Vus cette semaine #05

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Malgré un nombre d’heures assez improbable au boulot cette semaine, j’ai réussi à voir tous les épisodes que je voulais, et même un peu plus. Les critiques ont bien tenu la route aussi sur le blog… je suis heureux.

15 épisodes vus

9-1-1 Lone StarNCISNCIS Hawai’i – Pokemon – That ’90s show The Watchful Eye – Wolf Pack

Même sans critiquer Pokémon sur le blog, j’atteins presque le même nombre d’articles que d’épisodes vus… parce que j’ai eu la bonne idée de garder de côté des articles écrits de longue date ! Hier soir, j’ai donc pu commencer à parler de la dernière saison de Missions sur le blog. Mieux vaut tard que jamais, c’est un crédo que je n’abandonne pas. Je sais qu’il risque d’y avoir moins d’épisodes critiqués sur le blog cette semaine, mais je suis en tout cas bien content d’avoir réussi à tenir la route pour ce début de février.

9-1-1 Lone Star

9-1-1 Lone Star – S03E17 – Spring Cleaning – 17/20
Si certaines avancées dans les intrigues de personnages sont clairement trop expéditives pour me convaincre à 100%, j’ai bien accroché à cet épisode. Il manquait certes d’interventions, à nouveau, mais contrairement au précédent, il a réussi à m’intéresser par les développements qu’il proposait et qui mènent assez logiquement à une fin de saison qui a tous les éléments pour nous faire vivre un tas d’émotions. Boost d’adrénaline en approche, donc.
9-1-1 Lone Star – S03E18 – A Bright and Cloudless Morning – 17/20
Si certaines avancées dans les intrigues de personnages sont clairement trop expéditives pour me convaincre à 100%, j’ai bien accroché à cet épisode. Il manquait certes d’interventions, à nouveau, mais contrairement au précédent, il a réussi à m’intéresser par les développements qu’il proposait et qui mènent assez logiquement à une fin de saison qui a tous les éléments pour nous faire vivre un tas d’émotions. Boost d’adrénaline en approche, donc.
9-1-1 Lone Star – S04E01 – The New Hotness – 17/20
J’aime bien les débuts de saison comme celui-ci : si on a tout le temps de retrouver l’ensemble des personnages qu’on aime, les scénaristes n’oublient pas ce qui fait le sel de la série – les interventions catastrophes – et prennent également le temps d’intégrer au casting de nouvelles têtes, l’air de rien. Les trois intrigues proposées pour servir de fil rouge au début de saison sont intéressantes : il y en a une qui risque vite de me blaser, mais les deux autres apportent un bon humour à ce premier épisode. Et puis, c’est toujours bon d’avoir un peu de dynamisme en plus pour lancer une saison !
9-1-1 Lone Star – S04E02 – New Hot Mess – 15/20
Le rythme est beaucoup plus calme pour cet épisode qui manque de nouveau d’interventions, comme dans un paquet d’épisodes de la saison 3, maintenant que j’y pense. Cela donne un peu trop l’impression qu’on est devant une série drama plus classique, et surtout bien plus sérialisé que ce à quoi la franchise nous a habitués. Ce n’est pas forcément pour me déplaire, mais certaines avancées d’intrigues me font peur pour la suite, j’avoue. Il y a tout de même des moments comme j’aime dans cet épisode, alors ça devrait le faire pour la suite.

Missions

Missions – S03E01 – Le Rasoir d’Ockham – 16/20
Ce début de saison est assez déstabilisant, mais je n’en attendais pas moins de cette série dont les épisodes ont toujours su prendre par surprise dans les choix et les intrigues. Je suis pressé d’en savoir plus et en même temps déjà frustré de savoir qu’il ne me reste que quatre épisodes, parce que la série semble vouloir prendre son temps à donner les réponses en posant encore plus de questions.
Missions – S03E02 – La Clé – 18/20
Bien qu’un peu frustrant car il pose bien des questions et que certains personnages ne simplifient pas le travail de clarification des mystères, cet épisode est un vrai plaisir à regarder. J’étais content de retrouver des personnages plus vus depuis un bon moment, content de voir que les scénaristes ne cédaient pas à certaines facilités et content d’être embarqué dans ce nouveau mystère. Bref, je bingewatche, clairement.

