De l’amitié grâce aux séries

Invite de rédaction Bloganuary
Pouvez-vous partager un exemple positif où vous vous êtes senti aimé ?

Salut les sériephiles,

Aujourd’hui, je souhaite détourner la question du jour en comment l’amour pour les séries peut nous permettre de nous sentir aimés – autrement dit, comment les séries aident à cimenter une amitié. La question du Bloganuary (oui, ça s’appelle comme ça) nous invite à partager un exemple positif où nous nous sommes sentis aimés, et pour le relier au blog, cela passe par les rencontres faites grâce aux séries, principalement via les réseaux sociaux.

Au fil des années, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes très chouettes, voire même géniales il faut bien le dire, grâce à ma passion pour les séries. Parmi les amis que j’ai rencontrés grâce aux séries, il y a bien sûr Aurélien et Morgane. Nous partageons une passion commune pour les séries, ce qui nous a amenés à créer ensemble le podcast 42 minutes. Je commence par ça pour faire un peu de pub : le prochain sujet est demain et portera sur les séries pour enfants. Pour ne pas trop m’égarer de mon sujet d’article, je ne suis pas sûr qu’on aurait été amis sans ça – ou que nos chemins se seraient croisés sans les séries et sans Twitter. Mais bon, on a déjà eu l’occasion d’en parler en long, en large et en travers dans nos podcasts de toute manière, car la question revient à chaque FAQ.

Un autre exemple qui me vient tout de suite en tête est aussi, bien sûr, Laura, que j’ai rencontrée sur un forum de discussion. Bon, c’est plutôt par la musique que notre amitié a commencé, mais il n’empêche que nous échangeons depuis plus de dix ans (oups) nos impressions sur les séries que nous regardons et partageons un peu partout – Whatsapp, Snapchat, Insta, Twitter… Tout y passe, même WordPress, vous la trouverez souvent dans les commentaires ici et moi dans ceux de son blog.

Depuis plus longtemps encore, il y a aussi Pauline, avec qui j’ai partagé une fascination particulière pour Orphan Black. Et avant ça pour Glee. Enfin… Pour Naya… En vrai, nous avons passé des heures à analyser chaque épisode de la série et à discuter des théories sur son intrigue, et on recommence à faire pareil avec Orphan Black Echoes maintenant qu’elle suit sa diffusion française.

Enfin (eh, je ne peux pas citer chacun des lecteurs réguliers du blog, que personne ne se vexe !), les séries ont le pouvoir de renforcer des liens déjà existants – et puis, surtout, il n’y a pas que les rencontres virtueslles. Je garde de super souvenirs des soirées American Horror Story et Orange Is the New Black avec ma meilleure amie de prépa, qui adorait les premières saisons de ces séries. Rien de tel qu’un jeu d’alcool devant une série pour créer des souvenirs inoubliables et se sentir aimé. Mais bon, ça aussi j’en ai déjà parlé sur le blog, c’est juste que ça permet de se sentir compris et aimé de partager son amour et sa passion des séries. Han, et quand c’est partager une soirée Buffy, c’est encore mieux !

Allez, je vais organiser une soirée de visionnage de séries – ou un marathon !

Vous avez dit VHS ?

Proposition quotidienne de rédaction
Décrivez un objet auquel vous étiez incroyablement attaché dans votre jeunesse. Qu’est-il devenu ?

Salut les sériephiles,

Si le premier objet qui m’est passé par la tête était évidemment mon doudou – une peluche tortue, encore et toujours dans mon appartement, si vous voulez vraiment tout savoir -, je me suis dit que ça n’allait pas faire un article passionnant pour un blog sur les séries. Par conséquent, aujourd’hui, je vais vous parler d’un objet qui a occupé une place spéciale quand j’étais enfant. Il s’agit de ma toute première cassette VHS, tout simplement. Oui, je sais, cela peut sembler un peu rétro de nos jours, mais à l’époque, c’était une véritable pépite de technologie pour moi.

Concrètement, cette VHS m’avait été offerte par mes parents : il s’agissait d’une cassette vierge sur laquelle je pouvais enregistrer ce que je voulais grâce au magnétoscope se trouvant dans leur chambre (bref, ce que je voulais, mais avec filtre parental, sont pas complètement fous mes parents, non plus). Je pense que j’ai dû l’avoir vers sept ou huit ans, parce que j’ai un souvenir vif d’avoir enregistré des épisodes de Pokemon ou les X-Men Evolution le dimanche matin. J’ai le souvenir aussi d’avoir eu quelques réprimandes pour le magnétoscope qui se lance en faisant un bruit fou le dimanche matin à 7h30, d’ailleurs. Pas complètement fous, mais pas complètement prêts à ma folie non plus !

Bref, une fois que j’ai compris ce que permettait une VHS… C’était comme si j’avais reçu un trésor. J’ai pu enregistrer toutes mes émissions de télévision préférées, des dessins animés du dimanche matin aux séries cultes de la trilogie du samedi de l’époque – parce que bon, ça terminait un peu tard pour un enfant.

