La question de savoir si je passe plus de temps à penser à l’avenir ou au passé est plutôt amusante alors que je viens de terminer la saison 2 de What ifqui n’arrêtait pas de jongler entre les timelines temporelles, non ? Et puis, en ce début d’année, c’est pertinent car comme beaucoup d’entre vous, je me suis fixé quelques résolutions.
Les résolutions, c’est un classique de chaque nouvelle année. J’ai donc cédé à la tradition en me lançant des défis. Vous en connaissez déjà certains : je souhaite retrouver ma passion pour les séries, et pour ça, je vous propose ces articles quotidiens qui me poussent à y réfléchir. Pour le reste, c’est sensiblement toujours les mêmes thèmes qui reviennent : je veux lire au moins un roman par mois (c’est déjà bon pour janvier : The Golden Swift de Lev Grossman est un chouette tome 2 d’une aventure pour enfant, n’hésitez pas), prendre plus de temps pour moi et ne pas perdre de vue mes objectifs. Je sais que je ne vais pas tenir un article par jour toute l’année, mais il y a une nuance entre un par jour et pas d’articles pendant un mois, par exemple.
Forcément, écrire ça signifie que je pense pas mal à l’avenir en ce début d’année. Cela dit, d’un autre côté, ma passion pour les séries me ramène souvent vers le passé. Je me plonge dans les souvenirs de séries qui ont marqué mon parcours et je prends un plaisir fou à les partager avec vous. Ce n’est pas pour rien si je parle de Buffyou The Magiciansà chaque podcast.
Bref, pas facile de répondre à cette question quand on jongle en permanence entre les deux. Par contre, ça va dans le sens d’une réflexion que je me faisais en début de semaine : je ne passe plus assez de temps à me concentrer sur le présent. Ben oui. C’est important de ne pas négliger le présent, et je m’en rends vraiment compte cette semaine où j’ai recommencé à planifier davantage mes journées. Je me lève avec ma liste d’objectifs du jour préparée la veille, avec un planning plus ou moins détaillé (du heure par heure parfois, c’est ce qui me correspond le plus mais qui n’est pas forcément pratique).
Je pense continuer à le faire ainsi au moins en semaine, et me garder les week-ends sans tout programmer. Encore que… Depuis que je programme, j’ai réduit quasiment par deux le temps devant mon portable. Peut-être que le vrai problème, c’était le portable finalement. Limiter son utilisation va-t-il me rendre ma passion des séries ? Seize the day, comme dirait l’autre. C’est dingue tout le temps qu’on peut se dégager, parfois.
En attendant, j’ai un Challenge Sériesà commencer, un Bingo Séries à écrire et une rentrée à préparer, alors je vous souhaite à tous une bonne après-midi. Oh, et en parlant d’avenir : à ce soir pour le podcast ! RDV à 21h sur Youtube où on vous parlera de nos épisodes préférés de 2023. Et des pires. Histoire de parler du passé. Bordel, mais je pense autant à l’avenir qu’au passé, en fait ?
Dans la lignée de mon article sur la page blanche qui a plutôt bien fonctionné, je me suis dit que j’allais écrire quelques articles visant tous à apporter une réponse à la question que l’on me pose le plus souvent quand j’évoque le fait que j’ai un blog et que j’écris un article par jour minimum, à savoir : mais comment tu fais ?
Si le maître mot est évidemment l’organisation, il y a une autre astuce qui change beaucoup de choses dans mon quotidien depuis que je l’applique. Elle ne peut pas être suffisante en elle-même, et je ne prétends certainement pas être le premier à vous le dire car c’est une idée qui a déjà fait son bout de chemin depuis longtemps, mais cette astuce aide tout de même beaucoup : mettez vos portables en mode silencieux. Je parle de portable, mais évidemment, l’idée, c’est de désactiver tout ce qui est susceptible de vous divertir… y compris les notifications sur l’ordinateur, si elles sont en place. Bref, plus de distraction quand vous bossez !
L’idée de base est assez simple : on est harcelés de tas de notifications en permanence et on se laisse distraire facilement. Certes, ce n’est parfois que pour quelques secondes, mais parfois, c’est pour des conversations Messenger qui finissent par être interminables (surtout quand c’est en groupe) ; d’autres, c’est pour une publication instagram qui va nous piéger dans les stories et les scroll pour dix à trente minutes, etc, etc. Et du coup, le problème, c’est qu’en attendant, on n’avance pas.
En fait, on perd le contrôle de notre temps sans même s’en rendre compte.
Alors voilà, même si je suis trèèèèès bavard, je peux donc dire que je vis en mode silencieux. Oh l’ironie du sort !
