ne pas tuer Sylvia, alors qu’elle ne manquerait à personne.

Elle est sauvée in extremis par cette paresse du Xenomorphe qui ne veut pas la bouffer : le commando d’élite de l’île tire dans la tête du monstre qui s’échappe, sans demander son reste, sans s’attaquer à ces gens qui le dérangent comme ils l’ont toujours fait dans tous les films et tous les épisodes de cette série. C’est ridicule et raté, à ce stade.

Elle est escortée jusqu’à son laboratoire où l’équipe de sécurité décide d’aller se charger de Kavalier, parce qu’il est supposé être leur priorité. Se promener dans la base n’est pas une bonne idée quand on sait tout ce qu’il s’est passé avant sur place. Pourtant, ils le font et montent même dans des ascenseurs qu’ils n’ont pas appelés eux-mêmes. Faut être sacrément con. C’est sans surprise que toute l’équipe se retrouve coincée dans un ascenseur qui est ensuite à ça de s’autodétruire. Pourquoi ? Ehe, il faut que je raconte le reste de l’épisode peut-être.

On a ainsi droit à une scène où Kirsh fait un compte-rendu de l’état de l’île. Bizarrement, entre deux épisodes, tout le personnel non essentiel a été évacué. Pour autant, Kavalier refuse de partir de son labo à ciel ouvert : il aime trop ses créatures pour les abandonner, même si les risques augmentent. Qu’il crève et qu’on n’y revienne pas ! C’est si dommage que la série soit si peu réussie. Au moins, c’est une série qui ne me manquera pas dans l’entre-saison. Pourtant, elle a quelques aspects réussis.

Parmi ceux-ci, il ne faudra pas compter la scène où l’on retrouve les cinq enfants restants. Devenus des robots, ils comprennent qu’ils sont morts – Wendy racontant qu’elle a vu le cimetière. Partant de là, les Synthé essaient de juger s’ils peuvent encore se faire confiance. On pourrait croire que chacun raconterait ce qui l’a mené en cellule, mais non, ils ne communiquent pas les infos essentielles. Ils préfèrent se contenter de considérations générales sur les enfants qui sont morts et sur Wendy qui, dans Peter Pan, est la préférée de Peter avant qu’elle ne l’énerve en devenant adulte. Putain, si c’est une manière de nous dire qu’il y aura une saison 2 avec une synthé nommée Jane, ça va me faire soupirer fort.

Bon, bref, la conclusion, c’est qu’elle peut énerver Kavalier elle aussi. D’ailleurs, si les enfants sont morts et qu’ils sont des synthés indestructibles, il y a une conclusion qui s’impose à elle. Wendy affirme ainsi qu’ils devraient avoir peur d’eux, les humains… avant d’appeler à la rescousse le Xenomorphe. Non, vraiment, ils en font une créature attachante, une sorte de bête domestique là. C’est insupportable. Kavalier est un peu terrifié de voir que les caméras ne fonctionnent plus, mais il continue d’avoir une confiance aveugle en Kirsh. Soit. Je suis un peu énervé de voir qu’on justifie son comportement de merde par le fait qu’il serait TDAH. Pardon, mais ce n’est pas ça un TDAH. Bref.

Wendy s’arrange pour couper à distance la communication micro entre Kavalier et Kirsh. Partant de là, Kavalier est aculé, au point d’envisager de donner un humain à bouffer à l’Œil. Wendy, elle, sait parfaitement ce qu’elle fait : elle devient une sorte d’entité d’intelligence artificielle qui s’infiltre partout. Son nouveau but est de rendre folle Sylvia : elle lui diffuse dans son bureau des extraits vidéos de ses sessions psy avec les gosses, avant qu’ils ne deviennent des robots. L’idée est déjà un brin ridicule, mais c’est en plus mal joué ? Quelle purge !

C’est donc Wendy qui provoque également le décompte d’autodestruction de l’ascenseur, avant d’ouvrir la cage dans laquelle sont Morrow et Joe. C’est stupide putain ! Elle libère tout le monde, mais les enfants restent tous dans leur cage, bien sagement, et personne ne vient l’arrêter ? Personne ne se rend compte de ce qu’il se passe ? Ils sont tous plus stupides que prévu. Wendy aussi, hein, ne croyez pas qu’être une entité toute puissante lui fait échapper à mon énervement : au contraire, même. Elle en veut à présent à Joe parce qu’il a choisi les humains dans le cliffhanger de l’épisode précédent… En même temps ! Quel choix avait-il ?