NCIS

NCIS – S20E08 – Turkey Trot – 16/20
L’épisode de Thanksgiving du NCIS (oui, je le vois en février, et alors ?) est un peu décevant, mais il a quand même ses moments forts et il reste sympathique pour moi en se concentrant sur un personnage que j’aime bien. Les scénaristes ont fait de leur mieux pour maintenir l’intérêt du spectateur, mais il y a encore de la place pour l’améliorer, principalement parce qu’il ajoute des détails à la vie d’un perso qui seront vite oubliés par la suite. Comme toujours. Tant que ça permet de passer un bon moment, je ne devrais pas m’en plaindre.
NCIS Hawai’i – S02E08 – Curtain Call – 14/20
Cet épisode de la série laisse un goût mitigé parce qu’un seul personnage manque et tout est dépeuplé. En vrai, il semble surtout manquer de cohérence dans certaines de ses intrigues et souligne la plupart des problèmes par lui-même, sans pour autant chercher à les résoudre. C’était bien, mais clairement oubliable… même si j’aime l’introduction d’un fil rouge ?

That ’90 show

That ’90s Show – S01E02 – Free Leia – 16/20
Je continue de péter un câble régulièrement devant les différentes scènes de l’épisode parce qu’il est vraiment dommage que les scénaristes cherchent trop souvent à imiter la série originale… mais en même temps, c’est un vrai plaisir de retrouver les personnages et l’humour. Ce n’est vraiment pas raté : je passe un bon moment devant cette comédie, elle arrive à me faire rire ce qui n’était plus trop le cas des comédies dernièrement et, bon, c’est un épisode réussi ! Bref, la série est renouvelée aujourd’hui pour une saison 2, tant mieux !
That ’90s Show – S01E03 – Lip Smacker – 14/20
Peut-être que je vieillis plus vite que je ne le pensais pas, mais cet épisode confirme que je préfère largement les intrigues avec les adultes de la série… Celles des ados sont trop clichées pour le moment, avec beaucoup de prévisibilité et un zeste de gêne tellement les messages que ça envoie ne sont pas ceux qu’on veut voir en 2023. Je ne sais pas, on est coincé entre les années 70, les années 90 et 2020… et la série n’arrive pas encore à tout à fait trouver sa place. C’est embêtant après trois épisodes sur dix.
That ’90s Show – S01E04 – Rave – 15/20
Si l’épisode trouve davantage son indépendance et qu’il propose de bons gags, c’est maintenant à l’écriture globale que j’en ai : je trouve dommage d’accélérer trop l’écriture de certaines relations. Cela attaque un peu trop la crédibilité générale des personnages, pas aidé non plus par une lourdeur sur les références aux années 90. Cela dit, c’était peut-être le cas aussi avec les années 70 sans que ça ne me marque autant à défaut d’avoir connu cette période.

The Watchful Eye

The Watchful Eye – S01E01 – Henn in the Fox House – 17/20
Pfiou. C’est un premier épisode très chargé que propose la série. En effet, il nous faut intégrer un tas d’informations, tout en rencontrant un casting bien fourni. De nombreuses questions se posent déjà, des dynamiques originales se dessinent, des intrigues plus prévisibles pour une série se mettent en place. Franchement, c’est un épisode qui fait très bien son travail pour nous introduire une ambiance et un monde dans lequel il faudra évoluer par la suite, mais c’est aussi très chargé et ça ne laisse pas le temps d’intégrer tout ce qu’il se passe. Mieux vaut être bien réveillé pour tout suivre. Je l’étais et la série me plaît bien pour l’instant.
The Watchful Eye – S01E02 – Hide and Seek – 17/20
Le rythme est toujours aussi efficace dans ce second volet. Je me rends compte que je suis bien à fond dans la série pour le moment, et ça faisait un moment que ça ne m’était plus arrivé sur une première saison. Si ça n’invente rien, les épisodes sont bien montés pour nous intriguer et ouvrir des pistes de réflexion sur ce que sera la suite de la série. Les questions se posent une à une et d’autres choses seront clairement à découvrir.

