Wolf Pack – S01E06

Épisode 6 – After Party – 13/20
A minima, donnez un budget effets spéciaux à cette série, qu’elle puisse avoir les moyens de ses ambitions. Côté écriture, il y a de gros raccourcis et des échecs cuisants par moment ; mais aussi d’autres scènes bien plus réussies. Certaines intrigues sont prenantes et j’ai envie d’avoir le fin mot d’une partie de l’histoire, mais bon, ça irait tout de même mieux si je n’avais pas en permanence le sentiment qu’on se fout de ma tronche.

Spoilers

La police cherche à arrêter Cyrus, dont Harlan s’est désormais entiché.

Is the possum going to kill us ?

Je pensais sincèrement me contenter d’un épisode par semaine, mais voilà, le cliffhanger de l’épisode précédent m’a vraiment donné envie de passer une partie de ma nuit de vendredi à samedi devant la série. Ce fut très inattendu comme feeling, mais voilà, la série a réussi à me convaincre de rester devant elle alors qu’elle me manquait la veille… C’est fou !

Encore quelques épisodes, et je vais finir super fan. Bon, non, faut pas abuser quand même. C’est tout de même marrant à constater, c’est tout. BREF, et si je commençais la critique ? L’épisode reprend dans la magnifique villa de Tia où tout le monde est apeuré.

Alors que dans l’épisode précédent, on voyait très bien le monstre sortir de l’eau devant tous les lycéens, les voilà qui se mettent à penser qu’il peut s’agir d’un possum et à ne pas savoir où il est allé se planquer. C’est décevant comme suite d’intrigue, mais c’est à la hauteur de la série, j’imagine. Comme ils sont tous sous champignons, on va dire qu’ils ont une excuse pour douter de ce qu’ils ont vu.

Austin qui semblait s’être barré le plus loin possible dans la maison est désormais le plus proche de la porte-fenêtre. Sous champignon, Tia envisage d’aller prendre l’air, le copain d’Harlan va jusqu’à ouvrir la porte, avant de faire demi-tour, terrifié par ce qui pourrait être là à les attendre dehors. C’est un peu n’importe quoi parce que les portes vitrées me paraissent peu résistantes à la force d’un loup-garou.

Everett et Blake assistent à tout ça, tandis que Phoebe et Tia sont persuadées d’avoir affaire à un simple possum. Austin s’énerve assez légitimement de passer pour un abruti si ce n’était que ça, forçant Everett à intervenir et Harlan à lui demander de « lui dire ». C’est la pire réplique possible avant un générique, ça.

Après le générique, Everett explique à tous les ados que le monstre qu’ils ont vu est réel, qu’il est sorti de la forêt à cause de l’incendie et que c’est ça qui faisait fuir les animaux. Quand Austin lui demande ce que c’est que cette bête, Everett prend la décision de mentir et d’expliquer que c’est un ours.

Sans trop de surprise, Austin s’énerve soudainement. Par contre, sa réaction est clairement trop excessive et ça m’a sorti de l’épisode. Bon, la série m’aura eu une quinzaine de minutes en tout avant de redevenir trop n’importe quoi. C’est dommage !

Alors que tout le monde s’accorde à dire qu’il y a un monstre à l’extérieur, Cyrus et Harlan décident de sortir pour aller chercher un autre type qui a disparu soudainement. C’est Everett qui s’en inquiète, parce que le type qu’il a vu avant sa disparition ne se souvenait même pas de son nom. C’est sûr que c’est inquiétant, mais quand même moins qu’un loup-garou qui veut tous les buter. En théorie.

En pratique, les deux mecs sortent de la villa et partent à la recherche d’un inconnu, juste au cas où. Ce n’est pas bien glorieux, comme idée. En parallèle, dans la maison, Luna confronte Everett pour savoir pourquoi il n’a pas dit toute la vérité. Elle devrait en être plus soulagée qu’il ne le paraît.

Malheureusement, la série prend aussi le temps de développer le personnage de Blake en expliquant pourquoi elle n’a pas de téléphone. Ils auraient mieux de s’abstenir de l’expliquer : c’était très bien qu’elle soit anti-technologie. Savoir que c’est à cause du divorce de ses parents et que c’est aussi pour ça qu’elle ne parle plus à Phoebe, ça ne fonctionnait pas du tout, à mon sens. Vraiment, c’était comme si la série voulait que je recommence à la trouver nulle.

Dans le même genre, Ramsey explique que le gardien n’est jamais revenu avec les clés qu’elle avait demandé au téléphone, et personne ne semble vouloir lui poser plus de questions que ça. La perquisition chez Cyrus n’ayant rien donné, l’ado étant chez Tia, tous les flics se rendent finalement à la fête où le loup-garou les attend.

Plus précisément, il semble attendre Cyrus. Harlan a peur pour lui, l’embrasse longuement dans le jardin gigantesque de la villa avec accès sur la forêt, puis lui conseille de rentrer. Alors qu’ils le font, Cyrus se met à parler de la meute d’Harlan qui ne l’accepterait pas… Il n’en faut pas plus pour qu’Harlan se remette à le soupçonner, alors qu’il est en-dehors de tous soupçons pour moi.

Le loup-garou semble toutefois le menacer, parce que comme Cyrus le souligne lui-même, la meute d’Harlan ne l’accepte pas vraiment. Effectivement. Ramsey sort alors de nulle part, pointant son flingue sur le loup-garou. Elle n’hésite pas à tirer, mais pas avant d’avoir demandé à Harlan de courir. Garrett aussi se met à courir quand il entend le coup de feu. Il a son flingue à portée de main, ce qui craint plus qu’autre chose, et parvient à blesser le loup-garou.