Une fois Morrow et Joe libérés, les deux se séparent. Le premier décide de se rendre auprès de Kirsh, pur l’attaquer. C’est mal connaître ce synthé qui sent son ennemi arriver. Pardon, mais n’ont-ils pas le même objectif ? Le double jeu de Kirsh est si peu clairement expliqué ! Autant vous dire que je n’ai aucune compassion pour lui – surtout qu’il tire des balles dans un labo plein d’aliens…

Inévitablement, il y a un alien qui en profite pour péter sa cage et s’échapper. Il détourne l’attention de Morrow qui était à ça de gagner et finit par être étranglé par un Kirsh déjà mortellement blessé. Le tout est observé de manière particulièrement blasée par Wendy. Heureusement qu’elle est supposée être une amie ! Et oui, le choix du mot blasé est voulu : elle l’est tout autant que moi sur mon canapé ce matin !

Elle reçoit la visite de Kavalier, persuadé d’avoir toute la maîtrise du jeu encore. Ce n’est pourtant pas le cas : Wendy a fait appel au Xenomorphe, qui se rapproche, et n’est pas en cage comme il le pense : elle est capable d’ouvrir la porte quand elle le veut, et elle lui prouve vite. C’était amusant… mais j’ai totalement décroché quand Kavalier s’est lancé dans un monologue sur son enfance. En vrai, ça aurait pu être intéressant si j’en avais quoique ce soit à faire de ces personnages. La vérité triste, c’est qu’il n’y a aucun personnage que je trouve attachant.

Par conséquent, quand les enfants se rebellent, que Nibbs dégomme un soldat et que Wendy dit à Kavalier de s’enfuir… eh bien, ce n’est pas grandiose : j’en ai rien à faire. En vrai, les synthé m’ont fait rire plus qu’ils ne m’ont fait peur. En plus, l’idée de Wendy de jouer à cache-cache plutôt que se débarrasser du problème directement est sacrément conne. Et ça me fait poser la question : de quel côté est-on censé être ? Celui des enfants psychopathes ? Celui du génie détestable ? Celui de l’alien ? Franchement… Quel étrange récit que celui de cette saison ! Tout n’a pas être binaire et la dichotomie n’est pas toujours bienvenue, mais… pourquoi est-ce si peu intéressant ?

Bref. Tous les enfants suivent les ordres de Wendy – même la plus rebelle d’entre tous qui décident désormais de répondre au nom de Jane. Tss. Nibbs, la plus flippante allez, retrouve Sylvia et s’en occupe. Mouche et Slightly, eux, sont chargés de s’occuper de Morrow et Kirsh. C’est assez facile puisqu’ils se sont quasiment entretués.

De son côté, Joe est retrouvé par un bras droit de Kavalier. Il n’a aucune conscience d’être recherché par Wendy et suit aveuglément ce vieillard qui est forcément là pour le piéger. Il l’emmène finalement dans un appartement classe où il y a l’ancienne cage de l’Œil. Oui, oui. Joe se retrouve face à face avec le mouton contaminé par l’extraterrestre. Joe comprend un rien trop tard qu’il est dans la merde, mais il reste paralysé par la peur.

Il a finalement un bon réflexe en s’enfermant de lui-même dans la cage du mouton. Cela ne peut durer qu’un temps car l’Œil est suffisamment malin pour ouvrir la cage – que ce soit avec la poignée ou le garde-manger. J’ai beaucoup aimé ce que ça donnait et j’ai particulièrement kiffé cet Œil. Il est la seule bonne trouvaille de la série. C’est un alien hyper malin et terrifiant. Je veux dire, les araignées, c’est déjà dérangeant en soi, mais là, on a carrément un œil qui se déplace et fait tout pour nous bouffer, avec des tentacules capables de s’étendre.

D’ailleurs, chapeau bas à Joe qui ne hurle pas dans toute la scène où ce truc s’attaque à lui. Il s’agit vraiment des trente secondes les plus sympathiques de la série. Je n’aime pas Joe, mais personne ne mérite de mourir comme ça et, pour une fois, ça fait vraiment peur. Ils ont réussi à rater le Xenomorphe, mais pas l’Œil. C’est déjà ça. Bon, évidemment, Joe survit encore : Wendy le retrouve à temps pour le sauver.

