The Man in the High Castle – S04E01-03

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Épisode 1 – Hexagram 64 – 18/20
Quel début de saison ! Il ne faut pas longtemps pour se remettre dans l’ambiance de la série qui en une heure réussit à revenir avec toute sa force habituelle, que ce soit dans les scènes angoissantes, dans celles mystérieuses ou tout simplement dans les innombrables complications géopolitiques qui ne manquent pas de surgir – et d’ailleurs, de ce point de vue-là, la série en a encore de bonnes en réserve, avec des révélations qui donnent vraiment envie de voir toute la saison ! L’écriture de l’épisode est excellente pour faire monter la tension et l’émotion tout du long. Chapeau bas.

> Saison 4


Spoilers

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The Reich had poisoned his mind long before they killed him.

Eh quand même, cette série est tellement parfaite et complexe qu’il leur a fallu quatre minutes pour faire un RÉSUMÉ de trois saisons, en ne se concentrant que sur les parties importantes pour ce premier épisode. Et il aura fallu une minute pour que je sois à nouveau à fond dedans et que je saute de joie : Juliana se fait tirer dessus et change de monde, tombant dans un parterre de fleurs aux États-Unis. Blessée, elle est secourue par le John de ce monde-là accompagné de… son fils, Thomas. La tête de Juliana vaut de l’or !

Après le générique, c’est un an plus tard que nous nous retrouvons à une cérémonie en hommage à… Tagomi. Décidément, tout le monde meurt rapidement dans cette série. C’est bien triste. Il s’est fait tuer dans un attentat, sous les yeux de Kido. Un an plus tard, la cérémonie en son honneur est gênante, puisqu’il est dit que la violence entraîne la violence, et que c’est ce qu’il se passe à San Francisco. La cérémonie prend des allures de discours politique de la part de la famille royale, qui n’entend pas laisser ce crime être géré par l’armée.

Et pour ne rien arranger, les japonais apprennent que le Reich est passé en zone neutre, pour s’attaquer à Denver où l’on retrouve la ville en état de siège. Si on m’avait dit que je commencerai mon dimanche matin par une scène de guerre ! Je ne m’y attendais pas à celle-ci ; et apparemment, les habitants de Denver non plus. Notre pauvre Wyatt assiste à quelques meurtres de soldats de la Résistance.

Bref, les nazis prennent le dessus et ils récupèrent au passage un bon nombre de films du Maître du Haut Château… qu’un John au visage fermé décide de brûler. Il est de plus en plus froid et son année n’a pas l’air de lui avoir fait du bien. L’acteur est excellent, mais ça me rend triste de perdre le personnage comme ça. Il refuse en tout cas de dire si le Reich est responsable de l’attentat contre Tagomi ou de parler de sa famille.

L’écriture de l’épisode fonctionne bien, et on enchaîne donc sur Helen qui vit dans une ferme désormais, avec sa fille qui écoute une radio de la résistance avec des chansons interdites, notamment les chansons des noirs. Oups. La ferme appartient au frère d’Helen, et c’est lui le résistant qui n’hésite pas à le faire savoir à John quand celui-ci vient leur rendre visite pour un dîner de famille. Les tensions sont palpables, surtout quand il est question des films des résistants que John décrit comme « de plus en plus sophistiqué ». Tu m’étonnes. Je ne comprends pas trop son mensonge, ni la raison pour laquelle il abandonne l’espoir de revoir Thomas.

Après le repas, John prend quand même le temps d’offrir un cadeau à ses filles pour qu’elles le laissent tranquille avec Helen. Un an a passé et il estime que c’est largement suffisant comme temps qu’il a laissé à sa femme pour qu’elle aille mieux. Le truc, c’est qu’elle n’est pas prête à pardonner le Reich d’avoir tué son fils, parce qu’elle pensé évidemment que la pensée nazie est ce qui a tué son fils. Evidemment.

Elle refuse catégoriquement l’idée de revenir chez elle, même si John insiste pour dire que les filles ne sont pas en sécurité à la ferme. Elles ne le sont pas beaucoup plus dans le Reich, cela dit. Helen est alors brillante : elle rejette John en lui disant qu’elle ne le reconnaît plus. Ce connard décide ainsi d’embarquer ses filles dans son avion, ce qui énerve un brin leur oncle, mais que voulez-vous faire face aux forces armées du Reich.

Helen prend tellement cher dans ce monde. Après la mort de Thomas, elle perd donc ses filles qu’elle refuse de suivre, préférant ainsi s’opposer au modèle nazi. Elle reste donc en zone neutre, sans ses enfants. J’ai tellement de peine pour elle !

À l’ambassade japonaise, la tension politique monte, et les responsables de l’attentat contre Tagomi sont tous trouvés : les communistes noirs. Allons bon, ça manquait encore de racisme anti-noirs dans cette série, c’est sûr. L’échiquier politique est de plus en plus complexe, et la famille royale japonaise s’en mêle : la princesse essaie donc de se faire respecter comme elle peut par une armée qui ne l’écoute pas, parce que c’est une femme. M’enfin qu’importe, c’est elle qui a le dernier mot pour le moment : c’est elle qui a le sang royal. Le seul problème, c’est que ça nous laisse un chef de l’armée bien énervé de tout ce qu’il se passe et prêt à passer ses nerfs.

