Comic Con @home 2020 : le récap (part.1)

Salut les sériephiles,

Généralement, cette semaine du mois de juillet se transforme sur le blog en édition spéciale du Comic Con parce qu’il se passe un milliard de choses à San Diego… Cette année, coronavirus oblige, il n’y a pas d’édition physique du Comic Con, ce qui réduit largement la part de choses intéressantes à raconter. Le plus fun à suivre en tant que fan, ce sont les réunions d’acteurs et les petites interviews qui permettent de les voir interagir ensemble… Malheureusement, tout ça n’aura pas lieu.

Comic-Con At Home announced for July 2020! | WOTRC

Malgré tout, les organisateurs sauvent les meubles comme ils peuvent, en proposant une édition en ligne aussi complète que possible. Tous les panels (il y en a plus de 600) ont été enregistrés en amont de ce week-end de quatre jours (commencé hier) pour proposer une édition du Comic Con rebaptisée « @home ». Les panels sont en visio, comme on a l’habitude d’en voir des tas depuis quatre mois, et les exclusivités habituelles du week-end (comprendre ici : les trailers) tombent quand même, au compte-goutte.

Bien sûr, la production des séries a été sacrément ralentie par le confinement et toutes n’ont pas de quoi fournir des détails intéressants pour l’instant… C’est donc une édition très particulière et assez pauvre que l’on connaît cette année, même si elle a l’avantage d’être gratuite et internationale. Pour nous, ça ne change donc pas grand-chose, si ce n’est qu’on a moins de contenu. Voilà donc ce que j’ai retenu de la première journée.

Tout d’abord, du côté des trailers, il y en a deux qui ont attiré mon attention, sur trois. Déjà, on a enfin eu de nouvelles images du film maudit The New Mutant. Je ne sais plus trop quoi en penser, mais j’ai hâte de le voir malgré tout. La dernière fois qu’on avait eu des miettes du film, ça ressemblait à un bon film d’horreur. Là, on est plutôt sur un esprit teenage show qui me laisse perplexe. On verra bien, si le film voit le jour un jour… Pour l’instant, on nous l’annonce pour le 28 août, mais il a été décalé tellement de fois !

Amazon Prime nous a regale avec le trailer d’Utopia version US… mais le régal ne fut pas à la hauteur de mes attentes. Concrètement, la série a cartonné principalement pour son côté british et son esthétique jaune incomparable… La version américaine tente bien de copier cette dernière, mais les plans ont l’air beaucoup moins impressionnants et le tout est vraiment remixé à la sauce américaine. J’aime bien la sauce américaine dans un kebab, je ne dis pas, mais pour ce genre de séries, on perd une grosse partie de ce qui faisait l’intérêt ! La série est prévue pour l’automne, et comme il n’y aura absolument rien à regarder à ce moment-là, peut-être que je craquerais quand même… Dans l’espoir d’avoir un jour la fin de cette histoire !

Voir aussi : Ma critique sur la version UK d’Utopia

Enfin, le trailer de la saison 2 de His Dark Material est déjà en ligne, ce que je trouve fou car je pensais vraiment qu’ils mettraient longtemps avant de sortir celle-ci. Je n’ai pas encore vu la saison 1 (mais je sais que je le ferai un jour !) donc je n’ai pas regardé ce trailer, mais je vous le laisse en ligne quand même dans l’article.

Du côté des panels, rien n’a retenu mon attention pour cette première journée… Il y a eu un panel Star Trek qui peut intéresser les fans, mais je ne regarde pas la série et évite de tomber dans cet univers depuis des années, parce qu’une fois dedans, je n’en sortirais plus jamais. Du côté de Marvel, on a eu un panel sur la très attendue série documentaire Marvel’s 616, avec une date toujours incertaine pour cet automne.

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C’est un peu différent aujourd’hui, ou plutôt ce soir, avec trois panels pour The Walking Dead : un pour la série-mère (avec le retour de Lauren Coan, yes), un pour le nouveau spin-off et un pour Robert Kirkman. J’espère donc pouvoir me réveiller demain matin avec des dates concrètes concernant la suite de la franchise… Et forcément, l’article du jour risque de revenir là-dessus aussi, tant pis pour la saga de l’été qui peut bien être décalée un peu pour l’occasion !