Elle s’attaque plusieurs fois à l’Œil qui sait vraiment ce qu’il veut. Il lui faut un hôte et il est prêt à tout pour cela. Pour autant, elle est coincée à un moment par le bras droit de Kavalier. Cela ne dure pas car il est révélé ensuite que ce bras droit est un autre robot qu’elle peut contrôler à distance. C’est si raté ! On se croirait devant un mauvais Westworld à ce stade. Finalement, l’Œil s’échappe, Joe est sauvé et cela permet à Wendy de le confronter sur son choix de s’attaquer à Nibs dans l’épisode précédent. C’est bon, elle n’est pas morte, contrairement aux humains. Il a fait le bon choix, hein.

Frère et sœur se réconcilient donc et peuvent sortir de l’appartement luxueux à temps pour tomber nez à nez avec Kavalier. Celui-ci est confronté au Xenomorphe qui ne l’attaque pas. C’est simple : il écoute tout ce que Wendy lui dit de faire. Que c’est mauvais. Kavalier est heureux de tomber sur Wendy et surtout sur Joe, mais il déchante vite malgré tout. Ils ne sont plus de son côté.

Pendant ce temps, le reste de l’équipe de sécurité est mise à mal par un alien qui s’attaque à celle qui était peut-être ma préférée. Cette dernière fusille toute son équipe sans le vouloir, à l’exception d’un type qui se fait assommer par Jane. Bon, soit.

La saison peut alors s’approcher de sa fin, enfin. Wendy a réuni tous les méchants dans la cage, les méchants étant finalement toute l’équipe de Kavalier. Bref, les enfants se sont rebellés contre les créateurs, et ça donne une scène où Wendy fait remarquer à Kavalier qu’il n’est pas Peter Pan, mais juste un homme méchant et hargneux. OK.

Malgré tout, Kavalier est heureux, il a obtenu ce qu’il voulait : des machines surpuissantes. Wendy n’est peut-être qu’une gamine, mais elle a désormais deux Xenomorphes à ses bottes et des envies de gouverner. Now we rule ? Mais tu rules quoi ma chérie à part mon ennui et mes soupirs ? Rah lala. Quel dommage ce gâchis !

Allez, trouve du positif ! Je suis au moins ravi que la conclusion de l’épisode soit que les vrais monstres soient les enfants, pas les humains. L’inversion des rôles dans la cage, c’est d’une subtilité digne d’un enfant de quatre ans vraiment, est bienvenue.

Du côté des cliffhangers, parce qu’il y en a quand même, les scénaristes nous teasent une arrivée de l’autre entreprise – Yasuda – sur l’île et la fuite de deux aliens. Le premier, c’est la plante qui a tué Isaac. Le second, c’est l’Œil. Mais même ça, ils parviennent à en casser le potentiel : l’Œil s’échappe du labo et ne trouve aucun hôte à habiter pendant assez longtemps pour finalement retomber sur le cadavre d’Arthur. C’est ce cadavre encore tiède que l’extraterrestre décide de posséder. La scène est un peu gore (l’œil arraché, yummy), mais ça n’a pas tellement de sens qu’il tombe sur ce cadavre à des kilomètres du labo en premier. Puis pourquoi posséder un cadavre ? Etrange.

En bref

Enormément de critiques positives dans les médias pour cette série qui n’en vaut pas tant : si ça fait plaisir de voir la franchise se renouveler et revenir sur le devant de la scène, il est malheureux que ce soit fait avec tant de médiocrités. Il y a des points positifs : l’Œil est une super invention, définitivement, et certaines scènes sont sorties du lot grâce à lui. … En fait, il n’y a qu’un point positif ? C’est vraiment tout ce que je trouve, avec peut-être une production qui est vraiment léchée, c’est vrai.

Pour le reste… Il est impossible de s’attacher aux personnages. Tous sont creux, stéréotypés et peu aimables, sous tous les sens du terme. OK, il y avait l’intrigue Morrow/Slightly qui aurait pu donner quelque chose, mais c’est avorté trop vite. OK, Arthur aurait peut-être pu être un point d’ancrage pour nous, mais il est mort trop vite. En fait, tout va trop vite dans une série qui se distingue pourtant par sa lenteur (les deux premiers épisodes étaient si longs !).