Les communistes noirs ? Ils sont bien organisés pour échapper aux contrôles, avec une nourrice pour une famille japonaise qui fait passer des armes à feu dans le landau du petit qu’elle garde. Flippant. Pour être sûre de réussir, elle avait en plus son mec qui faisait diversion en étant le suspect idéal. Il s’en tire malgré tout, puisque lui n’avait rien dans son sac.

Une fois chez eux, en revanche, ils ont la masse d’armes à feu… et ce n’est pas bon du tout puisque les japonais décident de faire une descente dans leur immeuble. Même si on ne connaissait pas encore ces personnages, il est difficile de ne pas les adorer immédiatement et de ne pas avoir peur pour eux quand les japonais se mettent à embarquer des hommes de manière aléatoire en promettant de ne pas les rendre si aucune information sur le meurtre de Tagomi ne leur parvient. Oh lala.

Des infos, ils en obtiennent, ce qui permet à Kido et ses hommes de faire une descente dans un entrepôt où il interroge un noir qui se dit innocent, mais dans l’entrepôt duquel les japonais retrouvent une arme identique à celle qui a tué Tagomi. La torture n’est pas chouette à voir, et on a un caporal japonais qui n’apprécie pas trop la scène, ce qui est rassurant. On a encore quelques personnes humaines de ce côté-ci du monde.

Le truc vraiment surprenant, c’est que ce caporal qui ne supporte pas d’avoir du sang giclant sur son visage est en fait… le fils de Kido ! Oula, je ne m’y attendais pas à celle-là, la série a donc encore pas mal de surprises en réserve.

De son côté, Wyatt mène toujours la Résistance comme il peut, mais il est déprimé des pertes du matin à Denver. Il décide donc de faire rentrer chez eux les hommes qui lui sont encore fidèles, notamment Lem, un soldat du BCR (qu’on découvre plus tard être la résistance communiste noire). Ce dernier remotive Wyatt et le regrette aussitôt quand celui-ci compte sur lui pour s’infiltrer et obtenir des informations supplémentaires. L’épisode se termine sur une rencontre entre Wyatt et la résistante noire que l’on a suivi plus tôt dans l’épisode, qui s’appelle Bell.

Juliana ? Finalement, elle est en Virginie. Elle a survécu à sa blessure et s’est fait un nouvel ami qui n’a aucune idée de son passé dans un autre monde (je me trolle tout seul avec La Reine des Neiges 2 à ce stade-là, c’est grave). Leur conversation permet d’en savoir un peu plus sur ce qui ressemble à notre monde, avec des envies d’aller dans l’espace plutôt que de détruire un Reich battu il y a bien longtemps.

Dans ce monde-ci, en tout cas, Juliana est devenue professeur de ce qui ressemble d’abord à du judo et s’avère bien différent finalement : avec l’aide de Thomas, elle apprend à des enfants comment méditer. Au passage, elle s’échappe donc dans un monde de méditation où elle aperçoit Tagomi qui lui dessine quelque chose avant de disparaître en cendres. Rassurant. Elle est finalement ramenée à un état d’éveil par Thomas et Helen, qui a donc le luxe d’être en vie dans deux mondes différents.

Juliana retounre finalement dans son état de méditation pour contempler les dessins de Tagomi, mais elle se rend compte qu’elle n’est pas la seule dans cet état de transe : elle aperçoit au loin de nombreuses silhouettes… L’invasion nazie ?

Les dessins sont finalement des mots en japonais que Juliana prend le temps de traduire : c’est l’hexagramme 64, qui signifie « pas encore complété ». Bien, c’est mystérieux.

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Épisode 2 – Every Door Out – 17/20
Si le début de l’épisode m’a beaucoup plus plu encore que l’épisode précédent qui était déjà génial, il y a toute une partie de l’intrigue de celui-ci qui m’a davantage déplu. C’est dommage, mais ça s’explique par quelques lenteurs et un acteur que je ne peux plus me voir en peinture – j’avais déjà bien cru le reconnaître dans l’épisode 1. Bon, en tout cas, cet épisode paraît être une transition, donc difficile de s’arrêter en cours de route !

> Saison 4


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They have no sense of the multiverse.

L’épisode débute par Bell découvrant un bar clandestin dans lequel elle fait la rencontre de son futur compagnon, mais aussi d’Equiano. Ce dernier est le leader de la résistance communiste noire, mais c’est aussi un acteur de Supergirl dont je me serais bien passé. Je n’arrive pas à le dissocier de l’ennui que me provoque la série de la CW, et j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à cette scène d’intro qui consistait à le voir faire un discours de recrutement efficace sur Bell, concrètement.

Quelques mois plus tard (années ?), on suit une réunion entre Bell et Wyatt (notamment) où elle lui rappelle que son but est la protection des Noirs. Le reste, elle s’en fiche un peu, parce que la mission d’Equiano est claire : il faut protéger les Noirs et c’est tout.