Dans les bois, Ramsey explique que les coups qu’elle tirait n’étaient que des avertissements : elle ne veut pas faire mal à la créature – car elle sait qu’elle est humaine. Cela confirme qu’elle n’est pas le loup-garou protégeant la meute elle-même. Elle fait alors un petit monologue pour affirmer qu’elle n’a pas peur et qu’elle pourrait aider le loup-garou s’il le voulait.

Bon, Sarah Michelle Gellar, je t’adore, mais dans quoi est-ce que tu t’es encore embarquée au juste ? Ramsey continue d’expliquer qu’il s’agit d’un ours à qui veut l’entendre, et principalement à son collègue. Celui-ci est un peu vexé d’avoir fait chou blanc concernant Cyrus, cependant. En effet, Harlan et Cyrus se rendent compte que les flics sont là pour Cyrus et se barrent évidemment. Ramsey ne dit même pas l’avoir trouvé dans les bois, c’est abusé.

La relation qui s’installe entre Ramsey et Garrett est un peu énervante : ils savent tous les deux à quoi ils ont affaire, mais ils continuent de faire comme il s’agissait d’un ours entre eux aussi. On voit bien que Ramsey veut protéger le loup-garou – et l’existence des loups-garous – quitte à menacer Garrett de le décrédibiliser. L’avantage, c’est aussi qu’elle décide de ne pas harceler Harlan pour en savoir plus sur Cyrus, probablement pour se mettre Garrett dans la poche.

De son côté, Harlan ramène Cyrus dans les écuries chez lui et vérifie qu’il n’est pas le pyromane en lui demandant de le répéter, tout en écoutant les battements de son cœur. Je ne sais pas trop comment on en est arrivé là, mais la série essaie à présent de nous vendre Cyrus et Harlan comme un couple hyper mignon. Je ne suis pas convaincu, mais allez, la scène où ils font la petite cuillère était mignonne comme tout – et à nouveau une belle manière de faire remonter les audiences. On les voit faire.

Contre toute attente, la série revient ensuite dans la villa de Tia. Cette dernière a besoin de sommeil tellement elle a pris de champignons, mais elle peut compter sur les soins et la surveillance de Phoebe. En revanche, personne ne prend soin de Phoebe quand elle décide d’aller se faire un petit bain de minuit toute seule. Heureusement que la police lui a dit très explicitement de rentrer se mettre en sécurité et de ne plus sortir, hein.

Phoebe n’a même pas le temps de hurler quand le loup-garou débarque au-dessus d’elle. Elle se fait tuer sur le coup, et ça passerait totalement inaperçu si Austin ne se réveillait pas pour voir le cadavre de Phoebe être trainée le long d’une baie vitrée. Le pauvre !

Le lendemain matin, la police apprend donc la disparition de Phoebe, mais elle constate aussi celle de Cyrus et Harlan. Ces deux derniers ne sont pas si disparus que ça, cependant : ils sont toujours dans les écuries où ils sont rejoints par Luna, Blake et Everett. Ce dernier a eu une nuit chargé également, avec son père insistant pour qu’il recommence à prendre ses médicaments et une énième fugue pour aller embrasser Blake.

Bref, pour en revenir à l’écurie, Cyrus raconte à toute la meute qu’il a reçu lui aussi des appels d’un numéro masqué. Cette fois, la personne qui l’appelait affirmait savoir comment son père était mort dix-sept ans plus tôt. Cyrus a donc pris la décision de bloquer le numéro (bloquer un numéro masqué, il est fort putain) et de passer en numéro masqué aussi (parce que c’est logique bien sûr ??), parce qu’il n’est pas intéressé par ce genre de théories du complot sur son père.

Ce n’est en effet pas la première fois qu’il entend parler de son père n’importe comment, car le corps n’a jamais été retrouvé. En fait, de toute l’équipe du père de Cyrus, il n’y a eu qu’un seul corps retrouvé : celui du survivant. Oui, il y a eu un survivant et ça tombe bien, car ça permet à tous nos ados d’aller l’interroger – l’homme travaillant encore à l’hôpital.

Il finit par tout leur raconter quand Luna ose parler de loup-garou devant lui. On apprend ainsi qu’à la base les pompiers ont juste attaqué un loup, parce qu’ils n’avaient pas d’autres choix pour leur survie. Le loup en question les attaquait aussi. Bref, une balle entre les yeux plus tard, le loup respirait toujours et le feu le transformait en loup-garou. Rien que ça. D’autres loups ont ensuite décimé les pompiers, alors que le survivant (qui a super bien géré le récit de la transformation, malgré un jeu peu crédible lui aussi) a pu s’enfuir en entendant le massacre. Mouais.

Sinon, Garrett est toujours aidé par Prisha, la secouriste des épisodes précédents. Je ne sais toujours pas ce qu’elle fout là dans le puzzle de la série, mais admettons. Il lui explique que sa balle en argent a eu un vrai effet cette fois sur le loup-garou, avant d’assurer qu’il a vu quelque chose qui changeait tout… Alors qu’il n’a probablement rien vu de plus putain, c’est quoi ces répliques de merde ? Bon, la fin de l’épisode confirme qu’il a vu un truc, mais bon…

Heureusement, la série enchaîne vite avec autre chose, à savoir un Garrett très énervé qui débarque dans la grange pour interroger Cyrus sur les incendies. Putain, mais cet acteur était bon il n’y a pas si longtemps que ça, comment cela se fait-il qu’il joue si mal désormais ?

