Vus cette semaine #25

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Mercredi

Ms Marvel – S01E03 – Her Destiny – 14/20
J’aime bien la série et son rythme, en théorie. En pratique, je trouve que l’on passe d’une étape à l’autre bien trop vite, et c’est souvent dommage. J’aurais préféré une série qui prenne davantage le temps de développer son intrigue, plutôt que fournir autant d’éléments d’un coup. C’est chouette à regarder, mais pas toujours à comprendre. Ou alors, je suis fatigué… mais bon, ce patchwork de thématiques qui ne se répondent pas entre elles, ça donne un déséquilibre constant.

Vendredi

The Orville – S03E04 – Gently Falling Rain – 16/20
C’est un épisode d’excellente facture, comme toujours, mais cette fois-ci, je trouve que la série va peut-être un peu trop loin dans la géopolitique et dans la trahison de ce qu’elle a pu être par le passé. Si j’ai beaucoup aimé l’intrigue proposée, les avancées proposées me paraissent un peu trop artificielles ou regrettables pour vraiment les approuver. Enfin, le timing d’une partie de l’épisode passe mal aussi avec l’actualité, mais ça, ils n’y sont pour rien après deux ans d’attente dans la diffusion de cet épisode.

Dimanche

Evil – S03E02 – The Demon of Memes – 17/20
C’est de nouveau un très bon épisode, ça ne fait aucun doute. J’aime beaucoup le thème de l’épisode et la manière dont les personnages évoluent tout au long de ces cinquante minutes, tout en étant frustré de tout ce qu’on ne voit pas et de ce qui reste implicite dans l’intrigue. Pour l’instant, cette saison 3 reste plus linéaire et logique, cependant, je garde donc espoir pour la suite.
Evil – S03E03 – The Demon of Sex – 17/20
Je suis plutôt très content de la direction que la série prend avec cet épisode : j’ai soudainement l’impression que les scénaristes cherchent à répondre à ce qui me posait problème depuis une demi-saison, avec une intrigue plus sérialisée, plus de cohérence et le retour d’anciennes intrigues. Concrètement, cet épisode me rassure pour la suite, tout en proposant une intrigue et quelques scènes inoubliables. Forcément.

Rattrapage

How I met your Father – S01E09 – Jay Street – 13/20
Ce n’est toujours pas drôle du tout, il y a quelques moments qui en deviennent même crispant tellement les blagues tombent à l’eau mais… mais il y a quelque chose qui n’était pas là avant avec cet épisode. Ce n’est pas le clin d’œil/guest de la série originale, c’est vraiment la narration qui arrive à créer une situation digne de la série originale. Il est évident que ça ne tient pas la comparaison à l’originale, mais retrouver une once de ce qui plaisait tant à l’époque est agréable.
How I met your Father – S01E10 – Timing is Everything – 13/20
Oui, le timing est essentiel, c’est vrai, et les scénaristes feraient mieux de le comprendre : ça marche aussi avec l’humour ce conseil. Alors bien sûr, cet épisode final a les ingrédients classiques d’un final, mais il en est presque trop prévisible et jamais tout à fait drôle quand il tente de l’être, jamais tout à fait surprenant, jamais tout à fait triste. Pire, certaines choses sont rushées… C’est pourtant l’épisode qui aura réussi à me faire rire. Attendez, en fait, le pire, c’est que je sais que je vais être de retour en saison 2. Je suis masochiste.

Et c’était tout.

> Vus en 2022 

 

How I met your father – S01E10

Épisode 10 – Timing is Everything – 13/20
Oui, le timing est essentiel, c’est vrai, et les scénaristes feraient mieux de le comprendre : ça marche aussi avec l’humour ce conseil. Alors bien sûr, cet épisode final a les ingrédients classiques d’un final, mais il en est presque trop prévisible et jamais tout à fait drôle quand il tente de l’être, jamais tout à fait surprenant, jamais tout à fait triste. Pire, certaines choses sont rushées… C’est pourtant l’épisode qui aura réussi à me faire rire. Attendez, en fait, le pire, c’est que je sais que je vais être de retour en saison 2. Je suis masochiste.

