Orphan Black : The Next Chapter – S01C01 (2)

 

Chapitre 2 – Our Needs To Shape Us (part. 2) – 18/20
Ce nouveau chapitre est la suite directe du premier, permettant de mieux cerner les enjeux de cette suite et de lancer l’intrigue dans de nouvelles directions, plus précises cette fois. Le style y est toujours fluide et l’on passe d’un personnage à l’autre avec beaucoup de plaisir. Cette deuxième semaine nous confirme qu’il s’agit d’une petite réussite, quoi.

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Spoilers

You’re very protective of my genome.

On est donc parti pour un chapitre chaque jeudi, et ça me va très bien comme programme franchement, surtout que l’épisode de cette semaine était plus long avec carrément 46 minutes. Bon, desquelles il fallait en retirer presque deux au début, puisqu’il s’agissait de la fin de chapitre 1, et quatre vers la fin car il s’agissait de la scène utilisée dans la promo de cette nouvelle saison.

Bon, vous êtes là pour le résumé du chapitre de la semaine, alors c’est parti. On retrouve Cosima et Delphine sortant de leur cuisine, donc. C’était une surprise pour moi car je trouvais la fin du chapitre assez naturelle pour se concentrer ensuite sur quelque chose d’autre… pourtant, ce ne fut pas le cas. Bien au contraire, on passe un bon quart d’heure dans leur jardin, où elles filent le parfait amour, avec Cosima partageant même sa veste avec Delphine quand elle se rend compte qu’elle a froid dans sa petite robe d’été. Si c’est pas mignon, ça !

Si le couple est toujours trognon, ce chapitre développe davantage les choses entre elles, avec d’abord Cosima qui partage son inquiétude de Sturge connaissant DYAD. Delphine essaie de rationnaliser les choses, mais on sent bien que Cosima reste inquiète, notamment parce que Sturge est au courant de ses recherches non publiées sur la vaccination. Au milieu de cette longue conversation pas si romantique dans un cadre qui l’est totalement – sur une balancelle dans le jardin, on en apprend plus sur Delphine, qui n’est pas cantonnée à la cuisine, bien évidemment.

Ainsi donc, Delphine continue sa carrière universitaire avec brio, travaillant en parallèle pour le gouvernement, bien évidemment. Ce chapitre introduit aussi quelques problèmes pour le couple qui est alors bien plus réaliste. Si Cosima est folle amoureuse, elle est aussi quelque peu jalouse de la carrière de sa femme, parce que si Delphine est célèbre dans son domaine, Cosima est forcée de rester dans l’ombre la pauvre. Elle a trop peur que l’on découvre son secret…

Son secret pose aussi problème à Delphine qui, après sept ans de mariage, a de légitimes envies de bébé. Pas de bol, Cosima ne l’entend pas trop de cette oreille, trouvant ça terrifiant de faire à un bébé ce qu’on lui a fait. Eh oui, Cosima est toujours traumatisée par son brin d’ADN disant qu’elle est la propriété de quelqu’un et elle n’a pas trop envie de procréation pour faire un bébé avec Delphine. C’est clairement un point de désaccord dans le couple, point qui est quelque peu développé ici.

Malgré tout, les deux femmes s’aiment toujours, au point de se câliner et d’en oublier le gâteau qui est dans le four. Pauvre Delphine qui se tue en cuisine pour ça. La conversation animée entre les deux femmes se déplace donc dans la cuisine, au-dessus de ce qui semble être la chambre occupée par Charlotte.

Même si elle vit majoritairement chez Art, elle a donc sa propre pièce dans la maison, d’où elle entend un peu la cuisine. Elle décide donc de rester planquée pendant que les deux femmes s’énervent entre elles, mais elle est malgré tout interrompue dans ses recherches universitaires par un coup de fil de Kira. Bon, il est essentiel à ce stade de ce résumé de rappeler que Tatiana Maslany est toujours en train de nous faire toutes les voix. Si elle réussit parfaitement l’accent français de Delphine (et avec des variations dans le ton en plus, c’est un brin moins convaincant quand elle est énervée, mais sinon, on dirait vraiment l’actrice de la série, c’est fou), elle gère aussi très bien celui de Kira. En effet, on dirait Sarah. Normal, elles ont le même accent. Cela dit, ce n’est pas tout à fait la voix de Sarah, notamment dans le ton. Mais purée, c’est fou, c’est la même actrice qui fait les deux voix ! Je vous jure, je ne m’en remettrai jamais du talent de Maslany !