Le soir, il joue les papas énervés aussi auprès d’Harlan qui n’hésite pas à lui foutre un coup de poing dans la tronche quand il apprend qu’il a dénoncé Cyrus à la police. Le problème, c’est que l’énervement d’Harlan est tel qu’il se transforme en loup à son tour, entraînant avec lui la meute. Les quatre ados sortent aussitôt les crocs et ont une véritable envie de tuer.

Ce n’est toujours pas une série exceptionnelle du côté des effets spéciaux. Côté écriture, Prisha débarque de nulle part avec un flingue, révélant aux loups-garous qu’elle connaît leur secret. Quant à ce qui change tout dans ce qu’a vu Garrett durant la nuit ? Eh bien, le loup-garou s’est retransformé en humain quand il s’est fait tirer dessus.

Il ne s’agissait pas du père d’Harlan et Luna… mais de leur frère, le fameux type qui ne se souvenait pas de son nom en début d’épisode. Everett, lui, est sûr de connaître son nom, même s’il ne sait pas comment ou pourquoi : ce frère prodigue s’appellerait Baron. Et je suis prêt à parier qu’il a une maman nommée Sarah Michelle Gellar – ça expliquerait son comportement.

Wolf Pack – S01E05

Épisode 5 – Incendiary – 15/20
Que se passe-t-il ? J’ai trouvé cet épisode drôlement plus efficace, notamment grâce à sa construction qui permet de mener à quelques révélations et à des cliffhangers bien sentis. Disons que ça fait plaisir de voir la série assumer certaines évidences qui restaient cachées jusque-là… Après, ça reste quand même une série qui vise à foutre à poil tous les ados bien plus que nécessaire juste pour les audiences, et ça, c’est dommage car ça la dessert plus qu’autre chose.

Spoilers

Les ados en apprennent plus sur la créature qui les protège bien malgré eux.

It kills every night.

Qu’est-ce que Sarah Michelle Gellar est belle ! Désolé, mais il faut bien reconnaître que c’est l’une des seules raisons pour lesquelles je m’accroche encore à la série, avec mes trois semaines de retard. En fait, elle m’a même manqué jeudi, parce que j’ai repris le boulot et que j’avais pris l’habitude de les voir le jeudi après le travail ces épisodes. Mieux vaut tard que jamais, en tout cas, je reprends cette série pas terrible et je suis content que la première scène du résumé nous ramène Sarah Michelle Gellar. Pourtant, Buffy n’a jamais été mon personnage préféré… Mais cette voix, eh. Elle sera Buffy à jamais.

Par contre, tout ça ne m’aide pas à me concentrer sur la série et sur la critique. L’épisode commence dans des bois non ravagés par un incendie. On y voit un gamin qui fait appel à son sens de loup-garou et on comprend bien vite qu’il s’agit d’Harlan avant qu’il ne grandisse pour coucher avec tout les mecs qu’il croise.

À cette époque, il écoute encore son père adoptif ; et ça lui réussit plutôt bien. Le but est de l’entraîner à écouter les sons qu’il pourrait capter, parce que son père s’est rendu compte qu’il avait une ouïe excellente. Ce ne doit pas être facile à vivre tous les jours ce genre de pouvoir. Par contre, cette première scène trainait un peu en longueur, je trouve. Harlan gamin finit par être terrorisé quand il entend des craquements de branches et brindilles.

Son premier réflexe est d’aller se cacher dans une grotte, alors qu’un loup se rapproche de lui. On n’en saura pas plus pour l’instant.

La série revient au présent, où Harlan et Luna décident de se rendre chez Everett où Blake est encore là. Bref, la meute se réunit. Blake leur explique qu’elle s’est énervée contre Danny quelques instants avant que le loup ne s’attaque à lui : aussitôt, ils déduisent que le monstre ne fait que les protéger. Pourquoi pas ?

J’aime bien comment la scène est assez fluide pour nous redonner toutes les informations nécessaires et pour avancer l’air de rien dans l’intrigue. Bon, par contre, ça va vite et il ne se passe pas forcément grand-chose. On en arrive quand même à la conclusion que Connor a été mordu mais ne s’est pas transformé parce qu’il était blessé – on abat les chevaux blessés, mais aussi les mauvais loups dans la meute. Le pauvre, bordel. La série perd ensuite du temps à faire sonner le téléphone d’Everett, puis de Luna, puis d’Harlan. Les ados ne veulent pas décrocher parce que Garrett leur a dit de ne pas le faire – et c’est comme ça qu’on se retrouve avec 50 minutes d’épisodes quand 42 suffirait.

Depuis quand les ados écoutent les adultes, franchement ? Depuis jamais. Ainsi, Harlan finit par décrocher… et le regrette aussitôt quand il a juste droit à un ultrason peu agréable. Après ça, c’est le téléphone d’Everett qui se remet à sonner. Le message de la voix déformée ? Un poème d’Ovide sur les loups. L’histoire de Lycaon dans une série, je ne m’y attendais pas, même celle-ci. Cela ne devrait pas me surprendre d’avoir une petite référence mythologique, après tout.

La série paraît de nouveau mal écrite en tout cas : l’interlocuteur mystérieux raccroche juste le temps que Luna explique ses connaissances d’Ovide, avant de rappeler aussitôt vite le portable d’Everett. Je continue d’entendre Sarah Michelle Gellar malgré la déformation de la voix, par contre. Est-ce que ce n’est que moi ? Est-ce que je suis cinglé au point de vouloir l’entendre partout ?  

Bon, l’étrange voix affirme que les loups ont besoin de tuer, et que le loup tuera toutes les nuits de pleine lune, qu’ils le veuillent ou non. Il y a tout de même un moyen de l’arrêter : tous ensemble, d’après Blake.

