Future Man (S01)

Synopsis : Josh, un geek, travaille comme homme de ménage le jour et joue non aux jeux vidéo la nuit. Quand il réussit enfin le niveau impossible d’un jeu réputé interminable, il se retrouve propulsé dans une aventure futuriste pour laquelle il n’était pas prêt.

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Pour commencer, j’ai vu le premier épisode de cette série dans les meilleures conditions, c’est-à-dire en avant-première sur grand écran au Comic Con, où l’on m’a aussi offert une affiche promo et tout. J’y allais un peu en traînant des pieds car la bande-annonce du Comic Con de San Diego ne m’avait pas tenté DU TOUT, mais comme j’étais avec Laura qui est une grande fan de l’acteur principal de cette série et que ça parlait série SF, je me suis dit que ça valait le coup de tester.

Contrairement aux apparences qui laissent penser que je n’ai pas continué la série faute de m’y intéresser, je suis loin d’avoir été déçu. J’ai adoré ce pilot qui m’a beaucoup fait rire (et plus sur grand écran que chez moi, j’avoue), mais la série a été diffusée à une époque où je n’étais pas dispo pour la voir. Je ne le suis toujours pas aujourd’hui, surtout que j’aurais aimé en faire un gros binge-watching, mais j’ai décidé malgré tout de la voir car OCS en a commencé la diffusion dimanche. Il est donc largement temps que je m’y mette, quitte à l’étaler dans le temps en fonction de la diffusion. Et quel meilleur jour qu’aujourd’hui pour le faire, puisque le Bingo Séries me « force » à revoir un épisode que j’ai aimé ? Je fais un peu d’une pierre deux coups en me remettant à cette série.

Ce n’était pas prévu, je n’ai pas le temps dans mon emploi du temps, mais je vais faire comme si ! Comme toujours, c’est sans spoiler sur cette page, et c’est en cliquant sur les titres d’épisode que vous accéderez à la critique complète !

Note moyenne de la saison : 18/20

S01E01 – Pilot – 18/20
Ce pilot est une franche réussite, et c’est la deuxième fois que je le vois en l’adorant et en riant (un peu moins cette fois) : il présente une excellente histoire de science-fiction avec un tas d’excellentes blagues et de jeux de mots qui fonctionnent. Au-delà de ça, il se passe énormément de choses, les enjeux sont définis très rapidement et le premier épisode semble contenir l’équivalent de 40 minutes en seulement 30. Un vrai coup de cœur.
S01E02 – Herpe : Fully Loaded – 17/20
L’humour de la série prend toujours autant avec des situations tirées par les cheveux et un comique par l’absurde et la répétition très efficace. En parallèle, la série développe son intrigue et nous embarque dans ce qui risque de se révéler être une suite de missions capables de changer le monde – et de sauver l’humanité au passage. Ce deuxième épisode me plaît bien et je n’ai plus qu’à trouver du temps dans mon planning pour voir les onze prochains épisodes… Oups.
S01E03 – A Riphole In Time – 17/20
Une fois de plus, la série ne traîne pas à faire avancer son intrigue avec une tonne de blagues au passage. C’est merveilleusement bien écrit, même si ça va parfois un tout petit peu trop vite pour avoir le temps de bien tout apprécier des blagues ou du scénario. Sur le long terme et en bingewatching, ça pourrait s’avérer fatiguant, mais à petite dose, ça passe bien.
S01E04  – A Fuel’s Errand – 16/20
Pour la première fois, j’ai eu l’impression que la série faisait un détour inutile dans son intrigue avec cet épisode qui bavarde beaucoup. Certes, on avance toujours très vite et il se passe plein de choses, mais, finalement, rien qui ne sera marquant durablement. De toute manière, même s’il ne s’était rien passé, la série a un assez bon humour et d’assez bons personnages pour rester intéressante à regarder.
S01E05 – Justice Desserts – 18/20
Le délire continue, mais il continue bien : l’intrigue avance à toute vitesse et les personnages évoluent avec elle pour mener à un cliffhanger prévisible, mais malgré tout bien amené. Il y a de jolies scènes qui ont tout pour devenir culte et je regrette simplement de ne pas l’avoir regardé lors de la diffusion américaine, car ça aurait été parfait pour Noël !
S01E06 – A Blowjob Before Dying – 17/20
Le rythme intense de la série se poursuit dans cet épisode qui gère bien les conséquences explosives de l’épisode précédent, si je puis me permettre la private joke. La série s’offre au passage une nouvelle direction pour les épisodes suivants et instaure quelques doutes sur ce qui se trame depuis le début. Une bonne écriture avec twist et surprises, donc !
S01E07 – Pandora’s Mailbox – 18/20
Pour une fois, la série propose un épisode indépendant avec un nouveau voyage dans le temps extrêmement efficace dans l’humour. Les scénaristes poussent le vice et s’éclatent à chaque scène, c’est toujours hyper plaisant à voir. Je ne regrette pas de regarder cette série par deux épisodes, car peut-être que je me lasserais à tout voir d’un coup ; alors que par couple d’épisodes, c’est toujours très efficace et paraît sans temps mort.
S01E08 – Girth, Wind & Fire – 16/20
Si c’était toujours hilarant, cet épisode ralentit sévèrement le rythme avec en plus quelques incohérences chronologiques (vraiment dommage). C’était surtout une grosse transition vers le prochain épisode : ça commence bien, ça finit bien, mais au milieu, j’ai failli m’ennuyer. La série m’a habitué à mieux, donc même un bon épisode comme ça paraît presque décevant quand on sait qu’ils peuvent faire bien mieux.
S01E09 – Operation : Fatal Attraction – 20/20
Et si on ajoutait un vaudeville délirant à cette comédie de science-fiction déjà perchée de base ? Yep, c’est ce qu’ont dû se dire les scénaristes avant d’écrire cet épisode, et franchement, c’est une excellente idée qui porte les trois quarts de l’épisode en allant de quiproquos en quiproquos. Aussi vu et revu que ça puisse être, ça fonctionne à fond et ça me fera toujours rire, surtout quand c’est bien mené comme ça. Gros coup de cœur pour cet épisode, qui prend aussi le temps de développer une intrigue secondaire qui devrait avoir des répercussions pour l’épisode suivant.
S01E10 – Natal Attraction – 16/20
Après l’épisode 9, celui-ci paraît drôlement plus faible : je m’attendais à plus d’humour et d’action, peut-être aussi à plus de bonnes musiques des années 80. Dans l’ensemble, c’était un très bon épisode, mais ça n’avait pas autant de classe que le précédent. Malgré des répliques excellentes, il était assez prévisible dans ses grandes lignes et c’est dommage car ça m’a un peu cassé dans mon élan.
S01E11 – Beyond the TruffleDome – 19/20
Encore un excellent épisode qui change la donne en ne se concentrant plus sur l’intrigue de fond mais uniquement sur les personnages. Il le fait toutefois à merveille avec quelques voyages temporels bien gérés et toujours autant de références et clins d’œil à d’autres œuvres, films et séries. Un vrai plaisir à regarder, donc.
S01E12 – Prelude to an Apocalypse – 20/20
La série joue de ses paradoxes et parvient à les résoudre grâce à une solution toute simple, qui prépare également le chemin vers un excellent cliffhanger promettant lui-même un épisode final à la hauteur. Bourré de références aux onze premiers épisodes, celui-ci prouve que la saison formait un tout cohérent et maîtrisé ; le tout avec quelques scènes osées pour une simple comédie. Ouep, mais justement : ce n’est pas qu’une simple comédie, et c’est ça qui est génial.
S01E13 – A Date With Destiny – 18/20
Cette fin de saison (qui aurait pu être une fin de série) fait bien son travail mais ne part pas assez loin dans les délires funs à mon goût. Qu’importe, elle conclut une saison solide en laissant quelques pistes ouvertes pour la saison 2. C’est tout à fait ce qu’il fallait faire pour donner envie de revenir, une vraie conclusion avec juste assez d’ouverture pour une suite. La série réussit donc à tenir son pari du début à la fin, et c’est excellent. Vivement la suite !

