Vus cette semaine #2

Ce RDV dominical se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de gauche et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1.  

Lundi

Ghosted – S01E09 – Snatcher – 14/20
La reprise de la saison se fait dans la routine : l’épisode est bon sans être exceptionnel. La série ne décolle décidément pas, mais on ne peut pas dire non plus qu’elle s’écrase. Elle se poursuit sur un rythme un peu trop lent et c’est toujours aussi dommage. J’en attendrais un tout petit peu plus.
The Last Man on Earth – S04E09 – Karl – 18/20
Comme je m’y attendais, cet épisode de reprise se fait sur le modèle de l’an dernier, et c’est tant mieux. Cela permet l’introduction d’un personnage réussi et l’exploitation d’un humour plus percutant et moins prise de tête que bien des fois dans la série. En plus, il y a une guest-star très, très sympathique en début d’épisode, ça ne gâche rien !

Mardi

LA to Vegas – S01E02 – The Yikes and the Dead – 15/20
Les personnages s’avèrent déjà plus attachants que je ne m’y attendais et l’humour est bon. Si on sent qu’il s’agit d’une petite série qui n’ira probablement pas très loin, c’est une comédie qui paraît solide et fera passer un moment divertissant à tous ceux qui lui laisseront sa chance.

Jeudi

Burden of Truth – S01E01 – Wake Up Call – 16/20
Une petite série canadienne qui ne révolutionne rien, mais qui réussit bien à fixer son cadre et ses personnages. Le casting est bon (Kristin Kreuk vieillit bien), la petite ville sympathique, le mystère prenant. Je ne peux rien dire de vraiment négatif sur cet épisode, mais je n’irai pas non plus en faire un éloge. Je conseille la série à ceux qui cherchent à se divertir sans trop se prendre la tête. On est à la limite du guilty pleasure, mais c’est trop bon pour n’être que ça. Dans tous les cas, il suffit de se laisser porter.
9-1-1 – S01E02 – Let go – 18/20
Un deuxième épisode qui confirme que la série me plaît (ouf) et possède un rythme de dingue. En effet, contrairement à un procédural classique, nous avons plusieurs affaires qui se succèdent et la vie des personnages qui est impactée par les différents cas. Ce n’est pas forcément très original, ni toujours réaliste, mais ça fait efficacement le travail.
The Magicians – S03E01 – The Tale of the Seven Keys – 18/20
Comme prévu, la série continue de partir dans tous les sens, mais alors vraiment, avec trois ou quatre intrigues en parallèle. L’une offre le retour de la série la plus dépravée de son temps, l’autre la meilleure scène pop-culture vue depuis un bon moment. Franchement, la série réussit son retour à merveille ; il est juste dommage que toutes les intrigues ne soient pas au même niveau… on oscille entre du bon et de l’excellent !

Vendredi

Life in Pieces – S03E10 – Emergency Interview Driving Lunch – 18/20
Un épisode hilarant qui pour la troisième fois d’affilée propose un léger changement de structure réussi. Je me suis bien marré devant cet épisode aux multiples possibilités, mais c’est le genre d’épisode que j’ai l’habitude d’aimer. Cette saison 3 continue de confirmer que cette série est partie pour me fournir de nombreux fous rires, encore et encore.
Superstore – S03E09 – Golden Globes Party – 16/20
L’épisode était sympa en lui-même, mais je commence à m’inquiéter quelque peu du traitement de certains personnages à longs termes. Disons que l’humour peut vite dévier vers quelque chose de plus triste et que les scénaristes marchent sur une corde raide. Pour l’instant, ils s’en tirent. En tout cas, il est très cool de voir la série continuer de respecter le calendrier avec des épisodes spéciaux originaux par rapport à ce qu’on voit d’habitude.
The Good Place – S02E09 – Best Self – 17/20
Si cet épisode n’a que pour but d’être une énorme transition vers la fin de saison, il n’empêche qu’il est tellement bien écrit qu’on ne s’en rend pas forcément compte immédiatement. Les gags sont là, les rebondissements toujours au rendez-vous et la série continue d’être remarquablement originale et rafraîchissante.