Bon, donc, Kira appelle celle qui est un peu comme sa grande-sœur pour lui demander… de la couvrir ! Eh oui, comme Sarah l’a expliqué à Cosima, Kira s’est barrée de chez elle, mais ce n’est pas pour venir chez ses tantes comme prévu. Non, c’est pour aller postuler à un poste de stagiaire qui l’intéresse grandement mais que Sarah ne lui laisserait pas occuper si elle était au courant. En effet, on apprend que du point de vue de Kira (comme de celui de Charlotte, puis plus tard Cosima), Sarah est devenue une véritable mère-poule avec le temps. C’est assez logique : elle a peur que le secret de famille soit découvert, au point d’interdire à sa fille de poster des photos d’elle sur les réseaux sociaux ou de vivre librement comme une adolescente, quoi.

C’est crédible, mais ce chapitre est un peu triste : après Delphine et Cosima, c’est donc au tour de Sarah et Kira d’avoir des tensions entre elles. Bon allez, ce n’est pas bien grave et Charlotte accepte plus ou moins ce que lui demande Kira, tout en continuant d’un œil discret ses recherches universitaires sur internet… qui finissent par lui faire découvrir quelque chose de tellement important qu’elle raccroche précipitamment le téléphone pour aller voir sa « tante Delphine » (en français dans le texte) et Cosima.

Comme elle y va tout aussi précipitamment, on apprend que son handicap est de moins en moins visible, parce que son exosquelette est à la pointe de la technologie. Elle, elle ne sait pas quoi en penser : c’est un peu un cas de lunettes VS lentilles, quoi, ou de nature VS nurture pour reprendre le grand dada de la série.

Bon et qu’est-ce qu’elle a vu alors ? Eh bien, en faisant des recherches pour son mémoire sur des patients obligés de faire des campagnes de crowdfunding pour financer leurs soins (notamment aux États-Unis), Charlotte a découvert… une nouvelle clone ! Et une qui n’était pas sur la liste de Rachel Leda, la fameuse liste qui a permis à Delphine et Cosima de vacciner tous les clones. Tous les clones, sauf celle-ci, donc. C’est le pire cauchemar de Cosima qui se concrétise : comme elles n’ont pas osé révéler publiquement l’existence des clones, elles ont été incapables de vacciner toutes les femmes qui en avaient besoin, ce qui signifie que ces clones hors de la liste de Leda vont souffrir d’une maladie capable de les tuer sans savoir ce que c’est que cette maladie, ni son origine.

Cela relance un vif débat dans la cuisine de Delphine et Cosima, principalement parce que Cosima se remet à douter de la décision de ne rien révéler du projet Leda alors que Delphine insiste pour dire que c’est la seule solution viable pour éviter des réactions de panique ou de violence à l’encontre des clones. Il paraît à peu près certain qu’elle a raison, mais je comprends aussi l’énervement de Cosima qui aimerait soigner tout le monde et culpabilise de ne pas prévenir largement les clones de ce qui les attend.

Pendant qu’elles s’embrouillent et que Cosima laisse échapper malgré elle une part de sa jalousie vis-à-vis de Delphine, elles sont interrompues par Charlotte qui découvre une autre information perturbante sur cette nouvelle clone américaine : elle est plus vieille que Charlotte, oui, mais elle est aussi plus jeune que Cosima. Ainsi donc, ce n’est probablement pas une clone du projet Leda… mais ce n’en est pas une non plus de Neolution ou de Marion, la mère de Charlotte. Le mystère s’épaissit dangereusement.

Alors que la prise de tête pour en savoir plus est de plus en plus totale, Cosima reçoit une alerte sur son téléphone. Apprenant qu’il se passe quelque chose à l’université, elle décide d’allumer la télévision pour mieux découvrir que le GRIT est en flammes et que le Docteur Sturgis est supposé mort par les médias…

OUTCH. Il s’agit du cliffhanger de ce chapitre, mais j’ai encore à vous développer ce qu’il s’est passé au GRIT justement ! Comme entendu dans la scène utilisée pour promouvoir cette nouvelle saison, Vivi s’est infiltrée dans le bureau de Sturgis pour voler des documents sur son ordinateur. Elle y a notamment découvert qu’il menait bien des recherches sur une arme bio-génétique et que le GRIT semblait responsable de la maladie touchant la famille des agents. Et ça fait froid dans le dos à Vivi qui imagine ce que l’on peut ressentir lorsque son ADN change. Effectivement, aïe.