Les ados n’ont pas envie de savoir que le loup va encore tuer, en tout cas, alors ils décident de tout faire pour l’empêcher de recommencer. Comme Everett reçoit sur son portable une localisation, ils savent exactement où se rendre pour ça. Malheureusement, ils arrivent trop tard : ils trouvent une voiture renversée avec une infirmière blessée à l’intérieur. Elle affirme qu’un médecin, qui conduisait, est mort avant d’assurer que c’est encore là.

La créature est encore là, oui : elle aspire la voiture, puis l’infirmière pour mieux la tuer, malgré les efforts peu efficaces ou convaincants des ados pour ça. Les ados en ont trop vu, et ils prennent donc la décision de se barrer au plus vite. Luna, qui voulait que tout le monde contrôle ses émotions jusque-là, par crainte que la créature ne s’en serve, pète d’un coup un câble. Quand elle hurle à la meute de s’arrêter, ça se passe bien mieux.

Ils n’ont plus qu’à constater leur triste réalité : la créature tue toutes les nuits, pour eux. Ils n’ont plus qu’à l’empêcher de recommencer le lendemain. Simple et efficace comme intrigue, surtout quand la créature continue de leur envoyer encore et encore des informations. Ainsi, Everett reçoit une autre localisation GPS sur son portable : la maison d’une certaine Tia.

J’étais heureux qu’il en parle à la meute, car ça passe bien mieux quand les quatre ados sont ensemble. Dans le même genre, Harlan qui reproche à Everett de ne pas être capable d’utiliser sa super-force était une réplique bienvenue.

Cela motive Everett à se rendre à la salle de sport pour faire un peu de musculation. J’ai ri du choix musical pour ce montage, mais bon, ça a l’air de satisfaire Everett et ça finit en concours de qui a la plus grosse (haltère) avec Harlan, alors c’était marrant. Toute la salle les regarde aller d’haltère trop lourde pour eux en haltère, et ça finit par manquer de crédibilité.

Everett réussit en tout cas le défi d’Harlan sans trop de difficulté. Piqué dans son orgueil, Harlan essaie à son tour, avec moins de succès. Ce qui est intéressant est qu’il arrive malgré lui à porter l’haltère, mais uniquement quand il ne se concentre pas sur son pouvoir. Exactement comme Blake avec sa super-vitesse, finalement. L’avantage de cette scène un peu blasante pour savoir qui avait le plus gros kiki, c’est qu’elle permet enfin à Everett et Harlan de s’entendre.

Les deux adolescents se mettent à se parler, pour mieux comprendre comment gérer les pouvoirs… et ils en arrivent à la conclusion qu’il serait peut-être possible de faire redevenir humain le père biologique de Luna et Harlan. Ce n’est pas gagné, cette affaire, comme ce n’est pas gagné de voir les quatre adolescents se rendre à la soirée privée chez Tia.

Blake dans une soirée de lycée ? Voilà qui promet. Harlan promet qu’il sera capable de les faire rentrer et il a raison : il utilise ses contacts pour ramener des champignons à Tia, parce qu’il l’a entendue dire qu’elle espérait en trouver. Cela leur permet en effet d’entrer, même lorsque c’est Phoebe qui garde l’entrée. Cela en dit long.

A la soirée, Luna retrouve Austin en train de se bouffer des champignons. Ils prennent ça comme s’il s’agissait de champignons sur une pizza, c’est abusé. En même temps, Austin est clairement dans l’abus avec Luna – ce qui est risqué pour lui. Comme Everett le souligne, il vaut mieux éviter de regarder les gens avec des regards meurtriers.

Luna est pourtant la seule personnage que j’aime encore après ces scènes : c’est la seule à résister à l’appel des champignons. Je ne comprends pas comment c’est possible que les scénaristes trouvent ça fun de faire en sorte que tous les personnages se mettent à consommer des champignons comme ça. Austin, c’était déjà un peu limite, mais Blake, puis Everett ? Cela ne semble pas correspondre du tout aux personnages.

Blake, l’introvertie qui a un maillot une pièce, prend des champignons pour le fun, sans se poser plus de questions que ça. Oui, oui, maillot de bain. On enchaîne sur une scène où tout le casting se met en maillot de bain. C’est l’occasion de quelques gros plans de nudité, pour s’assurer une audience qui continuera de grimper… comme la gêne face à Everett qui décide de se baigner. Franchement. Il garde d’abord ses chaussettes, puis met quinze plombes à entrer dans la piscine sous les yeux gourmands de Blake.

Clairement, on oublie le but de cet épisode juste pour les voir tous à poil, quoi. Moi, je me rends compte que je commence à confondre les persos, d’ailleurs ; Cyrus et le nouveau copain d’Harlan se ressemblent beaucoup trop… En même temps, Harlan donne ensuite son numéro à Cyrus, alors bon, ça finira peut-être par être son copain aussi. La série essaie d’abord de nous faire croire qu’il pourrait être le grand-méchant, parce que lui aussi, il masque son numéro quand il appelle.

En parallèle de tout ça, la série nous ramène aussi l’enquête des flics sur le pyromane. Ils cherchent toujours la personne qui a bien pu allumer ce feu, et leur soupçon se porte désormais sur Cyrus Nix, un autre lycéen – celui à qui Harlan donne son numéro le soir, en toute connaissance de cause. S’ils sont persuadés que c’est un lycéen, c’est parce que l’objet qui a lancé le feu vient du labo du lycée. Ce n’est pas super discret comme manière de mettre le feu, effectivement.