Finalement, elle accepte d’aider Wyatt et ses hommes à monter un attentat, parce que ça l’arrange aussi. L’attentat vise évidemment les japonais, l’ennemi commun du moment, et on en suit toute la préparation. Celle-ci ne plaît pas spécialement à Wyatt, parce qu’il est question de tuer publiquement des figures d’autorité, mais aussi des civils. Pour Bell, il n’y a pas de civils innocents : tout le monde profite du crime des japonais. Bref, c’est une résistante convaincue au point de monter un attentat, et elle est tout de suite moins appréciable que dans l’épisode précédent… même si j’ai trouvé ça bien amené, car on peut suivre la logique du personnage.

Il y a bien débat avec Wyatt, mais finalement, ils trouvent un terrain d’entente. Le problème, en revanche, c’est qu’ils prévoient d’attaquer la boutique de Robert. C’était cool de le revoir, mais j’ai eu un peu de mal à me faire totalement à cette intrigue, j’avoue. Ainsi donc, l’antiquaire a obtenu des œuvres inestimables pour un gala réunissant les officiels japonais, avec des grands noms de l’Histoire. Et c’est pour cela que la famille royale elle-même s’intéresse à Robert : la princesse lui rend visite. La scène est sympathique, mais ce n’est pas l’intrigue à laquelle j’ai le plus accroché.

On suit en tout cas les officiels japonais qui se préparent pour cette vente aux enchères, et ça permet de retrouver le fils de Kido, toujours en proie aux doutes et peu satisfait de la vie qu’il mène. Il est clairement torturé à l’idée de mettre sa médaille d’honneur, qui fait suite à une fusillade, vu ce qu’on en entend.

Pendant ce temps, du côté de la résidence accueillant le gala, on suit l’arrivée de Kido qui interpelle Wyatt pour qu’il démonte le barbecue américain qu’il ramène. Ce n’est pas possible, comme le souligne Robert qui est là pour l’accueillir. La Résistance est bien organisée, quand même, et ils réussissent même à tromper la vigilance de Kido, qui pourtant voit bien que quelque chose ne tourne pas rond.

S’il ne s’en occupe pas, c’est parce que son fils, Toru, ne s’est pas rendu à son entretien d’embauche du jour. C’est inacceptable, alors il rentre immédiatement chez lui pour lui dire qu’il a réussi à faire décaler son entretien au lendemain et surtout pour le confronter. Toru lui explique donc qu’il n’a pas eu la force de s’y rendre, mais Kido refuse de penser que son fils puisse être faible. Charmant.

En parallèle, Robert continue de se confier à Yukiko. Cette dernière l’aide bien durant tout l’épisode, parvenant à limiter ses faux-pas et le soutenant quoiqu’il arrive. Elle va jusqu’à lui offrir du thé dis donc, mais ce faisant, elle a attiré mes soupçons. Elle est trop parfaite, gentille et généreuse avec lui, non ? Bon, dans tout ça, on se retrouve surtout avec une tension amoureuse, donc.

Tension amoureuse d’autant plus évidente que la série enchaîne avec une scène de sexe entre Elijah et Bell, qui laissent Wyatt gérer l’attentat et déstressent comme ils peuvent en attendant le lendemain où tout aura lieu. Bell se met ainsi à se laisser aller à rêver, mais Elijah lui remet vite les pieds sur terre en lui disant qu’ils n’auront jamais d’enfant. Le monde est trop pourri pour ça, surtout pour les noirs.

De son côté, la fille de John reprend les cours, et ce n’est pas facile pour elle de se réadapter à un établissement qui a bien changé depuis la saison dernière. Nous sommes désormais en année zéro et tous les étudiants sont de petits nazis en puissance. Outre les brassards avec croix gammées, le moment bien choquant de cet épisode vient donc de la terreur de la prof de littérature qui se voit accuser de faire de la propagande anti-nazi parce qu’elle fait lire un livre suggérant que les juifs sont peut-être humains. Ouille, charmant.

Forcément, ça ne plaît pas à Jennifer, qui s’en confie ensuite à son meilleur ami, lui disant qu’elle n’aime pas ce nouvel ordre du monde où les professeurs ont peur d’eux et lui expliquant aussi qu’elle était en-dehors des limites du Reich pendant son voyage, et non à Chicago comme son père le prétendait. Elle en dit beaucoup trop, j’ai peur pour elle, sérieux, même si son meilleur ami, Henry, a l’air tout gentil.

Gentil oui, mais il reste un bébé-nazi quand même. Quand Jennifer se met carrément à lui faire écouter du jazz noir de la Zone Neutre, j’ai commencé à être vraiment flippé pour elle, et même pour lui, puisqu’il se met à danser. C’est un peu trop de liberté d’un coup, et ça ne manque pas : Amy, la petite sœur, les surprend, les interrompt et veut aussitôt les dénoncer.