Wolf Pack

Wolf Pack – S01E02 – Two Bitten, Two Born – 13/20
Maintenant que je sais à quoi m’attendre du côté de la qualité et que, justement, je n’en attends plus rien, je trouve que la série a ses bons côtés. J’ai pu accrocher un peu plus à cet épisode qui développe ses personnages et les interactions entre eux, mais aussi les mystères qui occuperont la saison, surtout qu’il n’y a plus beaucoup d’effets spéciaux. Mieux vaut les éviter, franchement. Bref, c’est une série pour ados, mais ça fonctionne déjà mieux qu’au premier épisode.
 

> Vus en 2023 

 

Missions – S03E02

Épisode 2 – La Clé – 18/20
Bien qu’un peu frustrant car il pose bien des questions et que certains personnages ne simplifient pas le travail de clarification des mystères, cet épisode est un vrai plaisir à regarder. J’étais content de retrouver des personnages plus vus depuis un bon moment, content de voir que les scénaristes ne cédaient pas à certaines facilités et content d’être embarqué dans ce nouveau mystère. Bref, je bingewatche, clairement.

Spoilers

Peter contacte les membres de l’équipage de la saison 2 pour trouver le point de divergence entre les deux Samuel.

J’ai l’air d’une folle ?

J’aimerais dire que cet épisode reprend contre toute attente un an plus tôt en Italie, mais à ce stade-là, je n’ai plus aucune attente avec cette saison, parce que je ne sais pas où elle compte me balader. Toujours est-il qu’elle commence par Jeanne en terrasse devant le cabinet d’Alessandra. Un an avant la mort de Samuel, donc. Que je suis content de retrouver Alessandra, je l’avais adorée en saison 2.

Elle devine assez vite que Jeanne est française et elle sait qu’elle la suit, ce qui lui fait se poser bien des questions. Jeanne insiste pour lui dire qu’elle veut lui montrer quelque chose, quelque chose qu’elle ne peut montrer qu’à Alessandra. Cette dernière accepte pour se débarrasser d’elle, et elle le regrette probablement vite quand Jeanne ferme les yeux devant elle jusqu’à ce qu’elle parvienne à éclater un verre. Puis demander de l’aide. Bien sûr, oui.

Après le générique, nous retrouvons Peter dans un aéroport, comme promis. Adrian lui a assuré qu’il repartirait après tout. C’est tout de même frustrant de ne pas savoir ce qu’il s’est passé exactement après le cliffhanger, mais en tout cas, on a rapidement confirmation que Peter n’a rien dit de sa conversation avec Irène. Je veux dire, il a forcément parlé à Irène ! D’ailleurs, même Adrian sait bien que Peter ne rentre pas directement chez lui.

Un flashback nous révèle que Peter a bien dialogué avec Irène : elle lui a donné une mission et comme il a pris les dossiers de tout l’équipage, c’est sans trop de surprise qu’on le voit rencontrer ensuite Alan. Ce dernier sortait de chez lui, mais il est interrompu par Peter qui aurait quelques questions à lui poser. Il utilise la même technique d’approche avec tout l’équipage ensuite. Cela fait plaisir de tous les retrouver. Il leur pose quelques questions de routine, puis leur demande s’ils connaissent Jeanne.

Bien sûr, ils nient tous la connaître, sauf Alessandra. Elle reconnaît en effet que Jeanne était sa patiente, mais elle ne veut pas en dire beaucoup plus à un inconnu. Dans le même genre, Peter signale à Alice qu’elle semble totalement guérie de sa maladie génétique de naissance, grillant clairement sa couverture d’employé de l’ONU. La réaction d’Alice est intéressante, parce qu’elle semble plus surprise par l’aplomb de Peter, comme si elle considérait ça comme un signe qu’il ne mentait pas.

