Tom Everett Scott (#85)

Salut les sériephiles confinés,

Nous revoilà dimanche et pour ce 41e jour de confinement, je constate que j’ai eu l’impression de voir beaucoup de séries cette semaine, mais que je n’avais à nouveau pas grand-chose à me mettre sous la dent du côté des performances marquantes et inoubliables. Finalement, je me suis donc décidé à parler d’un acteur qui n’aura pas beaucoup l’occasion d’être évoqué ici de toute manière ! En effet, je compte vous parler de…

Council Of Dads Tom Everett Scott GIF - CouncilOfDads ...

La performance de la semaine :
Tom Everett Scott

La série concernée : Council of Dads
L’épisode : S01E01 – Pilot – 16/20


Pourquoi ? Si j’ai regardé Council of Dads avant tout pour J. August Richards et Sarah Wayne Callies, ce premier épisode est largement porté par Tom Everett Scott qui joue le rôle de… Scott. Ca ne s’invente pas. Scott est donc présenté comme un père de famille aimant voyant sa vie basculer lorsqu’il apprend qu’il est victime d’un cancer qui pourrait bien le tuer. Face au drama, les acteurs révèlent souvent le meilleur de leur jeu, et ça a été le cas de certains acteurs dans l’épisode – Sarah Wayne Callies livre une bonne performance ici aussi, mais je ne doute pas qu’elle saura obtenir son article « performance de la semaine » plus tard dans la saison, de même que le personnage de JJ qui a bien failli être ici lui aussi.

Toutefois, si je choisi de parler de Tom Everett Scott, c’est parce que son personnage finit bel et bien par mourir en fin d’épisode, après un an à avoir lutté contre la maladie. Concrètement, c’est bien pour cela que je souligne la performance de l’acteur : en quarante minutes, il se passe énormément de choses dans la vie de Scott : il apprend la maladie, il est en chimio, il est en rémission, il devient papa et il meurt après rechute (rechute qu’on ne voit pas – j’imagine que la série se garde quelques flashbacks sentimentaux pour plus tard).

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Ce qu’il faut en retenir en tout cas, c’est qu’à chacun de ces stades, l’acteur parvient à être crédible, alors que ce ne doit pas être tout à fait évident, et particulièrement en rémission, où l’on voit bien sa fatigue et qu’il la transmet bien. Bien sûr, tout ça est aussi aidé, j’y reviens, par Sarah Wayne Callies qui a de l’alchimie avec à peu près tous ses collègues masculins (sauf Andrew Lincoln, mais je l’ai déjà dit dans la critique de l’épisode, ça). Du coup, le couple est immédiatement crédible après quelques scènes ensemble.

Ils respirent l’amour et la joie d’être parents à nouveau. Franchement, s’il y a bien une scène qui m’a marqué dans le jeu de Tom Everett Scott, c’est celle de la maternité où il pleurait de joie. Le sourire était on ne peut plus sincère, il le vendait à merveille, alors que la situation était particulièrement dramatique, son personnage étant le seul dans la pièce à ignorer qu’il était en pleine rechute.

Were Cheesy Sarah Wayne Callies GIF - WereCheesy SarahWayneCallies ...

Bref, la série vise fort pour nous marquer et c’est bien dommage que le personnage de Scott ne survive pas… En même temps, on le savait dès le départ, il n’y aurait pas eu de série si le père restait en vie à la fin du pilot !


tom everett scott | TumblrVu aussi dans : Dans plein de choses ! Tom Everett Scott, c’est ce genre d’acteur qui n’est pas mauvais du tout, mais qui ne semble pas être considéré comme assez bon pour se décrocher un rôle de manière durable. Ainsi, à chaque fois, on le voit faire des passages dans des séries où il a des arcs complets, mais il n’est jamais réussi à rester pour une série complète.