Ensuite, j’ai eu d’autres VHS et je m’évertuais à enregistrer mes épisodes préférés lorsqu’ils étaient rediffusés – et si possible, je le faisais en coupant les publicités aussi. Je passais des heures à programmer des enregistrements, à collectionner des cassettes VHS et à les étiqueter avec soin.

Et je dis enfance, mais en vrai, même au collège, je continuais à enregistrer les Un, dos, tres qui passaient en début de soirée pendant que je regardais Buffy sur la TNT par exemple ; pour me faire les épisodes de la série espagnole à 21h. J’ai eu la chance d’avoir une télévision assez jeune dans ma chambre.

La suite, vous la connaissez déjà : je suis resté sériephile, puis l’avènement des lecteurs DVD et des services de streaming ont rendu obsolètes les cassettes VHS. Mon magnétoscope ne fonctionne plus aujourd’hui, la télé qui allait avec est partie à la casse, mais purée, je sais exactement à quel endroit sont les VHS en question, avec des épisodes de Charmed, LOST ou The Inside à portée de main… Enfin, de magnétoscope, du coup.

Je n’y pensais plus, mais quand même, en y repensant, c’était une invention merveilleuse qui m’a donné la possibilité d’être vraiment sériephile et de voir de nombreux programmes qui passaient à des heures déjà improbables pour des adolescents (ah, la soirée série du jeudi soir de M6 qui terminait à 2h du matin !). Je regardais tellement d’épisodes à l’époque !

Et voilà pour aujourd’hui. On est toujours raccord avec ma passion des séries à retrouver : l’histoire de mon attachement à un objet de jeunesse qui a connu son heure de gloire dans une époque révolue, mais qui continue de faire partie de mes souvenirs les plus précieux ? Il y a peut-être quelque chose à réfléchir sur la simplicité d’accès aux séries aujourd’hui, ce qui les rend un peu moins précieuses, tout de même. Ce qui est rare est précieux !

Et vous, vous aviez des VHS aussi ? Ou c’est un autre objet qui vous rattache aux séries ?

Une longue, longue vie.

Proposition quotidienne de rédaction
Que pensez-vous du concept de vivre une très longue vie ?

Salut les sériephiles,

Comment ça, le « concept de vivre une très longue vie » ? Depuis quand c’est devenu un concept. Je pensais que c’était juste un espoir pas très crédible et réaliste à avoir. Après, je dis ça, mais j’ai passé le cap du fameux « club des 27 » où les artistes meurent à 27 ans. J’imagine que je ne suis pas un artiste. Le prochain cap, pour moi, ce sont les 33 ans et la résurrection.

Non, plus sérieusement, bien sûr que je suis comme absolument tout le monde : je ne me vois pas vieux ; genre, je ne vois pas quel genre de vieux je vais devenir. Comme tout le monde (comme beaucoup, en tout cas), je n’ai pas envie de mourir, donc le plus vieux sera le mieux, probablement, parce que même si je dis maintenant que je n’ai pas envie d’être vieux, une fois que je le serai, je n’aurai pas envie d’être mort. Voilà. C’est profond de bon matin.

Et dans les séries ? Je crois qu’il y a trois types de longue vie à prendre compte – en tout cas, ce sont les trois qui me viennent spontanément. Il y a d’abord les vampires, les démons, ceux qui ont la vie plus ou moins éternelle devant eux. Eux, on pourrait croire qu’ils nous font rêver après ce que je viens de dire, mais en vrai, la plupart du temps, ils vivent super longtemps après avoir été tué ou dans des conditions qui n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils étaient avant. En plus, dans la majorité des cas, ils se font tuer en cours de série – et dans le cas des vampires de Buffy, y en a quand même plein qui se font tuer super bêtement pour absolument aucune raison. Avoir une super longue vie et mourir parce que ton boss n’aime pas la question stupide que t’as posé ? VDM, tout de même.

Ensuite, il y a les vies à la Meredith – celle de Grey’s Anatomy, si ce n’était pas clair. On ne peut pas dire que Meredith soit particulièrement vieille, mais on ne peut pas nier non plus le fait qu’elle a une longue, longue vie. Et bizarrement, c’est peut-être le genre de longue vie qui me fait le plus rêver. Alors, non, je n’ai pas envie d’avoir une longue vie parsemée de la mort de tous les gens qui me sont proches tous les trois ans comme Meredith, hein. En revanche, une longue vie où tu passes ton temps à te réinventer, où tu rencontres plein de nouvelles personnes et où tu surmontes les différents défis ? C’est peut-être le plus beau genre de longue vie à avoir. Quel intérêt de passer 20 ans à faire exactement la même chose sans jamais changer d’un iota comme le fait Gibbs dans NCIS hein ?