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Future Man – S01E01-02

Épisode 1 – Pilot – 18/20
Ce pilot est une franche réussite, et c’est la deuxième fois que je le vois en l’adorant et en riant (un peu moins cette fois) : il présente une excellente histoire de science-fiction avec un tas d’excellentes blagues et de jeux de mots qui fonctionnent. Au-delà de ça, il se passe énormément de choses, les enjeux sont définis très rapidement et le premier épisode semble contenir l’équivalent de 40 minutes en seulement 30. Un vrai coup de cœur.

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Spoilers

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WE ARE FROM YOUR TIME !

La première scène nous plonge in media res dans une ambiance très futuriste avec un super-héros sauvant une famille de soldats armés jusqu’aux dents. Il s’agit en fait d’un rêve de Joshy, un gamer adulte qui vit encore chez son père lui faisant des pancakes le matin. Il y a comme une critique de ces jeunes vivants chez leurs parents sans jamais murir (oh wait !).

Il se rend racheter une manette car il a cassé la sienne et qu’il souhaite bien réussir à terminer un jeu que personne n’a jamais fini. La série se présente d’un coup comme une comédie avec des conversations geek sur les personnages de jeux vidéo qu’ils aimeraient bien mettre dans leur lit, et c’est une conversation qui n’hésite pas à être bizarres.

Après cet achat compulsif, Joshy se rend à son travail, un laboratoire ressemblant comme deux gouttes d’eau à la nouvelle aile de l’hôpital de Grey’s Anatomy ajoutée en saison 13 sans qu’on ne sache comment, ni pourquoi (ce n’est pas vraiment un spoiler, juste un lieu de combat). Bref, ce laboratoire, Kronish, souhaite combattre l’herpès, mais Josh n’est pas vraiment un expert scientifique, il se contente d’y faire le ménage et de jouer aux jeux vidéo.

