Un retour à Poudlard vingt ans après (#1)

Salut les cinéphiles,

J’ai beau préparer un peu plus à l’avance mes articles, je dois dire que je n’ai toujours pas pris le temps d’écrire celui-ci comme je l’aurais voulu. À l’origine, ce devait en effet être un bilan de l’année 2021. À la place, et alors que nous approchons de la semaine complète en 2022, je me suis décidé à vous parler du seul film vu en 2022 pour le moment… et ce n’est pas vraiment un film, mais un making-off.

Il n’empêche que je trouvais triste de ne pas évoquer avec vous l’existence du documentaire (ce n’est pas autre chose) Harry Potter 20th Anniversary : Return to Hogwart. Si par magie – ou plutôt par… moldurie ? – vous étiez passé à côté, sachez qu’il s’agit là d’un making-off revenant sur l’ensemble des films de la saga avec des acteurs et une partie de l’équipe de production. Une partie, donc, car JK Rowling est évincée de manière peu discrète. Et ça, c’était franchement dommage, car il y aurait eu moyen de faire quelque chose de bien plus intéressant si elle avait été là. On les voit tous galérer les uns après les autres à parler d’elle sans en parler vraiment, c’est juste bizarre.

Autre bizarrerie dans le monde de la magie ? Le covid, clairement. Les interviews se font par petits groupes, la plupart du temps, et j’imagine que le but est de s’éviter un max de cas contact. C’est tout de même étrange quand l’intro nous vend une grosse réunion avec plusieurs acteurs et qu’on se retrouve finalement sans la moindre interaction parlée entre eux. Ca, c’était dommage. L’autre point dommage, et c’est le dernier promis, c’est que l’on n’apprend que peu de choses quand on est vraiment un potterhead, parce qu’on revient sur les grands classiques des coulisses.

Pour autant, c’est loin de m’avoir déçu ce making-off ! Au contraire, même, je suis bien content d’avoir passé à nouveau le premier jour de cette année dans le monde des sorciers : la nostalgie a totalement fait effet sur moi. Bien sûr, il y a toute une partie hommage en mémoire des acteurs et des personnes de l’équipe qui sont mortes, et même si c’est court, il y a déjà de quoi faire monter les larmes. Au-delà de ça, voir les acteurs se remémorer les bons souvenirs et en venir à se faire des déclarations d’amour un peu larmoyante, c’était plus crève-cœur que je ne l’imaginais.

Pour remettre en contexte, j’ai passé des heures devant le live de l’avant-première du huitième film, et j’avais versé ma larme lors des discours des acteurs principaux à la toute fin. Forcément, les revoir une petite dizaine d’années plus tard (et les voir être heureux de ne pas encore ressembler à ce qu’ils étaient dans l’épilogue), c’est très chouette.

Emma Watson est toujours aussi magnifique et parfaite. Alfred Enoch devrait avoir plus de temps d’écran. Helena Bonham Carter semble être une femme exceptionnelle. Je n’attendais pas grand-chose de ce documentaire, mais j’ai eu plus que ce que j’imaginais, parce qu’il m’a replongé dans les films, dans mes propres souvenirs, dans ceux des acteurs. C’était plus efficace qu’une pensine et c’était plein de nostalgie, de sourires, de bonne humeur, de moments marquants… Une vraie réussite.

En définitive, « Hogwarts will always be there to welcome you home » disait JK Rowling, et c’est bien vrai après toutes ces années, Severus (toujours). Est-ce qu’il faut absolument voir ce making-off ? Clairement pas, mais c’est un petit bonbon qui permettait de bien commencer l’année. Une douceur bienvenue dans un monde de brute, quoi, mais il faut savoir à quoi s’attendre avant pour ne pas en être déçu.

Et si jamais vous avez pris l’abonnement à Salto pour le voir, n’oubliez pas de jeter aussi un coup d’œil à la série Evil.

Un vendredi au Comic Con (programme)

Image result for comic con 2018 parisSalut les sériephiles,

Comme promis, je débarque aujourd’hui pour vous livrer mon programme du Comic Con Paris qui se déroulera à la Villette à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche 18h. Vous allez voir qu’une fois de plus, je ne chômerai pas ce week-end, ou plutôt que je ne ferai que chômer, en fait, c’est à vous de voir comment vous considérez les choses.