Bref, on a pu le voir dans 13 Reasons Why dans un rôle secondaire, on a pu le voir comme Gouverneur de New-York dans Unité Spéciale, on a pu le voir aussi Reign, dans Scream (Kevin Duval !) ou même encore avant tout ça dans Urgences. De là à dire que c’est un caméléon qui enchaîne les rôles, il n’y a qu’un pas… mais je ne le franchirai pas, parce que sa carrière a débuté en 1994 alors heureusement qu’il a eu plein de rôles, tout de même !

The Soundtrack for 'That Thing You Do!' Withstands the Test of ...
Franchement, ça me donne envie de voir ce film musical dont je crois que je n’avais jamais entendu parler alors qu’il doit être un classique depuis sa sortie en 1996.

L’un des plus marquants est apparemment dans un film de Tom Hanks que je n’ai pas vu, That Thing You Do, où il était en compagnie de Johnathon Schaech, Ethan Embry et Steve Zahn. Les quatre acteurs se sont réunis en visio pendant le confinement pour évoquer leurs souvenirs du film, et ça a eu pas mal de succès a priori.


L’info en + : NBC compte totalement sur Council of Dads pour être le nouveau This is us de la chaîne… mais c’est déjà raté. Bien que le premier épisode de la saison soit diffusé juste après le final de la saison 4 du succès de la chaîne, on sait bien qu’une diffusion si tardive dans l’année n’est jamais bon signe pour un drama. Bref, on a intérêt à en profiter tant que ça dure, et c’est un peu la leçon du premier épisode, non ?

Kiss Sarah Wayne Callies GIF - Kiss SarahWayneCallies RobinPerry ...
Il faut profiter de la vie tant qu’elle dure…

En plus, la chaîne a encore opté pour cette étrange diffusion du pilot un bon mois avant la diffusion du reste de la saison. Comment voulez-vous que ça fonctionne ? J’étais déjà sceptique de ce procédé avec Zoey’s Extraordinary Playlist, et c’est bien pour ça que je n’ai pas voulu voir le premier épisode lors de sa diffusion fin mars. Là, avec une série familiale aux nombreux rôles (une dizaine de personnages, tout de même), je ne pense vraiment pas que la stratégie soit payante.

On verra bien ce que donnent les audiences pour la diffusion du deuxième épisode, mais je ne donne pas cher de la peau de la série. C’est bien dommage, elle a le potentiel pour être vraiment intéressante et je crois bien qu’elle a réussi à me faire gober son concept…

robin everett | Tumblr


Voir aussi : Les performances des semaines précédentes

Council of Dads (S01)

Synopsis : Un père de famille atteint d’un cancer en phase terminale s’inquiète pour l’avenir de ses cinq enfants. Il décide avec sa femme de demander de l’aide d’amis pour former un « conseil de pères » qui pourrait faire office de figures paternelles.

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Pour commencer, je me disais impatient de rattraper mes épisodes de retard dans mon article du jour hier, mais voilà que je me mets à commencer une nouvelle série… C’est que j’ai également insisté sur la priorité que je comptais bien laisser à mes hebdos, et cette nouvelle série commençait justement hier aux États-Unis. Pas de raison, donc, de la laisser de côté.

En plus, rien qu’avec la présence de Sarah Wayne Callies et J. August Richards, je sais déjà que je vais accrocher. Ce sont deux acteurs que j’aime beaucoup et qui me feront oublier la présence du tueur de fin de saison 6 de Grey’s Anatomy dans un rôle radicalement différent. Franchement, il va m’en falloir. L’acteur a répondu à un de mes tweets cette semaine – ouais, je me la pète désolé – et j’ai déjà failli avoir une micro crise cardiaque. Quoi, moi, dans l’excès ? Jamais !

En attendant, c’est parti pour tester cette nouvelle série, en espérant qu’elle soit mieux que ne le laisse présager son synopsis qui n’a rien d’exceptionnel…

Note moyenne de la saison : 16,5/20

S01E01 – Pilot – 16/20
C’est toujours difficile d’introduire une histoire familiale, et la série a quelques difficultés à le faire, principalement en ce qui me concerne à cause du choix narratif qui est fait dès le départ et qui fait que l’on manque un peu de prise : ça va trop vite sur plein de points. En revanche, il y a aussi énormément de très bonnes scènes, des acteurs que j’aime et des personnages qui sauront se rendre attachants. J’en suis sûr.