Spoilers

Jesse rejoindra-t-il Sophie au restaurant ?

 

I mean, it’s not that crazy.

Après avoir trompé sa femme dans l’épisode précédent, le Captain est en plein divorce. Et ce n’est pas si simple pour lui : sa future ex-femme décide de récupérer ses bateaux pour les couler, parce qu’elle déteste les bateaux. Rien que ça. Comment ça pouvait être drôle à l’époque d’avoir le Captain et devenir si surjoué aujourd’hui ? C’est bizarre tout de même, et pour l’instant, le fait que ce soit détaché de l’intrigue principale n’aide vraiment pas à accrocher.

On en revient finalement à Sophie au restaurant avec Jesse. Oui, oui, avec Jesse : il a eu le bon goût d’être simplement très en retard. Il avait besoin de parler avec Meredith et d’obtenir une conclusion avec elle avant de se mettre avec Sophie. Oui, avec Sophie : ils couchent ensemble. Et ils dorment ensemble. Et dans son sommeil, Jesse grommelle qu’il est amoureux d’elle. Oh flemme. J’ai soupiré comme jamais tellement c’était lourd comme intrigue. Rien de nouveau là.

C’est tellement lourd comme genre d’intrigue en 2022 ? Je ne comprends pas l’idée. En plus, voir Sophie tenter de s’échapper le lendemain matin, c’est dingue comme c’était chiant. J’ai préféré la suite de ce traitement d’intrigue avec Sophie qui se rend chez Jesse pour parler clairement de ce qu’il s’est passé. Et ça fonctionnait bien mieux : elle essaie d’en rire quand elle lui annonce… mais elle ne fait que foutre la merde encore plus dans ce qu’elle dit.

C’est la soirée de son grand gala, mais voilà que Sophie est surprise d’entendre Jesse lui dire que ce n’est pas si fou de lui avoir dit qu’il était amoureux. Après tout, il a refusé de partir en tournée avec Meredith juste pour elle. Ce qui devrait être mignon fait juste peur à Sophie, mais cette fois-ci, je la comprends : c’est vrai que ça fait beaucoup pour un début de relation.

Elle finit ainsi… au McLaren’s. Oh quel plaisir de retrouver ce bar, c’est comme si on ne l’avait jamais quitté. On y retrouve même notre Carl préféré, et surtout Robin Scherbatsky en train de boire du whisky. Ah quel plaisir de retrouver ce personnage et… de l’adorer à nouveau ? Je veux dire, c’est peut-être la nostalgie qui fonctionne, mais en quelques répliques, elle arrive à vraiment apporter de l’humour dans une série qui en a cruellement manqué. Ce n’était pas une surprise de l’apercevoir car Twitter me l’avait spoilé, mais sa présence reste une bonne chose.

Et puis bien sûr, ce « je t’aime » trop rapide est une histoire que Robin connaît bien, après tout. La série nous fait quelques clins d’œil à Ted l’air de rien, avant que Robin ne conseille à Sophie de ne pas prendre de décision fondée sur la peur d’une relation qu’elle espérait avoir. Sophie décide donc grâce à Robin de retourner voir Jesse… pour mieux découvrir qu’il est de nouveau avec Meredith. Au point de l’embrasser. C’est ridicule. Franchement, personne ne change si vite d’avis ? Il vient de dire qu’il était possiblement amoureux de Sophie quoi.

Alors bien sûr, ça permet à Robin de se rappeler que le timing peut être une garce… mais tout de même, faut pas déconner.

