Salut les sériephiles,
Si vous me suivez sur Twitter, vous savez déjà que je ne suis pas mort, mais c’est à peu près le seul signe de vie que vous avez reçu de moi ces dix derniers jours. Ce n’est pas tellement que je n’ai pas eu le temps d’écrire les articles, bien au contraire, c’est que j’ai eu des soucis de connexion et surtout des problèmes avec l’éditeur WordPress. Rien que d’ouvrir l’éditeur pour publier cet article m’a donné envie de péter mon ordinateur.
Ce qui me rassure un peu, c’est de voir qu’il y a toujours pas mal de vues ici, malgré mon absence. L’autre point rassurant, c’est que mes articles sont écrits de toute manière, bien au chaud sur mon ordinateur. Il faut juste que je prenne le temps de les poster comme je vous le disais lundi dernier. Le truc, c’est que ce n’est pas si simple : le soleil est de retour ici, la chaleur aussi (il fait présentement 28°C à l’extérieur) et j’ai littéralement passé plus de temps à gérer plein d’autres choses que le blog.
J’en suis à me demander comment j’ai pu faire pour réussir à publier chaque jour pendant tant de temps et d’un coup tout abandonner. Ce n’est pas faute d’avoir prévu à de nombreuses reprises, cependant : j’ai pris goût au fait de ne pas avoir à me prendre la tête sur WordPress pour la publication ; j’ai aussi eu l’effet que je craignais : quitte à avoir raté un article quand Ludo était là pour profiter des vacances, autant en rater plusieurs, non ?
Seulement plus j’en rate, plus le temps pour tout rattraper est grand. Me voilà donc avec dix jours d’articles à publier là, et zéro épisode vu cette semaine pour tout arranger. On va faire comme si de rien n’était et revenir avec des articles qui seront publiés régulièrement dans les prochaines heures, jusqu’à ce que je me lasse de me prendre la tête avec WordPress. C’est quand même plus simple comme ça – et ça veut dire qu’il y en aura peut-être certains qui attendront que je me réveille dans la semaine, et puis tant pis.
Si vous en voulez la liste, elle est déjà prête, parce que tout est dans mes brouillons WordPress, je vous rassure :
- Jeudi 05/05 : Bilan du mois d’avril (interminable la mise en page)
- Vendredi 06/05 : Résultats du Bingo Séries
- Samedi 07/05 : J’ai commencé The West Wing (et j’ai aimé)
- Dimanche 08/05 : Une rentrée en retard
- Lundi 09/05 : Ryan Buggle
- Mardi 10/05 : Quoi de vieux ?
- Mercredi 11/05 : Prévisible Ténor
- Jeudi 12/05 : Le jeudi noir de la CW
- Vendredi 13/05 : Du côté des vlogs de Ludo
- Samedi 14/05 : Mon classement de l’Eurovision vs la réalité
Vous voyez, je ne manquais pas d’idées pendant ces dix jours et ma créativité va toujours bien. J’éditerai la liste ci-dessus avec des liens au fur et à mesure quand les articles seront publiés, mais je ne sais pas du tout si tout se fera ce soir, surtout que je suis aussi devant The Magicians. Je me suis dit que c’était l’occasion de reprendre mon rewatch, après tout, quitte à n’avoir rien publié pendant tant de temps et être coincé dans de la mise en page, autant en profiter pour voir quelques épisodes en fond sonore.
Ah, et je précise également que les articles seront publiés dans le passé, tant qu’à faire : j’ai créé chaque jour le brouillon pour ne pas perdre ma série de plus de deux ans avec un article par jour. C’est un peu artificiel, je sais bien, mais au lieu d’être trois ans de publication quotidienne, ce sera désormais trois ans d’écriture quotidienne à la prochaine étape.
Franchement, c’est déjà pas mal, je trouve. Quant à la suite à donner à ce blog… J’avoue que je ne suis pas certain de continuer à publier chaque jour maintenant que j’ai pris goût au soleil – un peu trop si j’en crois mon insolation récente – mais je vous rassure : les idées d’articles sont toujours là. C’est juste que la lecture sera moins régulière ? Probablement, ça va faire mal aux stats de tout publier le même jour. Ou alors je me reprends en main, merde, ce n’était pas si compliqué que ça à tenir, non ?
L’avenir nous le dira – mais pour l’instant, on va se concentrer sur le passé pour quelques heures !


Oui, on va parler d’une série dont l’épisode final a été diffusé il y a plusieurs années, mais eh, je suis fan, ça ne s’oublie pas comme ça. Et puis, j’en parlais il y a quelques jours sur le blog, j’ai reçu dans les recherches menant au blog la meilleure des requêtes : comment comprendre LOST ? Ce n’est pas n’importe quelle question et elle mérite une réponse qui ne soit pas n’importe laquelle ! Avant toute chose, évacuons une partie du problème : la fin de la série a été extrêmement mal comprise et si vous êtes là pour savoir ce qu’il se passe dans le dernier épisode, je vous redirige plutôt vers un autre article du blog.