Malheureusement, elle est aussi perturbée par l’existence de Cosima et fait son travail en réécoutant la conversation entre Cosima et Sturgis. C’est pour cela qu’elle est finalement surprise par le docteur qui revient dans son bureau et la découvre avec étonnement. Il la prend d’abord pour Cosima – ce qui nous permet d’apprendre aussi que Vivi s’est cassée le nez et a une différence majeure avec ses seestras qu’elle ne connaît pas encore… et aussi qu’elle porte moins d’eyeliner que Cosima, mais bon, ça, ce n’est pas surprenant !

Vivi en profite pour essayer d’obtenir des informations, se prenant rapidement au jeu d’être Cosima, qui lui rappelle son enfance où elle échangeait parfois sa place avec une autre petite fille lui ressemblant comme deux gouttes d’eau… … Encore un clone, donc, mais elle semble depuis s’être persuadée qu’il s’agissait d’une amie imaginaire !

Dans le présent, en tout cas, Sturgis finit par comprendre qu’il n’a pas du tout affaire à Cosima mais à une d’entre elles. Cela perturbe Vivi qui se montre plus violente avec lui, histoire d’en savoir plus. En lui faisant une clé de bras pour le torturer un peu, Vivi apprend donc que Sturgis a un supérieur – Davis – et qu’il pensait utiliser la technologie pour aider les gens, pas pour les rendre malade.

Comme il transpire beaucoup, Sturgis finit par glisser entre les mains de Vivi et lui balancer un produit – de l’acide ? – au visage. Cela force Vivi à le laisser s’enfuir et à utiliser la douche d’urgence du laboratoire dans lequel elle se trouve. Soulagée de se rendre compte qu’elle n’est pas aveugle, elle part à sa poursuite…

Et quelques minutes plus tard, le bâtiment a explosé et est en feu, donc, alors allez savoir ce qu’il s’est passé exactement ! Plein de théories sont possibles, mais pour le moment, il va falloir se contenter d’attendre une longue semaine !

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Orphan Black : The Next Chapter – S01C01 (1)

Chapitre 1 – Our Needs To Shape Us (part. 1) – 17/20
C’est quelque peu difficile de noter, car je ne suis pas habitué du tout au format, qui est plus lent que celui des séries du côté de l’action, alors que ce premier épisode fait 32 minutes (+4 de présentation)… Cela dit, j’ai déjà eu des frissons de nostalgie et je me sens totalement embarqué dans la nouvelle histoire proposée, alors c’est bien parti !

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Teaser : Dans les quatre minutes présentant cette nouvelle histoire, nous suivons un tout nouveau clone, Vivi, qui semble être une espionne. Elle est en train de fouiller le bureau d’un certain docteur Sturgis qui, malheureusement, surgit et la surprend. Qu’à cela ne tienne, elle décide de jouer la carte de la couverture et de se faire passer pour… Cosima ! Et si ça prend un temps, Sturgis finit par comprendre qu’il parle à un clone du Dr Niehaus, alors même que Vivi n’est pas au courant pour les clones, pensant juste que Cosima est une femme lui ressemblant beaucoup.

Le premier chapitre : Quelques temps avant, mais plusieurs années après la fin de la série, Vivi Valdez est en planque dans un immeuble d’où elle observe le bâtiment d’en face, le siège du GRIT. Le GRIT, c’est une société de recherches génétiques (ça me rappelle quelque chose dis donc), et Vivi surveille leur Directeur de Recherches, notamment grâce à des caméras lui montrant le bureau du Docteur Nathaniel Sturgis, qui est donc le Directeur en question. L’introduction est un peu longue honnêtement, surtout s’il n’y avait pas eu le prologue, car on ne sait pas immédiatement que Vivi est un clone.

Elle entre ensuite en conversation téléphonique avec un collègue espion, Arun. Des infos que l’on glane sur Vivi, elle travaille pour le FBI et est en infiltration au Canada pour enquêter sur GRIT, qui est une entreprise qui inquiète les USA. Bien que le Canada soit un pays allié, les américains soupçonnent GRIT d’être derrière la propagation d’un étrange virus qui ne touche que les familles des agents (du FBI ?). C’est gênant.