En parallèle de tout ça, Sid et Hannah considèrent encore le fait de devoir passer un an séparé l’un de l’autre. Bizarrement, Sid ne semble pas si inquiet que ça à l’idée de passer un an loin d’Hannah, alors je ne sais pas trop pourquoi ça pose problème. Je pensais que c’était réglé avec l’épisode précédent, pas que ça jouerait autant dans l’épisode final de la série.

Bon, bien sûr, ils se mettent d’accord très vite et en reviennent aux préparatifs de mariages… sauf que ça, ça fait peur à Sid. Un seul mariage, c’est déjà un énorme coût, mais deux mariages avec deux appartements sur deux côtes des États-Unis, ce n’est pas rien quand même. Bordel, vous n’avez qu’à ré-emménager ensemble, non ? C’est fou comme les séries savent se compliquer la vie… et comme elles savent pondre des trucs qui n’ont pas de sens : Sid et Hannah décident de se marier sur un coup de tête, sans prévenir personne, pour s’éviter du stress. Euh… OK ?

Pendant ce temps, Charlie ne va vraiment pas bien dans son couple avec Val. La veille au soir, Val lui a expliqué qu’un jour, ils pourraient peut-être regarder le foot avec leurs enfants. C’en est trop pour lui : il ne veut pas d’enfant. Il s’en confie d’abord à Ellen, et cette intrigue nous renvoie beaucoup trop à Ted/Robin pour que ça ne sente pas le réchauffé. Et puis, le gag de Val qui tombe amoureuse d’un chat et se comporte avec comme avec un enfant pour forcer Charlie à lui dire la vérité, ce n’était pas subtil du tout.

Ce n’est pas la première fois que la série manque de subtilité, cela dit. Le chat est horrible avec Ellen évidemment, et c’est totalement logique puisqu’elle y est allergique. Il s’agit aussi du chat de Rachel qui, finalement, est prête à lui pardonner d’être une psychopathe et de lui éternuer dessus. Elle lui fixe donc un rencard, au moment même où Ellen décroche un job. Ah le timing… C’est fou comme c’est important aussi pour l’humour.

Mais bon, c’est comme ça, la série a souvent du mal à faire mouche. Cette histoire de bateau du Captain et de Becky ne prend pas du tout non plus avec moi, mais on verra probablement en saison 2 ce qu’il en est. En attendant, lors du vernissage où Sophie est exposée pour la première fois, il est temps d’apprendre le mariage de Sid et Hannah, la rupture de Charlie et Val qui ne voient pas la vie pareil concernant les enfants (c’est radical et trop rapide, en vrai) et surtout, surtout, il est temps pour Sophie de retrouver Ian. Mais ça aussi, ce sera pour la saison 2.

EN BREF – La série pourrait et devrait être une réussite avec un casting et une équipe technique au top, mais bizarrement, elle passe à côté de ce qu’elle tente de faire et tombe presque toujours à plat quand elle tente une blague. La saison fut longue pour seulement dix épisodes et j’ai trop souvent eu l’impression de regarder une comédie ratée des années 2000 – pas une production de 2022.

Pourtant, je suis resté jusqu’au bout. D’accord, la nostalgie y est pour quelque chose, mais il y a tout de même quelques personnages qui finissent par être attachant et l’espoir que ça puisse devenir quelque chose qui reste là. Les deux derniers épisodes prouvent que ce serait possible avec de bonnes idées de narration qui ne soient pas que du copier-coller.

Espérons que la saison 2 parvienne à renverser la tendance de cette saison 1 et réussisse à être bien plus originale et drôle que cette espèce d’imitation lourde qui tente trop d’être drôle pour l’être vraiment.

How I met your father – S01E09

Épisode 9 – Jay Street – 13/20
Ce n’est toujours pas drôle du tout, il y a quelques moments qui en deviennent même crispant tellement les blagues tombent à l’eau mais… mais il y a quelque chose qui n’était pas là avant avec cet épisode. Ce n’est pas le clin d’œil/guest de la série originale, c’est vraiment la narration qui arrive à créer une situation digne de la série originale. Il est évident que ça ne tient pas la comparaison à l’originale, mais retrouver une once de ce qui plaisait tant à l’époque est agréable.