Enfin, pour tout le reste du fun du Comic Con, les américains ont tout de même quelques visionnages de films en ligne en direct à commenter depuis chez soi et un concours de cosplay en vidéo. Bon, autant dire que ça ne fait pas voyager autant… Quant au livre souvenir symbolique de chacune des éditions précédentes, il est disponible en PDF : cliquez juste ici pour le télécharger (lien du site officiel). Pour une fois, nous pouvons donc profiter de ces 130 pages permettant de patienter dans les files d’attente, ça change ! Et en même temps, on n’a pas de file d’attente… Peut-être que ça fera patienter quand Youtube va inévitablement buguer au moment de regarder les panels en ligne ?

5 claques esthétiques en série

Salut les sériephiles,

Il aurait fallu mettre une caméra dans mon salon au moment où j’ai découvert le thème du TFSA de cette semaine tellement j’ai exprimé mon angoisse dans un « olaaa » finissant en soupir de manière qui aurait pu être comique. La tâche est tellement vaste ! Merci Tequi pour cette belle idée qui m’a provoqué quelques insomnies dans la peur d’oublier des séries (et j’ai toujours peur, parfaitement, parce que je sais que j’en oublie). Peu importe, il faut bien se lancer et sachez avant toute chose que pour la première fois, j’ai vraiment hésité à proposer Game of Thrones (dont j’ai quand même vu un peu plus de deux saisons) avant de me raviser car j’avais d’autres idées. Mais tout de même, il fallait que je le dise !

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  1. Utopia

Je soupçonne Tequi d’avoir eu l’idée de ce thème devant cette série, et elle m’était sortie de la tête un bon moment, mais quand même, elle a une esthétique bien à elle qui est très originale… et très agréable. Certes, la répétition en boucle de la même réplique venait presque casser l’esthétique à être si grinçante, et puis la torture dans les premiers épisodes, c’était pas si esthétique, mais quand même, elle déchire cette série. Dommage qu’elle n’ait pas de fin !

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  1. Altered Carbon

Bon, oui, ça a bien aidé que j’adore le casting et que je connaisse l’histoire avant, mais j’ai été transporté dans l’univers de la série grâce à sa très belle esthétique jouant sur le violet. Un beau filtre, de l’argent et hop, on fait des miracles. Jamais je n’aurais envisagé pouvoir regarder des combats avec des gens me faisant oublier leur nudité ; jamais je n’envisageais d’aimer une adaptation série beaucoup plus qu’un livre d’origine… et pourtant ! L’esthétique est au cœur de leurs préoccupations, et voilà ce que ça donne. Et on notera que même lorsqu’ils quittent le cadre futuriste, ils restent dans la claque esthétique !

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  1. Legion

J’ai désormais toute une saison de retard, mais quand même, je suis resté devant la saison 1 juste parce qu’elle était une claque esthétique à chaque épisode. Chaque plan y est travaillé, on a des choses magnifiques qui sont proposées toutes les deux minutes, des vrais tableaux à chaque plan, des gros plans restant en mémoire, et la liste est encore longue. Gros coup de cœur esthétique sur cette série – et c’est bien ça qui me fait dire que je la reprendrais un jour, parce que l’histoire ne m’emballe pas plus que ça finalement !

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  1. Westworld

Entre les paysages magnifiques et les effets spéciaux réussis, la claque visuelle est présente à chaque épisode. J’avoue que ça a bien aidé aussi d’en voir une version 4K sur grand écran, mais même sans ça, je trouve que la série permet assez facilement de s’évader. Certains ne comprendront pas comment elle peut doubler Legion, mais moi, elle me parle bien plus dans l’esthétique. Une claque à chaque épisode et une jolie capacité à se renouveler.