Pour ce premier jour, je me rends tout seul sur place, mais on sait tous qu’il est difficile de rester vraiment seul bien longtemps dans ce genre de lieu plein de passionnés, de geeks en tous genres et de cosplayeurs : il y a toujours tout plein de monde à qui parler, et c’est ça qui est cool. En plus, ça va me permettre de faire les premiers repérages pour la journée de demain où je ne serai pas seul !

Alors, alors, qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire aujourd’hui ? Un tas de choses sont intéressantes sur le planning – même si elles sont malheureusement souvent en train de se dérouler au même moment. Il n’empêche que j’ai de quoi faire et que la journée va filer à toute vitesse.

9h30 : Entrée

J’ai la chance d’avoir un accès presse aujourd’hui, donc la journée devrait commencer pile à l’heure. Le principe est simple : faire un premier tour de repérage hyper rapide. Le plan n’a pas changé depuis l’an dernier (ou presque) donc je connais déjà les grandes lignes des allées. À faire ce tour rapide, je vais gagner du temps pour situer dans l’espace les différents stands qui m’intéressent (coucou Syfy) et pour aller récupérer un sac WB (Riverdale ou Gotham, zut je les regarde pas !) à l’accueil normal. Je vais aussi en profiter donc pour y engouffrer mon manteau et exposer mon beau cosplay Serdaigle, parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne.

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10h15-11h : La diversité dans les comics (Workshop)

En fonction de ce que donnera l’ambiance de ce début de journée, je me laisse le choix entre flâner dans les allées ou aller assister à cette première conférence. Avec un titre pareil, ça peut être soit passionnant, soit s’en tirer avec un mauvais effet catalogue. Généralement, on est plutôt sur du passionnant avec le Comic Con, il y a ça de bien !

Ensuite ? J’ai deux bonnes heures pour profiter pleinement des stands, et je compte bien en faire le tour. Il y a aussi l’exposition Walking Dead qui a l’air sympathique. Ce sera en plus le moment de faire un petit checkpoint sur les réseaux sociaux et la première matinée prendra vite fin. Je ne m’interdis pas non plus de manger devant The Good Place d’ailleurs, histoire de rattraper peu à peu mon retard. C’est le gros avantage d’avoir un bon forfait mobile et Netflix sur son portable.

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13h30-14h30 : 20 ans de Charmed (Masterclass)

Un petit amphi pépère pour apercevoir en vrai Shannen Doherty ? Il faudrait être difficile pour rouspéter. Je suis pressé d’y être pour voir si elle est aussi odieuse que le veut la légende (j’imagine que non, sur ce genre d’événements, elle doit être même carrément sympa) et pour rencontrer d’autres fans de triquetras et de formules magiques ! Ca va être si bien !

15h45-16h30 : Harry Potter, Bienvenue à Poudlard (Masterclass)

Une heure et quart d’attente, ce n’est franchement pas grand-chose au Comic Con : je vais me charger d’un manga ou deux, de ma batterie de secours, des réseaux sociaux… et ça devrait largement me permettre de ne pas avoir l’impression de faire trop de surplace en attendant une nouvelle conférence, cette fois en présence d’acteurs de la franchise Harry Potter. L’an dernier, l’Armoire Geek avait gâté quelques-uns des présents de plein de cadeaux. L’espoir fait vivre, alors j’espère être parmi les chanceux de cette année, même si une petite entorse au pouce (ah oui, y a eu ça aussi dans ma vie) va me faire éviter de prendre trop de risques.

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Après tout ça, j’irai me remettre de mes émotions en faisant de nouveau un tour parmi les différents stands. Quand 18h approchera, je me renseignerai sur la file d’attente prévue pour la projection du soir, que je ne veux pas rater. Si on me dit qu’elle est déjà imposante, j’irai là ; sinon :

18h-19h : Access (Grande Salle)

Je ne sais absolument pas quoi en attendre, mais après une grosse journée à piétiner, je serai prêt à découvrir tout ça. En plus, l’ambiance d’attente dans la Grande Salle est généralement sympa, alors ça devrait le faire.

19h30-22h : Paramount – Overlord (Grande Salle)

Et oui, pour conclure la journée, je vais évidemment tenter de me rendre à la projection cinéma de ce soir, avec l’avant-première du dernier film de J.J Abrams. Je n’en ai pas vu la bande-annonce, mais il semblerait que ce soit encore un nouveau volet de Cloverfield. Je n’ai pas eu le temps de réviser, mais allez, on va dire que ça le fera !

