How to die alone – S01E01 – Stop Living – 17/20

La série a beaucoup d’atouts, en vrai : un casting sympathique, des personnages originaux, un focus sur un métier peu mis en scène et un humour qui fonctionne. Pour une série commencée quasiment par pur hasard parce qu’un épisode était sorti il y a moins de 24h et qu’Agatha n’était pas disponible… c’est un coup de chance ! Dommage que les épisodes durent 30 minutes, en revanche, et que je ne sois pas sûr de ce que réserve la suite de la série, mais c’est un premier épisode efficace pour donner envie de voir la suite.

Spoilers

Pour son 35e anniversaire, Melissa a une journée de merde.


We’re invisible to him, and everybody else

Je ne sais pas trop à quoi m’attendre, parce que je commence la série littéralement parce que dans la bande-annonce, j’ai aperçu Oliver de How to get away with murder dès la première seconde. J’ai su que j’allais avoir envie de regarder. Les premières secondes de la série sont plutôt sympathiques aussi : le générique m’a fait rire avec son « stop living » sur un train.

On s’éloigne ensuite de New-York pour se retrouver à l’aéroport où arrive l’héroïne de la série pour sa journée de travail. Ils oublient juste de nous donner son prénom ou celui des personnages principaux de la série, par contre. Ce n’est pas si grave et c’est dans l’esprit de la série : le personnel de l’aéroport est invisible, tout simplement.

L’héroïne elle-même n’est pas regardée par la sécurité quand elle la passe, ça en dit long. On la voit dans sa routine, ce qui est bien drôle parce que ça permet plein de petits gags qui fonctionnent plutôt bien. Histoire de nous accrocher au personnage, elle reçoit alors une invitation pour un mariage, version 2024. C’est forcément son ex vu la réaction : l’invitation est pleine de photos sur un blind date qui a fonctionné au point de finir en mariage.

Elle est dégoûtée par le mariage de son ex. C’est rapidement confirmé à l’arrivée de son collègue et meilleur ami : elle l’a largué pour éviter qu’il ne la remplace (ridicule de sa part aussi) et on l’apprend alors qu’elle s’en plaint à « Oliver », donc. Il m’a rapidement fait rire. Cet acteur était clairement fait pour la comédie, et ça se sent encore plus depuis la fin de How to get away with murder.

Bon, sinon, on en parle du move de l’ex qui envoie son faire-part de mariage le jour de l’anniversaire de l’héroïne ? C’est un peu violent comme pratique, tout de même. Les personnages oublient un temps cette information tout de même, parce qu’il y a une grande star (du basketball, forcément ?), Lizzo, qui débarque à l’aéroport. Cela fait que l’héroïne, son meilleur ami et collègue, puis deux autres personnages se précipitent dans l’aéroport pour le voir passer.

Dommage qu’ils soient invisibles, dommage qu’ils provoquent un accident au passage – la chute est vraiment comique, pour le coup. L’héroïne se retrouve à devoir remplir des rapports d’incident passionnants en présence de son ex, alors que c’est toujours le jour de son 35e anniversaire. Une autre scène nous apprend ensuite qu’elle a peur de voler, même si elle bosse dans un aéroport. En vrai de vrai, je trouve ça intéressant de voir une série dans un aéroport, c’est original et ça change.

Sinon, l’héroïne est une fumeuse, sa famille pense qu’elle est une cause perdue et elle a peur des flics parce qu’elle est noire. Elle s’appelle Melissa, aussi, même si ça, ce sont les sous-titres qui me l’apprennent. Le personnage est grave attachante. La pauvre doit aussi passer son anniversaire toute seule, abandonnée par son meilleur ami qui doit s’occuper d’un gala de charité. Elle passe alors son anniversaire à Ikea (bon, la version américaine, Umlaut ?) et s’achète une armoire à monter. Y a mieux pour un anniversaire.

Si je ne vois pas ce que ça peut donner sur du long terme, Melissa m’a bien fait rire tout de même. C’est horrible d’avoir rigolé aussi quand elle s’excite après un rat dans son appartement et se prend l’armoire qu’elle vient de monter sur la gueule. J’ai eu tellement de peine pour elle, mais c’était drôle. Apprendre qu’en plus elle s’est étouffée sur sa bouffe et a arrêté de respirer pendant plus longtemps que Despacito ? Elle est brillante.