Spoilers

Après leur premier baiser, Sophie et Jesse sont face à de sacrés dilemmes. Sophie doit rompre avec Drew (et ce n’est pas si simple), mais Jesse apprend que Meredith regrette leur rupture (et ce n’est pas si simple).

Look who wants to hear about his mom hooking up now ?

Oui, je sais que c’est surprenant de reprendre cette série maintenant, mais je me suis dit que ce dimanche soir était l’occasion pour moi d’enfin en finir avec cette saison 1. Et j’avoue, j’avais envie de voir un peu Hilary Duff ce soir. Je ne sais absolument pas pourquoi, mais la série réussit à me convaincre de revenir la voir à chaque fois – et pourtant, en moins d’une minute, j’étais déjà crispé par une intervention de la Sophie plus adulte là.

Avant ça, je retrouvais avec amusement le Captain d’How I met your mother sans trop savoir le pourquoi du comment il se retrouvait là encore. Je savais qu’en avançant la série en revenait à ses origines, cela dit. On ne nous explique pas exactement ce qu’il en est dès le départ, pour en revenir au cliffhanger où Sophie embrassait Jesse.

Le lendemain, Jesse raconte tout à Sid et Sophie, dont la dent est réparée, raconte tout à Val. Pour le coup, c’est une bonne chose : la narration de la série et de la scène fonctionne vraiment bien. On enchaîne entre chaque personnage racontant sa version de l’histoire, avec les meilleurs amis qui posent les mêmes questions et les réponses qui soulignent les problèmes restants.

Pour Sophie, le problème restant est Drew. Elle doit encore le larguer officiellement, ce qui est supposé être facile. Pas de bol pour elle, quand elle se rend chez lui pour mettre les choses au point, il s’excuse et elle… rencontre ses parents. Ils sont à eux seuls une raison de larguer Drew : la mère force Sophie à rester à l’appartement avec elle. Forcément. Ce ne serait pas une série How I met sans ce genre de problème, après tout.

Assez vite, Sophie perd patience avec sa belle-mère et lui apprend qu’elle veut rompre avec Drew. Sue, la belle-mère, s’y refuse, parce qu’elle a une bien mauvaise nouvelle à annoncer à Drew elle aussi : son père est sur le point d’aller en prison et Sue n’y va pas de main morte à le balancer à Drew en lui expliquant qu’il a au moins Sophie.

Celle-ci s’enferme donc dans la salle de bain pour s’entraîner à rompre avec Drew quand même, ignorant qu’au même moment Val et Sid étaient en train de balancer à tout le reste du groupe qu’elle avait embrassé Jesse. Rien que ça. C’est assez violent comme situation d’avoir des amis aussi toxiques à ne pas savoir garder le moindre secret. Cela dit, ça permet aux deux amis de parler des problèmes que Sophie et Jesse rencontrent, tout en foutant un peu la merde entre Hannah et Sid quand ce dernier explique devant sa fiancée qu’il trouve que Sophie a bien fait de tromper Drew. Bon, tromper quand il s’agit d’un baiser spontané et alors qu’elle veut rompre dès que c’est fait – suite à une dispute – le mot est peut-être fort ? C’est blessant pour Drew, mais ça n’est pas la pire des tromperies du monde.

Cependant, la série manque un truc en ne laissant pas Sophie expliquer à Drew qu’elle a embrassé un autre mec. Elle préfère lui expliquer qu’elle n’est pas sûre d’elle et ne pas lui parler de son rencard du soir avec Jesse.