Voir aussi : Performance de la semaine – Tom Everett Scott

S01E02 – I’m Not Fine – 16/20
Oui, il y a beaucoup de monde à gérer dans ce casting, mais pour l’instant, la série arrive à le faire. On sent bien que l’équilibre est encore à trouver, mais à l’instar d’un personnage apprenant à faire du vélo dans cet épisode, la série y parvient petit à petit. Je pense qu’elle trouvera facilement sa vitesse de croisière et que ses aspects soap vont vite lui servir. On verra bien !
S01E03 – Who Do You Wanna Be ? – 15/20
Si elle n’est pas du tout au niveau de This is us qu’elle aimerait bien être, cette série s’en tire plutôt bien pour l’instant : je m’attache à ses personnages et certains d’entre eux me plaisent vraiment beaucoup. Ceux que je n’aime pas ne sont pas insupportables, et à vrai dire, l’ensemble est tellement sympathique que je n’ai pas envie de me concentrer sur les quelques faiblesses de l’épisode. Bref, j’aime bien, c’est divertissant.
S01E04 – The Sixth Stage – 17/20
La série marque plein de bons points auprès de moi avec cet épisode qui parle de sujets divers avec beaucoup d’humour et de justesse. En plus, il s’agit principalement d’un épisode qui se centre sur le désir sexuel, mais le fait avec des scènes qui paraissent aussi originales qu’inédites, là où beaucoup de séries s’engouffrent habituellement dans les clichés. Là, ça m’a paru à peu près mature et, à force de regarder des séries pour adolescents, je ne suis pas habitué. C’était chouette et ça m’a rappelé les bons moments de Brothers & Sisters.
S01E05 – Traditions! – 16/20
Si je regrette que le format choisi par la série ne permette pas toujours de creuser les personnages et les relations autant que je ne l’aimerais, je dois dire que cet épisode est tout de même très efficace et plein de petites scènes marquantes. Il va trop vite en besogne, c’est vrai, mais ça lui permet d’être surprenant à d’autres moments parfaitement entêtants. La série reste une belle découverte.
S01E06 – Heart Medicine – 16/20
Je reste mitigé avec cette série qui a de bonnes idées, mais aussi parfois des scènes auxquelles je n’accroche pas. Dans cet épisode, je reproche surtout une certaine lenteur de développement à l’égard de certaines intrigues dont on sait déjà qu’elles ne méritent pas tant d’attente avant même qu’il ne commence. Si c’est prévisible, ça n’en reste pas moins cool à voir et il y a deux personnages qui sortent du lot et qui font que j’espère vraiment un renouvellement pour une saison 2. Un jour, NBC se réveillera et nous dira ce qu’elle renouvelle j’imagine…
S01E07 – The Best Laid Plan – 17/20
Égale à elle-même, la série livre là un très chouette épisode qui continue d’aller bien vite dans le développement de ses personnages, tellement vite que je finis par être surpris de la rapidité et de la fluidité de cette saison. Le problème, c’est qu’ils se crament énormément de pistes pour la suite à aller si vite. En même temps, on ne sait pas encore s’ils auront une saison 2, alors.
S01E08 – Dear Dad – 16/20
La série reste solide pour cet épisode qui continue d’aller vite, en négligeant une partie du casting pour se concentrer sur l’intrigue en cours, dans la continuité de l’épisode précédent. C’est plutôt bien réussi et agréable à suivre ; la série continue de me surprendre avec des acteurs que j’aime beaucoup et quelques twists que je sens venir sans jamais réussir à les percer complètement à l’avance. La qualité est là.
S01E09 – Stormy Weather – 20/20
Je n’étais pas prêt du tout pour cet épisode qui est en fait la fin de saison (et série), écrite en deux parties. Pour moi, j’avais encore un peu de répit avant d’en arriver à un sentiment de toucher à la conclusion… La série prouve qu’elle est capable de beaucoup de choses et d’envoyer du lourd, même après tous les rebondissements déjà explorés dans les huit épisodes précédents. J’ai donc adoré, tout simplement.