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  1. Orphan Black

Franchement, ça ne pouvait être qu’elle, non ? La plus grosse claque esthétique de ma vie jusqu’ici, ça reste Tatiana Maslany interprétant plusieurs personnages dans la même scène et me bluffant totalement – au point que je me disais parfois que c’était pas cool de snober une actrice sur tout un épisode alors que c’était juste une seule et même actrice de toute manière et que le personnage était simplement absent. Bon, la beauté naturelle de Maslany ne gâche rien, mais les effets spéciaux ont aussi su rendre cette histoire parfaitement cohérente ; et le voyage était réussi à chaque épisode. Oui, « claque esthétique », ça résume bien mon rapport à la série !

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Voilà, c’est presque tout pour cette semaine. Je me sens mal de terminer cette liste sans parler des claques visuelles qu’ont été dans ma vie les génériques de Dexter (surtout) et Spotless (beaucoup moins). Des petites merveilles.

Aux rangs des séries qui auraient pu figurer dans ce top, on retrouve aussi Fear the Walking Dead, mais elle copie trop sa grande sœur qui essaye trop de bien faire… et du coup, bof, le sublime devient plus chiant qu’autre chose. J’adore également les univers diamétralement opposés des Orphelins Baudelaire et de The Man in the High Castle. Je sais, ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre, mais chacun à sa manière sait me charmer. Dans les plus récentes, You a un filtre intriguant qui sublime assez bien ses acteurs… Et enfin, comment ne pas mentionner les effets spéciaux de The Magicians ? Et sa saison 2 qui prend un grand bol d’air. Pour tout vous dire, je l’avais mis dans le top, et puis j’ai fini par la retirer pour faire un peu de place à d’autre… Sans rancune !

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Ces séries qui mériteraient juste un épisode de plus

Salut les sériephiles !

Comme tous les vendredis, nous nous retrouvons pour un nouveau TFSA proposé par Tequi et je dois dire que le thème me plaît bien cette semaine, même s’il m’a donné du fil à retordre. Comme le titre de l’article vous l’a indiqué, il s’agit en effet de réclamer un épisode de plus à certaines séries déjà terminées. J’imagine que Tequi s’est inspirée de la situation catastrophique de Sense8 pour nous concocter un thème aussi machiavélique, mais j’aime surtout le clin d’œil probablement inconscient à mon blog (eh Tequi, tu connais Freud, tout ça, tout ça ?). Ouais, il en faut peu pour me faire rire, j’avoue.

Non seulement c’est un thème machiavélique, mais en plus c’est un thème pas évident, surtout quand la première réponse qui me viendrait à l’esprit est Veronica Mars, qui y a eu droit avec son film ! J’ai bien envisagé d’autres séries, type Braindead (malgré sa bonne fin) ou Utopia mais j’en voudrais beaucoup plus qu’un épisode…

Pour rappel avant de commencer, le TFSA c’est un top 5 sur un thème précis, défini chaque semaine. Tout le monde peut y participer donc n’hésitez pas à nous rejoindre !

Spoiler alert : Rien de traumatisant, mais vu le sujet, j’évoquerai forcément la fin des séries que je cite. Il sera question dans cet article de Grandfathered, Eye Candy, Chosen, Finding Carter, Agent Carter et de You, me and the apocalypse, mais pas forcément dans cet ordre !

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Bonus : Chosen

Officiellement renouvelée pour une saison 4, Chosen a disparu des écrans et des radars. On ne sait rien de ce qu’il est censé advenir pour la suite de la série et c’est franchement dommage. L’histoire était on ne peut plus accrocheuse, franchement, je suis frustré de ne pas avoir le fin mot concernant le Jeu. On a qu’à s’imaginer que les scénaristes ont tous reçus une boîte et que ça s’est fini en massacre général. Moi, j’aimerais bien une suite quand même.

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  1. Finding Carter

Avec un générique qui m’a énormément marqué, la saison 1 m’avait embarqué dans la vie de Carter, avec ses hauts et ses bas. Il y avait de quoi faire, je me souviens notamment d’un coup de feu traumatisant. La saison 2 avait pris un virage résolument plus adolescent et m’avait déplu au plus haut point. L’annulation était un soulagement tellement ça partait en vrille… n’empêche que tout s’arrêtait sur un cliffhanger dont nous n’aurons jamais la résolution. C’est bien dommage et j’aimerais bien un dernier épisode pour tout conclure comme il faut.