Elle le fait donc à son père, parce que c’est ce qu’on lui a appris à l’école : il faut dénoncer les crimes, même ceux de sa famille. La petite est tellement lobotomisée, ça fait flipper cette série. Heureusement, John protège quand même Jennifer, disant qu’il s’agit de son vinyle tiré d’une enquête à Amy, pour qu’elle n’en parle plus. S’il en profite pour dire de faire très attention quand elle accuse les gens qu’elle aime, John n’oublie pas de faire une remontrance en bonne et due forme pour Jennifer, ado rebelle. Quant à Henry, il réussit à se barrer sans la moindre parole de John, ce qui m’inquiéterait plus que tout le reste à sa place.

Durant la nuit, Jennifer appelle sa mère en cachette pour se plaindre et pleurer au téléphone : elle ne supporte pas le Reich elle non plus, maintenant qu’elle a connu la liberté. Oh l’angoisse. Cette pauvre Helen est forcée de réconforter sa fille comme elle peut, mais ce n’est pas si simple. Et John entend tout, sans pour autant se montrer : il sait donc que sa fille n’est pas à sa place dans le Reich et que c’est une torture pour elle que d’être dans cette vie de contraintes. Oups.

Le lendemain soir, il lit une jolie histoire à Amy qui enchaîne ensuite avec plein de questions sur les noirs, ne comprenant pas pourquoi il y en avait en ville quand John était enfant et pourquoi il n’y en a plus désormais. John s’en tient au discours de l’hôtel : ils sont retournés chez eux, en Afrique… mais Jennifer les entend et confie à son père qu’elle sait très bien que c’est faux. Forcément, la radio de la Résistance lui a appris ce qu’il s’est vraiment passé : un génocide.

Après le générique, j’ai eu envie de chanter du Dido tellement la scène m’a fait penser à Roswell : on voit ainsi des silhouettes débarquer dans le tunnel de la saison dernière, mais cette fois-ci, ils reviennent bien de l’autre monde, celui qui ressemble comme deux gouttes d’eau au nôtre. Forcément, c’est terrifiant : les nazis ont envoyé des espions partout dans ce monde pour comprendre la défaite de l’Axe, mais aussi pour faire de l’espionnage industriel, inévitablement.

C’est bien ça qui est flippant : le Reich veut étendre sa domination à notre monde, et comment voulez-vous que notre monde se prépare à l’arrivée d’espion d’un univers parallèle dont il n’est pas au courant de l’existence. Pire que ça, le Reich a désormais une jolie carte 3D du multivers, et j’ai beaucoup aimé cet entassement de globes.

Bien évidemment, John n’a pas totalement abandonné l’idée de revoir Thomas. Je trouvais ça étrange dans le premier épisode, mais dans celui-ci, on le voit recevoir les informations d’un espion sur sa version alternative. Si le John de ce second monde n’est pas bien brillant, à être un petit vendeur d’assurance, le Thomas du 2e monde est plus cool que celui du premier : il est sportif et en pleine santé. C’est un meilleur nazi potentiel. De manière surprenante, on apprend aussi que John et Helen n’ont qu’un fils dans cet autre monde, et ça c’est étrange.

Malheureusement, ça se termine aussi pour John par la révélation que Juliana est en vie, puisqu’il l’aperçoit sur une photo…

Dans son monde parallèle, Juliana continue de mener sa vie, allant au cinéma et passant du temps dans un bar avec Russ. Le couple n’est toutefois pas un couple, comme Juliana le confie à Helen quand elle le lui demande. Oui, évidemment, il n’y a qu’un bar dans leur ville, donc Russ et Juliana tombent sur John et Helen. Cette dernière est tellement heureuse dans ce monde-là, ça fait plaisir à voir franchement.

Elle a toute confiance en John et elle demande même à Russ de danser ! Rien que ça ! Par conséquent, on suit Juliana et John en train de faire un slow eux aussi, et si on m’avait dit que je verrai une telle scène il y a quelques jours, je ne l’aurais pas cru. En plus, il est difficile de ne pas accrocher à ce John-là, il est tellement sympathique. Comme quoi, on peut être un gros connard dans un monde, et plutôt sympa dans un autre.

Enfin, plutôt sympa jusqu’à ce qu’il se mêle de ce qui ne le regarde pas, à savoir le passé de Juliana. Celle-ci teste de lui dire une part de la vérité : si elle dit à Helen qu’elle est amnésique de ce qui a précédé sa blessure par balle, elle révèle ainsi à John qu’elle sait qui lui a tiré dessus. Et quand il ne comprend pas et veut lui venir en aide, elle décide de se barrer grâce à la voiture de Russ.

Alors qu’il la raccompagne chez elle, ils entendent à la radio que le chef des chercheurs américains du programme nucléaire est mort d’une crise cardiaque. Juliana fait aussitôt le lien entre ça, les échecs des envois de navettes dans l’espace et… le Reich. Elle va jusqu’à indiquer mystérieusement à Russ qu’ils sont là pour tout faire saboter. Elle semble complètement tarée, honnêtement… mais elle a bien raison, évidemment. Et elle en a confirmation durant la nuit où elle se rend compte qu’elle est espionnée.