Voir aussi : Performance de la semaine – Sarah Wayne Callies

S01E10 – Fight or Flight – 18/20
Il est déjà l’heure de dire adieu à la famille Perry puisque la série est malheureusement annulée, mais force est de constater que les scénaristes font bien les choses en bouclant leur saison d’une très jolie manière, avec des messages assez forts pour avoir la carrure d’une fin de série. La fin est ouverte, mais c’est une ouverture qui nous laisse finalement faire notre choix sur un détail de l’histoire par rapport à tout ce qu’ils ont présenté. Et ça ne me dérange finalement pas tant que ça.

La série est annulée à la fin de sa première saison, avec une fin légèrement ouverte. C’est très, très dommage.

 

Council of Dads – S01E01

Épisode 1 – Pilot – 16/20
C’est toujours difficile d’introduire une histoire familiale, et la série a quelques difficultés à le faire, principalement en ce qui me concerne à cause du choix narratif qui est fait dès le départ et qui fait que l’on manque un peu de prise : ça va trop vite sur plein de points. En revanche, il y a aussi énormément de très bonnes scènes, des acteurs que j’aime et des personnages qui sauront se rendre attachants. J’en suis sûr.

> Saison 1


Spoilers

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How do you tell the story of a family ?

Quel étrange début de série ! On a une voix-off surprenante, avec la fille aînée d’une famille là où je m’attendais à avoir le père, et une famille à laquelle on nous fait accrocher de manière bien peu efficace. En effet, toute la famille est réunie pour voir le petit dernier, JJ, plonger dans l’eau depuis une hauteur qui lui fait peur. La narratrice nous présente tout le monde de son point de vue, ce qui n’aide pas forcément : il y a Robin, la belle-mère en tenue de médecin d’hôpital, Théo, le frère, Charlotte, la fille adoptée, JJ, le dernier et Scott, le papa.

On le sait déjà, mais ce dernier est un papa exemplaire qui aide JJ à sauter dans l’eau. Il est aussi malade et justement, Oliver, son ami et médecin, lui annonce au téléphone qu’il a un cancer, histoire de bien débuter la série. Pourquoi pas.

Le générique nous fait ensuite passer à l’automne, alors qu’on était la veille de la rentrée. C’est plutôt chouette, parce que ça veut dire que la tumeur a été retirée par Oliver, interprété par le génial J. August Richards. Quant à Robin, jouée par la géniale Sarah Wayne Callies, elle est heureuse d’annoncer à son mari qu’elle a acheté un chien.

Le chien s’appelle Cow-boy, Théo n’a aucune autorité sur lui, mais heureusement, Larry, un autre ami du père que Théo ne connaît pas en a bien plus. Larry, pour moi, ce sera toujours un psychopathe capable de flinguer tout un hôpital, mais bon, c’est un acteur après tout, espérons qu’il soit capable de me faire changer d’avis.

La série avance bien vite et nous propose ensuite de suivre la sortie de l’hôpital de Scott. C’est un bon moyen de voir tout le monde interagir : Charlotte qui fait du gâteau, Robin qui est une mère au foyer débordée, Oliver qui a une fille avec un certain Peter, et Luly, la narratrice, qui n’est pas là. Elle est à une réunion où elle rencontre Evan.

Ce dernier flirte lourdement avec elle, bien rapidement et de manière qui semble d’abord ennuyer notre héroïne avant que ça lui plaise. Pourtant, ce n’est pas du tout le lieu pour une rencontre amoureuse : ils sont à une session de thérapie de groupe pour des personnes en connaissant d’autres ayant le cancer.