Il y a du potentiel, il y a des concepts, il y a une idée de base qui aurait pu être sympathique. Malheureusement, on s’éloigne tellement de la franchise (à part pour l’épisode 5). Et quitte à me répéter : le plus gros défaut, ce sont les personnages. Je n’en ai rien à carrer d’eux, donc je ne peux pas pardonner les aberrations du scénario (les personnages qui vont d’un point à un autre à toute vitesse ou qui oublient leur propre priorité dans des décisions irrationnelles) si je n’ai pas au minimum quelqu’un que j’aime bien à suivre.

La saison 2 ? Elle sera probablement dans deux ou trois ans. Je n’ai pas beaucoup d’espoir : ils ne reverront pas leur copie. Je reviendrai pour l’Œil, et pour l’Œil uniquement. Non parce que les Xenomorphes qui sont des chiens de compagnie pour Wendy… Je ne m’en remets pas.

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The Walking Dead : Daryl Dixon – S03E03 – El Sacrificio – 14/20

Franchement, la saison est intéressante, mais cet épisode a deux gros problèmes : d’abord, son titre spoile totalement la fin que j’ai vu arriver dès la première scène de l’épisode honnêtement, ensuite, le développement des nouveaux personnages est raté à mon sens. C’est dommage : il y aurait de quoi faire une bonne histoire, mais les décisions qu’ils prennent n’apparaissent pas logique par rapport à ce qu’on savait d’eux dans l’épisode précédent. Une fois n’est pas coutume, ça donne l’impression que les scénaristes ne se parlent pas entre eux à l’écriture des différents épisodes, c’est vraiment étrange. Et ça plombe ce qui aurait pu être un excellent twist.

Spoilers

Carol continue de se mêler de ce qui ne la regarde pas, Alcazar recherche ses hommes disparus, Daryl passe la journée avec Roberto.


Hay mas pueblos, sabes, con las chicas...

La série ne perd pas de temps cette semaine, car l’épisode est plus court. C’est une bonne chose : je suis en retard et je n’ai pas de temps à perdre moi-même. Dès le départ, on assiste donc à une scène avec tous les nouveaux personnages de la saison qui ne survivront probablement pas bien longtemps, en vrai. Ainsi, on suit Guillermo (d’Alcazar) venir parler à Federico de son mécontentement vis-à-vis de son village. Oups.

Il n’est pas content parce que plusieurs de ses hommes ont été tués quelques jours plus tôt et que le seul qui a survécu est désormais porté disparu, depuis les célébrations de la veille. Il n’en faut pas plus pour qu’il soupçonne le village de Fede d’être responsable de tous ses malheurs. Le problème, c’est qu’il a un ascendant sur lui, avec ses richesses et le pouvoir de la couronne derrière lui. Il menace donc Fede de ne pas revenir s’il ne prouve pas rapidement que le village est bien un village de confiance.

On devine assez vite que ça terminera en sacrifice de Justina tout ça, surtout avec le nom de l’épisode. Peut-être que je me trompe, cela dit, on verra bien. Ce qui est sûr, c’est que Fede est prêt à tout faire pour s’assurer que son village reste dans les bonnes grâces d’El Alcazar. Ce n’est pas bon signe, surtout quand on comprend que ce roi de pacotille n’aime pas beaucoup les manières des américains. Tu m’étonnes : Carol a été odieuse avec lui.

Pourtant, au petit matin, Carol se réveille et se sent toujours la bienvenue dans le village. Il faut dire qu’elle a un hôte qui sait prendre soin d’elle. Même si on l’a remise assez justement à sa place la veille, on découvre qu’elle continue de vouloir imposer ses vues à tout le monde. Je trouve ça si abusé ! Ainsi, elle tente de convaincre Daryl de faire quelque chose pour sauver Alba d’El Alcazar. Mais pourquoi ? Franchement, je suis d’accord avec elle sur le principe, mais pas du tout sur ses manières. En plus, elle n’est supposée être là que pour quelques jours – quelques heures même ! – alors pourquoi faire chier comme ça ?

Si Daryl paraît sans cœur, je trouve son attitude bien plus logique : il réplique à Carol « Alba qui ? » ahaha. La tête de Carol m’a buté de rire, je dois bien l’avouer. Carol reste en tout cas en arrière pour se reposer de ses blessures et être draguée par le daddy español. Il prend soin d’elle, soigne ses blessures, lui raconte un peu sa vie… et finit par être mal à l’aise. Il sait que Carol repart, alors à quoi bon retomber dans les plaisirs de la chair, je suppose ?