Elle décide donc d’inviter son père au restaurant pour en savoir plus, après avoir fait une analyse ADN. Elle lui demande donc des explications sur la maladie qu’elle aurait pu avoir, avant d’ouvrir l’enveloppe. William reconnaît la vérité, puis lui explique qu’elle a été guérie très vite et que c’est pour cela qu’elle n’est pas au courant aujourd’hui. Moui. L’état de santé de William ne semble pas être exceptionnel, en tout cas, comme les relations avec sa fille, cela dit.

Celle-ci contacte ensuite son ex, Axel, pour qu’il fouille dans les archives de la fondation de son père. On découvre en effet qu’il a passé un marché avec William : il ne peut plus approcher (et coucher avec) Alice en échange d’un bon poste et d’une jolie maison. Bien sûr, elle recontacte aussi Peter pour obtenir plus d’informations sur lui.

En flashback, nous découvrons la suite de la conversation entre Irène et Peter : Irène lui a présenté tout l’équipage, mais elle a fait aussi un résumé des deux premières saisons, jusqu’à l’histoire du portail qui mène à une autre planète habitable. Peter, lui, s’interroge surtout sur l’importance de Jeanne au cœur de tout ça – comme nous tous, je pense. Il finit par lui rendre visite à elle aussi, changeant à nouveau sa couverture.

Cette fois, il se fait passer pour un universitaire cherchant à en savoir plus sur des chercheurs ayant été contactés par des personnes extérieures. Sa couverture n’est pas bien crédible et Jeanne voit très bien qu’il joue un rôle et qu’il est probablement psy. Elle le trouve trop rigide dans sa manière de jouer, donc probablement militaire, et elle n’hésite pas à lui mentir, affirmant n’avoir jamais rencontré Alessandra.

C’est énervant. J’aime bien ce mindgame de la part de Jeanne, mais j’ai surtout envie d’en savoir plus et de comprendre où la série souhaite nous amener, quoi. Pour l’instant, elle nous renvoie un an plus tôt, avec Jeanne expliquant à Alessandra qu’elle sait pouvoir lui faire confiance après avoir pété son verre. Sans trop de surprise, Alessandra s’énerve et refuse de venir en aide à Jeanne. Que c’est énervant !

Alessandra finit tout de même par la retrouver pour lui indiquer qu’elle souhaite mettre en place un protocole avec elle pour réussir à en savoir plus sur sa condition. Et si elle est hésitante quand elle comprend qu’elle doit être filmée pour ça, Jeanne finit par accepter.

Bon, il y a plus énervant encore : quand on revient dans le présent, on voit Peter prendre le volant et coller le cul d’une voiture, puis tenter de la doubler pour mieux être victime d’un accident complètement débile. Non, sérieusement, pourquoi ne pas juste freiner quand l’autre voiture s’est mise à accélérer ?

 Cet épisode nous renvoie également en Alaska où nous découvrons qu’un homme mystérieux s’est introduit dans le centre avant la mort de Samuel. Un homme ? Humph. Ce fantôme qui évite les caméras de surveillance, reste dix minutes avec Samuel et disparaît sans crier gare dans un couloir laisse quand même apercevoir un bout de silhouette. Assez clairement pour moi, il s’agit de Jeanne.

Entre temps, Peter survit à l’accident, mais il perd un temps considérable. À la sortie de l’hôpital, Peter est énervé de savoir qu’Adrian le souhaite mort. Peter l’appelle directement pour le confronter, sachant très bien qu’Adrian est le seul ennemi qu’il se connaisse. Bien sûr, Adrian nie tout, avant d’avouer à Peter la cause de la mort de Samuel : il a été empoisonné par des radiations par intraveineuse. Ben putain.

Peter recommence soudainement à faire confiance à Adrian, et j’ai du mal avec leur relation : il lui explique donc son plan, qui est de trouver le point de séparation des deux Samuel. Il se rend malgré tout à son rendez-vous avec Alice quand celle-ci l’appelle. Ils se voient dans un parc, mais sont clairement sur écoute quand même.

Elle ne semble pas s’en rendre compte, quand lui se méfie énormément. Alice lui raconte en tout cas l’impossible : elle a bien eu une maladie à la naissance, mais pas héréditaire. Le truc, c’est qu’elle a pu être guérie dès l’enfance car la fondation de son père avait commencé à faire des recherches avant sa naissance sur cette maladie. Avant la naissance d’Alice, William avait donc prévu que sa fille aurait une maladie extrêmement rare et non héréditaire. Problématique, tout de même.