Pour Jesse, par contre, le problème est donc que Meredith a écrit une chanson, Jay Street, qui parle assez clairement de ses regrets de l’avoir largué. Quand Sid lui parle de la visite de Meredith la veille, Jesse se rend aussitôt chez Meredith et cette situation amoureuse où un couple est censé se retrouver pour un premier rencard le soir mais où la vie ne fait que mettre des bâtons dans les roues est vraiment parfaite pour nous rappeler l’existence d’How I met your mother.

La série ne tient pas la comparaison avec un Jesse qui semble trop vite prêt à pardonner à Meredith. Pire que tout, il paraît être un gamin assez incroyable quand il craque pour quelques frites et de la sauce piquante… Mais bon, Meredith s’excuse et lui explique qu’elle avait besoin de se trouver en tant que femme et en tant qu’artiste, et que c’est pour ça qu’elle l’a largué. L’épisode se termine donc sur un cliffhanger et, sincèrement, c’est la première fois que je me dis que j’ai envie de voir la suite immédiatement. Tout vient à point ? Non, tout vient en retard, sur ce coup-là.

Pendant ce temps, Charlie est dépassé par son nouveau groupe d’amis. Il souhaite profiter d’une soirée foot avec eux, mais Sophie préfère rompre avec Drew (en théorie), Jesse préfère parler avec Meredith, Ellen préfère tester plein de tenues (et ce n’était absolument pas un running gag marrant) et Hannah et Sid sont en plein préparatifs de mariage. Mariages avec un s, même, parce qu’il y en aura deux pour en avoir un respectant les traditions indiennes. Enfin, ça, c’est s’ils arrivent à se marier : Hannah va rester un an de plus aux côtés de Cordell Walker. Pardon, un an de plus à l’hôpital de l’autre côté du pays.

C’est problématique. Surtout que les relations à distance, c’est compliqué à gérer. C’est aussi compliqué à gérer pour Charlie : son pays natal lui manque, poussant Val à se faire un cosplay de toutes les Spice Girls à la fois. C’est too much pour me faire rire et c’est là l’un des principaux problèmes de la série, tout de même. En plus, Charlie a l’air vraiment peu heureux de son couple avec Val là.

L’autre, c’est la Sophie du futur. En plus, on nous révèle qu’elle aura un portrait de Jesse dans son salon parce que c’est son premier succès. Je veux bien, mais si ça doit devenir son ex, c’est super bizarre de l’avoir sur sa cheminée à la vue de tous, quand même.

Evil – S03E03

Épisode 3 – The Demon of Sex – 17/20
Je suis plutôt très content de la direction que la série prend avec cet épisode : j’ai soudainement l’impression que les scénaristes cherchent à répondre à ce qui me posait problème depuis une demi-saison, avec une intrigue plus sérialisée, plus de cohérence et le retour d’anciennes intrigues. Concrètement, cet épisode me rassure pour la suite, tout en proposant une intrigue et quelques scènes inoubliables. Forcément.

Spoilers

Un jeune couple marié par David a dû mal avec sa première fois sexuelle.

Food allergy, I didn’t do that.

Mon dieu, le titre de cet épisode, avec cette série particulière, je crains le pire d’avance. Vraiment. Et quand l’épisode commence par un mariage avec David qui propose aux mariés de s’embrasser trois fois de suite, je sais déjà que je tiens là quelque chose de dingue, tout simplement. Cette drôle de première scène semble être un gag plus qu’une vraie scène de l’épisode, surtout qu’on enchaîne ensuite un début totalement différent.

On y suit la sœur Andrea faire quelques prières, puis remarquer la présence d’un liquide étrange dans le couloir. Ce liquide la mène tout droit à un démon, dans la pièce où David parle avec le couple qu’il vient juste de marier. L’épisode nous apprend que le mariage date à peine d’une semaine, mais qu’il y a bien un problème entre Leo et Amalia, les jeunes mariés.