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  1. Grandfathered

Là aussi, c’est plus une histoire de cliffhanger qui mériterait d’être résolu. La saison 1 m’avait bien fait rire, même s’il lui avait fallu du temps pour trouver son rythme. Une fois que c’était fait, il y avait de bons gags. Nous sommes passés à ça d’une vraie conclusion, en plus filmée !, mais les producteurs ont tenté un coup de poker et décidé de diffuser le cliffhanger de fin de saison plutôt que la conclusion. Dommage, ils ont fait le mauvais choix. En même temps, ce n’était pas dur de deviner comment ça se terminerait.

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  1. Eye Candy

Et oui, encore une série MTV dans ce top après Finding Carter. Cette fois, on entre surtout dans ces séries qui mériteraient vraiment une saison de plus. Eye Candy avait eu le bon goût de nous boucler son fil rouge – reprenant celui du roman dont la série s’inspirait – dans son épisode final, donc je me disais que j’allais survivre à l’annulation, même si j’étais bien dégoûté car la série m’avait accroché à fond. Pensez-vous ! Elle se termine sur un cliffhanger qui relance une toute nouvelle intrigue évoquée depuis le pilot en arrière-plan. Franchement, un épisode de plus permettrait de conclure cette intrigue et ce serait tant mieux !

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  1. Agent Carter

Bon, je ne dirais pas non à une saison supplémentaire, mais une fois n’est pas coutume, un épisode suffirait à conclure les intrigues ouvertes de la série, notamment ce meurtre en fin de saison 2. En tout cas, c’est la deuxième série de ce top avec Chad Michael Murray. Je retiens ma leçon et j’arrête de commencer les projets de cet acteur, voilà !

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  1. You, me and the apocalypse

Découverte vraiment plaisante de la rentrée 2015, cette série anglaise avait tout pour elle, du casting à l’ambiance musicale, en passant bien sûr sur l’intrigue apocalyptique sympathique. Contre toute attente, elle prenait même un virage la faisant baigner dans du fantastique lors de ce qui s’avérera être ses derniers épisodes. C’est bien dommage : il y avait ce qu’il faut pour beaucoup plus de temps, et donc oui, pour un épisode conclusif. Certes, l’apocalypse était là, mais il y avait surtout un très bon cliffhanger dont j’aimerais voir la résolution.

Voilà, ce détour par le cimetière de ces séries que j’aimais et qui n’ont pas de fin m’a rendu tout nostalgique. Je m’en vais faire un tour sur les autres blogs du TFSA si je suis le seul à espérer encore dans mon coin un épisode de plus à ces séries-là.

Bonne fin de semaine à tous !

Utopia (S02)

Cet article date également de septembre, mais mieux vaut tard que jamais. Attention spoilers !

Avis : Après avoir englouti la saison 1 d’Utopia, je me voyais mal ne pas engloutir dans la foulée la saison 2. J’avoue m’être laissé une rapide pause de quelques heures avant d’enchaîner, déjà pour savourer le cliffhanger, ensuite pour finir la rédaction de mon article et enfin pour bronzer – puisque j’ai vu cette série lors du premier week-end de septembre qui était assez ensoleillé pour monter à 27°C quand même !

Tout cela n’a donc rien à voir avec la saison 2 et je pense qu’il vaut mieux entrer tout de suite dans mes attentes concernant les six derniers épisodes de la série : des réponses sur le sort de Jessica et Becky, des retrouvailles Alice/Grant (mais je ne suis pas convaincu que ça puisse arriver), une nouvelle traque et si possible, une vraie bonne conclusion. Oui, tout mon problème est là : j’ai vraiment peur de ne pas avoir droit à une conclusion car la série a été annulée…

Alors fin ou pas ? C’est ce que je m’apprête à découvrir !

 Note moyenne de la saison : 16,5/20

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Épisode 1 – 16/20
We can’t afford attachment, Philip. You need to remember that.