Samedi

Agents of S.H.I.E.L.D – S05E07 – Together or Not at All – 18/20
La saison continue d’être toujours aussi fluide – parfois même trop pour que ce soit croyable. C’est une réussite et chaque semaine, je pars en voyage dans l’espace grâce à eux. Je suis bluffé, tout simplement, surtout que plus on avance, plus je m’attache également aux personnages qui ne sont là que pour être les méchants.

En retard

This is us – S02E05 – Brothers – 16/20
On nous vend un épisode sur la relation entre frères, mais les intrigues accélèrent toutes leur rythme et c’est réussi. Comme d’habitude, la dernière partie de l’épisode est clairement la plus réussie, avec une révélation logique et bienvenue, qui fonctionne à merveille et nous plonge dans les bons sentiments que nous venons chercher en regardant cette série.
This is us – S02E06 – The 20’s – 18/20
C’est parti pour un épisode d’Halloween qui est aussi un immense flashback sur la vingtaine des Big Three et qui délivre juste assez d’émotion pour être une pure merveille. Cette série réussit toujours à surprendre et viser juste, même quand elle propose de voir des étapes que l’on connaît déjà.
This is us – S02E07 – The Most Disappointed Man – 15/20
On est cette fois face à un épisode bien plus classique, mais tout de même efficace de la série. Les différentes intrigues poursuivent leur route et pour une fois, celle de Kate est intéressante. Randall reste mon personnage préféré malgré un moment d’égarement et Kevin ne connaît apparemment plus que ça, l’égarement. Un bon épisode, donc, sauvé également par les flashbacks.

Challenge Arrowverse

S01E04 – An Innocent Man – 15/20
Un épisode sympathique qui continue de faire avancer les pions de l’échiquier plus vite que ce que je n’aurais cru. C’est une excellente chose car ça évite de trop s’ennuyer dans le côté procédural. En plus de tout, une double intrigue se met désormais clairement en place avec une Moira de plus en plus louche.
S01E05 – Damaged – 15/20
La saison est sacrément régulière en terme de rythme et d’intérêt, avec quelques petits temps morts négligeables et une intrigue de fond vraiment bien maîtrisée. On sent que les scénaristes nous promènent le long d’un chemin tout tracé, et ce n’est pas désagréable… même si parfois un peu prévisible.
S01E06 – Legacies – 14/20
Arrow commence à étendre son univers et surtout ses intrigues, car voler les riches, c’est fun, mais pas toujours suffisant pour tenir toute une saison. L’épisode n’est pas des plus passionnants et ralentit quelque peu le rythme du fil rouge, mais il est nécessaire d’avoir quelques bouches trous quand on envisage 23 épisodes. Cela permet toujours de mieux connaître les personnages.
S01E07 – Muse of Fire – 13/20
On continue sur les épisodes “gap-filler” qui ne font pas avancer le fil rouge, mais permettent toujours de développer les personnages. Pour une fois, je me suis trompé sur la conclusion de l’épisode, mais ça n’a tout de même pas suffi à me convaincre d’augmenter la note, car je me suis ennuyé durant ces 40 minutes.
S01E08 – Vendetta – 15/20
Mouais. L’épisode était assez long, mais mon intérêt s’est ravivé dans le dernier acte, ce qui lui permet de regagner des points. En plus, je me suis fait surprendre une deuxième fois par la conclusion d’une intrigue – je crois que j’en attends trop, tout simplement. Après tout, ce n’est que la saison 1.
S01E09 – Year’s End – 16/20
C’est improbable, mais cet épisode de Noël s’en tire plutôt bien. Les scénaristes jonglent très clairement avec toutes les intrigues en cours et se promènent tranquillement jusqu’au cliffhanger de mi-saison qui aurait pu être plus impressionnant, mais qui reste malgré tout efficace.
S01E10 – Burned – 16/20
Malgré des longueurs, des flashbacks inutiles et des répétitions, cet épisode propose l’une des meilleures intrigues « à la semaine » de la série pour l’instant (bon, il n’y en a pas encore eu des masses, mais bon). Le fil rouge a aussi l’occasion d’avancer, ce qui est évidemment une très bonne chose, même si je m’attendais à le voir avancer autrement que comme ça. Je prends ce qu’on me donne.
S01E11 – Trust but Verify – 13/20
Un classique épisode sur la confiance entre les personnages et blablabla, avec des secrets bien gardés et des révélations uniquement pour le public. Bon, au moins, cela permet d’affirmer l’amitié Diggle/Oliver et l’importance de la liste, définitivement pris dans le désordre. Heureusement, les cliffhangers aident un peu.
S01E12 – Vertigo – 15/20
L’épisode était on ne peut plus banal, mais il introduit le personnage du Comte, un dealer interprété par Seth Gabel. Et comme j’aime bien l’acteur, ça aide pas mal. Les choses continuent autrement d’avancer plutôt vite, et c’est tant mieux. Il reste toutefois onze épisodes et je ne suis pas dupe, ça ne fait que commencer et il reste beaucoup à développer, notamment sur l’intrigue Malcolm.

