This is us – S06E06

Épisode 6 – Our Little Island Girl : Part 2 – 16/20
Un épisode beaucoup plus convaincant que les précédents en ce qui me concerne, peut-être parce qu’il se centre sur un personnage que j’adore et nous permet de boucler vraiment une partie de l’intrigue. Cette fois, j’ai senti la série qui approchait de sa fin, et ça fonctionne bien. Il reste pourtant encore de nombreuses intrigues en cours, et je ne suis pas fan d’un grand nombre d’entre elles, mais il est peut-être encore possible d’arriver à un point final satisfaisant. Et dans tous les cas, nous nous dirigeons vers un point final, c’est pour moi l’essentiel.

Spoilers

Beth enseigne à présent dans une grande école de danse classique, Kevin invite sa famille au tournage du pilot de son reboot.

Remember this : don’t you ever forget how incredible that woman is.

Oula. La première partie de cet épisode était il y a trois ans, ils ont pété un câble ? Il s’agissait de l’épisode centré sur Beth, et je l’avais beaucoup aimé. Il s’est passé bien des choses depuis dans la vie de Beth, mais la chronologie de la série permet de toute manière de revenir en arrière. On en revient donc à un flashback qui nous réintroduit le concept de cette petite fille qui a dansé avant de marcher.

De retour dans le présent, Beth se fait embaucher dans une école de danse classique, le même genre d’école que celle qui a cassé son rêve d’enfance et sa passion pour la danse. Et pourtant, elle accepte d’y aller en tant qu’employée car elle a monté tout un projet qui lui permet d’avoir sa propre classe. Une quinzaine d’élèves lui suffit, mais il faut encore les recruter. Et bien sûr, elle se projette dans une des danseuses dont le rêve est encore intact, Stacey.

La relation qui se tisse entre elles est sympa, mais elle éclipse un peu trop ce que j’aurais envie de voir : celle avec Déjà. Qu’importe, c’est cool quand même de suivre Beth au travail. Pour le coup, c’est un personnage que je n’ai pas encore envie de quitter et que j’aime suivre peu importe les intrigues. Cette semaine, on la voit clairement lutter pour ne pas devenir ce qu’elle a toujours détesté, et c’est intéressant.

Ca l’est d’autant plus qu’un flashback nous montre que Beth a eu l’occasion de recroiser son professeur de danse classique, celui qui a détruit son rêve et sa passion, alors qu’elle déjeunait avec Randall. Bien sûr, ils étaient encore à la fac, elle était brillante et… pas encore assez confiante pour détruire son prof. Bon, bien évidemment, elle en avait envie, car la rancœur est énorme : il n’a même pas été là pour elle au décès de son père, alors qu’elle était son élève préférée pendant un temps.

Dans le présent, Beth doit faire face à nouveau à la pression et au stress des galas. Cette fois, c’est en tant que professeur, et c’est marrant de voir qu’elle stresse autant que quand elle était jeune. C’est plutôt positif, et ça en dit long sur le personnage. Cela nous permet surtout de la découvrir en tant qu’incroyable professeur : alors que Stacey tombe sur scène, elle monte à son tour sur la scène et lui fait tout un magnifique discours.

Beth insiste auprès de Stacey pour lui affirmer qu’elle ne la décevra jamais, qu’elle attendra avec elle sur scène s’il faut et si elle n’est pas capable de se relever, et c’est une très belle scène. Ce n’est pas vraiment crédible vu les standards dans le monde de la danse, mais ça marche très bien dans cet épisode de voir qu’une autre méthode d’enseignement est possible, que Randall est toujours fou amoureux de Beth et le rappelle à ses filles dans le public, que Beth reprend enfin goût à sa passion.

Tellement en fait que le soir elle peut appeler son ancien professeur qui, par chance, travaille toujours au même endroit. L’appel commence par des broutilles, mais cette fois, des années après, elle est capable de lâcher la bombe qu’elle voulait déjà lâcher dans le flashback : elle lui reproche ses méthodes d’enseignement, elle lui reproche d’avoir pris et gâché son rêve… et elle l’informe que maintenant elle le reprend.

Elle l’informe qu’elle retrouve le chemin de sa passion et qu’elle a compris que son enseignement à elle pouvait être différent, qu’elle pouvait aider avec bienveillance une nouvelle génération de danseurs. On est sur une belle variation de « Those who can’t teach » ici, avec la morale que ce n’est pas qu’elle ne pouvait pas, mais qu’elle était faite en réalité pour enseigner pour vivre son rêve comme ça, par procuration, avec une méthode d’enseignement différente. Cela nous est confirmé par une nouvelle escapade dans le futur où la storyline de Beth se conclue définitivement : elle reçoit des nouvelles de Stacey, devenue une star. Simple, efficace, on a fait le tour du personnage en ce qui concerne sa vie pro et j’aime beaucoup ça.

