Salut les cinéphiles,
Oui, je sais, on est mardi et normalement, je parle de films les mercredis… Mais j’ai ENFIN pu voir Encanto, car j’ai eu le plaisir de voir que la version numérique de ma carte UGC était arrivée sur mon application plus vite que la version physique par la poste (est-on surpris ?) ! Impossible d’attendre plus longtemps avant de me rendre le voir (les bons coups de tête), et d’attendre plus longtemps avant d’en parler : je viens juste de sortir du cinéma où je l’ai vu en VOSTFR, et je suis déjà en train de saigner la bande-originale. Forcément.
De ce côté-là, les chansons sont toutes vraiment géniales, Lin-Manuel Miranda nous fait du Lin-Manuel Miranda, mais s’adapte vraiment à la commande Disney. On a les sonorités espagnoles que j’aime tant dans In the Heights, les personnages qui ont chacun une voix bien à eux comme dans Hamilton et les chœurs qui fonctionnent comme toujours. Je sais, c’est un peu étonnant de commencer un article par ce point-là sur les chansons plutôt que sur l’histoire, mais c’est qu’en fait, tout ce que je savais du film avant d’entrer dans la salle, c’était que Lin-Manuel Miranda y avait mis sa patte. Et même si je ne l’avais pas su, ça se devinait facilement, à plein de moments.

Je suis bien content de m’être laissé totalement surprendre par cette histoire, en tout cas. Contrairement à beaucoup de Disney (et j’ai Coco en tête, il faudra que j’en fasse une critique ici), je ne connaissais pas spécialement les traditions derrière ce film, je ne sais même pas s’il y en a, d’ailleurs. Bon, de quoi parle ce film alors ? De la famille Madrigal, une famille qui est touchée par un miracle – un encanto – depuis la mort du grand-père : chaque enfant se voit doté d’un pouvoir magique pouvant venir en aide à la famille ou au village autour. Ils ont aussi une maison magique, la casita, qui est de loin la meilleure trouvaille du film à mon goût (je veux la même) et tout va bien dans le meilleur des mondes… jusqu’au jour de la cérémonie où Mirabel doit récupérer son pouvoir.

Je ne vais pas en dire plus car si vous êtes comme moi, vous n’aviez déjà pas idée de tout ça et la surprise est très sympathique à vivre en chanson – même si elle est écrite dès l’affiche du film, je sais, je sais, j’y suis vraiment allé les yeux fermés. Evidemment que les chansons apportent beaucoup à l’histoire du film ! Plus sérieusement, le film m’a emmené de surprise en surprise, même si l’histoire reste assez prévisible – c’est un Disney après tout. On sent bien vers quoi on se dirige autour de la troisième chanson du film, mais ça n’empêche pas du tout d’apprécier le voyage et d’avoir sa petite part de surprises et d’émotions au passage.

Apprécier le voyage ? Les dessins sont magnifiques. Je sais bien que ce n’est pas étonnant pour un Disney, mais l’ensemble est très coloré, dynamique, vif, et on en prend plein la vue de la meilleure manière possible. Bref, comme bien souvent dernièrement, ce dessin-animé s’est transformé en petit coup de cœur. J’ai beaucoup accroché à l’humour du film, j’ai même ri à certains moments au point de me faire honte dans la salle de cinéma pas si déserte qu’elle ne l’était quand j’y suis entré. Oups.
Tout ça ne m’a pas empêché de remarquer certaines facilités scénaristiques non expliquées (la bougie, le retour après le fossé, etc.), mais ce n’est pas bien grave : c’est un dessin-animé pour enfants après tout. Les gags fonctionnent bien et surtout, le gros point positif, c’est qu’en plus de son héroïne travaillée, le film propose une galerie de personnages avec des personnalités marquées qui forment une famille avec beaucoup de cohésion – et de division, inévitablement.

Chaque personnage apporte quelque chose à l’histoire à sa manière, et c’est toujours signe d’une bonne construction de l’histoire quand c’est le cas. Les dynamiques de ce genre sont tout à fait ce que j’adore dans les séries où ça peut se développer sur du long terme, alors c’est pareil quand il s’agit d’un film. Après, je suis frustré car j’aurais aimé en voir plus pour certains personnages… Avec un peu de chance, Disney finira par développer un dessin-animé, de toute manière. M’enfin, comme le film fonctionne pour son ambiance musicale, pas sûr qu’un dessin-animé arrive à reproduire tout ça.
En plus, une fois de plus, on sent la volonté d’un casting qui met en avant la diversité et fait passer de jolis messages de tolérance et d’acceptation de soi – que demander de plus ?
Bon, par contre, je suis plus sceptique sur l’idée de sortir ça en décembre quand c’est clairement un film qui me donne envie d’être en vacances d’été (et de manger des mirabelles, voilà, c’est dit), mais eh, ce n’est pas grave, j’ai ri et eu mes petits moments d’émotions. Je n’en demandais pas beaucoup plus. Si vous ne l’avez pas encore vu, vous pouvez foncer au cinéma les yeux fermés !


Je découvre aussi avec beaucoup d’intérêt la saison 1 de Clipped où elle jouait aux côtés d’Ashley Tisdale. La comédie n’a pas du faire long feu en 2015 car je n’en ai jamais entendu et que ça n’a duré que dix épisodes, mais là je vous avoue qu’elle risque fort de rejoindre les rangs de mon Challenge Séries 2022 car j’ai très envie de découvrir cette histoire d’anciens du même lycée qui se retrouvent à bosser dans la même boutique. Le casting a l’air top, il n’y a que dix épisodes… ça peut totalement le faire. Affaire à suivre. Non, vraiment, j’aime quand je vois peu d’épisodes dans la semaine et que je découvre le passé d’acteurs avec des projets qui ont tout pour me plaire.
Quoiqu’elle fasse, elle sera à jamais celle qui a pris la place d’Abby, quelque chose qui est d’autant plus vrai que les scénaristes oublient parfois qu’Abby n’est plus là et donnent exactement les mêmes répliques à Kasie. J’ai eu du mal il y a quelques épisodes quand Kasie menace Palmer, précisément parce que c’était une scène typique du personnage d’Abby mais qui ne colle pas tellement à Kasie. J’ai aimé son intégration au NCIS justement parce qu’elle se faisait naturellement et parce qu’elle remplaçait Abby en ayant des traits de personnalité vraiment différents. Avec le temps, sa personnalité s’est parfois effacée et c’est dommage. J’aime particulièrement l’épisode de cette semaine pour cela aussi : il nous rappelle que Kasie est un personnage à part entière et que sa vision du monde est intéressante du monde.
Et rien que pour ça, elle méritait bien son article. En plus, on ne va pas se mentir, depuis son arrivée dans la série, Toni est l’un des personnages que j’aime le plus. Je suis prévisible, je sais… Je vous rassure, ça n’a pas toujours été le cas :
Vue aussi dans : Dans
Ce n’est pas une information très nouvelle, je le sais bien, mais moi ça me perturbe, car je pensais vraiment tenir un truc le jour où j’ai découvert le nom de Vanessa Morgan… et non, en fait.
En effet, Okieriete Onaodowan est tout de même la super-production de Broadway qu’est
Bref, je souhaite vraiment le meilleur à l’acteur pour la suite, et j’espère qu’il ne regrettera pas son choix. Cela n’a pas l’air d’être le cas pour l’instant : il a partagé un message d’une « fan » critiquant le point de vue de son personnage comme s’il était celui de l’acteur. Gênant. Avec tant de messages de haine, on comprend peut-être aussi ce qui a motivé son départ, mais si c’est ça, c’est triste.