Il réussit à se faire des ennemis malgré tout sans terminer son jeu et moi je découvrais en novembre que le casting était plein d’acteurs que j’adore, venu de Man seeking woman à Community. C’est excellent, les choses se passent bien vite et Josh est sauvé de son harceleur par le big boss, Elias Kronish lui-même. Le scientifique est un homme au grand cœur qui devient rapidement ami avec l’homme de ménage. Ce dernier n’en ’st pas moins affecté par les mots du scientifique qui l’a harcelé juste avant. Du coup, ses parents le réconfortent le soir quand Joshy commence à déprimer de ne rien faire de sa vie : ils sont excellents et dignes des meilleures comédies. Josh comprend que sa vie est un échec, et ce n’est pas les jeux vidéo qui le sortiront de là…

Joshy se décide d’aller jouer malgré tout aux jeux vidéo parce que c’est fun et il a l’idée qui lui permet d’enfin réussir à sauver l’humanité : il retire toutes ses armes, se faufile entre les gardes lui tirant dessus, tue le boss final et détruit le laboratoire qui détruit le monde. Joshy gagne donc pour la première fois… et comme il est seul chez lui, il décide de se masturber sur Tiger, l’héroïne de son jeu ; alors même qu’il affirmait ne pas le faire le matin même dans le magasin.

Qui débarque dans sa chambre, accompagnée de Wolf se prenant donc un jet de sperme à son arrivée. Le jeu vidéo qu’il vient de gagner devait permettre de découvrir un homme capable de sauver le monde grâce à ses excellentes capacités.

Tiger lui explique donc qu’ils doivent se rendre en 1969, en passant par un jeu de mot réussi et facile par la position sexuelle du 69. Les blagues fonctionnent aussi bien la deuxième fois que la première fois, et Joshy se retrouve donc quelques décennies en arrière. C’est légèrement traumatisant, de toute évidence, mais ce n’est que le début de ses aventures.

Tiger est surprise de voir Joshy se faire maîtriser par sa famille en deux secondes. Ah oui, ils ont réussi à remonter dans le temps sans le moindre problème, mais ils s’attendaient à voir Josh comme un véritable soldat, sauf qu’il n’est qu’un loser jouant aux jeux vidéo, forcément. Joshy s’enfuit de chez lui après s’en être fait chasser, et il est retrouvé par Tiger et Wolf sur un parking américain des années 60, avec tous les clichés qui l’accompagnent.

Cela comprend donc les bikers qui cherchent des noises à notre trio du futur et le regrettent bien vite. Si Josh est plutôt en mode « oh mon dieu, ils vont nous détruire », Wolf et Tiger se lancent dans un combat digne de jeux vidéo, annonçant tout ce qu’ils font à la manière d’un jeu, ce qui rajoute une bonne dose d’humour à la scène de combat ultra-violente.

Voilà donc le trio habillé pour l’époque et équipés de motos : ils sont prêts à… aller discuter dans un diner. Tiger est complétement déprimée de comprendre qu’elle s’est plantée sur toute la ligne, Josh n’a rien d’un sauveur et ses jeux n’étaient pas des simulations d’entraînement pour lui. Il ne sait rien faire pour les aider à venir au bout d’Elias.

À moins qu’il ne s’agisse d’Elias Kronish, le patron de Josh. Ce dernier comprend soudainement qu’il a peut-être un rôle à jouer dans tout ça : les recherches d’Elias vont aboutir à la résolution de toutes les maladies : en soignant l’herpès, il trouve donc de quoi créer une race de surhommes (les Biotics) qui se mettent à tout contrôler et provoquer l’apocalypse. Le but de Wolf et Tiger est donc d’empêcher Elias de parvenir au terme de ses recherches.

Par chance, Elias a expliqué à Josh en début d’épisode qu’il est devenu scientifique pour détruire l’herpès qu’il a contracté lors d’une fête le 20 juillet 1969, la date du jour où Tiger et Wolf l’ont emmené. Josh sait exactement par où commencer pour mettre fin à la fin du monde, mais il est malgré tout avec deux sociopathes, Wolf et Tiger qui n’hésitent jamais à tirer sur tout ce qui bouge. Quitte à tuer des policiers sur leur chemin, oups. Bienvenue dans la Résistance !


Épisode 2 – Herpe : Fully Loaded – 17/20
L’humour de la série prend toujours autant avec des situations tirées par les cheveux et un comique par l’absurde et la répétition très efficace. En parallèle, la série développe son intrigue et nous embarque dans ce qui risque de se révéler être une suite de missions capables de changer le monde – et de sauver l’humanité au passage. Ce deuxième épisode me plaît bien et je n’ai plus qu’à trouver du temps dans mon planning pour voir les onze prochains épisodes… Oups.

> Saison 1


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Dead men don’t get herpes.

Quatre mois plus tard, me voilà donc de retour devant la série pour découvrir ce qu’il va se passer dans la suite la série. L’épisode commence par une bonne scène de comédie où l’on découvre qu’un seul des policiers est mort : Jorge. Son partenaire est chargé d’annoncer sa mort à la famille, qui est d’abord constituée de la fiancée enceinte, puis des parents, puis de toute la famille, y compris le jumeau de Jorge. C’est un grand classique dans le quiproquo et l’humour.