On découvre en tout cas qu’il a eu toute une vie avant l’apocalypse (avec une femme qui ressemble fort à celle que Roberto va présenter à Daryl dans l’épisode), mais qu’il en a une aussi après. Il a même de quoi se faire une séance de cinéma à la maison, puisqu’il a un projecteur et de vieux films en noir et blanc. On apprend ainsi que la culture est importante pour lui. Carol est tellement à fond sur lui, c’est ridicule !

Finalement, Carol passe donc sa journée à se transformer en mamie espagnole, c’est assez perturbant. Elle a de bonnes capacités d’adaptation, on le sait après tout. La voilà donc qui, vers la fin de l’épisode, doit consoler Justina qui ne se remet pas du sacrifice d’Alba dans l’épisode précédent. Elle culpabilise de ne pas avoir été tirée au sort six fois de suite alors que ce n’est jamais qu’un jeu de hasard. Justina explique donc à Carol qu’elle est frustrée et ne peut pas rester les bras croisés. Contre toute attente, c’est Carol qui finit par prendre la défense du système en place : elle veut que Justina survive et fait en sorte qu’elle ne fasse pas de connerie. C’est logique… mais très con tout de même, car elle ne sait vraiment pas ce qu’elle veut la Carol.

Pardon, on sait tous ce qu’elle veut : sauter sur son hôte, et pas pour le tuer. Celui-ci lui organise un dîner incroyable et lui propose tout ce qu’elle veut, parce qu’elle a sauvé la vie de son fils (et parce qu’il veut lui aussi lui sauter dessus, clairement). Au cours du repas, Carol comprend juste à temps qu’elle n’a pas réussi à convaincre Justina. C’est complètement débile et un rebondissement franchement raté : c’est Justina elle-même qui se sacrifie et demande à remplacer Alba. Je pensais au moins que ce serait un cadeau de Fede à Alcazar pour compenser ses conneries, mais même pas ? Cela n’a aucun sens !! Alba reste au village, Justina est emmenée par Alcazar sans même dire au revoir à Roberto (WHAT THE FUCK ?) et l’épisode se termine sur son départ. Pardon, mais c’est complètement con et contraire à tout ce qu’on sait du personnage ?

En parallèle, on a aussi un rapide développement de Paz. Il est sûr qu’elle accompagnera Carol, Daryl et Roberto à la recherche de Justina : elle couche avec la future reine d’Espagne qui est donc bien son ex (enfin, pas tant que ça ex du coup) comme il était facile de le soupçonner avec l’épisode précédent. Je n’ai rien de plus à dire sur cette scène, ça tombe comme un cheveu sur la soupe dans l’épisode. Ecoutez. Ils font comme ils peuvent et ils ne sont pas si bons scénaristes ?

De son côté, Daryl passe la journée avec Roberto. Ce dernier lui dit connaître quelqu’un qui pourrait réparer son bateau. Il est bien gentil à vouloir aider comme ça, mais ce n’est pas désintéressé bien sûr. On apprendra bien sûr qu’il fait tout ça dans le but d’obtenir à son tour une place sur le bateau de Daryl. Daryl refuse, mais c’est sans compter sur l’improbable capitaine à qui il a affaire. La femme refuse de lui venir en aide s’il n’aide pas Roberto et Justina. Allez.

Il faut peut-être que j’explique un peu qui est cette capitaine : la femme s’est retranchée dans un phare avec ses deux amants (maris ?) et est excellente, tout simplement. J’aime beaucoup son personnage : elle a clairement du pouvoir, sait ce qu’elle veut et ne s’excuse pas d’avoir ce qu’elle veut. Elle parle anglais, ce qui aide Daryl dans les négociations, et est lucide sur l’idée complètement conne de Daryl. Repartir aux USA en bateau ? AHA. Ce n’est pas gagné, son affaire.

Elle négocie tout de même 5 kg de poudre, que Roberto devra trouver (qu’il se démerde), et assure qu’elle pourra réparer le bateau – elle l’a pourtant vu échouer. Bon, Daryl accompagne donc Roberto le long de la côte, histoire de connaître un peu plus la culture espagnole à travers la série, mais aussi ses paysages. Leur nouveau but est de trouver du matériel pour aider à réparer le bateau. Pendant qu’ils le font, ils ont l’occasion de papoter – on nous impose ainsi même des flashbacks de Daryl. Improbable.

