10 astuces face à la page blanche

Salut les sériephiles !

Il est super tard pour un article quotidien, et c’était bien la peine de vous réhabituer à poster à 9h30 ces deux derniers jours si c’est pour finir avec plus de dix heures de retard pour le week-end, pas vrai ? Ce n’est pas de ma faute – enfin, si, un peu, mais voilà ; force est de constater que malgré mon planning d’articles, je me retrouve aujourd’hui face à un moche syndrome de page blanche. On le connaît tous plus ou moins, ce moment où il faut commencer à écrire quelque chose et que rien ne vient.

Pourtant, je suis un grand bavard, pourtant, j’ai plus que l’habitude d’écrire quelque chose tous les jours, pourtant, j’avais une idée pour l’article du jour (j’ai généralement une à deux semaines d’idées d’articles à l’avance désormais), mais… Rien n’est venu. C’est malin. Et, forcément, je ne me voyais pas ne rien publier, alors voici mes astuces pour lutter contre la page blanche, puisque jusqu’ici, j’ai toujours réussi à la contourner dans ma vie.

Ces conseils sont simples, et ils sont adaptables à toutes les situations pages blanches – que ce soit pour cette lettre de motivation à envoyer avant 18h, cette carte d’anniversaire qui tombe au dépourvu ou ce mémoire à rendre après-demain. J’ai bien dit adaptables… Donc adaptez :