De retour chez Scott, je suis dégoûté de voir qu’il s’occupe de citrouilles alors que j’ai déjà eu mon point de Bingo Séries sur le sujet. Concrètement, Scott est en train de les noyer, mais on nous dit qu’il en prend bien soin. Et il profite de retrouver sa femme dans ce jardin pour lui montrer que ça y est, il peut se remettre à marcher. C’est dingue comme Sarah Wayne Callies arrive à avoir de l’alchimie avec tous les acteurs avec qui elle bosse – à part peut-être Andrew Lincoln, mais c’était le but, je crois.

En tout cas, ils s’embrassent et sont interrompus par un autre ami de Scott, Anthony. Celui-ci a un caractère bien à lui, et un peu plus festif que le reste des héros. Il emmène donc le héros dans un bar où travaille… sa fille. Super, bonne ambiance pour Scott, j’imagine. En plus, bonjour les suspicions immédiates quand Luly remarque qu’Anthony était pote avec ses parents l’année où sa mère est tombée enceinte. Dans le langage universel des séries de drama familiales, ça veut dire qu’on a une bonne chance de la voir apprendre que son papa n’était pas son papa.

On verra bien. En attendant, Scott est bien le papa du bébé qui est en train de grandir dans le ventre de Robin. OK, la série arrive bien à nous faire attacher à ce couple Robin/Scott, et elle est quand même là pour ça. Ce n’était pas gagné comme on enchaîne ensuite avec l’Hiver. En toute logique, pour cette nouvelle saison, les personnages ont l’air d’être encore plus au milieu de l’été qu’avant.

En tout cas, on retrouve Evan et Luly qui travaillent désormais ensemble, et chantent ensemble, et flirtent ensemble, et s’embrassent ens… Oui, bon, difficile de s’embrasser autrement qu’ensemble, vous avez l’idée. Ils sont toutefois interrompus par Scott, ce qui nous fait le deuxième baiser interrompu en moins d’un quart d’heure de série. Soit. On apprend alors que le job au restaurant n’était pas vraiment le premier choix de Luly : elle voulait aller à New-York mais est restée dans son trou paumé pour son père, qui lui précise qu’il espère qu’elle choisit bien sa vie pour ne rien regretter.

Après Halloween, nous voilà à Noël où Larry débarque pour déposer un sapin de Noël. Deux scènes, deux cadeaux pour la famille et zéro vraie interaction pour le découvrir davantage. Cela dit, ça fonctionne. Dans cette scène-là, on apprend à connaître un peu mieux Tess, la fille d’Oliver (et Peter, je le répète pour retenir les prénoms), qui est la meilleure amie de Charlotte, apparemment.

On enchaîne alors avec un repas de famille où on sent une certaine tension dans le couple Robin/Scott. En effet, depuis son cancer, il semble vouloir à tout prix faire des grandes leçons de vie à ses enfants en permanence. Elle ne voit pas les choses comme ça : elle veut être sûre qu’il soit là pour sa future fille. C’est mignon… mais Scott est trop flippé d’un retour de cancer, et il lui explique qu’il envisage de former un « Conseil des Papas ». Ca sonne encore plus mal en français qu’en anglais, je trouve !

Elle se moque de l’idée sans la prendre au sérieux, loin de se douter qu’il va aller au bout de sa folie. Pourtant, elle se laisse piéger par l’idée, refusant d’y voir un certain Chris et expliquant qu’elle serait de toute manière celle qui aurait le dernier mot sur ce Conseil des papas. Merveilleux !

On passe alors au printemps, en toute logique, où Luly est folle amoureuse d’Evan, mais où elle est prise de court malgré tout quand il lui dit qu’il est en train de tomber amoureux d’elle. En même temps, elle lui envoie tous les signaux pour qu’il lui dise ça, à dire que sa famille le trouve parfait et tout. Malgré tout, ils se retrouvent dans une certaine gêne d’avoir les sentiments du monsieur évoqué comme ça alors qu’elle n’est pas prête et qu’elle envisage probablement encore sa vie à New-York.