J’ai beaucoup aimé, en revanche, le fait que travailler sur le bateau finissent par attirer les zombies du coin. Ils font plein de bruit, et ça s’entend de loin. Il y a donc un zombie qui arrive depuis l’océan et manque de peu de tuer Roberto. Super-Daryl et son fusil est là heureusement : il parvient à tuer un zombie grâce à ça.

Sur la plage, la situation n’est pas mieux : ils ont attiré plein de zombies qui arrivent sur place et force Daryl à se battre. De son côté, Roberto n’est pas intimidé apparemment. Il laisse Daryl se démerder seul avec les zombies sur la plage et retourne dans l’eau chercher le morceau dont ils ont besoin. J’ai trouvé ça tellement ridicule : faites les choses dans l’ordre ? Tuez les zombies sur la plage, puis allez chercher le morceau dans l’eau ?

C’est franchement dommage de nous présenter ça comme ça, car Roberto apparaît complètement con et sans instinct de survie. Le tout ne sert qu’à faire un faux suspense sur sa survie quand il est attaqué à nouveau par trois zombies dans l’océan. La scène aurait pu être super, mais tout est expédié si vite, c’est tellement dommage ! Daryl tue les trois zombies de l’océan avec son flingue et hop, tout est bien qui finit bien. Il peut même laisser une petite pensée à Laurent sur le chemin du retour, est-ce que c’est pas trop mignon (non) ?

Daryl ramène donc Roberto, mais la nuit tombe vite. Cela fait qu’ils ne sont pas de retour à temps pour assister au départ de Justina. Et cela n’a aucun sens.

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9-1-1 – S08E18 – Seismic Shifts – 17/20

De jolies pirouettes de la part des scénaristes pour conclure cette saison avec ces épisodes qui semblent déjà être un bout de saison 9 par moments, tout en étant une conclusion très logique à ces dix-huit épisodes en tant que tout. En vrai, ça aurait même pu faire une fin de série, même si ça aurait été terriblement frustrant maintenant que tout est en place pour relancer les intrigues et les personnages dans de nouvelles directions.

Spoilers

La 118 et Athena viennent en aide aux habitants d’un immeuble de dix-neuf étages effondré.


It’s just a number now.

Franchement, la série a perdu quelque chose avec la mort de Bobby : l’assurance que les personnages s’en sortiraient toujours. On nous retire la sécurité et le confort de savoir qu’ils s’en sortiront toujours, mais après huit ans ? Oui, la mort de Bobby fait avancer tous les personnages et fournit de quoi faire toute une saison, mais est-ce qu’il ne vaut pas mieux nous faire le coup du coma de Bobby qui imaginerait tout ça ? Je ne sais pas, franchement.

Nous n’y sommes pas cependant ! Pour l’instant, on en est à un dernier épisode de saison qui a encore un peu de budget à dépenser. Comme souvent avec la série, on reprend avec le flashback de l’épisode précédent auquel on ajoute du contexte : Graham ne retrouve pas le sous-vêtement de la femme de son voisin qu’il cherchait dans les tuyaux de la machine – on l’accuse de lui avoir volé – et c’est en fermant le hublot qu’une étincelle provoque l’explosion. On nous fait aussi suivre une jeune fille qui emménage dans l’immeuble, malgré la désapprobation de sa mère. Elle aurait mieux fait d’écouter sa mère apparemment : l’immeuble de 19 étages s’effondre suite à l’explosion. Flippant.

Athena n’écoute que son instinct professionnel apparemment : elle hurle aux opérateurs du 911 de ramener tout le monde sur place, car elle est face à un sacré danger. Elle se jette malgré tout dans l’action, aidant des gens à évacuer tout en se rendant vers la laverie où elle compte retrouver Graham. Celui-ci est coincé par quelques décombres, mais son voisin, Donnie, est plus dans la merde encore. La petite amie s’en est sortie, par contre.

Bon, Donnie est hyper blessé et n’arrange pas sa situation en bougeant beaucoup – empirant sa blessure. Athena essaie d’appeler de l’aide, en vain, parce qu’elle est en souterrain. Elle envoie la copine chercher de l’aide, tandis que Donnie est sauvé de justesse par Graham.