Peter réussit à convaincre Alice d’aller voir son père et la confrontation est intéressante : Alice est tellement énervée qu’elle nous révèle un peu plus les choses et force son père à dire la vérité. Il faut dire qu’elle est accompagnée de Peter, un détecteur de mensonges vivant. William tente bien de botter en touche à plusieurs reprises, mais c’est sans compter sur l’entêtement d’Alice.

William lui affirme alors qu’il l’a toujours su – qu’il a toujours été certain que sa fille aurait cette maladie, même s’il ne se souvient plus comment il l’a su, de la même manière qu’on ne sait plus qui nous a appris que la pluie allait tomber quand les nuages seraient sombres. Frustrant comme réponse cette affaire. Alice et Peter s’enfuient donc ensemble.

Enfin, l’épisode nous révèle également qu’un homme s’était infiltré dans la base en Alaska depuis plusieurs mois afin de tuer Samuel. Bon, ce n’était pas Jeanne alors ? Cela pose quand même un problème : comment on s’infiltre plusieurs mois avant pour planifier l’assassinat de quelqu’un qui n’est pas encore arrivé dans cette dimension, hein ?

De son côté, Jeanne fait désormais des cauchemars dans lesquels elle se sent épiée par un homme, le même qui a tué Samuel et qu’elle retrouve ensuite dans la rue en face de chez elle. Elle décide aussitôt de faire ses bagages et de s’enfuir, parce qu’elle sait qu’il l’a retrouvé. Curieux cliffhanger, surtout qu’il a retrouvé aussi Peter et Alice.

Missions – S03E01

Épisode 1 – Le Rasoir d’Ockham – 16/20
Ce début de saison est assez déstabilisant, mais je n’en attendais pas moins de cette série dont les épisodes ont toujours su prendre par surprise dans les choix et les intrigues. Je suis pressé d’en savoir plus et en même temps déjà frustré de savoir qu’il ne me reste que quatre épisodes, parce que la série semble vouloir prendre son temps à donner les réponses en posant encore plus de questions.

Spoilers

Samuel revient sur Terre, mais tout ne se passe pas comme il l’imaginait.

Parce que Félicette, c’est tout.

C’est fou comme j’ai oublié beaucoup d’éléments de la série… Et le seul dont je me souvenais, des épisodes d’un peu plus de trente minutes, tombe à l’eau bien vite : ce premier épisode dure près de 49 minutes, c’est malin. Après, dans ces minutes, il y a aussi le résumé des deux premières saisons. C’était bien complet, et c’est une bonne chose, parce que toute cette histoire avec Irène/Alice m’était un peu sorti de la tête.

C’est vite revenu, heureusement, contrairement aux portails. Heureusement, j’avais ma critique de la saison 2 pour m’aider un peu également. Bref, une fois tous les éléments bien en tête, il était temps pour moi de retourner dans l’espace. J’aurais préféré reprendre directement sur l’intrigue de Jeanne, mais finalement, c’est avec le retour sur Terre de Samuel que tout reprend. Après, le pauvre ne revient pas tout à fait sur Terre dans les conditions qu’il espérait. Alors qu’il est sur le point de se crasher, une grande lumière blanche rempli l’habitacle et… Générique !

J’adore ce générique, ça fait tellement plaisir de l’entendre à nouveau et de replonger dans l’univers de la série grâce à lui. Après le générique, Samuel est bien de retour sur Terre – ou c’est en tout cas ce qu’on veut nous faire croire. Bien sûr, il est interrogé pour expliquer plusieurs fois il revient seul alors que toute une équipe était partie avec lui. S’il est bien logique de les avoir abandonnés puisqu’ils n’avaient plus d’oxygène, on lui reproche d’avoir un peu trop bien suivi les protocoles avant. La bonne blague.