Cela dit, le but du pyromane n’était évidemment pas d’être discret – ça se saurait si c’était son but. Ainsi, Ramsey ramène Garrett et d’autres flics sur le fameux échafaudage de la série, depuis lequel on peut voir toute la forêt en feu. Alors que Garrett répond à ses questions sur Luna et Harlan, trouvés dans les bois pendant l’incendie ayant tué le père (pompier !) de Cyrus (AH), Ramsey en profite pour dévoiler qu’elle avait un fils – qui est mort dans un incendie. Décidément, ça en fait des flammes d’un coup.

Sinon, les deux en arrivent à la conclusion que le feu a été déclenché depuis l’échafaudage, à coup de drones, parce que les lycéens ont d’abord appris à faire des drones en cours. AH. Après tout ça, Ramsey demande à rester seule pour inspecter les lieux pendant que le reste de son équipe (et Garrett) se rendent exécuter un mandat ailleurs. La série espère alors nous surprendre en révélant que Ramsey est loin d’être la gentille flic qu’on supposait : elle trouve tous les corps entassés sous l’échafaudage en compagnie du gardien des lieux.

Elle lui explique alors le plus simplement du monde que c’est un loup-garou qui a fait ça, avant de le tuer de deux coups de lampe torche. Oui, apparemment, c’est possible. Oui, Sarah Michelle Gellar est là pour jouer la méchante. Cependant, elle n’est peut-être pas pour autant le loup-garou – elle pourrait très bien être juste une chasseuse (ou une Tueuse ?), parce qu’on ne la voit pas se transformer.

Pendant ce temps, Luna a beau considérer qu’Austin est un connard, elle décide de passer plus de temps avec lui. Cela se fait autour d’un piano. Bordel, mais cette série va vraiment nous faire toutes les scènes les plus clichées possible sur les amours adolescentes, c’est dingue. Le but est de faire en sorte qu’on l’aime bien, parce qu’il se retrouve ensuite en danger.

En effet, à l’extérieur de la maison, Blake vient déshabiller encore Everett en lui volant sa serviette. Moi, je me demande où il a pu trouver des tongs alors qu’il était en basket chaussettes, mais ce n’est sûrement qu’un détail. L’intérêt de la scène est ailleurs : Blake en apprend plus sur les anxiétés d’Everett et ses manières de se calmer, Everett demande à Blake de se prendre un téléphone pour qu’il puisse lui envoyer des SMS. Oh, c’est meugnon, il est namoureux. Il arrive même enfin à l’embrasser, alléluia.

Phoebe n’apprécie pas que Blake passe une si bonne soirée et leur tombe dessus, demandant à ce qu’ils partent car ils n’étaient pas invités. Ce n’était pas une bonne idée de sa part : elle demande le soutien d’Austin, qui préfère récupérer le message vocal qu’Harlan a réussi à choper, allez savoir comment, dans lequel Phoebe dit bien du mal de Blake.

Austin m’a fait rire à transformer ça en son pop très sympathique (faites-en une chanson, je la réécouterai, je me connais)… mais ça n’a pas fait rire Blake, qui a préféré jeter son portable dans la piscine. Cette scène mène alors à un cliffhanger inattendu : au fond de la piscine, le loup-garou est là. Il manque de peu de nous tuer Austin, qui a heureusement un bon instinct de survie.

Si les autres ados se moquent d’abord de lui, tout le monde est d’un coup terrifié de l’apercevoir au fond de l’eau. Tout le monde rentre à l’intérieur de la maison et la créature sort de la piscine pour… la suite au prochain épisode. Eh. Cela fonctionne bien comme cliffhanger !

Wolf Pack – S01E04

Épisode 4 – Fear and Pain – 13/20
Si j’aime l’ambiance que la série parvient parfois à instaurer – par accident ? – je trouve que l’ensemble reste trop superficiel pour vraiment accrocher. Le cahier des charges commence déjà à se voir de manière assez évidente, parce qu’il faut bien attirer l’audience adolescente, et j’espère que la série réussira à gagner en qualité. Pour l’instant, c’est vraiment moyen, mais j’ai appris à m’y attendre.

Spoilers

L’école rouvre ses portes alors que les adolescents se transforment de plus en plus, bien malgré eux.

I don’t know if silver bullets actually kill werewolves, but I have a feeling we’re gonna find out.

La série n’a pas eu ma priorité ces derniers temps, parce qu’elle n’est vraiment pas super qualitative, mais bon, il y a Sarah Michelle Gellar, tout de même. Je vois déjà les épisodes commencer à s’accumuler, alors je préfère m’y remettre avant qu’il ne soit trop tard. Il faut toutefois se réhabituer aux effets spéciaux, hein.

La première scène voit un certain Austin – le pote du héros, donc – se confier à Ramsey sur ce qu’il a vu lors du tout premier épisode quand les animaux sortaient des bois pour charger les pauvres gens présents sur place. Au départ, Ramsey semble totalement le croire : il dit avoir vu un monstre et est persuadé que celui-ci a tué Connor également.

Ramsey lui fait toute la description du monstre… avant de dire qu’il s’agissait probablement d’un bélier lui fonçant dessus et qu’elle comprend bien que ça fait peur. AHA. WOLF, RAM ? HART. Coucou les fans de Buffy et Angel. Bon, reprenons la critique : Austin est frustré que la flic ne le prenne absolument pas au sérieux et se barre.

Ramsey poursuit cependant son enquête sur la disparition de Connor, se rendant de nouveau sur le lieu de sa disparition pour se mettre à sa place. Littéralement. L’ironie du sort veut alors qu’elle soit surprise par un bélier sauvage – en pleine ville. Celui-ci est toutefois blessé à mort. Il meurt devant elle, qui est bien impuissante.