De son côté, Josh empêche Wolf et Tiger de tuer Elias en proposant de simplement l’empêcher de sortir avec la fille qui lui refile l’herpès labial. Wolf est totalement contre cette solution et passe ses nerfs dans la boutique d’une station-service… puis sur les doigts du pauvre vendeur qui se croyait avec un ami biker. Cela fonctionne plutôt bien, mais il est clair qu’ils n’arrêtent pas de se faire des ennemis.

Tiger révèle quant à elle qu’elle n’a jamais vu de bébés et qu’elle est la plus jeune, avec Wolf, de la résistance car ils sont tous stériles. Elle essaye de kidnapper un bébé, mais Josh l’en empêche. Une fois de plus, la série parvient à créer de l’humour dans des situations qui n’ont a priori rien de drôle.

Le trio se rend ensuite à la fête de la fraternité d’Elias et découvre qu’il s’agit d’une soirée sur invitation seulement, et pour les noirs uniquement. C’est problématique, surtout quand Wolf rencontre Elias et souhaite la « mort de toute sa race ». Ah bah oui, forcément. En même temps, ça permettait une réflexion sympa sur le racisme, sa disparition dans un futur pas si lointain et l’évolution depuis les années 70 (avec Josh pas convaincu que ce soit vraiment mieux en 2017).

Une fois virés sans même se faire tabasser, ils doivent trouver une nouvelle solution. Josh décide de porter un déguisement d’astronaute (purée ça aurait pu servir pour un Bingo Séries ça) et de se faire passer pour un bizut de la fraternité afin de s’infiltrer de nouveau dans la fête, mais bien sûr, ça se traduit par un tas d’interruptions de la mission par tous les invités… et par les hormones d’Elias qui veut juste se faire Barbarella, peu importe ce qu’elle a. C’est problématique aussi.

Cela se termine par une compétition pour gagner l’affection de Barbarella, avec un concours de danse entre Josh et Elias jeune qui est assez sympathique. Josh gagne contre toute attente en faisant un moonwalk – qu’il invente au passage pour Michael Jackson, ben voyons – mais se fait finalement découvrir pour ce qu’il est. Il est tout de même persuadé d’avoir réussi son coup, puisque Barbarella a dit vouloir coucher avec lui plutôt qu’avec Elias.

Pendant ce temps, Wolf et Tiger établissent un périmètre de sécurité en détruisant au passage le quartier. Forcément, ça attire les flics, qui découvrent en plus qu’il s’agit des suspects ayant tué Jorge. Wolf et Tiger se débrouillent pour gagner du temps autant qu’ils peuvent avec des demandes improbables… et ça dérape encore plus quand les bikers débarquent et se mettent à vouloir tenter une percée dans la barricade.

Cela vire en baston générale, mais Wolf et Tiger sont un peu décevants à ne plus crier tout ce qu’ils font au fur et à mesure. Qu’importe : la baston ne dure pas bien longtemps car Josh demande une extraction et l’obtient…

Le trio redébarque le 12 décembre 2017 et est persuadé d’avoir sauvé le monde, mais comme nous sommes face à une saison de 13 épisodes, on sent bien que c’est trop simple… et effectivement. Josh tente d’embrasser Tiger qui le repousse, ne sachant même pas ce qu’est un baiser, et il découvre ensuite qu’Elias a toujours l’herpès et cherche toujours à s’en débarrasser. C’est con !

L’humour de la série prend toujours autant avec des situations tirées par les cheveux et un comique par l’absurde et la répétition très efficace. En parallèle, la série développe son intrigue et nous embarque dans ce qui risque de se révéler être une suite de missions capables de changer le monde – et de sauver l’humanité au passage. Ce deuxième épisode me plaît bien et je n’ai plus qu’à trouver du temps dans mon planning pour voir les onze prochains épisodes… Oups.

> Saison 1

Scandal – S07E13-14

Spoilers 

Ci-dessous ma critique des 13e et 14e épisode de la dernière saison de Scandal

13Épisode 13 – Air Force Two – 13/20
You’re right, I’m becoming embarrassing and I’m better than that.

Deux épisodes de retard et j’ai envie de reprendre la série… une envie qui s’envole en trois secondes quand on commence par Cyrus mort de rire avant d’apprendre qu’il doit se rendre à une cérémonie officielle qu’il n’a pas envie du tout d’honorer. Qui s’en fout ? Moi, très clairement, désolé.

Il s’y rend avec David, et ça rend Abby tout heureuse de savoir son nouveau-ex-nouveau-ex-nouveau copain invité là-bas. Son excitation s’évanouit quand il l’invite dans un restaurant chic pour son retour et qu’elle s’imagine demandé en mariage là-bas. Non, mais… à quel moment j’en suis arrivé à un tel degré de « je m’en fous » devant cette série ?

Les choses s’améliorent légèrement quand David et Cyrus montent dans Air Force Two et découvrent rapidement que l’avion gouvernemental est hacké. Oh, bien sûr, c’est une intrigue que Shonda Rhimes recycle, mais ça fonctionne toujours les hackings.