  1. Ecrire ce qui bloque : conseil le plus simple possible, mais écrire en quelques mots la raison de ce blocage peut faire du bien. Parfois, ça peut même faire une super introduction.
  2. Planifier : Même si ça n’a pas fonctionné pour moi aujourd’hui, planifier ce que vous avez à écrire est toujours un bon moyen de s’y mettre. Par planifier, j’entends aussi bien « prévoir à l’avance de quoi parler » que…
  3. Faire un plan de ce que vous avez à écrire : je ne suis pas prof de français pour rien, je crois. Faites une liste des choses que vous voulez dire, hiérarchisez si besoin (donnez simplement un ordre ou distinguez des grandes idées). Pour quoi faire ? Pour le plaisir de rayer une à une toutes les étapes ensuite ; ou le plaisir de commencer par le milieu avant de revenir au début. Notre cerveau ne fonctionne pas forcément de manière aussi linéaire que l’écrit voudrait nous le faire croire. Par exemple, la phrase que vous êtes en train de lire est la dernière que j’ai écrite pour cet article, pourtant vous êtes loin d’avoir fini de le lire (pauvre de vous, moi, ça y est, je suis pépère, j’ai mon article du jour, ouf !).
  4. Procrastinez : rien ne fonctionne ? Si vous avez la chance de pouvoir le faire, procrastinez un peu. Faites une autre tâche, si possible un truc mécanique, et ça viendra peut-être. De mon côté, il n’y a pas meilleure manière de me débloquer que de réfléchir à ce que je veux écrire pendant que je cuisine (mais pas des choses trop compliquées, hein), que je marche (quitte à marcher pour juste faire un tour en ville sans vrai but) ou que je… suis sous la douche. Bon, c’est un classique ça. N’oubliez jamais que les plus grands philosophes marchaient beaucoup. Sinon, je sais que certains se débloquent en faisant le ménage, mais moi, je suis plutôt du genre à chanter et danser (il paraît que d’autres font ça sous la douche, ce n’est par conséquent qu’un juste retour du karma que je n’arrive pas à m’inspirer en passant le balai).
  5. Chercher des conseils : si vous êtes là alors que vous êtes face à une page blanche, c’est probablement ce que vous avez fait et vous devez probablement prendre des notes ; mais au-delà de conseils pour surmonter la page blanche, cherchez des conseils et/ou des exemples. Est-ce que j’ai écumé Google à la recherche de « 10 idées d’articles pour votre blog » avant de me mettre à écrire ici ? Oui. Est-ce que j’ai eu 10 idées d’articles que je n’ai pas eu envie d’écrire ici aujourd’hui parce que j’étais en page blanche ? Oui. La bonne nouvelle, c’est que j’ai aussi eu l’idée de cet article après tout ça ; et que j’ai dix articles de plus à mettre dans mon planning pour les semaines à venir.
  6. Faites-en un défi/un objectif : Genre, « cet article sera posté avant 20h ». Certains auteurs disent s’astreindre à écrire pendant des périodes de temps limité et ils assurent que ça fonctionne. Je ne vous dirais certainement pas le contraire : outre cet article, le dernier rendu professionnel que j’ai dû faire (cette semaine, d’ailleurs), je l’ai fait comme ça. Une heure, quatre pages. Pas faisable ? C’est ce qu’on va voir. C’est ce que j’ai vu. Et hop. Bon, après, mettez vous un objectif réaliste. Quatre pages en une heure, c’est un peu du masochisme, pour d’autres, c’est impossible ; mais j’écris vite (et puis, j’avais prévu une deuxième heure de relecture/corrections le lendemain, évidemment). Pour les plus stressés qui ont peur que ça vire au désastre et à la crise d’angoisse, prévoyez-vous une récompense si vous y arrivez… ou ignorez ce conseil, tout simplement : adaptez, quoi !
  7. Changez de sujet : commencez donc par écrire autre chose et reportez ce que vous vouliez écrire à plus tard – cinq minutes plus tard… ou comme moi, mettez-le sept jours plus tard dans votre planning, comme ça on n’en parle plus. Tout dépend du délai devant vous. Si vraiment vous n’avez plus beaucoup de temps, un petit sujet peut suffire : décrivez un objet pas loin de vous (allez, votre portable par exemple) et allez-y ensuite. Si vous avez beaucoup de temps, changez littéralement de sujet : c’est souvent dur de parler de soi ; dites « l’homme/la femme » au lieu de « je » (ou mettez votre prénom). C’est mégalo, mais ça débloque (pensez à toutes les mini-bio d’auteurs lues dans vos vies… on est habitué à parler des autres). N’oubliez pas de repasser au « je » dans la version finale par contre, sinon votre lettre de motivation sera sacrément déroutante.
  8. Eteignez votre portable : C’est un conseil que j’aurais pu écrire bien avant, mais j’ai tendance à l’oublier tant c’est un automatisme chez moi. Coupez les sources de distraction (après avoir fini cet article hein !) – elles ne sont pas les mêmes pour tout le monde, par exemple, j’adore écrire en musique alors que ça va bloquer certaines personnes – à commencer par votre portable et ses innombrables notifications.
  9. Relisez-vous : non, pas ce que vous n’arrivez pas à écrire, mais ce que vous avez déjà écrit dans votre vie. Dans l’idéal, relire quelque chose de similaire à ce qu’on a déjà fait débloque totalement. Si ce n’est pas possible, relisez autre chose d’assez structuré – d’anciens mails professionnels, des dissertations d’un autre temps, qu’importe. Nous écrivons beaucoup de choses dans nos vies ; et on écrit même désormais tous les jours, tous, avec le numérique. Pourquoi est-ce qu’on en arrive encore à bloquer dès qu’il faut un peu de structure, hein ?
  10. Ecrire : C’est un point commun à un certain nombre de conseils de cette liste. Je sais que ça paraît débile de dire d’écrire à quelqu’un qui n’arrive pas à écrire, mais promis, écrivez n’importe quoi et ça vous débloquera. Regardez un peu mon introduction de cet article… Vous voyez ? Une banalité fait parfois bien l’affaire ! Et si vous voulez un autre exemple, je crois que je peux citer ce très bon article de Niko sur Sense8, écrit après une angoisse très similaire à la page blanche. Je crois que c’est lui qui m’a refilé le problème en fait !

Et si vous ne savez toujours pas par quoi commencer pour vous remettre à écrire, laissez simplement un commentaire ci-dessous. Ben, quoi, c’est pour vous débloquer, ce n’est pas pour moi !

PS : pas de gif, c’est pour accompagner la page blanche (et économiser mon forfait).

Mars 2017 : Méga-oups !

Et oui, encore un article, c’est la folie cette semaine !

Comme je le disais dans mon article sur le challenge Week-end en séries, ce mois de mars a été une catastrophe du point de vue de mon challenge séries 2017 et, plus globalement, de ma gestion du blog. J’ai eu à gérer tout un tas de choses, à commencer par mon concours, et mon bilan est totalement honteux ce mois-ci. Je n’ai quand même pas tout laissé tomber et je suis assez content de mon 200e article qui parle autant du blog que des 20 ans de Buffy.

J’espère réussir à me remettre dedans d’ici le mois prochain, parce que là, je ne suis même plus sûr de réussir à boucler mon challenge, et c’est quand même bien con, parce que je l’avais tout bien planifié et que c’est toujours une fierté de le boucler.