Après le générique, nous reprenons l’intrigue où elle en était : les ados sont terrifiés parce que Garret n’est toujours pas revenu après être parti à la recherche du flic (ou du loup) qui vient de les attaquer. Finalement, tout va bien : Garret revient sans avoir trouvé la moindre chose intéressante.

La confrontation avec ses adolescents peut donc reprendre : Harlan prend mal de savoir que son père adoptif avait un fusil avec une balle en argent depuis tout ce temps. Sa justification est pourtant assez logique : il avait peur du père des deux bébés recueillis. Je le comprends – et nos héros aussi, en fait. Eux aussi sont paniqués par l’existence de ce loup-garou. Même s’ils ont compris qu’ils étaient probablement de la même meute et que le loup avait plutôt eu tendance à les protéger, la peur est plutôt légitime.

Malgré tout, et même s’il reconnaît également que le loup-garou semble protéger les ados, Garret rappelle à Everett et Blake de bien faire attention le lendemain à ne plus répondre aux numéros de téléphone qu’ils ne connaissent pas. Le lendemain ? Il veut les voir retourner à l’école comme si de rien n’était, car même si l’incendie est énorme, les écoles rouvrent. Su-per. Une fois dans leur lit, chacun se rappelle ce qu’il s’est dit – pour cela, Everett avait besoin d’être torse nu, alors que Blake se retrouve juste avec le numéro de téléphone de Luna sur le bras.

Sans trop de surprise, Harlan profite de l’absence de son père pour se rendre à nouveau en boîte, même si Luna le lui interdit. Le but est encore et toujours de proposer quelques scènes avec des zooms sur des acteurs à moitié à poil en train de se draguer. Harlan retire donc bien vite son t-shirt pour danser et attirer un ou deux mecs qui lui plaisent. On retiendra surtout de la scène ses yeux qui virent à l’orange.

Le lendemain, les ados peuvent donc retourner à l’école. La série en profite pour nous rappeler que la mère d’Everett le déteste – même si elle dit le contraire – avant de nous montrer que les profs sont des grands méchants qui font des contrôles surprises quand les ados viennent juste d’être à deux doigts de mourir et que Connor est encore aux abonnés absents.

De son côté, Luna interroge Harlan pour savoir ce dont il se souvient de la première nuit où ils ont rencontré Blake et Everett. Le problème, c’est qu’elle, elle ne se souvient pas de grand-chose et qu’elle sent qu’elle a été forcée de se rendre sur place, sans pouvoir rien y faire. Leur conversation est toutefois interrompue par des symptômes de stress et d’anxiété bien visibles.

Les mains des quatre adolescents se mettent à trembler – et le prof qui surveille deux d’entre eux ne voit rien et les laisse se rendre aux toilettes ensemble en plein contrôle. Bien sûr. Bon, bref, les quatre ados se retrouvent dans les toilettes et la tension est palpable. Everett est stressé par toute cette histoire de loup-garou, alors qu’Harlan déteste l’utilisation du mot loup-garou. Forcément.

Everett s’amuse donc à provoquer Harlan, mais ça termine plutôt mal : Harlan plaque Everett contre un miroir, en lui montrant ses… crocs. Ah. La transformation en loup semble donc commencer pour notre meute. C’est un problème car aucun d’entre eux n’a envie de se mettre à tuer pour le plaisir, hein. Sans trop de surprise, la scène entre ces quatre adolescents se termine par une énième rupture entre eux. Ils commencent vraiment à me saouler, j’espère que ce ne sera pas le scénario de chaque épisode, car c’est déjà répétitif.

Après tout ça, nous voyons Austin se rapprocher de Luna. Il sait qu’elle est capable de bien dessiner et il compte sur elle pour lui dessiner le monstre qu’il a vu. Voilà qui promet. Cela permet aux deux adolescents de passer du temps ensemble et de clairement se rapprocher – ce qui ne semble déplaire à aucun des deux, jusqu’à ce que Luna se mette soudainement à voir des gouttes de sang tomber sur le dessin qu’elle est en train de faire.

C’est gênant comme tout : elle voit carrément une blessure dans le cou d’Austin et se met donc légitimement à flipper de ce qui lui arrive. Ce n’est pas bien subtile comme métaphore de l’adolescence, vu qu’ils ont embauché des adultes pour jouer les adolescents… mais bon. Luna prend tout de même le temps de lui dire qu’elle le croit et qu’il devrait courir si jamais il voyait à nouveau ce monstre.

On comprend finalement pourquoi elle est si flippée de tout ce qui arrive en fin d’épisode, lorsqu’elle parle avec son père : alors qu’elle était enfant, son cheval lui a donné un coup un soir de pleine lune… avant de se faire déchiqueter par Luna. Oui, oui, elle a eu des griffes à la place des ongles et s’est comportée comme un loup.

En parallèle, Garret retrouve la secouriste des épisodes précédents, ce qui est l’occasion de comprendre qu’elle a un rôle plus important que ça dans tout ce qui arrive. Prisha, c’est son nom, est une secouriste, certes, mais elle bosse avec Garret depuis un moment. Elle le connaît bien – au point d’avoir des informations sur les adolescents et sur la situation…

Garret propose ensuite son aide à Ramsey, assurant qu’il en sait plus qu’elle sur ce qu’il se passe. Le type est immédiatement hyper suspect, en vrai, mais on va dire que ce n’est rien. Ramsey décide toutefois de lui faire assez confiance pour lui montrer le bélier blessé, et Garret assure que c’est par un ours qu’il l’a été.

Il explique aussi à Ramsey qu’il sait qu’elle cherche une deuxième source de l’incendie. Non, vraiment, il est suspect. En plus, il y a tout de même un flic qui a disparu, mais ça ne semble pas du tout inquiéter Ramsey. Il faut dire que Miller n’est pas exactement son meilleur élément.