Bon, j’avoue avoir été surpris et un peu déçu par ce début qui est un épisode flashback sur le père de Jessica. Il a une telle importance dans la première saison que c’est une excellente chose d’en faire un vrai centre d’intérêt, mais j’aurais préféré que ça intervienne un peu plus tard. L’ambiance, la musique, les plans, les couleurs, tout nous rappelle qu’on est bien dans Utopia malgré le cadrage très ancien. Toutefois, je reste étonné de ce lancement qui repart bien en arrière et nous dévoile tout de Janus dans les années 70, de ce scientifique à la Walter Bishop (Fringe) qui se prend pour Dieu et des implications existant dès les premières années de la vie de Pietre. La note est un peu plus basse que ce que je donnais en saison 1, mais c’est sûrement parce que je trouve dommage de concentrer toute une heure de reprise à cette parenthèse dans le passé. Si la série avait commencé par là, ça aurait été un 19 ou 20 assez facilement (enfin, il manquerait quelques explications quand même pour un début). Après tout, il y a une scène de torture qui vaut presque celle du pilote. Cet épisode nous apprend toutes les informations dont nous avions besoin sur les origines du projet qui a détruit la vie paisible des personnages de la saison 1.

Épisode 2 – 17/20
What have I done to you Jessica ? What have I done ?

Voilà, je me replonge dans l’univers d’Utopia tel que je le connais, mais cela ne dure qu’un temps quand je découvre un Pietre jouant le bon père de famille alors que tout le monde s’est réinstallé dans une vie banale et même ennuyeuse. Bref, un peu de temps s’est déroulé depuis la fin de saison, mais ce n’est pas plus mal d’avoir accordé un répit aux personnages. C’était surtout nécessaire quand on voit ce qu’est devenu Grant, qui a évidemment bien grandi entre les deux saisons. Bon, évidemment, le répit est de courte durée avec le retour de Lee dans la vie de Pietre : la mort lui allait mieux, il est toujours aussi terrifiant. Il y a quelques longueurs dans cet épisode, des blagues et bien sûr du sang sur la fin. Il est intéressant de suivre la manière dont les personnages se retrouvent, à l’exception de Jessica qui est néanmoins toujours aussi psychopathe. L’ambiance de cette série l’est tout autant et c’est un vrai plaisir, même si l’effet de surprise s’est un peu dissipé par rapport à la saison 1.

Épisode 3 – 16/20
I would suggest no one Googles anything from now on.

Wow, cet épisode m’apprend que la série joue la carte des révélations : le père de Jessica et Pietre n’est en fait pas mort et, mieux que ça encore, il est avec notre groupe. C’est de loin l’information la plus importante de la série jusqu’ici et ça constitue le tournant majeur de l’épisode/la saison. Nous sommes à la mi-saison, ce n’est donc pas si surprenant. Autrement, j’ai bien aimé l’ensemble de ces 50 minutes, mais je trouve peu crédible que Becky et Ian acceptent aussi facilement d’inclure un nouvel adolescent dans leur problème, même si ce hacker apportait une touche nécessaire d’humour. C’est d’autant moins crédible que l’épisode fait aussi un clin d’œil aux fausses accusations des épisodes 2 et 3 de la première année avec la diffusion de la photo de Ian aux infos. La série est indubitablement bonne, mais il y a quand même une baisse de qualité par rapport à la saison 1 : moins d’action peut-être, quoique Jessica couvre bien cette branche (jolie perruque), mais surtout beaucoup plus (et trop ?) de prise de tête je trouve ! Les choses sont moins bien amenées de ce côté-là désormais, bien que ça reste bluffant.

Épisode 4 – 16/20
So you have nothing to worry about Ian. I’m sterile. Should we do it again?