OK, la série parvient à me faire tellement rire. À l’hôpital, on lui chante « joyeux anniversaire » et j’ai fini par vraiment éclater de rire. La pauvre se retrouve à devoir appeler Rory pour venir la chercher, sauf qu’il ne répond pas. Rory, c’est son collègue (Oliver, donc) et… bordel, dans sa sous-intrigue à lui, il se tape le basketteur parce qu’il l’a croisé dans les toilettes et qu’un quiproquo grave bien écrit a mené à ça.

C’est triste qu’il ne soit pas là pour sa meilleure amie derrière, mais j’ai bien ri tout de même. Tant mieux d’ailleurs, parce qu’on introduit ensuite la patiente dans le lit à côté de celui de Melissa et c’était moins fun à suivre… en plus, elle donne des conseils de vie à Elise et a une conversation profonde avec elle, juste avant de mourir. Mais… C’est horrible. En plus, la mort se fait sur la chanson The Funeral que j’adore. Oh, ça finit en vrai éclat de rire pour moi quand Melissa vomit sur Elise alors qu’elle s’imagine à sa place. Quelle angoisse.

Après tout ça, Melissa essaie d’appeler Jada – sauf que Jada est en plein rencard et n’a pas envie de décrocher le téléphone du tout. Le grand frère finit par aller chercher la petite sœur à l’hôpital – et tant pis pour son rencard. Bon, OK, soit. Je trouve qu’il aurait fallu que l’épisode s’arrête là, en vrai, sur le vomi.

Sans la moindre surprise, Melissa s’engueule avec son frère et finit par errer seule en ville. Tu parles d’un anniversaire : elle finit dans un bar à karaoké à se plaindre à la barmaid de la mort d’Elise (dont elle a les affaires par erreur) et du fait que son job consiste à emmener les gens où ils veulent aller quand elle ne sait pas elle-même où aller. Elle est touchante. C’est un peu too much pour un premier épisode, mais elle est touchante. La barmaid l’est aussi : elle lui laisse son numéro de téléphone et s’assure qu’elle sait où aller.

Melissa assure avoir une safe place où se rendre. Elle lui assure que oui, mais nous la voyons donc se rendre ensuite dans un appartement dont elle a la clé : celui d’Elise. Ben oui. Elise n’avait personne après tout, elle peut bien lui voler son incroyable appartement mille fois plus classe que le sien. Elle gagne même un chien au passage. Incroyable et improbable comme début de série.

Melissa rentre ensuite chez elle avec Bubba, le chien, et est bonne pour le ménage que personne n’a fait bien sûr. C’est terrible d’être seule dans ces cas-là. En vrai, son appartement n’est pas horrible que ça par contre : elle a des plantes, pas mal d’espace et tout… Je veux bien rater ma vie comme ça moi. Bon, en revanche, avoir son ex, Alex, dont elle est clairement encore amoureuse et qui continue de jouer un jeu de séduction avec elle, c’est pas cool.

L’épisode se termine sur l’envie de Melissa d’aller à Hawaii pour le mariage d’Alex. Elle n’a pas le fric pour… mais Elise, elle, l’avait. Du coup, elle utilise sa carte bleue. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

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How to die alone (S01)

Ça raconte quoi ?

Honnêtement, tout ce que j’en savais avant de la lancer, c’était que ça se centrait sur une employée d’aéroport qui a le sentiment d’avoir un peu foiré sa vie, parce que c’est ce que le synopsis semblait en dire et parce que c’est que je pouvais déduire des deux premières secondes de la bande-annonce. Faites-en autant !

Ce que j’en attends…

Ben, rien. Comment en attendre quelque chose en deux secondes de bande-annonce ? Oui, oui, cela a suffi à me convaincre, parfaitement, parce qu’il y avait Oliver de How to get away with murder dans le trailer alors bon, j’avais envie de voir ce que ça allait donner.