Cyrus organise un petit speech pour expliquer la situation aux passagers : ils n’ont plus aucun contact avec la Terre, et il est probable que le hack soit la responsabilité d’un téléphone ou d’un ordinateur portable apporté à l’intérieur de l’avion. La secrétaire de Cyrus se sent immédiatement coupable : son ordinateur a disparu la veille, et elle ne l’a pas dit. Et l’ordinateur a disparu pendant que Jake parlait avec Cyrus, donc ce dernier l’imagine immédiatement coupable.

Cyrus prévient immédiatement David, mais personne d’autre : si Jake est responsable, on ne peut faire confiance à personne… mais on peut faire confiance à un lieutenant qui est dans l’avion, allons savoir pourquoi elle.

À QPA, la panique gagne immédiatement Abby et les autres quand ils apprennent le détournement d’Air Force 2. Heureusement, David et Cyrus trouvent un moyen de les contacter et de leur envoyer le virus qui a piraté l’avion. Ça et un message confirmant que ce sont bien eux qui demandent de l’aide, en précisant de ne pas contacter la Maison Blanche. Évidemment.

Alors que tout QPA se met à bosser après avoir exclu Abby, Cyrus et David passent du temps à… parler potins et relations amoureuses. Difficile de ne pas céder à l’envie de zapper la scène, franchement. Heureusement, ils sont interrompus par l’arrivée d’avions de chasse à proximité.

Et oui, parce que sur Terre, la Maison Blanche est en panique, forcément… et ça ne va pas en s’arrangeant quand l’avion fait subitement demi-tour et paraît devenir un missile dirigé contre Washington. Un 11-Septembre bis, donc.

Pour être tout à fait convaincant en grand méchant, Jake propose d’abattre l’Air Force 2 et éveille les soupçons de Mellie. Il était temps, mais clairement, le méchant vient d’ailleurs. Je ne vois pas trop ce que Jake peut faire comme grand méchant, ni son intérêt de tuer Cyrus. Qu’importe, ça fait une bonne scène avec Mellie, c’est déjà ça.

Celle-ci refuse d’abattre Air Force Two, mais elle prend tout de même la précaution d’envoyer les avions de chasse. David, flippé de perdre la vie, voudrait prévenir Mellie, la seule chose logique à faire, mais Cyrus parvient à le convaincre de ne pas le faire. Perso, ça ne m’aurait pas convaincu.

Ils retournent s’asseoir à leurs places et Cyrus se lance dans un discours patriotique pour détourner l’esprit de tout le monde de l’horreur qui est en train de se déroule. Il ignore parfaitement qu’une journaliste a réussi à récupérer son téléphone, puis le Wi-Fi grâce à la même militaire que lui et le filme, pour que toute la Terre puisse le regarder. C’est magique une connexion Wi-Fi. Et personne dans l’avion ne prend la peine de dénoncer la journaliste.

Olivia se rend dans la prison de sa mère pour son anniversaire et organise un dîner avec. C’est pour cela qu’elle est indisponible pour l’épisode, et c’est ridicule, tout simplement ridicule. Elle est toujours supposée être en froid avec, quoi, mais bon, Mellie aussi, et pourtant, c’est elle qui essaye d’appeler Olivia.

Cette dernière s’amuse à raconter le crossover à sa mère qui remarque l’ironie de voir sa fille se battre avec succès au côté d’Annalise Keating à la Cour Suprême pour libérer des noirs emprisonnés alors qu’elle garde sa mère prisonnière, sa mère dont elle ne connaît même pas la vraie date d’anniversaire. Ce que vous entendez là tout de suite, c’est mon soupir de désespoir devant la série.

Bon, Olivia finit par regarder son téléphone à temps pour regarder le discours de Cyrus alors que Mellie s’est rabattue sur Fitz, histoire de douter avec lui sans écouter le moindre de ses conseils, parce que c’est elle la présidente désormais.

Abby panique quand elle entend la Maison Blanche dire qu’elle explore toutes ses options : c’est son ancien poste, elle sait bien que ça veut dire que la décision est prise. Le discours de Cyrus ne doit pas aider, parce que lui a bien conscience de ce que la Maison Blanche est en train de penser.

Olivia connaît également le protocole qui consiste à abattre l’avion, et elle entre dans une crise d’angoisse. C’est sa mère qui la calme et Olivia est encore surprise de découvrir que sa mère la déteste encore assez pour être en fait en train de se foutre d’elle.

Mellie retourne auprès de Jake, se réconciliant avec et hésitant à détruire l’avion, mais tentant de le contacter une dernière fois quand même. Dans l’avion, les derniers instants débutent et ils ne restent plus qu’une minute avant que la décision de détruire l’avion ne soit prise. Le compte à rebours défile, Cyrus se bourre la gueule, tout le monde stresse et QPA réussit à reprendre le contrôle juste à temps.

Du coup, David rentre auprès d’Abby qu’il ne veut pas épouser, pour son plus grand plaisir, alors qu’Olivia se débarrasse définitivement de sa mère en l’envoyant à Paris.