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Épisode 3 – The Box – 19/20
La tension remonte au cours de cet épisode, et c’est excellent, parce que c’est exactement ce que je voulais voir. La série est d’une telle richesse et d’une telle complexité, j’ai du mal à me dire que dans quelques épisodes il faudra lui dire adieu. Pour l’instant, je ne me sens pas tellement devant une saison finale. Au contraire, j’ai l’impression qu’il y a plein de nouvelles pistes à explorer…

> Saison 4


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You are not my son.

On reprend cet épisode en zone neutre, où Helen est en voiture avec son frère, qui est tout nostalgique du passé. Bizarrement, Helen a pris la décision de passer à nouveau la frontière. Je ne m’y attendais pas à celle-ci ! Elle rentre donc bien rapidement dans son appartement où elle retrouve Amy, heureuse de la revoir, et Jennifer.

À peine rentrée, elle apprend que le Führer va venir dîner chez elle le lendemain… et ça ne plaît pas à John qu’elle l’apprenne si vite. La communication entre eux, c’est quelque chose : tout est dans le regard, dans le non-dit. Les conversations sont polies, cordiales et semblent correspondre à tous les codes du Reich, mais on voit bien que John craint une mauvaise réaction de sa femme. Il préférerait ne pas l’avoir au dîner avec Himmler, mais c’est impossible, évidemment.

Jennifer, elle, reproche le retour de sa mère à celle-ci dès qu’elle en a l’occasion : elle ne comprend pas comment elle a pu renoncer comme ça à sa liberté. Helen comprend que sa fille n’a pas l’intention de rester enfermée dans le Reich et elle fait tout ce qu’elle peut pour calmer son tempérament, parce qu’il est trop tôt et c’est bien risqué.

Une fois les filles confiées à la nourrice, Helen et John prennent le temps de parler sérieusement et ouvertement de la situation. J’ai adoré cette scène, où Helen lui explique que même si leurs sentiments ont changé, John a besoin d’elle : c’est une alliée, et pas seulement pour les apparences.

À San Francisco, Kido se rend compte que l’homme qu’ils ont arrêté pour le meurtre de Tagomi n’est pas coupable : même s’il est mort désormais, il avait un alibi. C’est triste comme tout, parce que Kido se laisse malgré tout réduire au silence par sa hiérarchie. Il ne cherche pas à résoudre le meurtre de Tagomi…

Du côté de l’attentat, tout est prêt à présent pour qu’il puisse être mené à bout. Wyatt et la Résistance se rendent donc sur les lieux, mais la Résistance est quand même composée d’un bon tas d’adolescents. Il les rassure comme il peut, et c’est l’occasion pour lui de parler d’une boîte dans laquelle il enferme tous les mauvais souvenirs. Pas si simple, pourtant.

Bell et ses hommes aussi sont là, à attendre l’arrivée de tous les officiels. Malheureusement pour elle, ce n’est pas près d’arriver, parce que Kido est retardé par les actions alcoolisées de Toru. Dépité de remettre sa médaille, il s’est ainsi bourré dans un bar et a fini par tuer un homme qui le dérangeait à lui demander de partir. Pas étonnant que Kido gère ça plutôt que le gala à la gloire du passé oublié de l’Amérique.

Toru ? Il confie à son père qu’il ne se pardonne pas ce que son unité a fait durant la guerre. Concrètement, il a massacré un village et il ne le supporte pas. Tu m’étonnes. Le problème, c’est que son discours est celui d’une résistance qui ne plaît pas du tout à son père : il lui explique donc qu’en Chine, les japonais sont en train de perdre, contrairement à ce que disent les médias. Et son devoir, il s’en fiche pas mal à présent, surtout quand c’est son père qui lui fait la remontrance après avoir abandonné ses devoirs de père de famille.

Bim, bam, boum, nous y voici : Kido pète un câble et décide de renier son fils, en le virant au passage de chez lui. Je m’y attendais, honnêtement. Dans tout ça, c’est sans Kido que la vente aux enchères commence pour Robert et les quelques autres officiels japonais. Wyatt décide de passer à l’action malgré tout, et c’est bien dommage parce que j’aimerai bien qu’on se débarrasse de Kido un jour quand même. C’est vraiment un méchant de série particulièrement horrible.

Et le pire, c’est qu’il apprend que Lem est de retour à San Francisco, avec un homme dont la description ne laisse aucun doute à Kido : le chef cuisto du gala est un Résistant. Il sonne aussitôt l’alerte, qui tombe au mauvais moment : les BCR entendent que l’attentat est compromis et décident d’abandonner Wyatt et ses hommes… jusqu’à ce qu’ils entendent les premiers coups de feu.

Dès lors, Bell culpabilise de les abandonner et décide de leur venir en aide. Et quand elle voit que l’une des cibles, Masuda, est encore en vie, elle sort carrément de son van où elle était en sécurité pour s’assurer de son assassinat. Kido et les autorités arrivent trop tard pour faire quoi que ce soit d’utile : l’attentat a bien eu lieu. C’est con pour eux quand même, ça s’est joué à quelques minutes – pour ne pas dire secondes.