L’introduction de cet épisode est sacrément longue, mais mon dieu, elle est aussi sacrément réussie : comme pour le pilot, elle nous plonge à nouveau dans un univers glauque et sombre avec ce père de famille qui tue toute la baraque après une virée on ne peut plus mystérieuse. Les révélations à ce sujet viennent plus tard dans l’épisode sans pour autant être hyper limpides, ce qui renforce le mystère et donne envie de continuer. Autrement, pêle-mêle : la relation Ian/Becky prend un mauvais tournant, où elle est hyper sincère avec lui, mais lui couche avec Jessica. La vérité ne tardera pas à exploser puisque Jessica apprend enfin que son père est encore en vie au moment où elle allait tuer Mr Rabbit – pendant que de leur côté, les autres découvrent que Mr Rabbit est une femme et que leurs aventures de la saison 1 ne se sont jamais terminées. Enfin, je n’accroche pas du tout à l’intrigue Dugdale (encore, toujours) et Lee/Pietre ont une intrigue qui paraît vraiment secondaire, mais qui est sympa pour le développement de ce second. J’en oublie une fois de plus Wilson dont je n’aime vraiment pas l’évolution au cours de ces quatre derniers épisodes. En bref, donc, un épisode qui révèle aux personnages des choses que l’on savait déjà et qui nous ajoute des mystères. Tant que ça fonctionne pour relancer la suite… Un peu trop en phase transitoire peut-être.

Épisode 5 – 17/20
For now, we are Mr Rabbit.

On s’approche de la fin, mais ça ne se sent pas trop, ce qui a tendance à m’inquiéter. N’ayant pas accroché aux intrigues de Wilson et Dugdale, les retrouvailles ne m’ont pas enthousiasmés plus que ça, mais je continue de vraiment aimer le personnage de Ian (malgré son erreur de l’épisode précédent) et à me sentir peiné pour ces personnages qui perdent tous leur famille. Heureusement, la réalisation reste impeccable, ça aide à rester dedans. C’était beaucoup plus intéressant du côté de Jessica qui retrouve Grant, son frère et son père ; mais aussi lorsque les retrouvailles avec Alice ont enfin lieu ! Cela fait un peu cinq épisodes que j’attendais ça, mais c’est vrai que l’actrice ayant moins grandi que Grant, ça fait un peu étrange. Les fusillades finales sont des plus intrigantes mais aussi les plus tristes de la série. Pietre est le personnage qui aura connu la plus grosse évolution de la série et ce n’est pas le dénouement que j’attendais pour lui. Quant à Mr Rabbit, j’adore la manière dont elle meure, mais je suis tout aussi dégoûté, car c’était pour moi le troisième personnage le plus intéressant de la série. Il reste Jessica on va dire. Le final est lancé à merveille par la séquence de fin qui promet donc le lancement de la grippe russe à grande échelle.

Épisode 6 – 18/20
I don’t think I am me. Not anymore.

Mon dieu, l’épisode final aura réussi à avoir la meilleure introduction de la série et peut-être bien la plus violente aussi, car elle consiste à détruire psychologiquement et à se poser tellement de questions. Ces cinquante dernières minutes s’avèrent être une course contre la montre pour retrouver l’agent chargé de contaminer le monde, ce qui permet la réunion de Wilson, Becky et Ian autour du même objectif, tandis que Grant s’est finalement transformé en pré-ado insupportable, comme tous les gamins de séries. Tout est réglé assez rapidement, mais c’est logique, l’épisode n’est pas si long. Il leur faut donc peu de temps pour réussir à anéantir toute menace. Cela dit, tuer l’agent chargé de répandre le virus n’est pas suffisant pour conclure la série. Becky décide de se suicider car elle n’a plus de médicaments, Wilson part en vrille. Au moins, il bute Lee et ça, c’est appréciable comme fin de le voir devenir le nouveau Mr Rabbit. En revanche, c’est une vraie fin ouverte et à l’opposée d’un happy-ending que propose Utopia. Difficilement pleinement satisfaisant, mais c’est le coût d’une annulation.

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EN BREF – Une saison 2 pas vraiment à la hauteur de la première, mais qui n’en reste pas moins brillante avec d’excellents moments. Tout reste impeccable du côté de la technique et ça ne fait que servir une écriture déjà bien maîtrisée, donc ce n’est pas que de l’artifice, une chose que je ne supporte pas et reproche trop souvent aujourd’hui. L’annulation de cette série est une aberration qui me renvoie à mes vieux traumatismes de l’annulation d’Hex ou à la saison 4 fantôme de Chosen (j’y crois encore).