L’épisode se termine sur Liv comprenant que Cyrus est celui qui a organisé l’attaque terroriste se terminant sans le moindre dégât. Avec son joli discours, il s’est assuré d’avoir le soutien de tout le pays admirant son courage et sa bravoure, et il ne lui reste plus qu’à se débarrasser de Mellie pour enfin prendre le pouvoir. Une jolie manipulation, donc, que j’ai vu arriver quand il a souri à la journaliste ayant conservé son portable et qui est digne de la série. La confrontation ne mène pas à des aveux, mais à une absence d’indignation qui veut tout dire.

Bref, voilà un épisode qui n’était pas super intéressant à voir mais dont la construction est un vrai cas d’école avec une écriture parfaitement maîtrisée. À défaut de m’intéresser sur le fond, Scandal parvient encore à m’intéresser sur la forme, et c’est toujours ça de pris, mais pour une dernière saison, j’atteins un niveau de « on s’en fout » vraiment dérangeant.

14Épisode 14 – The List – 15/20
You may be right. But it can’t be us that proves it.

L’épisode commence sur une stagiaire achetant… un flingue. Ah, les États-Unis !

Olivia contacte Abby pour lui révéler ce qu’elle sait désormais sur Cyrus, mais Abby refuse de l’aider évidemment. Pour autant, elle en parle quand même à QPA, faisant comme si cette « intuition » venait d’elle. Cela énerve Charlie de voir Quinn prendre si vite autant de risques, car il ne veut pas la voir mourir.

Jake enquête sur Air Force 2 et je n’aimerai pas être à la place de Cyrus qui va forcément se faire avoir. C’est rigolo quand même comme intrigue, surtout que ça se fait en parallèle d’un étrange mal de dos de Mellie et de QPA qui comprend que Cyrus a payé son hacker avec le fameux tableau du début de saison. On pourrait croire que tout est lié, jusqu’à la réutilisation d’un acteur qui a traumatisé tous les fans de Grey’s Anatomy ayant tenu jusqu’à la fin de saison 6. Et il est au courant pour le rendez-vous Olivia/Abby, bien sûr.

Abby est persuadée d’avoir raison, Charlie fait tout ce qu’il peut pour que QPA lâche l’enquête, et quand Abby parle d’Olivia, elle perd totalement le soutien de Quinn qui décide de tout laisser tomber. Eh bah, c’est du beau. J’ai aussi aimé la scène entre David et Abby, parce que c’est une relation que j’aimais à une époque.

Le père de la stagiaire du début d’épisode débarque à la Fondation Fitzgerald Grand pour trouver un moyen de contacter Olivia. Il lui apprend la disparition de sa fille, Alicia, et lui demande de la retrouver, parce que sa fille était fan d’Olivia Pope. Oui, moi aussi je l’étais à une époque, mais je n’aurais pas fait toute ma vie en politique pour autant.

Olivia enquête sur Alicia et découvre à quel point elle était fan d’elle, avant de découvrir la triste vérité : Alicia s’est fait virer de son job car elle a refusé de coucher avec son boss, qui la caractérise désormais de GFV, Gluten Free Vegan, sur une « Hot List » de stagiaire avec lesquelles on peut ou non coucher. Et GFV veut dire qu’on ne peut pas, donc Alicia n’est embauchée par personne.

C’est ce qui a conduit celle-ci à… se suicider. Bon, ben pour une fois qu’on reprenait une enquête comme au bon vieux temps, ça se termine beaucoup trop vite, mais c’est plutôt cool : ça permet au père éploré d’accuser Olivia d’avoir joué le jeu en couchant avec Fitz. Bon, ce n’est pas ce qui s’est passé, on le sait, mais je prends tout ce qui peut blesser Olivia à ce stade de la série, parce qu’il faut franchement qu’elle se réveille et que les scénaristes nous ramène la saison 1 d’une manière ou d’une autre. Je sais, je suis quelqu’un d’horrible d’écrire ça, mais bon.

On enchaîne avec une intrigue #BalanceTonPorc assez classique : Marcus contacte la présidente pour parler de la liste et remuer le couteau de leur relation passée, Olivia contacte la colocataire d’Alicia, Meghan, pour la convaincre de témoigner au risque de ruiner sa carrière. C’est un double échec, et ça laisse Olivia au bord de la dépression, surtout qu’Abby lui apprend que QPA laisse tomber sa théorie sur Cyrus.

Pendant ce temps, Jake et Mellie passent de plus en plus de bon temps ensemble, et c’est juste non quoi. Elle a mal au dos, il s’occupe d’elle et il lui prend la main. Mon dieu, mais stop, arrêtez-moi cette série et plus vite que ça ! Mellie le vire du bureau ovale, mais on se doute bien que ça ne va pas s’arrêter comme ça.

Si Quinn a décidé de laisser tomber l’enquête sur Cyrus, il n’en va pas de même pour Huck, qui espère un retour de l’ancienne Olivia.