Finalement, Vivi raccroche lorsqu’une femme entre dans le bureau de Sturgis. Et cette femme, c’est le docteur Niehaus. Pendant que Vivi fait tout un tas de recherche sur cette femme dont elle ne trouve pas la photo (forcément), nous suivons la conversation entre Sturgis et Cosima. Il y est question de génétique, évidemment, mais aussi du CV tout ce qu’il y a de plus banal de notre scientifique préférée. Le problème, c’est qu’elle a omis de parler de ses quelques mois au sein de DYAD dedans, et que c’est précisément ce qui intéresse Sturgis.

Cosima, elle, n’est pas bien fan du monsieur, qui semble essayer de la charmer (bon courage) tout en voulant la recruter sur un projet secret qui intéresse particulièrement Vivi – on sent bien que le GRIT est louche. Le pire, c’est encore quand Sturgis propose à Cosima d’imaginer tout ce qu’ils peuvent faire avec la technologie de DYAD, mais huit ans plus tard. Bon, c’est un peu longuet comme « scène », mais Cosima finit par planter là Sturgis, n’appréciant ni ses méthodes de recrutement, ni son discours. Tu m’étonnes.

De son côté, l’intérêt de Vivi est piqué à vif par cette conversation – on notera que Vivi a des origines hispaniques et des réminiscences d’espagnol assez drôles. Par conséquent, elle décide de sortir de son bâtiment pour aller voir à quoi ressemble exactement ce Dr Niehaus qu’elle vient d’entendre et qui l’intrigue, parce qu’elle formait un simple tas de pixels sur son écran.

Vivi se cache une partie du visage – ça passe dans le froid canadien – avant de s’approcher de Cosima, pour se faire discrète. Ce qu’elle voit lui glace le sang : Cosima lui ressemble comme deux gouttes d’eau (sans déc !). Apeurée, Vivi se barre en courant, mais déstabilisée, elle a quand même bousculé Cosima au passage… Cela me rappelle tellement le pilot de la série avec Beth/Sarah, c’est une vraie bonne idée cette scène !

On change alors de perspective : tout le début de l’histoire nous été raconté du point de vue de Vivi ; passons donc à Cosima. Elle est d’abord inquiète d’avoir peut-être eu affaire à un pickpocket, tout en étant toujours énervée d’avoir eu à gérer Sturgis. Bon, elle est aussi inquiète de ce qu’il peut savoir d’elle et LEDA s’il connaît DYAD. Toutefois, Cosima est tirée de ses pensées par un appel de… Sarah !

C’est parti pour le fan-service : Sarah annonce à Cosima que Kira va lui rendre visite et rester dormir chez elle et Delphine, parce que la petite (plus si petite) ne supporte pas que Sarah et Cal (!!) essaient une fois de plus de remettre le couvert se réconcilier. Wait what ?

On ne sait pas où était passé Cal, mais cet audiobook nous informe donc qu’il est toujours en vie et toujours amoureux de Sarah, refermant du même coup une interrogation restée ouverte à la fin de la série. Sans trop de surprise, Cosima et Delphine sont toujours ensemble. Il est plus surprenant d’apprendre au détour de la conversation que Felix est toujours avec Colin en revanche ! Quant à Alison et Donnie, ils vivent toujours en banlieue, dans une maison difficile d’accès en transport.

En parlant de transport, Cosima est toujours à vélo, elle. Et ça ne l’arrange pas d’avoir la visite de Kira, puisqu’elles reçoivent déjà avec Delphine, celle de… Charlotte ! La petite clone a bien grandi et est désormais à l’université, forcément, ce qui fait que la conversation avec son père adoptif s’encroûte un peu parfois et qu’elle préfère parler à Delphine et Cosima. Tu m’étonnes. Son père adoptif ? Art, bien sûr !

Voilà donc pour le fan-service : pas de changement en huit ans, même si on n’a pas encore de traces d’Helena dans cette histoire. Une fois rentrée chez elle, une grande maison victorienne en reconstruction, Cosima se rend directement auprès de sa femme (!), Delphine, pour lui raconter sa journée. Elle ne le fait qu’à demi-mot, proposant plutôt de lui parler dehors. Le mieux ? La narration nous rappelle à plusieurs reprises que Cosima craque totalement pour le sourire de Delphine, et ça pue l’amour cette fin de chapitre !