À la différence d’une activité sportive ou musicale, le blog est un hobby qui se fait en ligne. Par conséquent, les heures de détente que j’y passe ne sont pas hors ligne et rien ne justifie de mettre le portable de côté – ce que tout le monde fait, j’imagine, dans ses autres hobbies. Au début, c’était un peu difficile, mais désormais mon portable est en fait en permanence en mode silencieux, à moins d’avoir un RDV téléphonique prévu (pro comme perso). Selon les métiers, ce n’est pas toujours possible, et j’ai moi-même un tél pro (mon ancien téléphone, en fait) qui me sert peu et reste donc en sonnerie, au cas où.
Avoir son tel perso en silencieux, c’est un peu bizarre et selon vos habitudes vous aurez plus ou moins de mal à vous y faire. Vous raterez probablement quelques appels et vos amis finiront par savoir que vous ne décrochez quasiment jamais. Si ça peut vous faire une réputation bof bof au départ, tout le monde finit par prendre le pli, surtout si vous prenez évidemment le temps de répondre à chacun et de rappeler. Je crois qu’il n’y a qu’une fois où ça aurait pu vraiment me causer souci si j’avais raté des places de concert, mais Poluss a pris la décision de me les acheter en sachant que je la rembourserai.
Finalement, j’ai donc été au concert, j’en ai fait un article ET j’ai continué à être en mode silencieux, tout va bien.
En revanche, du côté des points positifs, eh bien, vous avez une certaine tranquillité d’esprit. Je disais que c’était un peu difficile au début, et à l’origine, c’est pour les rendus universitaires que je me suis décidé à le mettre en silencieux, et uniquement pour ça. C’est là que j’ai commencé à me rendre compte que j’étais tombé petit à petit dans le piège du smartphone/des réseaux sociaux. On ne se rend pas toujours compte du temps accumulé dessus.
Faut savoir lâcher son portable, quoi.
Depuis que j’ai mis en permanence mon portable en silencieux, je ne l’ai pas regretté une seule fois. Au-delà du travail, ça me permet de me focaliser uniquement sur la rédaction d’un article ; uniquement sur l’épisode que je regarde (d’où les critiques à rallonge) ou uniquement sur la conversation que je suis en train d’avoir. C’est dingue le nombre de gens qui se laissent distraire par une notification qui pourrait être gérée après (genre « oh, machin a changé de photo de profil facebook »). Alors après, je ne sais pas, c’est peut-être la vie parisienne qui m’a fait constater cette overdose ; mais je trouve que c’est un peu pareil maintenant que je suis du côté de Bordeaux.
Philosophie de vie en mode silencieux : je ne vous dis pas d’abandonner toute vie sociale geek, hein, juste de la contrôler.
Finalement, mon conseil est chiant et est le même que plein d’autres : déconnectez, prenez le temps d’être sans vos notifs pour être plus productif/attentif. En revanche, pensez aussi à prendre le temps à un moment de rattraper ce que vous avez raté. Ne soyons pas hypocrites : il se passe plein de choses sur les réseaux sociaux, et plein de choses qui ont un impact sur nos quotidiens aussi. Gardez-vous des créneaux horaires pour ne pas finir has been avant l’heure. Pour l’exemple un peu honteux, je consacrais 30 à 45 min de mes soirées à rattraper les stories snapchat à une époque – et maintenant, tout le monde a migré sur Insta et j’en regarde beaucoup moins, ouf. C’était beaucoup, oui, mais ça veut aussi dire qu’avant de me décider à tout voir le soir, je passais 30 à 45 min au beau milieu de ma journée, distillées en petite pastille de 10 secondes… sauf que c’était donc 10 secondes + tout le temps de me reconcentrer sur la tâche en cours.
Twitter ? Même combat. Je n’ai pas désactivé les notifications, mais ça me prend grand max dix minutes de faire le tri dans tous les comptes que je suis : il y a toujours une bonne moitié qui ne me concerne pas, les conversations sont faciles à rattraper et hop, c’est fait. Et ça ne me rend pas tout à fait inaccessible pour autant : je consacre des créneaux horaires (souvent un petit quart d’heure à une demi-heure) au rattrapage de Twitter et à avoir des conversations dessus.
C’est tellement plus simple de tout scroller une fois que c’est terminé.
Bon, là, c’est de l’organisation et ce sera pour un autre article sur ma tendance à être control freak. Bref, voilà, je pense que j’ai facilement gagné une à deux heures par jour à passer en mode silencieux. Une à deux heures ! Le temps que je consacre au blog, et même un peu plus. Alors, certes, j’étais probablement accro à mon téléphone… Mais quand même, ça fait réfléchir, non ? Et vous, vous avez toujours vos notifs sonores un peu partout ?