Du côté d’Olivia, la victoire revient progressivement. Meghan accepte de témoigner et la série décide donc de refléter le monde de 2018 avec les harcèlements, le mouvement #MeToo et tout ce qui va avec. Les scénaristes se dédouanent également des premières saisons en expliquant clairement qu’Olivia et Fitz étaient tous les deux consentants et en montrant Mellie se débarrasser de Jake. Je vois bien ce qu’ils ont voulu faire avec cette sous-intrigue, mais ils ont du coup desservi leur propre cause en faisant de Jake un autre harceleur, cassant donc l’une des relations homme/femme uniquement professionnelles de la série pour marquer des points qu’ils semblent se sentir forcer de marquer. Je sais pas… tout ça était forcé, et ça mettait plus mal à l’aise pour eux qu’autre chose de se dire qu’ils ont filé un mal de dos à Mellie juste pour cette sous-intrigue où Jake vole au secours de la demoiselle en détresse qui n’en a rien à faire de lui.

Abby se rend chez Olivia pour la féliciter de son avancée dans le cas d’Alicia. Les deux reprennent donc leur amitié en marchant sur des œufs, mais ça fonctionne bien. Abby accepte donc de retravailler avec Olivia…

Huck découvre alors contre toute attente que c’est Charlie qui a piraté l’Air Force Two, une info qui énerve Quinn au plus haut point. Alors qu’elle reproche à Charlie de lui mentir, ils comprennent immédiatement que quelqu’un a mis le virus dans son ordinateur la veille du piratage de l’avion pour pouvoir l’accuser. Il est déjà trop tard : Jake a trouvé qu’il était coupable, donc Charlie est arrêté par le FBI tandis que David se retire de l’affaire pour laisser la place au complice de Cyrus… En voilà un joli complot rondement mené.

Et si tout ça commençait à bien me plaire, mes yeux se sont envolés vers le plafond pendant le cliffhanger qui voyait Quinn contacter Olivia pour de l’aide. Certes, voir Charlie se faire arrêter ne doit pas être simple, mais je ne vois pas bien pourquoi elle irait demander de l’aide à Olivia quand même : quand bien même elles sont d’accord, Olivia ne lui apportera rien de plus et elle est censée la détester. Bon, la fin de saison se rapproche, il faut bien les réconcilier après tout.

Sans surprise, la série aborde enfin la thématique du harcèlement sexuel et du #metoo, tentant de justifier ses errances passées (et ses réussites aussi, heureusement), mais en le faisant de manière par moment beaucoup trop grossière. En revanche, l’intrigue générale repart de plus belle : si elle va un peu vite en besogne, elle est engageante et pourrait sur un malentendu mener à un final réussi. Je croise les doigts !

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Mes dix heures sans électricité

Salut les sériephiles,

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Je suis retourné un ou deux siècles en arrière vendredi dernier !

Hier, mon article était quelque peu bâclé suite à une catastrophe inattendue en 2018 : une panne d’électricité prolongée, qui aura finalement duré un peu plus de dix heures. Et croyez-moi, dix heures c’est long. Fort de cette expérience de survie inédite qui vaudrait bien la création d’une télé-réalité, j’ai décalé à mardi mon article prévu aujourd’hui pour vous en parler plus longuement, parce que quand même c’est improbable. Et aussi parce que je n’avais que ça à faire que de lister les points négatifs et les points positifs de cette expérience pendant que je la vivais.

On ne va pas se mentir, dix heures ce n’est pas grand-chose et on peut tous y survivre, hein… mais ce qui n’était pas évident était d’avoir des électriciens qui nous disait « euh on ne sait pas d’où vient la panne » et de ne pas savoir combien de temps ça durerait. Le suspense ! Bon, ça, et le fait que bien évidemment ça te tombe dessus par surprise, donc avec zéro préparatif pour gérer la coupure.

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Quand la nuit est tombée et qu’il n’y avait toujours pas d’électricité.

Les points négatifs

  • L’impression de ne rien pouvoir faire. Et encore, ça tombait bien : l’électricité s’est coupée entre le moment où j’ai pris le ketchup dans le frigo et le moment où je me suis assis à table, après m’être fait à manger à des heures peu avouables. N’empêche, il y a tout un tas de choses que tu as envie de faire, y compris des choses que tu n’aurais pas fait si tu avais eu de l’électricité, genre : regarder la télé, faire de la grande cuisine, passer l’aspirateur, etc. Forcément, comme tu t’ennuies plus vite, tu te motives soudainement à tout faire, mais tu ne peux pas le faire. La frustration est totale. Dans le même genre, on se rend aussi compte des gestes machinaux devenus inutiles du type allumer un interrupteur ou décrocher le téléphone…
  • Prendre encore plus de retard dans mes séries. C’est bien simple, je devais voir Grey’s Anatomy et deux épisodes de Scandal, grand minimum, pour rattraper enfin les choses et espérer commencer The Punisher ce week-end. Résultat des courses, je n’ai rien vu de tout ça, ni Once Upon a Time
  • Devoir refaire tout son emploi du temps. Déjà, on devait avoir une invitée qui a, bizarrement, préféré ne pas venir quand elle a appris qu’il n’y avait pas de chauffage, ni de lumière, ni de quoi charger son portable, ni… Bizarre, bizarre. On a décalé de 24h, et c’est pour ça que je n’ai rien pu voir hier soir alors que ce devait être une grosse soirée séries.
  • Galérer à organiser sa vie sociale. Je devais bien évidemment organiser ma sortie d’hier après-midi aussi, et en bons spécialistes du dernier moment, nous n’avions que vaguement fixé les choses. J’ai donc demandé à Pauline (oui, celle qui vous parlait de Ms Marvel la semaine dernière) de gérer ça un peu toute seule et prié fort avoir le retour de l’électricité et de la batterie de portable avant le lendemain. Le vendredi soir est aussi le moment où j’ai généralement de longues conversations sur diverses applications, mais il a fallu faire sans moi pour cette semaine !
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Non, sérieux, c’est déjà tellement galère d’allumer quatre bougies et s’assurer que rien ne s’éteigne, respect Meredith !