De retour chez elle, Blake essaie assez logiquement d’effacer le numéro de Luna, toujours sur son bras. Elle a utilisé un marqueur indélébile en même temps… Son père l’interrompt pour lui demander de surveiller son petit frère et lui offrir un portable. En effet, son père ne veut plus la voir répondre au téléphone du motel car un pervers l’utilise, mais il veut tout de même pouvoir lui parler.

Un pervers ? En interrogeant Danny, le petit frère, Blake comprend qu’il a parlé à l’homme qui les contacte depuis le début de la saison. Celui-ci a un nouveau message : tu ne survivras pas sans eux. Allons bon. Comme son portable tout nouvellement acquis se met à sonner à ce moment-là, Blake prend la décision de se rendre au travail, malgré l’interdiction de son père, avec son petit frère.

Oui, parce que Blake a un travail. Cela permet de mettre en scène quelques moments de suspense et d’angoisse bienvenus pour sauver l’épisode. Avant ça, on nous ramène Phoebe, ce qui n’était pas une obligation, vraiment. On découvre en tout cas que Blake travaille dans un parking de cinéma et que ce n’est pas tous les jours l’éclate. Les gens l’ignorent pour la plupart, Danny est assez ingérable avec elle – allant jusqu’à la frapper – et elle doit supporter des débiles comme Phoebe de manière régulière.

Toutefois, le vrai problème se pose quand elle commence à avoir peur que Phoebe et sa pote soient agressées : elle ne les voit pas redescendre de l’étage de parking où elles sont et trouve ça bizarre, surtout après le passage d’une voiture étrange dont le conducteur n’a pas montré son visage après s’être arrêté un moment devant elle. J’ai bien aimé l’ambiance qui se dégageait de ces scènes, même si elles ont trainé vraiment beaucoup en longueur.

Blake laisse donc son frère seul cinq minutes, ce qui est la pire des idées : le loup-garou profite de ce laps de temps pour se pointer et venir menacer Danny. Mieux que ça, même : il enlève Danny. Quand Blake s’en rend compte, il est trop tard et elle ne peut que paniquer. Elle part d’abord à la recherche de son frère dans les (cinq ?) étages du parking, en vain, avant de crier son nom depuis le toit du parking.

Son premier réflexe en redescendant ? Appeler son père, bien sûr. Pourquoi ne pas appeler le 9-1-1 ? Mystère. A part perdre un temps précieux pour retrouver son frère, je ne sais pas trop quel est son but. Tout est bien qui finit bien cependant : Everett est celui qui lui ramène Danny. Cela n’a aucun sens : chez lui, Everett voit à la télé les vidéos de surveillance, puis il entend Blake crier le nom de Danny – enfin, ce n’était pas un cri, c’était un hurlement. De loup.

En parallèle, Harlan continue de draguer, se trouvant un nouveau coup pour la nuit – ou un petit ami puisqu’on l’a vu à plusieurs reprises et que leur relation est pour l’instant plutôt cool. Leur rencard est toutefois interrompu puisqu’il entend Blake hurler et se pointe aussi vite que possible au parking, lui aussi.

Comme Luna y est également et qu’il est donc tout seul désormais, Austin a l’occasion de donner le dessin de Luna à Prisha – pour Ramsey. Eh, j’ai vraiment appris tous les noms des personnages cette fois. Le cliffhanger de l’épisode est toutefois ailleurs : Ramsey continue de mener son enquête et trouve un arbre plein de sang, alors que le loup-garou entraîne le cadavre de Miller tout en haut d’un échafaudage pour mieux s’en débarrasser ensuite et le mettre sur un tas de cadavres. Charmant.

Vus cette semaine #06

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Un week-end trop chargé pour vraiment me poser devant des séries, ça laisse quelques séquelles. Ce n’est qu’un avant-goût des deux semaines à venir, malheureusement.

10 épisodes vus

9-1-1 Lone StarNCISNCIS Hawai’i – NCIS Los Angeles – Pokemon – The Last of Us – The Watchful Eye – Wolf Pack

Je me maintiens au moins à jour dans mes visionnages hebdomadaires, et dans les critiques publiées sur le blog. C’est un peu l’essentiel, on va dire. Cependant, je n’ai plus tellement de critiques d’avance pour entamer la nouvelle semaine : il va falloir vraiment que je dégage du temps pour les séries. Pas gagné.

9-1-1 Lone Star

9-1-1 Lone Star – S04E03 – Cry Wolf – 14/20
L’épisode n’est certes pas mauvais et j’étais à fond pendant ces 44 minutes, mais je ne peux pas mettre une meilleure note que ça. Je crois que tous les personnages m’ont énervé à tour de rôle. Les situations manquent de crédibilité, les personnages sont beaucoup plus idiots que d’habitude et l’intrigue manque d’une once de réalisme à de nombreuses reprises. C’est un peu dommage : ils pourraient faire un effort quand même pour ne pas trop briser l’illusion du réel. J’aime bien la série donc je fais l’effort, mais vraiment, sans être mauvais, ce n’était pas bon non plus.