Et puis enfin, il y a les vies idéales – ou idéalisées en tout cas. Celles que l’on passe avec une personne qui partage notre vie et qui sont absolument merveilleuses. Celles que l’on passe avec un objectif duquel on s’approche, celles où notre vie est comblée, celles où il y a de petits malheurs et de grands bonheurs. Le genre de vies qu’on n’oublie pas et qui résiste à tout, même quand on revient soudainement dans le passé et qu’on se fait posséder par un démon censé détruire notre personnalité et notre esprit.

Vous l’aurez compris, je parle bien sûr d’un épisode en particulier de The Magicians. Difficile de ne pas penser à l’épisode 5 de la saison 3 quand il est question de longue vie. D’ailleurs, moi aussi j’ai une longue vie, je crois : c’est fou de me dire que c’est un épisode que j’ai vu juste après avoir rencontré deux acteurs de la série. J’ai l’impression que c’était dans une autre vie, vraiment, alors que ce n’était qu’il y a six ans.

The Magicians – S03E05

Spoilers Retrouvez ci-dessous la critique complète du 5e épisode de la 3e saison de The Magicians. Épisode 5 – A Life in the Day – 18/20 Well hello there, little plot development. Merveilleux, alors que j’ai rencontré Olivia Taylor Dudley et Arjun Gupta ce lundi, en leur demandant s’il n’avait pas envie d’avoir plus de…

Voilà donc ce que j’en pense du concept de longue vie… Quitte à en avoir une, j’espère qu’elle sera riche et bien remplie ; mais le plus bel objectif, c’est d’avoir quelqu’un pour nous soutenir quoiqu’il arrive, quelqu’un avec qui partager les bons et les mauvais moments. Sans jamais se lasser. Je ne sais pas si c’est faisable, je suis encore loin d’en être aux cinquante années évoquées dans The Magicians – à quelques jours près, j’en suis à quatre années. Le tout début d’une longue vie, peut-être.

Et si on se concentrait plutôt sur le présent ?

Proposition quotidienne de rédaction
Passez-vous plus de temps à penser à l’avenir ou au passé ? Pourquoi ?

Salut les sériephiles !

La question de savoir si je passe plus de temps à penser à l’avenir ou au passé est plutôt amusante alors que je viens de terminer la saison 2 de What if qui n’arrêtait pas de jongler entre les timelines temporelles, non ? Et puis, en ce début d’année, c’est pertinent car comme beaucoup d’entre vous, je me suis fixé quelques résolutions.

Les résolutions, c’est un classique de chaque nouvelle année. J’ai donc cédé à la tradition en me lançant des défis. Vous en connaissez déjà certains : je souhaite retrouver ma passion pour les séries, et pour ça, je vous propose ces articles quotidiens qui me poussent à y réfléchir. Pour le reste, c’est sensiblement toujours les mêmes thèmes qui reviennent : je veux lire au moins un roman par mois (c’est déjà bon pour janvier : The Golden Swift de Lev Grossman est un chouette tome 2 d’une aventure pour enfant, n’hésitez pas), prendre plus de temps pour moi et ne pas perdre de vue mes objectifs. Je sais que je ne vais pas tenir un article par jour toute l’année, mais il y a une nuance entre un par jour et pas d’articles pendant un mois, par exemple.

Forcément, écrire ça signifie que je pense pas mal à l’avenir en ce début d’année. Cela dit, d’un autre côté, ma passion pour les séries me ramène souvent vers le passé. Je me plonge dans les souvenirs de séries qui ont marqué mon parcours et je prends un plaisir fou à les partager avec vous. Ce n’est pas pour rien si je parle de Buffy ou The Magicians à chaque podcast.

Bref, pas facile de répondre à cette question quand on jongle en permanence entre les deux. Par contre, ça va dans le sens d’une réflexion que je me faisais en début de semaine : je ne passe plus assez de temps à me concentrer sur le présent. Ben oui. C’est important de ne pas négliger le présent, et je m’en rends vraiment compte cette semaine où j’ai recommencé à planifier davantage mes journées. Je me lève avec ma liste d’objectifs du jour préparée la veille, avec un planning plus ou moins détaillé (du heure par heure parfois, c’est ce qui me correspond le plus mais qui n’est pas forcément pratique).

Je pense continuer à le faire ainsi au moins en semaine, et me garder les week-ends sans tout programmer. Encore que… Depuis que je programme, j’ai réduit quasiment par deux le temps devant mon portable. Peut-être que le vrai problème, c’était le portable finalement. Limiter son utilisation va-t-il me rendre ma passion des séries ? Seize the day, comme dirait l’autre. C’est dingue tout le temps qu’on peut se dégager, parfois.

En attendant, j’ai un Challenge Séries à commencer, un Bingo Séries à écrire et une rentrée à préparer, alors je vous souhaite à tous une bonne après-midi. Oh, et en parlant d’avenir : à ce soir pour le podcast ! RDV à 21h sur Youtube où on vous parlera de nos épisodes préférés de 2023. Et des pires. Histoire de parler du passé. Bordel, mais je pense autant à l’avenir qu’au passé, en fait ?