Ben oui, elle n’a pas envie qu’il soit amoureux d’elle, parce qu’elle voit cette relation comme un truc temporaire. Ce pauvre Evan prend cher et pense être juste un pote pour l’accompagner dans les complications de la maladie de son père finalement. Autrement dit, on passe de deux charmants amoureux à une égoïste qui largue Evan sans même le vouloir. Au pire, elle aurait pu juste dire dès le début ce qu’elle voulait de sa relation ou, juste, lui laisser le choix de peut-être la suivre à New-York ?

Pendant ce temps, Théo prend des leçons de conduite auprès de Larry. Le problème, c’est que ça se passe mal parce que c’est un ado, que Larry s’énerve et que moi, j’ai toujours l’impression qu’il va sortir un flingue de sa veste. Pardon, ça va me hanter un moment et je vais pourrir les critiques avec ça ! La scène est autrement clichée mais sympa, avec juste ce qu’il faut pour qu’on s’attache à Larry et pas à Theo l’insupportable adolescent.

De manière prévisible, Larry est un ancien alcoolique. Je ne sais pas pourquoi je trouve ça prévisible, mais je trouve quand même que ça l’était. Et c’est pour ça qu’il fait son petit discours sur les nerfs que Théo doit passer dans l’air en courant plutôt qu’au volant d’une voiture.

En parallèle, Robin perd les eaux pendant un nouvel examen médical de Scott. La scène s’inscrit dans une longue tradition de femme perdant les eaux, franchement, mais est sympathique, comme le reste de l’épisode, parce qu’elle permet de mieux cerner le personnage de Robin et sa très cool amitié avec Oliver. Je n’ai aucune objectivité sur la question, bien sûr, car j’adore ces deux acteurs ! C’est l’occasion pour les personnages de parler du fameux « Conseil des papas », aussi. Oliver veut bien en être, mais Robin continue de dire que l’idée est pourrie.

Malheureusement pour elle, elle va devoir s’y faire parce que c’est le titre de la série. Et nous, on va devoir se faire à l’idée qu’on va perdre le personnage de Scott, pourtant papa très sympa à être tout souriant face à sa fille venant de naître. Ben oui, évidemment, Oliver a les résultats du scanner et il

On en arrive enfin à nouveau à l’été, où le temps est de nouveau totalement pourri. Certes, les personnages sont à la plage, mais il semble pleuvoir, avec plein de pluie. Les personnages ? Luly et Evan ! Elle l’a rappelé pour lui dire qu’il était plus qu’un soutien et qu’il lui manque. Une fois que c’est dit, elle se rend se baigner, puis lui annonce que son père est mort le matin même.

Outch. C’est violent comme manière de faire, avec des petits violons et tout alors que je m’attendais à une scène à l’hôpital. Et pourtant non, on a juste un très joli coucher de soleil contemplé par Robin, en larmes. On enchaîne sur un montage en voix-off de la part de Scott : il a envoyé une lettre à Larry, Oliver et Anthony, leur demandant à tous les trois de faire partir du Conseil des Papas à venir. Il leur demande ce service pour un an, afin de savoir si ça peut fonctionner ou pas… exactement comme le cancer laissait un an à Scott pour savoir s’il survivrait ou non.

C’est aussi le temps qu’ont les scénaristes pour que les audiences suivent et qu’une saison 2 voit le jour en théorie. En pratique, une série décalée jusqu’à avril, ce n’est jamais tout à fait bon signe. En plus, J. August Richards a l’habitude des annulations sauvages de ses projets… Dans tout ça, les trois amis acceptent en tout cas l’idée du conseil.

Le jour de l’enterrement, Robin est débordée par sa fille, alors elle demande justement de l’aide à Oliver pour qu’il s’occupe de Charlotte, à Larry qu’il s’occupe de Théo et à Anthony qu’il s’occupe de JJ. Là-dessus, la série a réussi à me bluffer : JJ est en fait avec sa grand-mère, et c’est le moment où on découvre que JJ était une petite fille à la naissance, mais qu’il a choisit d’être un garçon. La grand-mère ne s’y fait pas du tout, mais Robin la remet en place, avant qu’Anthony ne propose la meilleure résolution possible au problème : les mots de Scott. Et voilà, la série a réussi à me convaincre, parce que cette scène, juste après la mort de Scott, était très réussie pour les émotions.