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Je rentrerai ensuite en toute hâte à l’appart’ où je dors pour vite aller au fin fond de mon lit, parce que demain, ça recommence… et tant mieux ! C’est juste beaucoup trop cool, même si ça me met un peu dans le même état que Prue ci-contre de savoir qu’il va falloir mettre le réveil trois jours de suite au beau milieu de mes vacances. Franchement, ça vaut largement le coup, ne croyez pas que je sois en train de me plaindre, loin de là ! En tout cas, si vous me croisez et que vous voulez parler série, que ce soit aujourd’hui ou n’importe quand, je veux bien 🙂

La Carte du Maraudeur : le Guide de Poudlard

Salut les potterheads,

Je vous disais hier avoir eu la chance de recevoir deux livres de la part des éditions Gallimard, et je ne vous en présentais qu’un… Il ne fallait pas avoir inventé la Bièraubeurre pour comprendre qu’aujourd’hui je vous parlerai d’un autre livre Harry Potter ! Et c’est un deuxième livre ludique que j’ai reçu, puisqu’il s’agit de La Carte du Maraudeur, le guide de Poudlard, rien que ça.

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Encore un livre Harry Potter ? Nous n’en avons jamais assez, c’est tout ! Celui-ci rejoint donc ma bibliothèque pleine à craquer et continue de nous faire découvrir l’univers du sorcier à lunettes le plus célèbre du monde avec toute sorte d’informations et de graphismes très bien pensés. Je n’irai pas dire que j’ai appris de nouvelles choses sur l’univers de Poudlard que je connais dans les moindres recoins, je veux dire j’ai lu une bonne centaine de fois les romans, dans deux langues (trois si on compte le latin), et j’ai foulé pour de vrai le sol de la Grande Salle au Studio HP deux fois… mais ça permet de réactiver agréablement ses connaissances, avec tout un tas de petites informations et anecdotes.

Sans aller relire les sept tomes et sans que ce ne soit non plus L’Histoire de Poudlard dévoré par Hermione, ce livre nous présente le célèbre château et rassemble toutes les informations que nous pouvions avoir dessus dans ces sources réelles ou fictives. Comme pour Honeydukes, la force du livre est de parvenir à mélanger des informations du livre et des représentations du film. Et puis, comme le titre l’indique, il nous fournit quelques bouts de la carte du Maraudeur après une présentation rapide de messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue.

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J’ai d’ailleurs dit que ce livre était ludique, parce que ce qui en fait tout le fun c’est en fait la baguette-lampe en plastique qui est fourni avec. En appuyant sur le bouton situé sur la baguette, celle-ci nous émet en effet un Lumos qui permet d’éclairer une encre invisible révélant des noms et des informations bonus présents sur les pages « Carte du Maraudeur ». Alors, oui, c’est totalement gadget, mais je vous assure que ça fait son effet sur le fan en vous quand vous vous mettez sous votre couette et que vous lisez la carte à la lueur de la baguette.

Au départ, j’étais mitigé sur l’idée, et puis j’ai fait ce test en lisant à la lueur d’une bougie et en m’écoutant en plus la BO du troisième film, et je suis tombé sur des pas sur la carte. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai eu des frissons, mais l’ambiance y était et j’étais comme un gamin à remonter la carte pour suivre ces traces de pas et découvrir à qui elles appartenaient – on est sur une carte qui se présente comme le générique du film, avec des pas sans nom jusqu’à un certain endroit où apparaît le nom d’un personnage qu’on connaît. Bref, l’illusion est totale : ça donne vraiment l’impression d’être en train de suivre quelqu’un qui se baladerait à Poudlard – ou de trouver deux Hermione Granger s’amusant avec le retourneur de temps !

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En conséquence, ce livre a su plaire au gamin en moi avec son côté ludique qui ravira tous les fans de la première heure et tous les enfants qui tomberaient dessus, alors que l’adulte était content d’avoir un condensé d’informations sur Poudlard et ses environs (et le monde magique en général d’ailleurs, avec un point sur les chouettes de la volière qu’on connaît, ou sur les objets reçus au petit-déj, ou sur les profs de Défense contre les forces du mal, ou sur…) pour combler les innombrables et inévitables trous de mémoire qui surgissent parfois. Je ne compte plus le nombre de conversations avec des amis où je me retrouve à devoir chercher dans le livre une preuve de ce que j’avance – ou à regretter de ne pas avoir le livre sur moi. Et si j’avais toujours raison il y a dix ans, il m’arrive aussi de me tromper parfois sur des détails (auquel cas, je range le livre et ne dit rien, hein, ça va de soi, Serdaigle, oui, mais vicieux comme un Serpentard, je fais hésiter le Choixpeau).