Difficile d’en dire beaucoup plus dans cette introduction, parce que je me suis vraiment lancé dans la série sans rien regarder de plus : elle étant dans une liste de « diffusée aujourd’hui » (pour son épisode 4) et bim. Allez, je sais qu’il s’agit d’une série Hulu, que quatre épisodes sont diffusés même si je n’ai le temps ce soir que pour un seul et… voilà, en fait. C’est pas comme si j’avais un million d’autres séries à voir. Elle est diffusée le mercredi, je suis censé avoir du temps le mercredi. Bon pas aujourd’hui.

Non, mais en vrai, j’ai bien aimé le premier épisode, je vais bien trouver le temps de voir la suite. Un jour.

How I met your father – S02E09 – The Welcome Protocol – 16/20

Oh, je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé avec cet épisode, mais il a réussi à me faire rire plusieurs fois (par les situations, les gags et les jeux de mots) et a introduit des concepts qu’il sera facile de réutiliser plusieurs fois par la suite. Bien sûr, une bonne partie de l’épisode est un peu forcée et le surjeu est toujours de mise, mais je surnote un peu par plaisir d’avoir enfin eu un épisode qui me faisait rire.

Spoilers

Jesse veut intégrer sa nouvelle rencontre amoureuse au groupe d’amis.

Could you maybe not sauceshame me.

La promotion de Val | Robert | Le protocole

La promotion de Val

Val a obtenu sa promotion et elle a maintenant des places pour des soirées exclusives. Tous ses amis se battent pour en obtenir, et ce n’est pas qu’une manière de parler avec un épisode qui commence par un concours de pompes gagné contre toute attente par Sophie. Les scénaristes auraient pu trouver une autre méthode tant qu’à faire, parce que ça manque de crédibilité un peu vu qu’elle doit être la moins sportive de tous.

La promotion de Val ne vient pas qu’avec des avantages : elle doit aussi supporter des clientes de plus en plus chiantes. C’est grâce à cette cliente chiante, Daphne, que Val et Sophie peuvent se rendre à une superbe soirée où elles font péter leur meilleur look. Sophie y rencontre Robert, le chef cuisto, et l’acteur est tellement connu qu’on sait déjà qu’il aura un rôle à jouer.

En attendant, Val est confrontée à un problème de styliste de taille : sa cliente est habillée comme quelqu’un d’autre à la soirée. C’est rapidement hilarant avec Sophie qui se retrouve à devoir jeter de la sauce sur la nana qui n’avait rien demandé. Pour une fois la série a réussi à me faire rire, avec un surjeu qui fonctionnait bien. De manière prévisible, une autre femme porte la robe elle aussi. Le coup de la sauce est donc réutilisé une fois de plus, mais il fonctionne bien moins.

En fait, ça termine en véritable catastrophe quand la troisième femme avec la robe remarque qu’elle porte la même robe que la star de la soirée – et bien sûr, Daphné finit par s’en apercevoir elle aussi, malgré tous les efforts de Val pour le lui cacher. C’est le genre d’intrigue très simple, mais aussi plutôt efficace par les gags – et le surjeu de Val m’a plu.

L’avantage, c’est aussi que Val peut partager un moment avec sa cliente dans le vestiaire. Grâce à ça, Val a l’idée de faire de Daphné une « femme du peuple » (??) qui porte la même robe que d’autres, ce qui fait un coup de com servant Daphné à la réputation peu agréable. C’est ce qui arrive quand on est désagréable. Finalement, tout est donc bien qui finit bien pour Val, qui réussit à se remettre Daphné dans la poche.

La promotion de Val | Robert | Le protocole

Robert

Pendant la soirée, Sophie aide désespérément Val à camoufler le coup de la robe. Ce n’est pas si évident : elle donne sa veste à la première femme et se retrouve à devoir donner… sa robe à la seconde. Alors que Val va théoriquement lui chercher un manteau dans les vestiaires, Sophie se retrouve en attendant à devoir lui laisser des messages vocaux en sous-vêtements car elle ne revient pas – ce qui surprend beaucoup Robert, évidemment. Il fallait qu’il la croise et il se retrouve ainsi à lui donner sa blouse de chef. Eh, ça lui va bien à Sophie – mais qu’est-ce qui ne va pas à cette actrice de toute manière ?