Puis, renseignez-vous un peu sur les noms des personnages. Cela permet de comprendre les enjeux littéraires de la série : c’est souvent des petites subtilités, mais parfois, ça éclaire les motivations des personnages. Et quand je dis littéraire, il n’y a pas que des philosophes dans la série, hein. Daniel Faraday m’a fait découvrir la cage du même nom, merci à lui.
On ne va pas se mentir, LOST est une série qui a permis la découverte d’internet a un grand nombre d’entre nous. Il n’est pas toujours évident de naviguer sur le net sans être spoilé, mais il existe des safeplaces, comme LOSTpedia. L’encyclopédie en ligne est hyper complète, mais généralement protège bien des spoilers si vous prenez les fiches épisode par épisode. Cela vous permettra d’avoir un résumé de tout ce qu’il s’est passé, et surtout de ce qu’il s’est passé sans que vous ne le remarquiez. La série adore s’amuser de détails sur des photographies à l’arrière-plan ou de chiffres maudits un peu partout. Si vous n’avez pas un œil de lynx, profitez d’internet !
On reste sur un conseil similaire au précédent : utilisez internet pour approfondir le visionnage de la série. Bien sûr qu’avec ses six saisons, elle est longue (surtout les saisons 2 et 3, je sais), mais il n’empêche que les scénaristes n’y révèlent pas tout. Certaines réponses se trouvent dans des webisodes destinés à internet, d’autres ont été données dans des jeux interactifs en ligne (les chiffres maudits), d’autres enfin dans des bonus lors de la sortie DVD (eh, il y a carrément une vingtaine de minutes supplémentaires se déroulant APRES la dernière scène).
C’est un des points les plus importants pour comprendre ce qu’était LOST : il est impossible de la regarder seul(e) et de l’apprécier entièrement, je crois. Ce qui faisait le phénomène, c’était de pouvoir en parler à la machine à café (ou en ce qui me concerne, au collège côté élèves à l’époque) après le visionnage de l’épisode ; mais aussi la démocratisation des forums en ligne. Bref, c’est une série qui se partage, qui donne lieu à tout un tas de théories. Trouvez quelqu’un qui n’a jamais vu la série et pourra la voir en parallèle avec vous, ça peut donner de belles conversations. Trouvez un fan inconditionnel qui ne vous spoilera pas. M’enfin, si vous êtes seuls avec LOST, je vous garantie que vous passez à côté de quelque chose. Et les personnages n’arrêtent pas de vous le rappeler aussi – live together, die alone.
C’est un autre point incontournable pour comprendre la série : il faut se faire une raison dès le premier visionnage. Un premier visionnage permet d’avoir le sens général et une vague idée du message de la série, mais ce n’est qu’en replongeant dedans que vous comprendrez toutes les subtilités et qu’elle se révèlera vraiment comme l’œuvre (oui, oui, œuvre) qu’elle est. Je sais, ça demande du temps et de l’énergie, mais ça vaut le coup, c’est un puzzle fascinant ! Parfois, il faut revoir simplement une scène pendant l’épisode. Parfois, il faut revoir tout un épisode (ah, ce we have to go back !). Et parfois, c’est à l’échelle de la série que ça se joue… D’ailleurs, je pense que ça fait tellement longtemps que je ne l’ai plus regardée qu’il faudrait que je la regarde deux fois si je m’y remettais. Juste pour tout remettre en place à la bonne place !
Ce qui fait que j’aime tant LOST ? Pendant que tout le monde se concentrait sur ce qu’était l’île et d’où pouvait bien venir l’ours polaire, les scénaristes envisageaient la série comme le voyage d’un bon nombre de personnages. C’est cette odyssée là qui fait le cœur de la série et qui permet de la comprendre comme il faut : l’important n’est pas d’obtenir toutes les réponses, mais bien de savourer les personnages, les dynamiques, l’évolution que chacun a. Certains sont chiants du début à la fin (coucou Kate), certains ont des évolutions de dingue (coucou Sawyer). Dans tous les cas, on les suit d’un point A (en flashback) à un point Z (on sait tout l’important de leur vie, oui), et c’était ça qui intéressait les scénaristes. Pas le reste.
Si vous êtes en train de lire cet article, c’est probablement le point le plus irritant, celui qui vous donne envie de pleurer autant que Kate (je déconne), et pourtant : abandonnez l’idée de tout comprendre et d’avoir toutes les réponses, c’est impossible. De la même manière que nous ne savons pas vraiment ce qu’il y avait avant le big bang (et pourquoi le big bang ?) ou ce qu’il y aura après la mort, nous n’aurons pas toutes les réponses sur la mythologie de LOST. Eh, ça va faire quinze ans que j’en suis fana sans avoir toutes les réponses, ce n’est pas vous avec votre premier visionnage qui saurez tout. Bien sûr, j’ai ma compréhension de 90% de la série grâce aux réponses glanées ça et là dans les épisodes ou les bonus des DVDs. Bien sûr, j’ai complété les 10% restants par des théories très complètes qui tiennent dans le canon de la série. Bien sûr, je n’ai pas toutes les réponses… mais c’est très bien comme ça, c’est ça la vie, il faut savoir avancer. Et c’est un peu le message que tente de faire passer la série, vous verrez si vous vous laissez porter.