On ? Un homme en chemise-cravate qui ne semble pas ravi de la situation. Il est difficile de tout comprendre de ces premières minutes, mais c’est clairement voulu. L’homme va faire son rapport à son supérieur, Adrian, qui se trouve en Alaska dans une station d’écoute nommée Echelon. Son rapport est une évaluation psychologique qui est simple : il croit ce qu’il dit, mais il est fou parce que personne n’est jamais allé sur Mars. Ah. Irène avait pourtant affirmé à Samuel qu’il avait des preuves de ce qu’il avançait et qu’il serait cru, en fin de saison 2.

Adrian demande ensuite à Peter, le psy, de le suivre pour lui montrer le vaisseau dans lequel est arrivé cet homme, deux semaines plus tôt. Le problème, c’est que ça semble confirmer ses dires ce vaisseau qui sort de nulle part. Oui, ça semble seulement : ils n’ont pas de mot de passe pour l’ordinateur, les scientifiques n’arrivent pas à déterminer la provenance

Peter retourne donc autour de Samuel pour le travailler avec sa méthode : il analyse le langage corporel et les micro-expressions pour en savoir plus sur lui. Il lui présente à nouveau l’équipe de la saison 2, dont Samuel a communiqué les noms au cours de ses deux semaines d’isolement.

Le problème ? Difficile de croire les preuves de Samuel quand tous ne sont jamais allés sur Mars. William n’est même jamais allé dans l’espace, de même que Simon qui espère pouvoir un jour aller en orbite. Alessandra, elle, est médecin en Italie ; Gemma est secrétaire générale de Zspace, Alan travaille sur un moteur de fusée, Alice, la fille de William, a bien 28 ans et est encore en vie. Cependant, ce qui intrigue le plus Peter, c’est que Samuel n’a rien de remarquable par rapport à ces profils. Pire, il est censé être un ingénieur toulousain plutôt anonyme. Bon. Est-ce qu’il est revenu dans un monde parallèle, alors ?

Nous n’en saurons pas plus si rapidement. Avant ça, il faut se taper un flashback, le cancer des séries à ce stade. Ce flashback explore le passé de Peter et la raison pour laquelle il a arrêté d’utiliser sa méthode avant de devoir la réutiliser pour interroger Samuel. Nous le voyons donc interroger une femme pakistanaise en Afghanistan pour en savoir plus sur son mari. Ce début de saison demande de s’accrocher, donc, parce que cette intrigue n’a rien de simple à suivre après les premières saisons. L’avantage est aussi que l’intrigue se détache de ce qu’il s’est passé avant, ce qui permet de se replonger dans la série sans avoir à se demander toutes les quinze secondes qui est qui.

Peter, lui, se le demande par contre. Il s’interroge notamment sur Alice, essayant d’en savoir plus sur la fille de William. Dans une vidéo interview, Alice défend son père et assure qu’il est un père comme un autre. Pourtant, nous voyons ensuite Alice venir au cimetière sur la tombe de sa mère et retrouver son père. Clairement, l’ambiance n’est pas au beau fixe entre eux. Quand il regarde la tombe, William voit de nouveau la tombe de sa fille par contre, ce qui semble lui donner une migraine et quelques souvenirs de ce qu’il s’est passé sur Mars. Bon, alors… monde parallèle ou pas ?

Difficile à dire pour le moment, mais en tout cas, Alice et William sont donc bien sur Terre, pendant que Samuel, lui, voit remis en question toute son existence par des questions de plus en plus précises de Peter. Le psy est complètement perdu, lui, et il finit par évoquer le rasoir d’Ockham pour parler de la théorie de ce philosophe du XIVe siècle : c’est une théorie qui encourage à se concentrer sur les solutions les plus simples.

Et sa solution la plus simple ? Un monde parallèle, une timeline différente. Forcément. Il a interrogé en effet deux Samuel : celui qui vient de l’espace (et qui en est convaincu à 100%), celui qui bosse encore à l’ASE à Toulouse. Partant de là, soit on imagine une conspiration tordue de la part de William pour faire croire que Samuel a été dans l’espace, soit il y a bien une histoire de dimension parallèle. Il faut quand même s’accrocher pour l’envisager sérieusement, mais face à un problème sans solution, il faut bien aller chercher les réponses comme on peut.