Missions

 
Missions – S03E03 – Empty Handed – 15/20
L’épisode est un peu en-dessous des précédents, sans que ce ne soit véritablement une surprise. On est au beau milieu de cette courte saison, alors il faut nécessairement que le rythme ralentisse avant de repartir pour un final qui sera probablement très bien. En attendant, on développe un peu la psychologie des personnages, et ça se fait au détriment de certaines réponses qui tardent à venir. Bon dieu, que je suis impatient !
Missions – S03E04 – Le Sanctuaire – 17/20
Les premières réponses commencent à arriver avec cet épisode, comme je m’y attendais. Les intrigues se croisent enfin et on commence à mieux voir ce que cette saison a voulu proposer, mais ça me laisse quand même avec un certain nombre de questions que j’avais déjà en fin de saison 2. Bref, je ne suis pas sûr que la série apportera toutes les réponses, mais elle reste passionnante à suivre grâce à une construction vraiment sympathique.
Missions – S03E05 – Théogonie – 17/20
Le titre en révèle beaucoup sur l’ambition de la saison 3 et de la série, mais la conclusion me laisse finalement sur ma faim. J’ai l’impression d’être passé à côté de certains éléments, au point de me dire que ça pourrait être une bonne idée de revoir l’intégrale. Si la fin n’est donc pas exactement ce que j’en attendais, on sent bien que la série a réussi à mener son récit jusqu’au bout – ou en tout cas, jusque là où elle le voulait, même si aller plus loin aurait pu me plaire aussi. Rien que pour ça, la série mérite d’être vue.

NCIS

NCIS – S20E09 – Higher Education – 14/20
Une fois n’est pas coutume, avoir un épisode centré sur McGee et Delilah était une bonne chose, mais il y avait de nombreux éléments qui n’ont pas fonctionné. L’enquête était prévisible et la crise de couple n’était pas forcément passionnante, même si dans l’ensemble, ça permettait de proposer un épisode classique pour la série. Vitesse de croisière, quoi, on est sur un épisode divertissant et sans prise de tête.
NCIS Hawai’i – S02E09 – Desperate Measures – 15/20
Bien que l’épisode parvienne une nouvelle fois à se débrouiller sans un de ses personnages principaux, son absence se fait tout de même sentir en raison de ce qu’elle apporte habituellement en humour et en scènes d’action. De manière plus générale, cet épisode donne une nouvelle profondeur à un autre personnage, pour le rendre plus indispensable je pense, mais laisse encore beaucoup de place à l’amélioration en ce qui concerne la gestion de la trame narrative.

La semaine prochaine, je publie les critiques du crossover des trois séries, vu cette semaine. Cela me donne l’impression de me rapprocher de la diffusion, yeah.


That ’90 show

 
That ’90s Show – S01E05 – Step by Step – 15/20
Les clichés ont la vie dure dans les années 90 – et j’ai du mal à croire que ça se serait si bien passé à la télévision à l’époque – mais l’épisode fonctionne plutôt bien. On retombe dans l’humour de la série d’origine avec les nouveaux personnages ; les anciens ne paraissent pas trop envahissants ; bref, c’est positif et je passe un bon moment devant la série.
That ’90s Show – S01E06 – The Birthday Girl – 15/20
J’ai encore du mal avec un certain nombre de personnages, mais les anciens sont largement suffisants pour compenser tous mes problèmes et me faire passer un agréable moment devant la sitcom. Cela fait vraiment du bien de retrouver une comédie qui me plaît assez pour me faire rire, et tant pis si tout repose une fois de plus sur Kitty. Sinon, l’exploration des années 90 est chouette, surtout quand ça vire au méta improbable.
That ’90s Show – S01E07 – Boyfriend Day One – 14/20
OK, j’ai eu quelques sourires devant l’épisode, mais les intrigues sont trop perchées pour que j’accroche à fond. Je sais bien que c’est toujours comme ça les sitcoms, surtout dans les années 90, mais eh, on reste en 2023 quand je vois ça, non ? En plus, toute une intrigue de l’épisode n’a pas réussi à m’accrocher. Cela va être embêtant pour la saison 2 : il y a trop de nouveaux personnages que je n’aime pas plus que ça.

The Last of Us

The Last of Us – S01E01 – When You’re Lost in the Darkness – 17/20
Je suis partagé, un peu comme cet épisode qui a deux parties très distinctes après tout. J’ai adoré la première partie et j’aurais aimé que l’on y reste pour voir petit à petit le monde sombrer dans le chaos. On s’attache beaucoup à ce qui y est proposé, pour finalement le laisser un peu trop derrière nous ensuite. La deuxième partie est beaucoup plus introductive de ce que sera la série. Elle propose certes des explications, mais le fait à son rythme, de manière inutilement cryptique parfois. J’étais un peu moins dedans, donc, même si je sais que ça devrait le faire pour la suite.

The Watchful Eye

The Watchful Eye – S01E03 – The Nanny Who Knew Too Much – 17/20
La série est toujours entraînante, avec plein d’intrigues à suivre en parallèle. Il se passe en un épisode l’équivalent de deux épisodes de certaines autres séries, mais sans pour autant qu’on ne subisse l’effet Riverdale : ici, on ne tombe pas dans le cliché ou le ridicule. Les mystères sont intrigants et nous posent plein de questions, ça donne donc envie de revenir. Cela faisait un moment qu’une série ne me donnait pas autant envie d’enchaîner sur l’épisode suivant. Dommage qu’il ne soit pas pour tout de suite.

Wolf Pack

Wolf Pack – S01E03 – Origin Point – 13/20
La série continue à sa vitesse de croisière, qu’elle a finalement réussi à trouver. Les personnages ne sont pas les couteux les plus affutés du tiroir, si je puis dire, mais dans l’ensemble, ça se regarde. Bon, ça fait un peu mal aux yeux quand il y a des effets spéciaux, je reconnais, sauf qu’ils le savent désormais et semblent vouloir les contourner. Dans l’ensemble, on se retrouve donc avec un divertissement qui fonctionne bien et quelques mystères dont j’ai hâte de voir la résolution, juste pour savoir si j’ai raison ou non. Dans les deux cas, je serais déçu, en plus, mais je veux savoir quand même.
 

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