Val oublie totalement sa meilleure amie, préférant sauver sa carrière et s’occuper de Daphné. Grâce à ça, Sophie passe alors un bon moment en cuisine avec Robert et les deux se retrouvent à flirter ensemble. Ils ont eu la bonne idée de se googler l’un et l’autre, la différence d’âge ne pose aucun problème à la tension amoureuse qui se dessine entre eux, et hop, voilà un nouveau prétendant pour Sophie. On sait que ça ne mènera nulle part, bien sûr, mais qu’importe, ça comble un peu la saison et si ça permet de l’humour, ça n’est pas grave du tout ! C’est l’autre point qu’il manquait souvent à la série depuis une saison et demi : autant dans How I met your mother, le mystère de la mère avait fini par être éclipsé car on adorait passer du temps avec le groupe d’amis, autant dans ce revival, on n’y était pas encore tout à fait. Oh, et aussi, cet épisode fonctionne parce qu’il ne nous impose pas trop la Sophie du futur. J’adore l’actrice, mais ce rôle est trop gênant, définitivement.

La promotion de Val | Robert | Le protocole

Le protocole

Si les scénaristes ont vite voulu se séparer de Sophie en la foutant avec Val en début d’épisode, c’est qu’elle aurait pu être gênante pour le concept de cet épisode : le Protocole de Bienvenue est ainsi invoqué par Jesse qui veut présenter au groupe sa nouvelle copine – ou en tout cas, une femme, Dana, qu’il vient juste de rencontrer et qu’il apprécie beaucoup.

Ouais, plutôt que de nous pondre un protocole de bienvenue qui serait mis en place à partir de ce moment-là, les scénaristes nous expliquent que c’est quelque chose qui était déjà là dans le groupe d’amis. C’est tout le problème de cette série : on a vu les amis se rencontrer et constituer leur groupe, ils manquent justement de moments où on les sait vraiment amis.

Ajouter ce protocole, ça permet de les établir comme un groupe d’amis… mais le faire en indiquant qu’il est déjà là au lieu de les voir le créer, ça me pose problème. Bref, de quoi s’agit-il ? D’un protocole pour accueillir les +1 du groupe. Et c’était donc apparemment déjà en place pour l’arrivée de Rachel – ça permet une petite parodie de film d’action comme ça. Chacun a son rôle à jouer pour s’assurer que la nouvelle personne soit intégrée comme il se doit dans le groupe d’amis.

C’est un peu caricatural, mais crédible : le faire-valoir, la glousseuse, la meilleure amie des toilettes, le bouffon… Autant de rôles qui permettent effectivement de caricaturer bien des groupes d’amis, en vrai. Cela les blase tous de devoir mettre en place le protocole avec une nouvelle que Jesse connaît depuis peu de temps, mais ils acceptent malgré tout de le faire.

Au départ, Dana semble cool… Mais très rapidement, je me suis dit que Jesse avait dû la briefer. Ce n’est pourtant pas ça que les scénaristes proposent : en fait, Dana plaît juste énormément à Sid (elle a sa référence discrète à Shining derrière le bar), à Ellen (en lui posant simplement une question sur elle) et à Charlie (grâce à sa bienveillance vis-à-vis de ses blagues). En revanche, elle ne plaît plus tellement à Jesse.

De nouveau, la série se contente de nous servir du réchauffé déjà vu plein de fois, tout ça est extrêmement prévisible… mais l’humour passe bien pour une fois, parce qu’il y a plein de petits gags efficaces pendant l’épisode. A la demande de Jesse et malgré la réticence de tout le groupe d’amis, le protocole de bienvenue est abandonné au profit de celui de l’urgence : Jesse fait croire à Dana que sa mère a eu un accident et qu’il n’a d’autres choix que de se rendre à l’hôpital.

On doute qu’une telle excuse fonctionne véritablement, mais eh, qu’importe, c’est ce que proposent les scénaristes pour mener au dernier gag de l’épisode : la grand-mère de Dana est aussi à l’hôpital et Dana doit s’y rendre en urgences pour s’occuper de cette grand-mère hypra cool. Cela met un terme à sa relation avec Jesse : il l’accuse de mentir alors que c’était vrai.