Burden of Truth (S01)

Synopsis : Joanna Hanley, avocate dans une grande ville des États-Unis, revient dans sa ville natale pour s’occuper du cas d’un groupe de jeunes filles atteintes d’une mystérieuse maladie.

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Pour commencer, Burden of Truth fait partie de ces séries surprises dont je n’ai jamais entendu parler avant mais qui se sont imposées à moi du jour au lendemain. Concrètement, Yodabor l’a évoquée sur Twitter en disant qu’elle n’était pas au courant de son existence, et paf j’ai aussitôt su que je voulais la voir parce qu’elle marquait le retour de Kristin Kreuk… En tant qu’actrice, mais aussi en tant que productrice exécutive. Et si la série est si confidentielle, c’est qu’il s’agit d’une production canadienne.

Je ne suis pas le plus grand des fans de cette actrice – je n’ai jamais vu sa version de Beauty and the beast – mais je l’aimais beaucoup dans Smallville et après toutes ces années, je suis curieux de voir ce qu’elle est devenue. J’ai regardé la bande-annonce et je ne sais pas trop ce que je suis en droit d’attendre. Cela ressemblait à une série assez classique, mais en même temps le casting est sympathique et cette affaire de maladie peut avoir un impact top sur le long terme. On verra bien. Cela ne me coûte pas grand-chose d’essayer, à part beaucoup de temps et le sacrifice d’une série en retard. Des broutilles quoi.

Comme d’habitude, cette page contiendra mes avis sans spoiler et la critique complète sera accessible en cliquant sur le titre.

S01E01 – Wake Up Call – 16/20
Une petite série canadienne qui ne révolutionne rien, mais qui réussit bien à fixer son cadre et ses personnages. Le casting est bon (Kristin Kreuk vieillit bien), la petite ville sympathique, le mystère prenant. Je ne peux rien dire de vraiment négatif sur cet épisode, mais je n’irai pas non plus en faire un éloge. Je conseille la série à ceux qui cherchent à se divertir sans trop se prendre la tête. On est à la limite du guilty pleasure, mais c’est trop bon pour n’être que ça. Dans tous les cas, il suffit de se laisser porter.
S01E02 – The Bind That Ties – 16/20
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple avec une intrigue prenante, peu de moyens, mais tout ce qu’il faut pour garder son audience, hein ? C’est un peu le crédo de cette série. Comme la semaine dernière, je me suis laissé porter par cet épisode sympathique. L’intrigue avance bien, sans trop de détours et réussit à captiver.
S01E03 – Still Waters – 16/20
Régularité parfaite pour la série qui en est à son troisième 16 en trois semaines. D’épisode en épisode, je m’attache à l’intrigue et son mystère, ainsi qu’à son ambiance toute particulière. J’ai envie de revenir à Millwood à chaque épisode. Sans chercher à être exceptionnelle, elle veut bien faire et elle fait bien. Je suis vraiment convaincu par la série qui s’avère être une vraie bonne surprise pour l’instant… en espérant que ça dure !
S01E04  – Family Ties – 17/20
La série continue de me passionner, avec même un rebondissement que j’aurais dû voir venir mais qui m’a pris par surprise. Le rythme s’intensifie légèrement en fin d’épisode et donne véritablement envie de découvrir la suite et d’avoir le fin mot de l’histoire. Du coup, je m’attache encore un peu plus à la série, qui se gagne un point au passage par rapport aux semaines précédentes. Tout est proposé avec beaucoup d’honnêteté, tant dans l’écriture de l’intrigue que celle des personnages.