En faisant confiance à Andrea qui lui assure voir un démon et lui expliquer les traces de ce qu’elle voit entre les mariés, David finit par les faire avouer qu’ils ont une sorte de réaction allergique entre eux chaque fois qu’ils essaient de faire l’amour. Une réaction allergique qui finit par provoquer des traces de griffures sur le dos d’Amalia, expliquant pourquoi ils reviennent si vite voir le prêtre. Eh bah, ça donne presque une raison à ne surtout pas se réserver pour après le mariage cette affaire.

Non, plus sérieusement, la série opte une fois de plus pour sa décision de quitter définitivement le doute : la sœur Andrea voit carrément un démon qui lui parle et la nargue tout au long de la scène. C’était très drôle à observer, bien sûr, mais ça continue de me surprendre que la série fasse ça.

Après, dans le même genre, ça me surprend de voir la série devenir soudainement beaucoup plus sérialisé : on reprend cette semaine l’intrigue des canalisations chez Kristen, et c’est du grand n’importe quoi encore. Ben tente de réparer comme il peut les toilettes de l’étage, et il n’y arrive vraiment pas. Il faut dire que les gamines de Kristen continuent encore d’être insupportables, et elles le sont aussi parce qu’elles voient la vérité à son propos.

Elles remarquent qu’ils portent des chaussures différentes, puis elles remarquent qu’il ne supporte juste pas de ne plus trouver d’explications à toutes les choses étranges qu’il voit avec son travail. Finalement, la série souligne précisément mon propre problème avec elle, par l’intermédiaire de Ben. C’est original et plutôt efficace en même temps. Après, Ben finit par se blesser la main, puis voir un nerf optique encore rattaché à un œil surgir et remonter à la surface des toilettes. Ben prend alors l’étrange décision de tirer à nouveau la chasse. Alors là, vraiment, il abandonne encore plus que moi.

La série part dans tous les sens de toute manière, mais voir Ben aller si mal, ça m’a fait de la peine – et du mal. Je pourrais dire à peu près la même chose de l’intrigue concernant Lexis. Kristen la retrouve en train de se punir dans sa chambre, après avoir volé un masque sexuel de sa mère. Bon, le masque n’a rien de sexuel, j’abuse, mais on sait comment Kristen les utilise. Quand elle comprend que Lynn est en train de punir Lexis parce qu’elle a balancé la relation de Lynn et son mec à Kristen, la mère n’a plus d’autres choix que de mettre en place une petite réunion de famille.

La réunion en elle-même est une vraie réussite de la série, avec Kristen qui souhaite mettre en place des commandements pour ses filles. Comme d’habitude, je trouve les interactions entre les filles et la mère plutôt cohérentes. Je déteste les voir s’engueuler en permanence les gamines, mais ça marche bien parce que les interactions paraissent vraies.

L’idée des 10 commandements de Kristen est intéressante, mais j’ai encore préféré ceux que les filles mettent en place pour l’école. Je trouve que la liste était plutôt marrante, et encore une fois, l’influence de Sheryl sur les gamines est vraiment désastreuse quand elle propose à Lexis de frapper plus fort ceux qui l’attaquent. Lexis est fan de cette idée évidemment.

Bien sûr, Lexis influence également sa grand-mère : Sheryl a justement besoin de son aide pour réussir le travail que lui confie Leland. Il souhaite la voir réussir à promouvoir Makob, une crypto-monnaie. Le but ? Faire en sorte qu’elle prenne assez de valeur pour qu’elle lui rapporte de l’argent. Et bien sûr, quand Lexis parle à Sheryl de Melindaz, une influençeuse déjà vue auparavant si je ne m’abuse.

Sheryl comprend que c’est la solution qu’elle cherchait pour éviter d’être traitée encore de Boomer par Taylor, son assistante qui l’ignore, ou Bobby, son manager. Très vite, Sheryl reprend donc le contrôle : elle arrive à convaincre Melindaz de faire sa pub et Makob monte en valeur. Une fois que c’est fait, Sheryl trouve un moyen de virer Taylor plutôt original.