De son côté, Kevin se transforme en cuisinier parfait pour toute sa famille. Allez savoir pourquoi, cet épisode se concentre sur Thanksgiving. Je crois que je peux faire une croix sur mon point St Valentin du Bingo Séries à ce stade : apparemment, la série avait prévu sa diffusion classique avant d’être décalée ? C’est si bizarre.

Bref, il prépare un super petit déjeuner pour tout le monde, et tout le monde, c’est Tobby au boulot en distanciel, Kate, Madison et… Elijah. Oups. Kevin est aussi lourd avec Elijah que Kate l’est à reprocher à Toby de travailler, alors c’est mal barré cette affaire. Au moins, Kevin invite Madison et Elijah à un tournage du Manny pour leur faire plaisir. Tout semble aller à peu près bien, jusqu’à ce que Madison révèle à Kevin qu’elle n’a pas envie de se rendre à son Thanksgiving familial.

Bien sûr, elle ne le fait pas de gaieté de cœur, puisqu’elle avait envie d’attendre avant de balancer ça à Kevin. Kate était au courant, et ça blesse Kevin de voir qu’elle semble plutôt se ranger du côté de Madison que du sien. En même temps, elle lui explique ensuite très bien les choses, insistant sur l’importance pour Madison d’enfin avoir la chance de quelqu’un qui tombe amoureux d’elle. Putain, mais ça me soule tellement. Bien sûr que si, Kevin était amoureux d’elle. Je pense sincèrement qu’ils avaient oublié de prévenir l’acteur de ce qu’ils avaient prévu ? Ou je me suis fait aveugler moi-même. Bon, je ne suis toujours pas d’accord avec ce qu’il s’est passé en fin de saison précédente. Il va falloir que je prenne le temps de la revoir un jour, je crois.

Par contre, dans tous les cas, je continue de penser que Kate est une égoïste monstrueuse avec Tobby à lui reprocher de trop travailler.

Il ne faut pas que ça m’empêche de remarquer à quel point Kevin est devenu super mature en quelques saisons. Kate lui explique la situation de Madison et aussitôt il s’écrase pour elle et pour son bien à elle. Il ignore quasiment entièrement tous les compliments qui sont faits sur sa sitcom et il accepte qu’Elijah lui explique qu’il est là pour rester.

C’est une bonne chose pour Elijah, hein, mais j’aurais quand même préféré voir Kevin finir avec Madison plutôt que de subir une dernière saison où il est célibataire et à vivre chez Toby et Kate, accentuant encore les problèmes du couple. Quand il explique à Toby que Kate déteste ses oreillettes bluetooth, Toby lui balance que c’est parce qu’il n’a plus sa pièce pour passer les appels – la pièce étant désormais la chambre de Kevin.

Bordel, qu’il se prenne rapidement un appartement là, ça se sent que c’est la merde et qu’ils ont besoin d’espace, même si Kate lui dit que non. Je suis frustré.

Les flashbacks se centrent aussi sur un nouveau Thanksgiving, celui des ados alors que Rebecca recommence ses rencards. Elle invite ainsi Matt sur un coup de tête. Tout l’épisode est ensuite constitué de piques de la part des enfants et surtout de Miguel envers ce Matt. Le plus intéressant reste une scène où Rebecca avoue à Miguel qu’il est son meilleur ami… et où il lui répond qu’il veut inviter lui aussi son rencard au Thanksgiving. On voit la jalousie naître sur le visage de Rebecca et, même si ce n’est pas le thème central de l’épisode, il est évident que c’est de cette jalousie que naîtra l’idylle avec Miguel.

On en revient plutôt aux problèmes existant dans le mariage de Kevin et Sophie comme thème central de ces flashbacks. Les deux acteurs ont pris un coup de vieux et paraissent définitivement adultes – mais admettons. Ce ne sont pas les seuls, car on retrouve aussi Beth et Randall, mais j’en ai déjà parlé plus haut. Les problèmes entre Kevin et Sophie ? Ils sont réels : Kevin a commencé à boire et surtout il a trompé sa femme, sans lui dire encore.

Le problème, c’est qu’il en parle à Kate et que Kate est ensuite confrontée par Sophie sur le changement de caractère de son frère – qu’elle met en grande partie sur l’alcool. C’est tout de même intéressant de remarquer que Kate prend la décision de protéger son jumeau malgré son amitié avec Sophie, ou de voir que Kevin et Kate avaient conscience l’un et l’autre des problèmes de l’autre.