Du côté des émotions, trois mois plus tard, on retrouve toute la famille au mariage de Luly et Evan. Bon, ça, c’est trop gros pour que ça passe, surtout que Luly fait le choix d’être heureuse parce qu’elle a compris que ses rêves ne faisaient pas tout. Evan est le choix parfait pour elle, apparemment. Une naissance, un enterrement et un mariage en un épisode ? Ils font fort. Quant à l’absence de Scott le jour du mariage, elle est comblée par le Conseil des Papas : Anthony, Larry et Oliver se relaient pour le remplacer dans l’allée qui la mène à son futur mari.

C’était une jolie scène, mais ça aurait fait une meilleure mi-saison. Ils se grillent des cartouches, surtout qu’on n’est pas assez investi dans la relation Luly/Evan pour être hyper ravi pour eux (bon, je parle en mon nom, comme d’habitude, hein). Je trouve dommage de laisser passer trois mois comme ça, alors qu’il s’agissait de trois mois cruciaux pour les personnages. Et puis… Organiser un tel mariage en seulement trois mois après s’être remis en couple, c’est… réactif, on va dire.

En fait, c’est la structure de l’épisode qui y va fort, avec un an et trois mois (le mariage est donc en plein hiver, mais c’est en extérieur) d’un coup. Ca ne permet pas de s’attacher à tout le monde, certains sont sous-exploités (Charlotte est en trop pour l’instant) et ça manque d’une direction claire maintenant que Scott est mort. On verra. On termine en tout cas sur ce mariage, avec aussi les peurs de Robin, son deuil pas encore fait et cette famille pourtant heureuse du mariage entouré des pensées de Scott, ils le savent. Jolies images, joli « Love » final et belle conclusion « nous sommes une famille », ma foi ! Ca me donne envie de voir la suite… mais ça peut aussi se suffire, en fait, je ne suis pas convaincu que ça fasse revenir tout le monde pour dix épisodes !

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> Saison 1

Upfronts : la grille de rentrée de NBC

Salut les sériephiles,

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Comme l’an dernier, je squizze cette semaine les stats que je publierai en fin de semaine pour faire la place à l’actualité : cette semaine, les chaînes révèlent en effet une à une leur programme de diffusion de la rentrée prochaine, et c’est une période toujours excitante pour tous les sériephiles. En effet, on y apprend les derniers renouvellements et annulations, mais aussi les commandes de nouvelles séries pour l’année suivante. Bref, que du très bon !

Voir aussi : Upfronts NBC FOX ABCCBSCW

Cette année, c’est NBC la première à s’y coller… avec 24h d’avance, en plus, comme l’an dernier, ce qui m’a bien arrangé pour programmer cet article à 9h30. Pour une fois que je peux le sortir à l’heure un lundi, j’en profite ! Je ne propose pas les vidéos des trailers cette semaine ; parce que toutes ne sont pas toujours accessibles immédiatement et parce que je ne parle sur le blog que des séries qui m’intéressent. De toute manière, les trailers on les trouve facilement en général.

Voir aussi : La grille de l’an dernier

Alors quel programme nous attend sur la chaîne NBC en septembre ? Eh bien, sensiblement le même que cette année en fait.

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La grille de rentrée

Le lundi soir (donc le mardi pour nous), la chaîne s’enferme comme d’hab avec The Voice, mais elle propose aussi une nouvelle série, Bluff City Law. Le synopsis ? Une affaire de famille bien compliquée : on y suit la vie de Sydney Strait, une avocate brillante, qui revient dans le cabinet d’avocats familial tenu par son père Elijah lorsque sa mère meurt. A priori, pas trop ma tasse de thé.