Dommage, j’ai trouvé aussi que Dana avait déjà tout pour être un super personnage. Malheureusement, il faudra faire sans… Surtout que Jesse se rend compte qu’il est encore amoureux de Sophie. Il s’en confie à Ellen, loin de se douter que Sophie est en train de batifoler au même moment avec Robert. Ah, le timing dans les séries !

La promotion de Val | Robert | Le protocole

How I met your father – S02E08 – Rewardishment – 14/20

Malgré un bon concept qui permet un épisode s’éloignant du fil rouge pour développer davantage l’amitié de ce groupe qui galère encore parfois à être convaincant (mais de moins en moins), j’ai trouvé que l’épisode continuait de vouloir trop en faire. Le surjeu comique ne prend pas toujours, les situations ridicules peuvent faire rire parfois, mais tombent encore souvent à l’eau. Bref, j’ai encore l’impression que la série cherche son équilibre, ce qui devient franchement gênant après une saison et demi. Il y a de plus en plus souvent de bons moments, heureusement, et c’est possiblement l’épisode qui m’aura fait le plus rire. C’est juste que la chute fut plus dure pour les mauvais gags ensuite.

Spoilers

Les personnages cherchent tous à surmonter un blocage qui leur pourrit la vie.

It’s time to grow up.

Si vous avez été attentif, vous savez que je n’ai pas continué la série pendant mes deux semaines de vacances : c’est parce que je me la garde pour les pauses repas au boulot où elle fait un passe-temps efficace. Je n’ai pas énormément de temps et elle a le parfait format… à défaut d’être excellente. Ceci étant dit, je me souviens d’une conversation Twitter où on m’avait vendu un épisode 8 plus drôle. Espérons que c’est le cas, pas vrai ? C’est parti pour la critique.

Un concept simple | Du côté des garçons | Ellen | Les yeux de Val | Les cours de conduite | Punition ou récompense ?

Un concept simple

En quoi c’est drôle de savoir que Sophie n’a jamais appris à siffler ? Je ne sais pas, mais l’épisode commence par-là. Il faut que je reprenne mes bonnes habitudes : pour que la série soit efficace, il faut s’amuser de la stupidité des personnages. Se moquer d’elle, c’est marrant, après tout. Je pense que l’intro me remettait juste dans le bain. Et il le fallait !

La suite de l’épisode nous ramenait en effet au bar où tous les personnages perdaient du temps une fois de plus. Le sujet du jour ? Tous les trucs que les personnages ne savaient pas faire. C’est un concept simple et assez efficace, qui permet en tout cas une conversation fluide : Sophie et Val ne savent pas conduire (pour ne jamais avoir à être Sam, en gros), Ellen n’ose pas confronter sa collègue qui la répulse, Charlie ne sait pas se raser seul (on découvre donc que c’est Ellen qui le fait ; et Val semble l’apprendre alors que la logique aurait voulu qu’elle le fasse aussi à un moment ? Ignorons ce détail et apprécions le fait qu’Ellen raconte les secrets de son coloc à son frère, toujours un bon moment) et Sid ne sait pas boire la bière d’une traite.

Ouais, le concept est simple, mais tout ça n’est vraiment pas au même plan selon moi. Conduire et se raser, c’est un peu plus essentiel que boire d’une traite, sérieusement (oui, ça vient d’un type qui n’a pas de voiture et qui en est ravi). Pour aller plus loin dans le concept, l’épisode nous sort un énième falshback de la fac de Sid et Jesse où ils ont inventé un super système (non, tout le monde connaît ça ?) : se donner une deadline pour faire les tâches à la fin de laquelle ils ont soit une récompense, en cas de réussite, soit une punition, en cas d’échec. Bizarre de les voir s’électrocuter l’un l’autre tout de même.

Voilà, les personnages se retrouvent avec 48h pour effectuer ce qu’ils ne savent pas faire : conduire, se raser, confronter une collègue, boire. La récompense ? Une soirée pyjama ???? Ils ont trente ans et rêvent d’une soirée pyjama où ils collent les lits ??? Mais enfin ! What ? Et la punition, c’est de boire de l’alcool ? Hein ?