Oui, désolé, mais on arrive déjà à la fin – je vous l’avais bien dit qu’il se passait moins de choses que dans une série (mais quand même, il y a déjà de quoi digérer !). Avant ça, toutefois, Cosima se rend compte qu’elle avait totalement oublié qu’il s’agissait de leur anniversaire (de mariage, je suppose), contrairement à Delphine qui s’est défoncée pour lui faire un bon petit plat à manger autour des bougies devant leur photo de mariage, prise par Felix. On reste sur un happy end pour ce premier chapitre, mais plusieurs pistes sont à explorer, surtout qu’on a confirmation qu’en huit ans, le couple a parcouru le monde pour vacciner tout un tas de clones… J’ai tellement hâte !

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Mes derniers coups de… #6

Salut les sériephiles,

On se retrouve aujourd’hui avec un article que vous êtes censés bien aimer et qui revient chaque mois avec plus ou moins de régularité : mes coups de… Et croyez-le ou non, ce n’est pas toujours facile de l’écrire, parce que j’ai la bêtise de ne pas y penser tout au long du mois… Forcément, cela signifie que je me retrouve la veille de la publication à totalement sécher sur ce que je veux dire… et il me faut alors me creuser les méninges pour trouver quoi vous raconter à chaque coup. Cela dit, c’est aussi ce qui fait le fun de cet article !

Bref, je tente le coup de vous parler sans spoiler et en coup de vent de mon dernier…

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Coup de Cœur : J’ai bien hésité, mais je crois que je vais l’attribuer à The Bold Type, histoire de continuer à promouvoir de la « nouveauté » et pour me convaincre qu’il faut vraiment que je la regarde en entier. Je suis toujours en début de saison 1, mais tous les épisodes que j’ai vu sont des pépites !

Coup de Mou : Pour la période estivale ! Non seulement, je ne regarde pas beaucoup de séries, mais en plus, celles qui sont à l’écran ne sont pas vraiment terribles. Je n’arrive pas à avoir de coups de cœur dans les nouveautés que j’ai regardé, et dans celles qui reviennent, il n’y a rien pour sortir du lot. Avec un peu de chance, ça va changer d’ici une semaine ou deux car il y a encore des retours que j’attends, mais pour l’instant, ce n’est pas brillant. On est loin de l’été d’il y a deux ans qui étaient génialissime, quoi… Je suis quand même pas le seul à le penser, rassurez-moi ?

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Coup de Poing : Cette fois, zéro hésitation pour savoir à qui l’attribuer, ça va directement aux combats de catch de Glow. Non seulement, on y voit des beaux échanges de coups chorégraphiés, mais en plus, la saison 2 elle-même est assez coup de poing dans la tronche du sériephile que je suis, avec plus d’humour que prévu, du méta par moment et surtout des messages forts à faire passer, surtout en ce qui concerne le féminisme. J’adore, tout simplement, et ça aurait pu être le coup de cœur aussi (vous voyez, j’avais dit que j’hésitais).

Image result for gossip girl dan humphreyCoup de Blues : Avant-hier, j’ai lancé un nouveau concept d’articles parfait pour entrer dans la catégorie coup de blues, parce que je me suis mis à réfléchir à mes épisodes préférés de tout un tas de séries différentes avant de trouver un site pour les tirages au sort (mais je me dis qu’en revenir au bon vieux chapeau serait peut-être plus simple pour le coup. On verra). Je suis néanmoins plutôt content du rendu, même si ça m’a donné envie de revoir tout Gossip Girl.

Coup de Vieux : Cette fois, c’est fait : Dr Horrible Sings Along Blog a dix ans. C’est absolument dingue de se dire que la grève des scénaristes date déjà d’il y a si longtemps, que Dollhouse et Fringe aussi, que mon amour de Felicia Day aussi. Non, franchement, c’est passé bien trop vite ces dix dernières années. Pour me consoler (ou prendre des rides) je me suis donc relancé les trois épisodes en rédigeant cet article. Techniquement, on a encore quelques jours avant les dix ans : le dernier épisode était paru le 19 juillet 2008. Gloups.