00LE RECAP :

The Magicians, 2×06-10

La vie d’étudiants d’une université de magie à New-York… Et en saison 2, certains deviennent roi du royaume de Fillory, qu’ils connaissaient dans un livre qu’ils lisaient gamins. Chaque épisode les voit s’embarquer dans des aventures de plus en plus rocambolesques et surprenantes, pour le meilleur comme pour le pire.

Cela va sans dire, mais il y a des spoilers dans les paragraphes qui suivent.

Cette saison 2 continue d’évoluer en dents de scie, avec de bons épisodes et de moins bons. Je rédécouvre un peu mes personnages préférés, qui sont toujours Penny et Julia, sous de nouveaux jours, mais c’est clairement volontaire de la part des scénaristes.

Quentin continue de blaser de plus en plus, de même qu’Alice, mais leur duo fonctionne bien mieux dans cette partie de saison. L’autre duo qui déchire tout pour moi cette année est Margo/Eliot, tous deux étant de bonnes surprises. Je ne les aimais pas du tout en saison 1, mais maintenant qu’ils ont trouvé un rôle en gouvernant Fillory, ça se passe beaucoup mieux. Il leur fallait juste quelque chose à faire.

Quant à Kady, j’aime bien la manière dont elle revient sur le devant de la scène, même si je n’accroche pas du tout à ses réconciliations expéditives avec Penny. Bon, la saison 2 s’en tire bien : il y a certains épisodes où The Magicians pourrait franchement être ma série préférée, et d’autres où je m’ennuie ferme.

Oui, c’est tout ce que j’ai vu pour mon challenge. Hum.

02ET LE MOIS PROCHAIN :

Je devrais arrêter de tenter de parler de ce que je vais voir, car quand je regarde mes prévisions du mois de février et bien… je n’ai juste rien vu, hormis The Magicians que je vais effectivement continuer. Non, mais ça va le faire.

Bon, je compte bien commencer ce soir Iron Fist ou 13 reasons why (je n’ai pas encore décidé laquelle) et si possible me finir les deux durant ce grand week-end de séries. En même temps, je sais que je vais sortir voir ma meilleure amie, alors je ne sais pas trop. J’ai espoir de trouver le temps pour Supernatural et Brooklyn 99 évidemment, beaucoup moins pour OTH. Hum.

Du côté des nouveautés 2017, je compte jeter un oeil au retour de Prison Break (et le regretter aussitôt) et je ne m’exclue pas de commencer Shots Fired (qui a déjà deux épisodes diffusés), Girlboss et surtout Great News. Sur Amazon, la série sur American Playboy m’intrigue, tout comme Dear White People en fin de mois. Je suis aussi censé ralentir mon rythme des nouveautés, alors il faudra voir, j’ai déjà commencé Imaginary Mary hier.

Pour ne rien arranger à mes affaires, trois séries sont sur le retour au mois d’avril : la saison 2 d’Outcast (oui, j’ai dit que j’arrêtais, je sais), 10% sur France 2 (le 19 !) et Silicon Valley saison 4 en fin de mois.

Le seul point positif ? Il est négatif : Supergirl, Agents of S.H.I.E.L.D et The 100 sont en pause pour quelques semaines…

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ET EN DEHORS DU CHALLENGE ?

Cela se passe beaucoup mieux pour mes inédits à la semaine ! J’ai accumulé du retard dans certaines séries, c’est évident, et il y en a d’autres qu’il va vraiment falloir que je reprenne, mais la bonne nouvelle, c’est que quelques saisons se sont terminées ce mois-ci. Il y en a eu cinq pour être précis, et je n’en ai commencé que deux nouvelles, c’est donc qu’en théorie mon emploi du temps s’éclaircit un peu (mais ceci n’est que la théorie, car j’ai aussi une montagne de boulot, en fait).

Attention, là encore, ce qui est en italique présente la saison en question, il y a donc des spoilers sur les saisons précédentes, logique.

Suits (S06) : 14,5/20

Dans cette nouvelle saison, la firme connaît un véritable coup de tonnerre et est totalement vidée de ses clients et employés. Quant à Mike, il se retrouve en prison. Plot twist : il va trouver le moyen de ne pas y rester et l’un des acteurs principaux va quitter la série…

J’ai eu parfois du mal avec cette saison des avocats sur mesure, mais dans l’ensemble, elle reste un divertissement très agréable à suivre. Le départ d’un des personnages principaux fait du mal à la série qui patine un peu et manque parfois de souffle, mais ça réussit malgré tout à faire son travail. Je vois d’un bon œil l’annonce d’un spin-off, même s’il faudra qu’il soit un peu plus dynamique que la série-mère qui a tendance à vieillir.