Reste le problème de l’ordinateur de bord du vaisseau que l’on ne peut toujours pas décrypter. Peter se colle à ce problème, s’enfermant à nouveau dans ses souvenirs d’Afghanistan où il interrogeait Asma. Il décide finalement d’organiser une confrontation entre les deux Samuel. C’est perturbant, surtout pour les Samuel. Il y en a un qui était au courant (celui qu’on connaît) et un qui ne l’était pas. Pour vérifier les propos de Peter, Samuel a heureusement une cicatrice sur laquelle il peut compter.

C’est gros d’avoir une telle cicatrice et un secret sur la raison pour laquelle la blessure est là. Au moins, ça leur permet de comprendre qu’ils ne mentent pas, qu’ils sont bel et bien une seule et même personne. Bon, par contre, ça part en vrille super vite, avec notre Samuel qui pète soudainement un câble et n’hésite pas à s’attaquer à son double quand celui-ci semble soudainement avoir des souvenirs d’Alice et qu’il déclare « elle n’est pas humaine ».

Suite à tout ça, notre Samuel passe une IRM et se retrouve avec un méningiome énorme qui n’était pas là la semaine précédente. À son réveil, il apprend également la mort de son double – il s’est tué lui-même ? Oui, il l’a fait parce qu’il y avait une personne de trop dans sa tête. Attendez, si on part du principe que William aussi à ce genre de migraine, est-ce qu’il faut comprendre qu’il y a deux William sur cette Terre ? Je ne vois pas comment, je sais.

L’épisode refait justement un détour de son côté ensuite. William annonce qu’il a un cancer et qu’il risque bien de mourir très prochainement lui aussi, comme Ivan, son interlocuteur en fauteuil et clairement malade. Bien. S’il s’agit de son ami, il essaie quand même de lui voler son livre.

De retour en Alaska, nous découvrons que Peter a organisé une sortie pour Samuel, afin qu’il profite d’un cadre magnifique et de regagner sa confiance. Il est difficile pour Samuel de lui faire confiance, par contre, parce qu’il sait très bien qu’il est un rat de laboratoire pour Peter désormais – ou plutôt un chat, si on en croit son histoire concernant Félicette, le premier chat dans l’espace.

Un autre flashback nous révèle alors les difficultés de Peter à supporter l’interrogatoire avec Asma. Il est arrivé un jour pour voir qu’elle avait été battue et torturée, jusqu’à ce qu’elle donne les réponses qu’il devait obtenir par la psychologie. On découvre ainsi que Peter est capable de se rebeller contre l’autorité et qu’il a des regrets de ce qu’il s’est passé avec Asma – qu’il a ensuite retrouvée morte.

C’est pour cela que dans le présent, Peter révèle qu’il parle un français impeccable et qu’il a décidé de venir en aide à Samuel comme il le pouvait. La seule chose qu’il peut faire, c’est gagner sa confiance en lui faisant prendre conscience qu’il ne doit surtout pas lui parler car ils sont enregistrés et parce que Felicette, le premier chat dans l’espace, a été euthanasiée pour être étudiée. Ma foi, c’est la meilleure raison pour ne pas faire de la merde.

De retour dans la station, Samuel s’évanouit et, à son réveil, confie que Jeanne est la clé de tous les mystères. Ces derniers mots seront murmurés à l’oreille de Peter, mais nous n’en saurons pas beaucoup plus. Bordel, je suis dégoûté moi ? J’aimais bien Samuel, je n’avais pas envie qu’il meure, surtout comme ça. Enfin comme ça… On ne sait même pas comment, d’ailleurs, c’est juste que son cœur s’arrête.

Peter ne révèle pas à son boss les derniers mots de Samuel, mais il en donne quand même l’idée générale. Les derniers mots sont une citation, la même que celle qu’Asma avait donné à Peter, alors on peut rapidement comprendre pourquoi il pète un câble. Malgré tout, je trouve qu’il garde sacrément son sang-froid ce psychologue. Il retourne dans le vaisseau de Samuel où il tente les derniers mots comme mot de passe. Et ça fonctionne : Irène lui dit même « Bonjour, Peter ». Yep, bien sûr qu’Irène sait qui il est.