Avant d’être appelés à la rescousse, les pompiers de la caserne 118 fêtaient le départ d’Eddie, prêt à prendre son poste dès le lendemain matin. Malheureusement, la fête tourne court et même pas à cause de l’éboulement des dix-neuf étages. En effet, Hen doit profiter de l’occasion pour annoncer qu’elle ne sera pas la prochaine capitaine et Buck la comprend. C’était étonnant jusqu’à ce qu’il annonce que lui-même avait demandé son transfert, ne se sentant pas de rester à la 118. Pardon ? Il bosse quand même avec son beau-frère et ses collègues préférés. Cela n’a aucun sens.

Les pompiers débarquent malgré tout dans l’immeuble effondré. Ils font ce qu’ils peuvent. Hen et Chimney se retrouvent à s’occuper de la mère de la jeune fille du début d’épisode. Elle est écrasée par des décombres et très blessée. Heureusement, nos pompiers sont réactifs – mais elle est tout de même défigurée avec une bosse qui palpite sur son front. Elle a de l’air qui rentre au mauvais endroit du cerveau. Par chance, Hen est là pour la sauver.

Ils redescendent avec Chimney pour mieux tomber sur la copine de Donnie qui leur réclame de l’aide. Alors qu’Hen pourrait tout à fait aller aider Athena, Chimney insiste pour être celui qui se rend auprès d’elle. Il veut tenir une promesse non faite de veiller sur elle – et puis, si ça peut les réconcilier, tant mieux. Au début, tout se passe bien pour eux, mais lorsqu’une poche de gaz explose, ils se retrouvent sans passage pour sortir de là. Chimney rassure Athena en lui disant qu’Hen sait qu’ils sont là et qu’elle lui a proposé de venir à sa place. Autant dire qu’Athena est ravie.

Pour le coup, j’aime l’idée que la mort de Bobby modifie les habitudes de la série, mais j’espère qu’ils seront réconciliés en fin d’épisode, car ça n’a pas trop de sens qu’Athena refuse de parler comme ça à Chimney. Je peux comprendre les ressentiments, mais bon, elle a passé tout l’épisode à essayer de lui sauver la vie aussi.

Pour celui-ci, ils font équipe pour sauver la vie de Donnie, ce qui n’et pas gagné. Je n’ai pas trop peur pour lui, mais bien plus pour Graham en vrai. Il est tout mignon, aide beaucoup Donnie et je sens qu’il va se sacrifier pour lui.

Au centre d’appels, la situation de crise est déclarée une fois de plus. Bordel, j’aurais déménagé huit fois au moins à leur place depuis le début de la série. Il est intéressant de voir comment tout ça s’organise, mais aussi de voir Maddie être une super-héroïne et une légende vivante aussi pour ses collègues. On notera qu’elle a encore sa cicatrice à la gorge. Je me demande s’ils vont lui garder en saison 9 ou s’ils compteront sur notre oubli sélectif.

En attendant, elle aide sa collègue à identifier un homme qui appelle le 911 mais est trop à bout de souffle pour communiquer. Elle y parvient et on comprend vite pourquoi il ne pouvait pas parler à Maddie : il est sous des décombres deux étages plus bas que là où son appartement devrait être. Ravi et Buck s’occupent de lui, mais une poche de gaz explose à nouveau. Ravi et Buck se retrouvent coincés avec l’homme qu’ils voulaient sauver.

Par chance, Eddie n’est pas encore parti pour El Paso : il débarque sur place avec son ancien uniforme, offert pendant son barbecue d’adieu improvisé. C’est tant mieux : il remet à sa place le vieux capitaine qui devrait retourner bien vite sur le tournage de sa série et lui fait des grands discours à la Bobby – et de Bobby. Il peut bien se le permettre : il n’est pas vraiment son capitaine. Eddie débarque à temps pour venir en aide à Ravi et Buck. Il leur tend une ligne qui permet de les sauver. L’immeuble menace pourtant de s’effondrer un peu plus – et le fait d’ailleurs quand Buck est sauvé in extremis.

Le retour d’Eddie est vraiment ce qui permet de débloquer tout l’épisode. Je ne l’aime toujours pas, mais cette saison fait du bon boulot pour nous montrer qu’il est une part essentielle de la série, en vrai. On en arrive à se demander si sa présence n’aurait pas pu aider Bobby… Mais on ne le saura jamais. A priori, c’était impossible autrement. BREF. Eddie, Buck et Ravi se rendent aider Hen à rejoindre Athena et Chimney. C’est efficace.