Quant à Bell et Wyatt, ils s’en tirent ensemble, en vie… Pas comme le plus jeune des Résistants. Les terroristes ne s’en rendent pas compte immédiatement, les deux groupes étant trop occupés à se disputer de l’échec relatif des choses, mais ils ont aussi amené avec eux Robert. Surpris, celui-ci est en théorie bon pour être tué. En pratique, il s’en sort en décidant de livrer des informations capitales sur les japonais, puisque sa position lui permettait d’en savoir beaucoup après tout.

Dans le monde parallèle, Juliana retrouve Russ à qui elle a demandé de lui ramener… un flingue. Les États-Unis ! Il refuse toutefois de lui donner sans lui poser quelques questions, d’autant qu’il connaît son passé – celui de ce monde-ci, où elle est morte dans un accident de voiture avec ses parents, officiellement. C’est problématique.

Elle lui dit pourtant la vérité sur les menaces qui pèsent sur elle, et il lui confie donc l’arme à feu, comme si de rien n’était. Les américains ! Dans le même genre, Juliana apprend que Thomas envisage de rejoindre l’armée et qu’il est tout content de peut-être voir un peu d’action d’ici dix semaines. Flippée pour lui, elle lui explique donc que lorsqu’il aura une vraie raison de se battre pour quelque chose, il s’en rendra compte. En attendant, il ferait mieux de vivre. C’est une jolie philosophie de vie.

Lors d’une séance de méditation, Juliana se rend compte aussi que la silhouette qu’elle pensait être celle de Togami est finalement celle de John, le nazi. Et quand il lui tire à nouveau dessus, elle prend la décision de rappeler le John vendeur d’assurance pour lui parler de son passé, enfin.

Finalement, elle le fait parler de lui et on découvre que John, pendant la guerre, a eu peur de se laisser consumer par la soif de pouvoir. C’est beau, parce que ça correspond exactement au personnage de John que l’on connaît, et que Juliana veut battre. Elle demande donc conseil à l’assureur pour savoir comment vaincre le nazi, et il lui rappelle que ce n’est qu’un humain après tout. Et pour justifier la conversation avec lui, Juliana prend aussi le temps de parler avec John de Thomas, pour lui dire de lui raconter tout ce qu’il n’a jamais osé raconter de la guerre.

Malheureusement, il n’en aura pas le temps, parce que la scène suivante voit un nazi retrouver la piste de Juliana et tenter de l’assassiner. Elle est sauvée de justesse par John, qui est tué par le nazi. C’est con. Juliana parvient à s’enfuir, laissant l’homme de main nazi bien penaud d’avoir tué la version de son supérieur de ce monde parallèle…

> Saison 4

Avant de voir la dernière saison de The Man In The High Castle…

Salut les sériephiles,

Comme promis dans mon article catastrophique d’hier, me revoici ce soir avec un bon gros résumé de la fin de saison 3 de The Man in the High Castle, histoire de se remettre dedans avant la saison 4, dont la diffusion par Amazon Prime Video a débuté ce matin. Je ne sais pas du tout quand je vais m’y mettre moi, mais au moins, ça me remet bien dedans moi aussi, et c’est nécessaire ! Attention aux spoilers si vous n’avez pas vu la saison 3, évidemment, il va y en avoir !

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Ben oui, on oublie vite ce qu’on voit. Le dernier épisode de la saison 3, je l’ai vu il y a un onze mois après tout. Certes, certaines scènes, comme la décapitation de Frank ou le cliffhanger, sont inoubliables quand d’autres sont plus effacées dans mon esprit. Ainsi, le dernier épisode de la saison précédente commençait par le Maître du Haut Château, Hawthorne, qui se faisait enlever de force par John. Grâce à ça, ce dernier pouvait découvrir que Mengele avait réussi à construire un tunnel menant vers un autre monde.

Le seul problème, c’est que le test qu’il met en place pour s’y rendre n’est pas efficace, avec la mort de tous ses sujets-tests. Normal : en fin d’épisode, on a appris que pour que le voyage d’un monde à l’autre soit efficace, il fallait que le voyageur se rende dans un monde où son alter-ego était déjà mort. Résultat de recherche d'images pour "frank the man in the high castle"C’est pour cela qu’on a pu avoir la sœur de Juliana ou Tagomi qui se balade entre deux mondes depuis la saison 1 (de son côté, pas grand-chose à raconter, si ce n’est qu’il continue de négocier la paix avec les nazis, comme il peut).

Ce test mené par les nazis est interrompu par la résistance, et notamment par Juliana qui se sacrifie pour sauver Wyatt et se retrouve à être torturée par John. Comprenant que c’est sans issue, elle se décide alors à tenter à nouveau de voyager… Elle réussit, mais pas avant que John ne tire une balle sur elle. La saison 4 promet donc de commencer par une Juliana dans un nouveau monde et blessée, si ce n’est morte. Honnêtement, une balle pareille, elle devrait être morte, je pense – et c’était logique : Joe s’est fait tuer par Juliana plus tôt, Frank est mort aussi, voilà donc de quoi conclure le destin du trio de tête. Quant à Liam Wyatt, il s’en sort et continue sa propagande.