Missions (S03)

Synopsis : Jeanne a ouvert un portail et tendu la main vers celui-ci, pendant que Samuel rentrait seul (enfin, avec Irène) sur Terre.

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210-2

Pour commencer, j’ai procrastiné cette saison depuis sa sortie, parce que j’avais envie de trouver un moyen pour voir les cinq épisodes d’un coup. Le #WESéries m’a paru être la meilleure opportunité pour y arriver, mais même quand j’en ai fait un l’été dernier, j’ai reporté la série. Bref, ça fait quelques mois que j’ai vraiment envie de savoir la conclusion de cette série, surtout que j’avais bien aimé la deuxième saison. Et une fois vue, j’ai pris un mois avant de commencer à en publier des critiques ici, donc oui, tous les articles ont été écrits début janvier, mais ce n’est pas grave, mieux vaut tard que jamais.

Je ne me faisais pas d’illusion au moment de commencer par contre, j’étais sûr de devoir encore mettre deux épisodes à vraiment entrer dans le concept et à tout me rappeler des saisons précédentes. M’enfin, pour une fois qu’on a une série française de science-fiction avec de bonnes idées et (normalement) une vraie conclusion, je n’allais pas bouder mon plaisir.

En plus, ça me validait totalement un point du Bingo Séries, mais faut bien avouer que quand j’ai créé le point, je me suis dit « c’est le moment ou jamais pour la saison 3 ». Reste à savoir si je vais réussir à me la faire d’un coup ou non.

Note moyenne de la saison : 16,5/20

S03E01 – Le Rasoir d’Ockham – 16/20
Ce début de saison est assez déstabilisant, mais je n’en attendais pas moins de cette série dont les épisodes ont toujours su prendre par surprise dans les choix et les intrigues. Je suis pressé d’en savoir plus et en même temps déjà frustré de savoir qu’il ne me reste que quatre épisodes, parce que la série semble vouloir prendre son temps à donner les réponses en posant encore plus de questions.
S03E02 – La Clé – 18/20
Bien qu’un peu frustrant car il pose bien des questions et que certains personnages ne simplifient pas le travail de clarification des mystères, cet épisode est un vrai plaisir à regarder. J’étais content de retrouver des personnages plus vus depuis un bon moment, content de voir que les scénaristes ne cédaient pas à certaines facilités et content d’être embarqué dans ce nouveau mystère. Bref, je bingewatche, clairement.
S03E03 – Empty Handed – 15/20
L’épisode est un peu en-dessous des précédents, sans que ce ne soit véritablement une surprise. On est au beau milieu de cette courte saison, alors il faut nécessairement que le rythme ralentisse avant de repartir pour un final qui sera probablement très bien. En attendant, on développe un peu la psychologie des personnages, et ça se fait au détriment de certaines réponses qui tardent à venir. Bon dieu, que je suis impatient !
S03E04 – Le Sanctuaire – 17/20
Les premières réponses commencent à arriver avec cet épisode, comme je m’y attendais. Les intrigues se croisent enfin et on commence à mieux voir ce que cette saison a voulu proposer, mais ça me laisse quand même avec un certain nombre de questions que j’avais déjà en fin de saison 2. Bref, je ne suis pas sûr que la série apportera toutes les réponses, mais elle reste passionnante à suivre grâce à une construction vraiment sympathique.
S03E05 – Théogonie – 17/20
Le titre en révèle beaucoup sur l’ambition de la saison 3 et de la série, mais la conclusion me laisse finalement sur ma faim. J’ai l’impression d’être passé à côté de certains éléments, au point de me dire que ça pourrait être une bonne idée de revoir l’intégrale. Si la fin n’est donc pas exactement ce que j’en attendais, on sent bien que la série a réussi à mener son récit jusqu’au bout – ou en tout cas, jusque là où elle le voulait, même si aller plus loin aurait pu me plaire aussi. Rien que pour ça, la série mérite d’être vue.

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