Les points positifs

  • Avancer dans ma PAL. Si vous suivez un peu la blogosphère vous savez déjà que la PAL, c’est la Pile (de livres) À Lire qui nous attend sagement. Je n’en ai pas vraiment une, mais il y a deux listes constantes dans ma vie : les livres que je viens d’avoir à lire rapidement ET ceux que je veux lire un jour dans ma vie. La liste est loin d’être définitive ou écrite, car c’est un concept qui me tuerait d’avance sur place. Il n’empêche qu’en dix heures, j’ai eu le temps de lire les comics Mosaic, Dollhouse et Kill or Be Killed, tous reçus pour mon anniversaire (merci ma sœur, Ludo et Gaelle). J’ai enchaîné sur une relecture de l’Éducation sentimentale, histoire de travailler aussi.
  • Manger des pizzas. Ne pas avoir d’électricité, c’est une très bonne excuse pour aller commander à l’extérieur ce qu’on allait manger. Bon, on avait totalement de quoi faire puisqu’on a aussi des plaques gaz, mais aucun de nous n’avait envie de cuisiner dans le noir – et passer la commande sans téléphone ni WiFi, c’est compliqué, aussi.
  • Sortir les jeux de société. Parce qu’une fois la nuit tombée, il n’y a plus grand-chose à faire. On notera aussi le chocolat chaud à la casserole – parce que c’est quand même meilleur qu’au micro-ondes… mais c’est aussi plus risqué, et ça demande plus de surveillance parce que personne ne veut avoir à gérer une casserole de lait qui bout ; surtout dans le noir complet.
  • Rallumer la cheminée et lire à la bougie. Oui, je le mets dans les points positifs, parce que c’est finalement une ambiance à part de lire à la bougie. Cela m’a mis dans l’ambiance de Kill or Be Killed et avait un charme littéraire pour Flaubert. En revanche, vous n’avez pas idée comme le papier glacé c’est chiant avec une bougie – et à quel point une flamme ça vacille. J’ai lu bien plus lentement que d’habitude. Quant à la cheminée, j’ai énormément de chance d’être dans une maison, quand même.

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Je termine en remerciant bien fort les électriciens qui ont bossé non-stop de 16h à 1h30 pour rétablir le courant – la panne touchait une quinzaine de maisons. Vous n’avez pas idée comme c’est frustrant de voir la rue d’en face avec des lumières, et les lampadaires de la rue qui s’allument, alors que vous, vous êtes plongés dans le noir.

Autant, j’ai de quoi survivre sans internet avec tous mes DVDs à voir, autant sans électricité… Je n’avais jamais envisagé cette situation avant, mais c’est à se prévoir quelques bouquins d’avance volontairement. Et même si ça paraît une évidence, croyez-moi, on n’a pas conscience à quel point on utilise l’électricité en permanence.

D’ailleurs, j’ai aussi « triché » pendant ces 10h, car mon ordinateur était plutôt bien chargé ; j’ai donc écrit mon article d’hier pendant que la nuit tombait, puis utilisé la fin de ma batterie d’ordinateur pour charger un minimum vital de batterie sur mon portable (pour organiser l’après-midi d’hier et… me plaindre dans ma story snapchat), sans taper dans ma batterie de secours dont j’avais besoin pour aller à Paris hier. Bref, je ne peux pas tout à fait me passer d’électricité, mais je me soigne (ou pas).

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Je plaide coupable.

En revanche, je me dis que ça vaudrait le coup de dégager plus de temps loin d’internet, parce que c’était plus cool de rattraper toutes les lectures que je voulais faire depuis un mois ! Et ça, rien n’empêche de me l’imposer… Par contre, me passer d’électricité, bof : c’est cool d’avoir du chauffage (et encore, c’est arrivé un jour de soleil alors qu’hier il a NEIGÉ toute la journée !) et de faire la cuisine deux fois plus vite avec de la lumière et de l’électricité.

Voilà, c’est tout ce que j’ai tiré de mon expérience de survie dans le noir complet – l’électricité est revenue dix minutes après l’extinction de ma lampe torche une fois dans la chambre au-dessus de la cheminée ; et j’ai eu la flemme de retourner dans la mienne, donc j’ai passé une mauvaise nuit pour achever tout ça (moins bon matelas, pas de volet, plus de bruit). Et si jamais ça devait vous arriver un jour, mon conseil serait…

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FUYEEEEEEEEZ