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En parallèle et avant ça, John a vu sa vie de famille partir en vrille, avec son fils qui a décidé de se suicider en se dénonçant comme malade et sa femme, Helen, qui lui en veut et a décidé de le quitter. Si cela ne l’empêche pas de grimper les échelons de la hiérarchie nazie, c’est problématique parce que ça signifie aussi qu’il a des secrets pour faire tâche… Résultat de recherche d'images pour "frank the man in the high castle"Et puis, évidemment, il est obsédé par les films de Haut Château qui lui montre des scènes où il vit heureux avec Thomas, son fils.

De son côté, Kido ne se contente pas d’avoir tué Frank, il avait aussi sa propre intrigue avec une prostituée qu’il avait grassement payé pour qu’elle puisse vivre sa vie… C’était presque un happy end pour ce personnage que l’on déteste tous !

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Bien sûr, la résistance continue d’être active dans la série : Ed, Jack (son mec) et Bobby s’allient ainsi pour continuer le travail de Frank et exposer une banderole avec un symbole de la résistance anti-fasciste. Ils font ça au cœur d’émeutes, alors que la Statue de la Liberté a été détruite ou que Himmler s’est fait tirer dessus…

Voir aussi : Les critiques de chaque épisode

Autrement, dans les intrigues plus secondaires, Nicole, la journaliste, est séparée de Thelma, son amante, pour être envoyée en rééducation forcée… Pas sûr que la saison 4 puisse nous en faire grand-chose de cette intrigue, on verra bien. En tout cas, j’ai hâte de prendre le temps de me replonger dans la série. Si elle est complexe, elle est aussi géniale et, vraiment, la fin de la saison avec John qui voit Juliana disparaître après avoir voulu la tuer, c’était brillant ! Et maintenant, il ne reste plus qu’une poignée d’épisodes pour tout conclure…

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… pour mieux repartir 😥

Et si je tentais de finir mon #ChallengeSéries2019 ?

Salut les sériephiles,

Si vous avez bien suivi le blog cette année, vous savez qu’en théorie, je devais rattraper douze séries cette année pour le Challenge Séries 2019.

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Stop, vous moquez pas !

Seulement voilà, j’avais prévu dans le tas de voir l’ensemble des séries Marvel/Netflix, et ça m’a complètement mis dedans, parce que ce n’est pas si évident que ça de voir autant d’heures de séries quand les séries en question ne sont vraiment plus aussi géniales qu’avant. Les épisodes sont lents, et je me suis senti embourbé dedans.

Bref, mon challenge n’avançait plus et ça n’est pas normal du tout ! Même s’il est peu probable que je le termine en temps et en heure, j’aime les challenges et mon égo refuse de se laisser abattre comme ça – alors qu’en septembre et octobre, j’avais pris ma résolution et ce n’était pas si grave… Jamais d’accord avec moi-même, que voulez-vous ?

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Les séries du challenge aussi.

J’ai donc procédé à des switchs, j’ai relu les règles, j’ai bidouillé à ma sauce et voilà donc où j’en suis désormais de mes réflexions pour tenter de terminer ce challenge en temps et en heure. Pour rappel, il faut douze séries, dont un rewatch maximum. Et j’ai déjà la moitié de la liste validée, ouf !

  1. The Haunting of Hill House : à jour (1 saison).
  2. Love : Série terminée (1 saison à rattraper).
  3. Midnight, Texas : Série terminée (1 saison à rattraper).
  4. Blindspot : à jour (2 saisons à rattraper, dont une en 2019).
  5. Rewatch Charmed : série terminée (facilement).
  6. Atypical : switch, à jour (2 saisons à rattraper, dont une en 2019)

Reste donc l’autre moitié… et c’est plus compliqué, mais techniquement, je crois que c’est faisable. Il faut juste de la motivation (ça passe), du temps (ça passe moins) et une part de chance pour tout voir dans les temps :

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  1. The Man in the High Castle : à jour, dernière saison diffuse vendredi (ouille)
  2. 3% : switch, saison 2 rattrapée, saison 3 à voir (avec Laura, ce qui rajoute une difficulté)
  3. Luke Cage : encore sept épisodes à voir… et c’est ce qui me botte le moins dans cette nouvelle liste du challenge. M’enfin bon, j’ai vu la première moitié de la saison, ce serait con de m’arrêter là !
  4. La Balada de Hugo Sanchez : quatre épisodes à voir… et donc, c’est parfait pour le point du Bingo Séries 32 consistant à recycler une série. J’ai toutefois peur d’une mauvaise surprise et d’épisodes diffusés sur Netflix en décembre… Puis, si je la finis, je vais avoir envie d’enfin me jeter sur Club de Cuervos dont une saison m’attend encore. Ce n’est pas gagné cette affaire !
  5. The Leftovers : switch, une saison vue, dix-huit épisodes restants. Je la regarde en mangeant, ça suppose donc dix-huit repas où je suis seul chez moi sans rien d’autre à voir… mais je suis sûr que ça va le faire : j’ai vu les dix premiers épisodes en une semaine.
  6. … … La saison 2 de Secret City que j’avais switchée en début d’année faute de la trouver, mais qui est disponible désormais sur Netflix, risque d’être mon choix de la facilité. Oui, je reswitch un truc que j’avais viré, je n’ai pas trouvé de contre-indications. Par contre, je n’en ferai pas une critique détaillée non plus, je pense.