Plutôt illégal aussi : elle l’empoisonne avec ce à quoi elle est allergique et ne lui donne aucun antidote tant qu’elle n’a pas signé sa lettre de démission. Original, mais efficace, donc, Taylor disparaît bien vite de sa vie et Bobby a soudainement peur d’elle. Du pur Sheryl, ma foi.

Côté boulot, Kristen rencontre donc Leo et Amalia pour se faire une idée sur le problème entre eux. Elle commence donc à leur parler de sexe, et ça blesse soudainement le démon entre eux. Bon, ça, on le sait parce que la sœur Andrea débarque à nouveau en pleine thérapie. Cela ne plaît pas à Kristen initialement, mais elle finit par se faire à l’idée quand Andrea réussit à la convaincre qu’elle ne parle pas de manière métaphorique. La scène entre elles est en tout cas excellente, et j’adore comment elles marquent chacune à leur manière une sorte d’autorité sur l’autre.

Il est intéressant aussi de voir que la thérapie de Kristen est capable de faire tomber en lambeau le démon quand elle est efficace. Quand elle ne l’est pas parce qu’elle suggère des jeux de rôle qui ne passionnent pas notre couple, il reprend en taille et devient plus imposant. Andrea ne parvient plus à l’ignorer aussi bien qu’avant, ce qui fait qu’elle n’hésite pas à lui parler. Le démon tente de la draguer de manière explicite, et Andrea lui répond. Devant Leland malheureusement.

Ce dernier la balance donc au père supérieur, expliquant qu’elle s’inquiète pour sa santé mentale. Andrea est donc confrontée en présence de Leland et elle perd beaucoup de son autorité naturelle. Pire que tout, le père demande ensuite à Kristen son avis d’expert psychologue sur la sœur Andrea. Et Kristen prend la défense d’Andrea, probablement parce que la dénonciation vient de Leland. Le problème reste que l’épisode se termine une fois de plus sur une fin que je ne suis pas sûr d’aimer.

Leo et Amalia trouvent le goût du sexe dans le sadomasochisme – et ça semble plaire à leur démon. Pourtant, il faudra en rester là pour l’instant… C’est peu satisfaisant tout de même. Et c’est aussi super dérangeant à observer, comme trop souvent avec cette série. Encore une scène de sexe qui restera en tête tellement elle met mal à l’aise, quoi, mais l’épisode se termine sur une nouvelle amitié entre Andrea et Kristen. C’est plutôt cool.

Autrement, pour en revenir à Ben, il est ensuite harcelé par Karima. Je ne sais pas comment elle fait pour être capable de frapper à sa porte, tout en téléphonant à la fois deux portables et son Skype. Si elle est aussi insistante avec lui, c’est parce que Kristen l’a appelée, s’inquiétant pour Ben. Et Karima aussi est vite dépassée par la situation, n’hésitant pas à jeter des glaçons sur le lit de Ben pour le bouger enfin.

Il est bien forcé de reconnaître que les filles de Kristen ont vu juste : son métier n’a plus aucun sens logique, et il en a marre de passer d’un cas non résolu à l’autre. Ah ben MERCI, on y vient enfin. C’est vraiment l’intrigue et/ou l’épisode dont j’avais besoin. Par contre, Karima détourne son attention des vraies questions qu’il se pose pour plutôt le motiver à aller à une réunion de scientifiques. Pas sûr que ça change grand-chose.

Et pourtant, ça change tout : Ben retrouve confiance en lui en présence de scientifiques expliquant tout ce qu’ils voient. Mieux encore, Karima lui propose son aide pour résoudre d’anciens cas sur lesquels il a bossé et sur lesquels il n’a pas d’explication. J’espère que la série ne nous fait pas là une promesse en l’air, parce que je suis curieux de savoir quelles solutions pourraient être trouvées.