Sinon, concernant la carte en elle-même, ce n’est qu’en faisant l’article que je me rends compte qu’ils ont gardé le nom des pièces en anglais, c’est un peu dommage – mais ça ne me dérange pas, au contraire. Je note aussi que nos maraudeurs parlaient apparemment latin, et je ne sais pas, ça me paraît dingue de me dire que James, Sirius ou, pire, Peter étaient du genre à réciter des déclinaisons… Heureusement qu’il y avait Lupin, donc !

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Un exemple parmi d’autres de pages vraiment sympa côté présentation : il y en a partout, et ça prend finalement un temps fou de tout lire !

Quant à nous, pauvres lecteurs, on nous propose de dessiner, mais aussi un jeu pour créer un mot de passe en latin – associant un nom et un adjectif). Rien de fou, mais de quoi passer un bon moment et s’amuser quand même, promis… Surtout quand vous comprendrez seulement à la page 36 que la baguette s’ouvre et contient un feutre à encre invisible !!

(bon, sinon c’était aussi écrite en 4e de couverture, mais j’étais trop impatient pour la lire avant d’ouvrir le livre… hum)

Si vous aussi, vous vous sentez l’âme d’un grand enfant, ou si vous voulez faire le meilleur cadeau du monde à un enfant/fan d’Harry Potter, ce livre est disponible depuis une semaine au prix de 19€90.

Secret à Poudlard

Salut les sériephiles… ou plutôt les Potterheads !

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Je sais qu’il y en a pas mal parmi vous et ça tombe bien parce que je vais vous parler du Secret à Poudlard, le dernier jeu Harry Potter paru il y a tout pile sept jours (Hogwarts Mystery, pour ceux qui l’auraient en anglais). Oui, j’arrive après la bataille, mais je voulais avoir vraiment le temps de le tester avant de l’évoquer sur le blog, pour ne pas simplement donner une première impression.

Bon, déjà, il faut savoir que c’est un jeu gratuit et que comme souvent, ça signifie que ce n’est pas si exceptionnel que ça. Il n’y a rien de compliqué dans ce jeu et ce n’est pas vraiment pour les plus gros gamers qui vont vite tourner en rond. C’est grosso modo un point’n click de base, c’est-à-dire qu’il suffit de choisir où cliquer pour que le jeu avance. Et quand je dis choisir, on a le choix entre deux ou trois éléments du décor en surbrillance, ce n’est pas non plus un énorme choix.

J’ai l’air de critiquer, mais rappelons que je ne suis pas spécialement un gros joueur, et je suis assez satisfait finalement. Au moins, ce n’est pas difficile, il n’y a rien de compliqué à faire et ça me permet de jouer en sachant que je ne coincerai pas trop – franchement, le plus dur doit être le tracé de certains sorts où il faut suivre une figure pré-tracée, donc.

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Dans les autres critiques que j’ai beaucoup vu passer sur internet, il y a tous ceux se plaignant qu’on nous laisse le choix de notre maison à Poudlard. Moi, ça m’arrange, je n’ai pas envie de finir chez les Gryffondor, soyons sérieux ! Cela ne surprendra absolument personne, j’ai donc choisi d’aller chez Serdaigle et j’attends désespérément d’avoir cent diamants pour m’obtenir des lunettes, parce que mon personnage ressemble à un petit prétentieux une fois sur deux, et je pense que des lunettes l’aideraient bien. Enfin bref !

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Petit con, va !

Le Secret à Poudlard nous plonge en 1984, ce qui est une bonne solution pour nous proposer des visages connus (à peu près tous les profs) et nous donner l’impression qu’on fait notre rentrée, avec enfin notre lettre de Poudlard (ma capture d’écran a foiré, c’est malin). Très vite, on comprend toutefois que pour garder notre attention, le jeu est scénarisé. Notre personnage est certes un petit adolescent d’onze ans qui en paraît déjà 14 ou 15, mais il (ou elle, selon votre choix de départ) a un grand frère, Jacob, qui est passé par Poudlard et s’en est fait expulser après s’être renseigné et avoir enquêté sur les caves maudites du château.