Les autres candidates qui ont échappé de peu à cette 12e place ? The Sinner, dont les épisodes sont sur Netflix aussi et m’intriguent depuis un moment, ou Killing Eve, parce qu’on me la conseille très souvent. Allez savoir, je vais peut-être encore changer d’avis !

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Je ne sais pas trop si tout ça est vraiment jouable, franchement. Je me dis qu’avec la météo de plus en plus sale et froide, j’ai bien envie de rester au chaud sur mon canap’ avec un plaid et un chocolat chaud. Je sais aussi, néanmoins, que la fin d’année est toujours chargée avec Noël, les cadeaux à faire, tout ça, tout ça.

En plus, ce n’est pas comme si j’étais à jour dans mes hebdos. M’enfin, vous voyez, j’y ai réfléchi et ça me paraît tout de même jouable avec un peu de rigueur et beaucoup de chance. Et vous, vous en pensez quoi, c’est encore un échec à venir ou ça peut le faire ?

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Le point sur le Challenge Séries 2019

Salut les sériephiles !

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J’ai survécu à ma première journée. Je crois. C’était programmé avant…

Ce week-end est chargé pour moi : nous sommes presque à la veille de la rentrée, la vraie, et j’ai dans ma vie perso un gros événement à fêter pour une amie, alors je ne serai pas beaucoup là aujourd’hui et demain, une fois de plus. Par conséquent, j’ai écrit cet article avec quelques jours d’avance, et je vous propose de faire le point sur le Challenge Séries.

En effet, d’après Yodabor, c’est bien simple : si le challenge n’est pas réussi à ce stade de l’année (ou en voie de l’être), alors c’est foutu. Ces dernières années lui ont donné raison et je vous disais pas plus tard qu’hier que j’avais du mal à respecter le rythme de mes séries dernièrement… C’est donc bien déprimant de me rendre compte que c’est probablement foutu pour moi en 2019 !

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Bon, je ne déprime pas pour autant, parce que j’ai rattrapé plein de choses, et j’ai fait quelques switchs pour améliorer mon score. Il n’empêche que j’ai encore à voir quelques saisons et que je ne vois pas trop quand les regarder ! Faisons donc le point sur ce qu’il me reste après huit mois de challenge :

  • La Balada de Hugo Sanchez (S01) : Je meurs d’envie de voir Club de Cuervos et pour cela, il me faut finir cette série. Il ne me reste que trois épisodes, c’est faisable… mais je n’ai pas accroché du tout à l’humour…
  • Luke Cage (S02) : ça aussi, je ne sais pas trop comment faire pour me remotiver après une moitié de saison vraiment mauvaise. C’était ambitieux, apparemment, de vouloir rattraper toutes les séries Marvel/Netflix, parce qu’elles ne sont pas géniales. Ce n’est pas faute d’aimer certains personnages pourtant !

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  • Iron Fist (S02)/Daredevil (S03)/The Punisher (S02) & Jessica Jones (S02) : Rien que ça ! Eh, franchement pour le réussir ce challenge, il va falloir que joue du switch. Après tout, j’ai le droit à un rewatch normalement, et j’ai revu les huit saisons de Charmed sans le moindre problème, donc c’est à envisager peut-être.
  • The Bold Type (S01 à 03) : le problème, c’est que je me la suis gardée pour l’été et que cet été, je déménageais. Du coup, je n’ai pas pris le temps de la rattraper. C’est vraiment une bonne série, je pense, j’en ai adoré le début et j’ai envie de la découvrir… mais je n’arrête pas de la procrastiner. Peut-être pour 2020 quoi…
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En plus je pense souvent à cette scène en attendant le métro :’)
  • Legion (S02 et 03) : Le problème de celle-ci est encore différent… Plus le temps passe, moi j’ai envie de la regarder. C’est quand même problématique !
  • The Man in the High Castle (S04): Dispo en décembre, elle fera officiellement partie du challenge. Ce n’est pas gagné, je vous dis, même si bon, ça se dévore toujours assez facilement !

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Et en plus, je suis loin, très loin, d’avoir vu 70 saisons au cours de l’année qui s’est écoulée, comme en 2018/19. Ma consolation ? Pour l’instant, j’ai vu plus d’épisodes inédits quand même, grâce à ce challenge. Pourtant, mon score, c’est pour l’instant quatre séries terminées sur 12. OUTCH.

Allez, bon week-end quand même, je vais aller faire la fête pour oublier tout ça, ce sera plus simple !