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Coup de Gueule : J’ai déjà fait le tour de ce que je pensais des Emmy Awards la semaine dernière, mais franchement, ne pas nommer Rebecca ou Kevin de This is us après cette saison 2, c’est du vol. L’épisode du Super Bowl, sérieusement ! Tout cela me donnerait envie d’organiser ma propre cérémonie, mais bon, Melty nous fait déjà une coupe du monde chaque année et je ne regarde pas tout non plus, alors je finirais par être aussi injuste que les Emmy. Au moins, on ne serait pas beaucoup à me lire, c’est déjà ça.

Image result for felicia dayCoup de Barre : Vous vous souvenez quand j’ai fait un article pour dire que j’étais heureux de pouvoir écouter un podcast de Felicia Day ? C’était il y a deux mois déjà !! Oui, ben résultat des courses, je ne l’écoute plus que dans le train et je prends toujours un tas de retard dans mon écoute. Je n’en suis qu’au sixième sur huit, mais j’ai trouvé que la qualité était déjà sur déclin. C’est mal barré si ça continue comme ça et ça me tue parce que c’est Felicia Day quand même.

Coup de Bol : Avoir un ami cool comme Ludo – il ne m’a pas payé pour dire ça, même s’il a lourdement insisté pour avoir des compliments hier soir, c’est vrai. J’avais à peine écrit mon article critique sur le tome 1 de Mercy Thompson qu’il me récompensait de l’obtention de mon concours en m’offrant le tome 2. Bon, j’ai plein de choses à faire et je n’avance pas dans le tome 2 de The Magicians, mais je m’y mettrais probablement et vous en entendrez parler là.

Coup de Tête : Probablement le week-end dernier quand je me suis décidé à commencer The Outpost et Sharp Objects. Ce n’était vraiment pas nécessaire de me rajouter encore des séries sur mon planning, et pourtant, je n’ai pas hésité longtemps avant de faire play… Avant d’enchaîner avec un épisode de Lucifer, sans raison, juste comme ça. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ??

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Coup de Théâtre : Je l’ai déjà dit plusieurs fois sur le blog, mais je ne m’en remets vraiment pas. La saison 4 de The Affair a vraiment l’air d’être bien, et j’en ai vu assez d’épisode pour même déjà dire que c’est ma préférée. Tout n’est clairement pas parfait, loin de là, mais ça fait du bien d’être enfin capable de me plonger complétement dans la psychologie des personnages. Reste à savoir si c’est Here and Now qui m’a vacciné face à l’ennui en me faisant accrocher à un genre de série que je ne supportais pas trop avant (celles qui s’écoutent parler).

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Coup Tordu : En parlant de vaccin et de s’écouter parler, j’aime bien raconter ma vie et mes galères, et je n’ai même pas raconté en détail ce qu’il m’est arrivé la semaine dernière : on m’a envoyé voir un médecin agréé pour savoir si j’étais apte à rentrer en poste et il s’est avéré que selon lui, je l’étais, mais il fallait quand même faire un test supplémentaire avec lecture du test par un médecin nécessaire 72h plus tard… le 14 juillet. Ben voui, un jour férié, bien sûr. Tout ça m’a fait retourner chez un autre médecin le 13 pour la lecture, et ça se termine par la nécessité d’un autre RDV pour un vaccin finalement pas à jour que le premier médecin n’avait pas remarqué. Pire que l’administration de la fac !

Coup de Pub :Je crois l’avoir déjà publié sur Twitter, mais ça vaut bien une répèt’ dans cet article : il y a une dizaine de jours, Niko a publié sa critique de la saison 1 de Shadowhunters. Il n’y va pas avec le dos de la cuillère, c’est extrêmement drôle à lire si comme moi, vous regardez la série parce qu’elle est nulle (bon, elle l’était et s’est un peu améliorée en saison 2). Après, j’avoue, cette pub est intéressée : si on est assez nombreux pour lui dire à quel point l’article est génial, peut-être qu’il se motivera pour voir la suite malgré tout, non ? Parce que savoir qu’il abandonne, ça me fait juste pleurer au moins comme ça :

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Coup de Grâce : Je n’arrête pas de me dire en retard, je ne suis pas chez moi aujourd’hui et je ne rentre que demain en fin d’après-midi et très vite, ce sera le début du Comic Con San Diego 2018 avec probablement un tas d’informations et de panels géniaux à regarder. Autant dire que j’ai fait une croix définitive sur mes rattrapages d’été à ce stade-là, mais c’est pas grave, je le vis bien, il suffit de l’accepter et de se dire qu’on arrivera bien à en faire un minimum quand même. Pas vrai ?