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Sachez qu’être un suceur avec Rogue rapporta 10 points à Serdaigle (quoi ? N’ayez pas l’esprit mal placé comme ça voyons !)

Inutile de préciser que nous aussi allons mener l’enquête, surtout quand d’étranges visions nous assaillent et qu’on est mené à la baguette par Merula, notre rivale inévitablement à Serpentard (même si vous êtes à Serpentard, oui, oui) qui a pour ambition de prouver au reste du monde qu’elle est la meilleure sorcière de Poudlard. Sympa l’égo.

Le jeu nous affuble aussi un meilleur ami, Rowan (qui est une fille si vous êtes une fille, parce que l’amitié fille-garçon, ça n’existe pas apparemment), qui est tellement sidekick qu’il est bien souvent plus un boulet qu’autre chose avec ses conseils pas très utiles et un besoin constant d’être rassurés.

Finalement, l’intrigue de fond est sympathique, mais c’est à peu près tout : si notre personnage est plutôt sympathique et complexe grâce aux choix que l’on fait lui forgeant une personnalité, les autres personnages sont hyper stéréotypés, et pas franchement réaliste. Les situations ne sont pas toujours hyper crédibles non plus.

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À court d’énergie, j’observe le filet du diable m’étrangler pendant 7h et 30 minutes (je déconne, je suis allé dormir !) alors que mon « meilleur ami » se contente de… frapper à la porte pour demander de l’aide quand il connaît lui aussi le sort qui pourrait m’aider. Merci bien.

Tout le jeu repose sur un système d’énergie limitée (d’abord 24, puis ça augmente à chaque cours de vol obligatoire) que l’on dépense lors des cours ou de gros événements. Comme le jeu est gratuit, l’attente (1h40 pour recharger pleinement les batteries) est un appât pour que l’on paye plus d’énergie, puisqu’on obtient une énergie toutes les quatre minutes et que c’est peu. Comme en plus, on nous fait parfois dépenser quatre énergies pour « penser » ou « regarder », c’est vite problématique.

Dans les critiques qu’il me reste à faire, je soulignerai une traduction pas toujours au point, avec des textes écrits en majuscules, sauf lorsqu’il y a un accent (par exemple : LUMIèRE), et des vouvoiements hasardeux (chaque fois qu’un personnage nous appelle par notre nom de famille, il nous vouvoie, même si c’est Merula qui passe le reste de son temps à nous insulter) :

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Il y a bien sûr quelques bugs techniques (mais c’est peut-être mon portable qui fait ça, car je n’ai plus de carte SD et que le jeu est lourd) et surtout, surtout, des incohérences dans l’univers Harry Potter. Nous sommes en 1984, mais il est question lors d’un cours de vol de l’Éclair de feu (sorti dix ans plus tard normalement). À l’inverse, quand il est question du professeur de Soins aux créatures magiques, ce n’est pas Hagrid, pour respecter la chronologie. C’est un peu frustrant, car on ne sait jamais quand il faut la respecter ou non.

Malgré toutes ces critiques, force est de constater que le jeu est addictif : cela fait une semaine que je l’ai et j’enchaîne les cours de 8h chaque fois que je le peux (ils rapportent plus de points à ma maison que je veux voir gagner la coupe ; et un cours de 8h peut se terminer en 4 ou 5 minutes répartis sur 4 ou 5h, en général).

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Avant que cet enfoiré de Rogue ne me retire quarante points, ça se passait bien pour moi.

L’histoire n’est pas exceptionnelle, mais elle est assez intrigante pour m’accrocher et me donner envie d’en savoir plus – j’ai fini le chapitre 6 hier. Si on n’a pas beaucoup de liberté au départ, ça finit par arriver progressivement en cours de route et c’est toujours sympa de découvrir une nouvelle histoire dans Poudlard, même si ça ressemble beaucoup à de la fanfiction.

Finalement, c’est un jeu très grand public qui n’a pas grand intérêt et n’aura pas fait le buzz espéré, mais qui parvient tout de même à remplir sa part du contrat en divertissant et intrigant. J’ai beau critiquer et être conscient de ses multiples défauts, j’y joue encore après une semaine. Je joue tellement rarement qu’on est plutôt sur un exploit là !

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Et vous, vous y jouez ? Je suis le seul à avoir craqué ?