Ce qui l’est encore plus, c’est la révélation très prévisible qu’effectivement Graham était blessé pendant tout l’épisode. Il était en hémorragie interne, avec un bout de métal le traversant. Comme Donnie avait plus besoin d’aide que lui, il s’est sacrifié. C’était la bonne chose à faire. Arf. The right thing to do, comme Bobby. Athena est énervée, tous sont sous le choc car ça arrive trop tôt après Bobby.

OK. C’est une excellente idée de fin de saison : Graham est un personnage mignon et attachant, son sacrifice est important et fait écho à celui de Bobby. Seulement, cette fois, la 118 n’abandonne pas. Chimney refuse de voir Graham mourir. Il donne des ordres à tout le monde et est clairement le futur capitaine. En tout cas, il parvient à sauver la vie de Graham, ce qu’Athena remarque bien. La réconciliation attendue peut donc avoir lieu, yay.

De manière assez improbable, l’épisode se conclue en nous révélant qu’il n’y a eu aucun mort dans l’effondrement de cet immeuble. Mouais. De retour à la caserne, Eddie se cherche un avion, mais ça énerve Chimney. Il prend sa place légitime de capitaine. Je suis un peu dég que ce ne soit pas Hen, car ça aurait été top à voir, mais c’est vrai qu’il y a un certain sens à voir Chimney s’imposer davantage. C’est bien écrit.

Bobby est mort pour qu’il vive ? Il va vivre : Chimney empêche Eddie de se prendre un avion, refuse que Buck mute et informe toute la caserne qu’ils vont rester dans cette caserne quoiqu’il en coûte. Ils sont l’héritage de Bobby et ils ont intérêt à le respecter plus que ça. C’est beau, ma foi. J’aie le voir s’imposer comme ça et ça me va qu’il devienne capitaine pour la suite – même Hen se fait à l’idée.

La conclusion de la saison ? Athena peut emménager dans sa maison refaite à neuf, mais elle décide finalement de la vendre. Oh ? Je ne m’y attendais pas. On voit un jeune couple venir la visiter et ça fait plaisir à Athena. De son côté, Eddie se réinstalle dans son appartement, avec Christopher. Tout ça pour ça. Cela force Buck à se chercher un nouvel appartement, tandis qu’Hen et Karen adoptent officiellement leur fille. J’avais oublié que c’était un enjeu, sérieusement !

On dirait presqu’une fin de série cet happy end avec en chanson « this is not the end of the story ». Il reste une dernière surprise : le temps passe vite puisque Maddie a accouché en fin d’épisode. On n’a rien vu de l’accouchement, mais la saison peut se terminer par un petit « Hello, Bobby ». Evidemment que le bébé de Maddie et Chimney s’appelle Bobby. Pardon, « Bobby Nash ». C’est abusé d’avoir aussi le nom de famille en deuxième prénom, en vrai, mais ça semble faire plaisir à Athena alors tout va bien.

En bref

Cette saison se démarque des autres : le changement de chaîne se fait sentir par touches et par petits détails, surtout au tout début où des voies créatives ont pu être enfin empruntées. Tout n’est pas parfait, loin s’en faut, mais ça ouvre quelques perspectives pour la série. Pourtant, il faut bien reconnaître qu’on tournait en rond depuis un moment et qu’il y a un véritable ventre mou – qui l’était peut-être encore plus que d’habitude.

Et puis, il y a cette fin de saison en cinq épisodes. C’est ambitieux, c’est suicidaire, ça divise, ça met tout le monde d’accord : je ne sais pas quoi en penser. Je n’étais pas aussi fan de Bobby que j’aurais dû l’être, mais je n’imaginais pas la série sans lui. La voir continuer en saison 9 sans qu’il soit là sera étrange, mais je comprends tout à fait l’idée que sa disparition va vraiment pousser la série dans une nouvelle direction. Si ça peut donner un nouveau souffle pour deux à trois saisons supplémentaires (les auront-ils ? Les audiences suivront-elles ??), ça gâche aussi beaucoup de l’aspect « confort » que la série procurait… Oui, il y a de l’adrénaline, mais nos héros devaient survivre à tout, tout le temps. Après huit saisons, c’est étrange de voir Bobby prendre la décision du sacrifice héroïque – et puis, ça reste une forme de suicide en plus.

J’ai hâte de voir la saison 9, et je ne crois pas que j’avais autant hâte de découvrir la 8. Il y a donc une idée difficile à accepter et digérer… mais en vrai, qui sait, peut-être que ça rafraichira vraiment la série. On verra !

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