Felicitations : un podcast signé Felicia Day

Salut les sériephiles,

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Je sais que j’en ai déjà parlé quelques fois sur le blog (par exemple ici ou ), donc non, je ne me répète pas promis ! Et puis, voilà, s’il y a bien une personne dans ce monde que je peux écouter parler pendant des heures sans me lasser et suivre dans tous ses projets sans avoir aucune déception (malgré l’exception confirmant la règle bien sûr), c’est Felicia Day. Quand on me lance sur ce sujet-là, je ne m’arrête plus et je peux écrire des pages et des pages rien que pour vous vendre son autobiographie et pourquoi elle est absolument géniale alors même qu’elle l’a écrit avant d’avoir quarante ans.

Non, mais voilà, rien qu’un paragraphe et j’en fais déjà trop. Préparez-vous, c’est un article de fanboy ! Le sujet de cet article n’est pas Felicia Day, ça, je l’ai déjà fait. Le sujet, c’est son dernier projet, dont elle avait parlé il y a quelques temps sur sa chaîne Twitch : elle a enfin lancé son propre podcast, il y a deux semaines. Un podcast ? Oui, je vous ai dit que je pouvais l’écouter parler des heures, et ce n’est pas un hasard.

Tout le côté « je raconte ma vie » a commencé avec The Flog pour elle, et elle n’a jamais vraiment arrêté. Ses lives twitch commencent toujours par une demi-heure de blabla général sur sa vie et c’est bien ça qui lui a donné l’idée du podcast. Alors forcément, ce n’est pas toujours passionnant, mais dans l’ensemble, c’est drôle : elle se plaint de tout un tas de choses, des tracas quotidiens aux problèmes qu’elle rencontre maintenant qu’elle est maman, mais le fait avec toujours un esprit vif et un œil aussi geek que critique. C’est ce qui rend ça passionnant, elle a une personnalité magnétique et un point de vue qui rend ses plaintes drôles.

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C’est surtout que c’est toujours fait avec humour, donc.

Quand je dis que le podcast a commencé il y a deux semaines, je manque de précision : elle a lancé une version béta pour voir ce que ça donnait… Sans trop de surprise, cela donne une heure de blabla ; la première était un tour de chauffe, la deuxième déjà un peu mieux : elle improvise totalement ce qu’elle raconte autour de quelques sujets qu’elle prépare à l’avance, mais le long monologue ne manque jamais d’être intéressant. Et ça, même quand elle aborde des sujets dont je n’ai pas grand-chose à faire (notamment ses problèmes gastriques, quand même).

Bien sûr, c’est une expérience réservée aux anglophones, mais si vous comprenez l’anglais, je vous conseille d’y jeter un…e oreille.

Comme dans le Flog, elle a l’excellente idée de terminer ce podcast par des références à ce à quoi elle a joué (parce que c’est une gameuse), ce qu’elle a regardé ou lu dans la semaine, etc. C’était la partie la plus intéressante de son émission Youtube, et c’est aussi celle de son premier podcast. Pour le deuxième, elle propose une « interview » de son frère pendant 30 minutes, son frère que l’on connaît d’une autre émission où ils jouaient à d’anciens jeux vidéo. Leur relation est pleine d’amour fraternel et de blagues faites l’un à l’autre, ce qui rend certains passages de l’intro (et notamment l’intro) à mourir de rire. Oui, j’ai ri tout seul dans mon RER, et c’est ce qui m’a motivé à écrire un article dessus.

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Passer pour un psychopathe dans le RER, ça m’inspire, oui !

Felicia Day se refuse à fixer un programme clair pour le podcast, mais on sait qu’elle prévoit d’autres interviews (et avec tous les potes acteurs qu’elle a, ça peut être drôle !) et qu’elle continuera à faire le tour de ce qu’elle a consommé dans la semaine, tout en racontant sa vie.

Comme en plus elle commence une tournée de conventions en Europe (pour la première fois depuis son accouchement), cela promet d’être passionnant : si elle continue bien de les faire pendant son voyage, elle va forcément nous présenter son point de vue sur les différents pays qu’elle traverse ; et ce sera encore plus passionnant.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’arrête de faire mon fanboy, j’espère en avoir convaincu quelques-uns de tenter d’écouter au moins un podcast (et tant qu’à faire le 2e, il est un peu mieux, forcément).