Burden of Truth – S01E01 : Wake Up Call

Spoilers

Retrouvez ci-dessous la critique complète du pilot de Burden of Truth.

01.jpgÉpisode 1 – Wake Up Call – 16/20
Our girls are sick, Joanna, it’s already personal.

Ah les USA et ses matchs de foot… de foot ? Eh bien oui, la série se démarque déjà comme une production qui n’est pas américaine. Avec la mise en place d’un match de football comme on le pratiquerait chez nous, on comprend bien qu’on est au Canada. La maladie mystérieuse du synopsis est toutefois présente dès le départ avec une musique un peu intrigante et une pom-pom girl qui tremble… puis s’effondre dans ce qui ressemble à une crise d’épilepsie, mais qui est donc la terrible maladie qui va être le cadre de cette saison.

Le générique m’a beaucoup rappelé Ghost Whisperer et Kristin Kreuk n’est plus si jeune, mais toujours aussi jolie. Elle a dans cette série un appartement de rêve qui lui fait néanmoins faire 50 pas rien que pour s’asseoir à son buffet. Qu’importe, elle est rapidement présentée comme une avocate très importante digne de Suits, mais travaillant avec son père pour s’assurer que l’on ait une bonne dose de drama à venir dans les épisodes suivants. Soyons honnêtes, cette introduction n’a rien d’exceptionnel, mais elle fonctionne bien.

Son père la renvoie dans sa ville natale, Millwood, qui a tout d’une Smallville cette fois. Elle s’installe dans le classique motel américain (même si on n’y est pas, je sais, les clichés ont la vie dure, c’est tout) et prend aussitôt rendez-vous chez le docteur. C’est clairement son médecin de famille même si elle ne l’a pas vu depuis près de vingt ans. C’est pour elle un simple moyen d’obtenir plus d’informations sur le vaccin qu’elle soupçonne de provoquer la maladie des jeunes filles. Contrairement à ce qu’indiquait le synopsis et toutes les attentes de ce genre de série, Joanna est en fait la grande méchante : son but est de protéger la société pharmaceutique ayant vendu le vaccin, pas l’inverse. Du coup, on sent bien que ce pilot va la faire progressivement changer d’avis et devenir une gentille provinciale avec le cœur sur la main. Cela ne sera pas très compliqué, car elle est loin d’être un requin.

En effet, elle se rend ensuite au lycée où elle tombe sur une actrice qui m’a paru totalement hors de son rôle habituel de Shadowhunters. Il s’agit de son ancienne amie, Diane, mais très vite, l’ancienne amie devient hostile quand elle comprend que Joanna n’est pas de son côté dans l’affaire du vaccin. Diane est en fait contre le vaccin maintenant qu’elle le soupçonne d’être dangereux.

À la barre, Joanna retombe sur celui qui est clairement son ex même s’il n’est pas (encore) présenté comme tel, un certain Billy avec qui elle a été en cours. Elle défend son cas à la perfection et remporte le combat contre Billy. Pourtant, il est difficile pour elle de voir toutes les filles malades avoir autant de symptômes : c’est grosso modo la naissance de TOC.

Joanna a ensuite une stratégie totalement vicieuse, mais totalement convaincante : elle contacte les victimes et leur fait signer des papiers interdisant de futures poursuites en échange de 50 000$, reçu le jour-même. En cas de refus, elle augmente la somme. C’est terrifiant, mais tellement la manière dont ça se passerait que c’est crédible. Et l’éthique, on peut se la mettre où je pense.

Malheureusement pour elle et malgré tout son professionnalisme, elle ne réussit pas à convaincre tout le monde. Si le père de la pom-pom girl du début, Taylor, refuse, Joanna peut toutefois convaincre facilement et rapidement sa fille de signer, puisqu’elle a déjà dix-huit ans et peut prendre ses propres décisions. Ses propres décisions lui donnant son propre argent. Sympa pour ses parents.