Le lendemain, nous retrouverons This is us. Après avoir fait durer le suspense de manière improbablement longue, NBC a en effet renouvelé sa série phare… Et plutôt trois fois qu’une : le drama s’est vu offrir une commande pour trois saisons supplémentaires. Nous suivrons donc les aventures des Pearson au moins jusqu’à la saison 6 et jusqu’à 2022. C’est dans une éternité, mais eh, en saison 1, je trouvais ça dingue aussi de me dire que la série allait jusqu’en 2019. Pourtant nous y sommes. Après This is us, la chaîne diffuse aussi un épisode de la nouvelle saison de New Amsterdam. Pas de changement pour le mardi, donc.

Pas de changement non plus le mercredi : la trilogie Chicago continue de faire les beaux jours de la chaîne, avec dans l’ordre Med, Fire puis PD. Pas de gros changement non plus le jeudi : on y retrouve Superstore qui revient pour une cinquième saison (et moi, je n’ai toujours pas commencé la 4 !) et The Good Place pour une troisième. Entre les deux, la chaîne fait le pari d’une nouvelle série Perfect Harmony, dont le titre suggère assez bien l’histoire sur une chorale d’Église reprise par un ancien professeur de musique de Princeton. Bon, ça passe ou ça casse. C’est assez logique comme emplacement pour attirer le public sur une nouvelle série. La soirée du jeudi se termine par une autre nouveauté, Sunnyside, une série politique sur la rédemption d’un homme à la carrière brisée par un scandale (je passe, je pense), puis par un épisode de Law & Order : SVU.

Enfin, le vendredi voit la diffusion de The Blacklist et le week-end ne propose pas de séries, malheureusement.

Voir aussi : Les trailers de ces nouveautés

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La mi-saison

Comme toujours, la chaîne se réserve quelques séries pour plus tard, à commencer par celle que j’attendais le plus sur NBC : la saison 2 de Manifest, ce qui me frustre beaucoup, et la nouveauté Council of Dads. Concrètement, je ne veux la voir que pour son casting qui réunit du beau monde, Sarah Wayne Callies et J. August Richards en tête. Il y est question d’un père de famille terrifié par un cancer auquel il ne s’attendait pas qui fait appel à des amis pour l’aider à s’occuper de sa famille. Ca sent le drama à la This is us, donc.

Parmi les nouveautés, on retrouve aussi Lincoln à laquelle je jetterai peut-être un œil parce qu’Arielle Kebbel y est castée et qui raconte l’histoire pas très originale de l’association d’un ancien policier de New-York génie scientifique (Lincoln) et d’une jeune officière de police forte en profilage. Rien de dingue. Je suis plus intrigué par Zoey’s Extraordinary Playlist dans laquelle on pourra suivre une jeune informaticienne qui entend soudainement les désirs les plus profonds des gens autour d’elle à travers des chansons. On dirait un nouveau Ally McBeal plus de vingt ans après, je suis curieux de ce que ça donnera.

Du côté des comédies gardées pour la mi-saison, on retrouve aussi Indebted où de jeunes parents sont forcés d’accueillir les parents du mari, fauchés. Normalement, je devrais fuir, mais la présence de Fran Drescher au casting me fait dire que je regarderai peut-être. À l’inverse, je ne vois pas ce qui me ferait venir devant The Kenan Show, une autre comédie familiale à l’histoire vue et revue.

Tout aussi retardées sont les diffusions des nouvelles saisons du revival de Will & Grace, Brooklyn Nine-Nine (saison 7 !) et Blindspot, dont la cinquième saison ne contiendra que treize épisodes.

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Les annulations

Pas de surprise car tout était annoncé il y a un moment déjà : on dit adieu à Trial & Error et Midnight, Texas après leurs secondes saisons, et I Feel Bad, que j’ai bien fait de vite lâcher cette année apparemment.

Voir aussi : Upfronts NBC FOX ABCCBSCW

Voilà donc pour NBC, et ça fait déjà pas mal d’informations à digérer pour un lundi. Bonne journée à tous !