Bon, de l’alcool, j’abuse un peu, il s’agit de boire un mélange des restes tombés sur le bar, donc ça doit être bien dégueu, m’enfin, ce n’est jamais qu’un shot. Je ne sais pas. Oh, et si vous avez été attentifs, vous savez aussi qu’il manque un défi pour Jesse : le voilà qu’il révèle qu’il n’a pas pu faire les championnats de hula-hoop car il ne maîtrisait pas une figure.

Un concept simple | Du côté des garçons | Ellen | Les yeux de Val | Les cours de conduite | Punition ou récompense ?

Du côté des garçons

C’est un peu simpliste comme distinction dans l’intrigue, mais ouais, les scénaristes nous forment une bande de potes où les trois garçons décident de s’aider et se soutenir dans leurs objectifs. Le défi de Jesse permet de découvrir que l’acteur maîtrise tout de même vachement bien le hula-hoop, un détail surprenant, tout de même. De son côté, Sid m’a fait rire à être incapable de boire ne serait-ce qu’une gorgée de bière (une sensation que j’ai l’impression d’avoir connue vite fait à un moment).

Charlie qui n’arrive pas à se raser ? Le tremblement était marrant… mais par contre, ils étaient chelous à avoir tous les trois le même T-shirt, non ? Il était bien plus drôle de voir Charlie apprendre à se raser en s’entraînant sur ses jambes, après être passé par l’entre-jambes sans grand succès. Par contre quand on voit comment il galère et se coupe sur la jambe, on se demande comment ça a pu se passer pour l’entrejambe, hein.

Une fois à l’hôpital, Charlie essaie de lui mentir sur ce qu’il s’est passé, sans grande crédibilité, à une infirmière qui doit aussi supporter Sid et sa maladie imaginaire. La pauvre. Elle commet toutefois une énorme boulette en indiquant à un patient qu’il pourra bientôt être rasé, parce que ça motive Charlie à aller s’entraîner sur le ventre de ce pauvre monsieur qui n’avait rien demandé à personne.

Au moins, tout est bien qui finit bien : Charlie réussit ainsi à se raser… Et c’est terrible comme il aurait mieux fait de garder sa barbe, en vrai. Au passage, il en profite alors pour aider Sid à venir au bout de son problème : pour boire une pinte de bière, rien de plus simple… Il suffit de manger du piment avant.

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Ellen

Ellen s’entraîne à se confronter à sa collègue en préparant son discours à l’avance, dans le vide. Le problème, c’est que quand Rhonda, la collègue en question avec qui elle partage le même bureau (au sens meuble du terme, hein), arrive, elle débarque avec un serpent. Et là, Ellen est incapable de dire non ou de mettre clairement des frontières entre elles. Ellen finit par se tourner vers son frère pour avoir des conseils : elle veut savoir exprimer sa colère correctement.

Bon, si j’aime bien Ellen et son surjeu constant, je dois dire qu’il était décevant de la voir s’entraîner avec son frère. L’humour n’a jamais vraiment pris avec Jesse dans son appartement. C’était un peu mieux une fois qu’elle force son frère à se rendre au bureau pour porter les affaires de Rhonda afin de faire une meilleure Rhonda, parce qu’inévitablement, ça termine par Rhonda qui débarque et le surjeu d’Ellen qui a réussi à me faire rire. Bon, et par un serpent qui mord Jesse, alors qu’on aurait pu s’en passer. Au moins, ça permet à Ellen de confronter (un peu) Rhonda et de lui en vouloir de se moquer de Jesse. Un début qui suffit à réussir son défaut paraît-il.

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Les yeux de Val

Il est tellement simple de se moquer de ces deux personnages que je pense que les scénaristes visent vraiment ça : qu’on se moque d’elles en permanence. On découvre ainsi que Valentina est totalement aveugle parce qu’elle n’a pas envie de porter des lunettes et a peur de devoir mettre des lentilles. Ma foi, c’est une angoisse raisonnable, c’est horrible de devoir se toucher les yeux, non ? Valentina ne peut donc pas commencer à conduire tant qu’elle ne va pas chez l’ophtalmologiste… Et son défi change en cours de route : au lieu d’apprendre à conduire, elle doit désormais apprendre à porter des lentilles. C’est bien plus intéressant que les cours de conduite.