Man Seeking Woman (S03) : 16/20

Josh, le célibataire le plus endurci et le plus geek du petit écran revient pour une troisième fournée de dix épisodes riches en métaphores décalées et en scènes loufoques. Plot twist : cette année, il semblerait que sa recherche touche à sa fin.

Tout simplement la meilleure saison de la série. L’humour y est toujours présent, les parodies impeccables et le casting confirme une fois de plus tout son talent. L’ajout d’un personnage bien particulier rend cette saison exceptionnelle et nous permet de découvrir Josh, tout autant que la série, sous un nouveau jour. Le renouvellement n’est toujours pas annoncé et ce n’est même pas si grave : cette saison peut se vivre comme une conclusion finale autant que comme une étape de plus. Énorme coup de cœur, malgré quelques épisodes un peu en-dessous qui baissent la moyenne générale de cette saison.

This is us (S01) : 15,5/20

Cette série se concentre sur la vie de quatre personnages qui sont nés le même jour. On suit leur petit tracas du quotidien, leur joie, leur peine. Plot twist : la date de naissance n’est pas la seule chose qui les unit…

This is us est la bonne surprise de septembre 2016. Concrètement, face à une telle série, ça passe ou ça casse. Or, tout le monde est d’accord pour dire que ça passe très bien. Il faut s’armer, pour les plus sensibles, d’une bonne boîte de mouchoirs, car la série sait toujours toucher la corde sensible.

Je cherchais ce type de soap depuis l’arrêt de Brothers & Sisters, et je ne suis pas déçu du voyage. Chaque personnage est très réussi, la série aborde des thématiques pas toujours évidentes et parfois plus rares à la télé (comme l’obésité ou les burn-out) de manière très juste.

C’est le genre de série devant laquelle on sait qu’on va passer un bon moment, même si c’est parfois dur à encaisser. En ce qui me concerne, je la trouve parfois un peu trop lente, et c’est dommage.

Teachers (S02) : 17,5/20

Les cinq profs tarées sont de retour pour une nouvelle année dans leur école primaire. Plot twist : cette nouvelle rentrée ne se fait pas heurts, avec des changements de classes pour chacune. Comment ça, ça n’a rien d’un plot twist ? On voit que vous n’êtes pas profs…

Cette série est une de mes meilleures découvertes de l’an dernier, mais il faut bien noter que je ne suis pas objectif sur la question puisque j’envisage de devenir prof moi-même. Les cinq profs sont toujours aussi cinglées, chacune a ses névroses et la dynamique d’ensemble est parfaitement maîtrisée.

La série conserve son excellent niveau de la première année, malgré une petite baisse de régime en mi-saison. Cela n’empêche pas qu’elle reste particulièrement drôle et savoureuse, je la recommande et la conseille à tours de bras, car elle gagne vraiment à être connue si vous aimez l’humour un peu décalé (à la Community) s’il y a des fans dans mes lecteurs (soyez vraiment les bienvenus, on est sûr de s’entendre) !

Legion (S01) : 17/20

David est schizophrène et enfermé en hôpital psychiatrique, où il fréquente d’autres patients qui sont ses amis. Plot twist : David est aussi un mutant télépathe et vous vous apprêtez à entrer dans sa tête.

Voici une autre bonne découverte en cette année 2017, la saison étant décidément un bon cru. La saison s’est achevée hier (et en ce qui me concerne, une heure avant de rédiger ces quelques lignes) alors je vais avoir du mal à être clair dessus.

D’un point de vue technique, c’est une série parfaite, avec un casting excellent et une esthétique à couper le souffle. D’un point de vue narratif, asseyez-vous et laissez-vous porter. Le but de la série est tout à fait de vous perdre, tout en vous guidant toujours, sans même que vous ne le sachiez, vers la résolution de la série.

Étonnante, Legion a réussi à m’emmener vers des territoires inexplorés à la télévision et possède une maîtrise parfaite des rebondissements. Soyons clairs, avec cette série, plus besoin de tester la drogue, vous saurez ce que c’est de délirer et de partir en vrille totale.

Eh, je trouve que c’est une belle manière de conclure cet article ! Rendez-vous dans un mois pour un autre bilan ou bien plus tôt, pour mes critiques à la semaine de chaque série que je regarde ou pour le #WESeries qui commence tout bientôt !