Par la suite, Joanna retombe sur Diane qui ne sait plus si elle doit être ou non son amie, mais refuse de manger avec. Il faut dire que Joanna a tout de la grande méchante avec 17 ans d’absence au compteur et un retour où elle n’est pas du bon côté de la frontière bien/mal dans la tête des habitants. Et Diane ne sait pas qu’elle a promis à Billy que sa firme le détruirait s’il continuait de s’attaquer à eux.

Qu’à cela ne tienne, l’épisode se poursuit avec Joanna qui se rend au café Lucy où sa serveuse, Wendy, présente très clairement les symptômes et finit par avoir une attaque devant elle, traumatisant notre pauvre Joanna qui dans le fond n’est pas si méchante. On sent bien que la série fait tout son possible pour humaniser son héroïne et nous faire accrocher à sa vision des choses. Cela fonctionne plutôt bien en ce qui me concerne – même si elle reste une grande méchante.

La bonne nouvelle pour Joanna, c’est que Wendy est lesbienne et que les lesbiennes de la ville ont refusé d’avoir le vaccin HPV de sa firme. Du coup, celui-ci ne peut être responsable de la maladie – à moins que Wendy ne mente vis-à-vis de sa petite amie. Elle n’a tout de même pas l’air bien sure d’elle.

Joanna se rend ensuite au bar avec celui qui est autant son ex que son futur love interest – mais aussi l’oncle de Wendy, parce que la ville est toute petite. Maintenant qu’ils peuvent être réconciliés, tout va bien, mais une nana sort de nulle part et donne un coup de poing à Joanna à cause de… son père. Pas clair, mais ça permet d’introduire un élément d’intrigue pour la suite.

Après ce coup, Joanna rentre au motel avec Billy, puis téléphone à son fiancé parce que oui, elle a un fiancé resté en ville. Elle ne lui dit pas vraiment la vérité sur ses sentiments vis-à-vis de cette affaire, même si elle lui avoue se sentir insatisfaite du sentiment de victoire qu’elle devrait sentir. Il n’a pas l’air de s’en inquiéter plus que ça et ça me rappelle très franchement un téléfilm de Noël à ce stade (Christmas Inheritance sur Netflix, si vous voulez tout savoir). Joanna part ensuite faire un tour en ville et on nous rajoute une couche de mystère avec sa maison d’enfance où elle n’ose pas mettre les pieds et un flic surpris de voir qu’elle ose revenir en ville.

Donc si on résume Joanna s’est barrée du jour au lendemain sans rien dire à ses amis, elle n’a jamais remis les pieds en ville et tout le monde semble avoir une dent contre sa famille. Oh, cela sent bon le petit secret glauque à découvrir dans la suite de la série !

Pour conclure l’épisode, Taylor débarque au motel de Joanna pour l’accuser de tous les maux, ce qui n’est pas arrangé par le fait qu’elle découvre qu’elle n’obtiendra pas d’argent maintenant que la compagnie de celle-ci est innocentée. Du côté de Joanna, cela permet une prise de conscience définitive qui la décide à rester en ville pour résoudre le mystère de cette maladie. L’épisode se termine avec Joanna qui propose son aide à Billy pour découvrir l’origine du virus.

Bon, j’en oublierais presque de me faire un vrai avis sur la série. Elle a déjà son ambiance, avec des musiques plutôt sympathiques, une ville classique, et de manière générale, une intrigue très classique pour ce type de série. En même temps, elle n’a pas spécialement besoin de beaucoup plus : la formule est assez efficace.

Ce ne sera probablement pas une série qui me bouleversera, mais le mystère est bon, on est sur une intrigue de saison plutôt que sur du procédural et les personnages ne sont pas détestables. Le casting n’est pas mauvais. En fait, c’est ça, l’ensemble n’est pas mauvais, il est même bon. Rien de plus, rien de moins. Une série sympathique à consommer, que j’aurais plutôt diffusée au beau milieu de l’été. J’y reviendrais pour la suite, même si je prendrais peut-être un peu de retard dessus avant de la continuer – je me vois bien regarder ça dans le train par exemple. Je m’avance beaucoup ; on sait tous très bien que je vais vite reprendre du retard avec toutes les séries qui débarquent.