La voir essayer de mettre des lentilles était hilarant, surtout que j’imagine que ça donnerait à peu près ça si moi aussi je devais essayer de faire ce geste simple, mais ô combien terrifiant. De là à laisser quelqu’un qui vient de presser un piment essayer de me mettre une lentille comme elle le fait avec Charlie ? Ils sont stupides, ce n’est pas possible. La situation était drôle, mais le surjeu de Valentina pas terrible. Bref, la voilà qui termine à l’hôpital avec Charlie et Sid. Val est vaccinée en tout cas : elle reçoit tellement de gouttes dans les yeux suite à son attaque au piment qu’elle parvient à mettre des lentilles seule, sans problème.

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Les cours de conduite

Autrement, les cours de conduite ne concernent plus que Sophie, qui est outrée du prix de l’auto-école. On lui dit qu’on n’apprend pas à conduire en 48h ou qu’il est possible d’acheter une arme aux USA à partir du moment où on est majeur (ou presque) ? Non sérieux, elle est tellement stupide, c’est dur de s’attacher à elle.

Bref, elle prend tout de même un cours de conduite qui tourne mal (c’est le cas de le dire) quand elle est forcée de tourner à gauche, sa phobie apparemment. Je ne sais pas trop où est le problème, mais ça la terrifie. Même quand elle se doit de le faire pour sauver la vie de sa monitrice qui a une crise cardiaque, Sophie en est incapable. Heureusement qu’il y a des ados à l’arrière de la voiture pour conduire à sa place jusqu’à l’hôpital.

L’exagération complète des situations présentées et menant les personnages à l’hôpital, le surjeu permanent et le ridicule ont fini par me faire passer un bon moment. Les voir tous se retrouver à l’hôpital et échanger des répliques a ainsi réussi à me faire rire. Incroyable, n’est-ce pas ? Les adolescents qui font une leçon de morale à Sophie, ça fonctionnait.

On enchaîne sur Jesse qui n’a absolument pas de venin de serpent dans le corps qui propose à Sophie de lui apprendre à conduire. Il ne reste plus tellement de temps dans l’épisode, alors ça se passe bien : il utilise une voix douce et calme de prof s’apprêtant à confisquer un portable (le pire, c’est qu’il y a du vrai là) pour convaincre Sophie de tourner à gauche.

C’est rapidement un succès et je me demanderai à jamais pourquoi c’était si dur pour elle. En plus, l’intérêt est tout relatif : je doute qu’elle s’achète vraiment une voiture à New-York, hein. Cela dit, ça permettait à Jesse et Sophie de se retrouver tous les deux une fois de plus et de flirter. Je crois que le couple n’a jamais eu autant d’alchimie qu’au cours des deux derniers épisodes. C’est donc frustrant de voir les regards langoureux entre eux alors qu’ils ne sont pas prêts à se remettre ensemble.

Pour ne rien arranger, il confie à Sophie qu’il bloque sur le hula-hoop à cause d’un jour où sa mère n’est pas venue le soutenir, lui montre la figure qu’il essaie de faire… et reçoit un match d’appli de rencontre au même moment. Frustrant, ils étaient à deux doigts de s’embrasser sérieux tout de même.

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Punition ou récompense ?

Bref, ils ont tous réussi à faire le défi dans les temps… sauf Jesse. Il a besoin de sa famille pour réussir et ça tombe bien, il a une toute nouvelle famille prête à le soutenir. J’ai aimé le fait que Sophie s’arrête avant de le dire, j’ai aimé le fait que Jesse réussisse son tour de hula-hoop au son d’une jolie musique (malgré le recours à une doublure qui n’a absolument pas les cheveux de Jesse, sérieusement ?)… mais j’ai détesté la conclusion de l’épisode.

On apprend ainsi qu’ils échouent au défi à dix minutes près, sans s’en être rendus compte avant alors qu’ils avaient mis une alarme en théorie. Le but de les faire échouer ? Je me suis dit que ce serait sûrement pour un bon gag… mais non, la conclusion est juste qu’ils finissent tous avec une méningite bactérienne à l’hôpital, un gag balancé si vite en fin d’épisode qu’il passe inaperçu et n’a pas réussi à me faire rire. Peut-être aussi qu’il faut que je sois plus en forme pour voir les épisodes.

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