Par contre, les problèmes de Kevin lui explosent à la tête bien plus rapidement, parce que Sophie n’est pas aveugle. Elle finit donc par le confronter et ce qui la blesse le plus n’est pas tellement la tromperie de Kevin, mais plutôt le fait que Kevin lui balance que Kate était au courant. Kate savait donc et ne lui a rien dit alors même qu’elle lui a demandé.

C’est plutôt chouette de voir que Kate soutenait déjà son frère, mais la position dans laquelle elle était aurait appelé à plus de mise en garde, en soi. Je comprends donc la colère de Sophie, et je comprends qu’elle se barre. Et comme souvent avec la série, cela permet de faire écho avec le présent, où Kate fait le choix désormais de soutenir Madison. La vie lui a enseigné bien des choses, et elle décide même, dans le présent, de s’excuser auprès de Sophie. Et j’ai adoré cette idée du message envoyé des années plus tard, parce que le regret peut parfois mettre du temps à arriver.

 

9-1-1 Lone Star – S03E07

Épisode 7 – Red vs Blue – 14/20
Un épisode au thème porteur et fécond… mais bordel, le niveau d’approfondissement n’est vraiment pas dingue. Par rapport aux séries d’ABC qui veulent vraiment entrer dans des questions politiques majeures, on sent que sur la FOX, on est là pour se divertir. Les personnages sont attachants et aident à accrocher à la série, mais j’ai trop l’impression de voir une série qui n’ose pas aller au bout de ses idées et qui veut faire du grand public. Quant au cliffhanger, bon, ça m’a énervé plus qu’autre chose.

Spoilers

Les pompiers se mettent un policier qui ne les aimait pas à dos, relançant une rivalité entre pompiers et policiers.


-Yeah, we’re kind of a middle of something.
-Yes, the road.

Carlos est là ! Il a la première réplique de l’épisode, et c’est parfait comme ça, non ? Bon, d’accord, j’arrête d’abuser. La première intervention de l’épisode vient poser un problème inattendu, qui est celui du titre de l’épisode : le sergent O’Brien débarque en plein milieu d’une intervention des pompiers pour leur demander de bouger le camion de pompiers qui créé un embouteillage monstre. Effectivement, ça me paraît une demande raisonnable MAIS.

Le problème vient du fait qu’O’Brien est présenté comme un emmerdeur qui n’aime pas les pompiers par Carlos. Owen le prend donc de haut immédiatement et n’hésite pas à lui refuser sa demande, surtout quand O’Brien en profite pour critiquer l’attitude des pompiers et la présence des médias. C’est donc face au média que le flic met une amende aux pompiers, et face au média que le pompier déchire l’amende comme si de rien n’était.

Cela ne fait pas trop plaisir à Tommy qui espérait une issue positive à ce conflit, et je crois qu’elle avait raison. En effet, cela force Carlos à être le porteur de mauvaises nouvelles à la caserne : la vidéo devient virale assez vite, et elle attise une rancune assez ancienne entre pompiers et policiers. Carlos explique donc que la rivalité peut poser un problème, et TK l’appuie car c’est assez courant à New-York.

Franchement, c’est plus drôle qu’autre chose parce que les pompiers se moquent des policiers qui les pensent fainéants à jouer à des jeux et cuisiner entre les interventions quand en fait eux sont incapables de la moindre action. Pff. Cette rivalité est ridicule, mais ça va tourner au pire : O’Brien met une amende aux pompiers qui sont garés, hors intervention, sur une place réservée aux urgences. Et non content de le faire, il réussit même à faire en sorte que le véhicule soit emmené à la fourrière. Cette fois, ça devient dangereux sur du court terme : mettre une amende, admettons (encore que c’est très con, parce que qui paie ? les gens qui ont besoin d’être sauvés probablement), mais quel est l’intérêt de mettre à la fourrière un véhicule de pompiers ?

Owen s’énerve donc assez légitimement des événements. Il décide donc de faire en sorte de trouver une solution pour ridiculiser les flics. Ce n’est pas si simple, mais il pense que les défier au baseball pourrait être une bonne idée. C’est si ridicule. Les américains, je vous jure, ça me passe au-dessus. Les flics ont donc une équipe qui n’a jamais connu la moindre défaite et la première idée d’Owen est d’aller les défier là-dessus ? Pauvre Carlos. Il reste totalement à la marge, évidemment.

Le match ? Il est mal barré, mais pour le gagner Owen et Tommy ont l’idée d’embaucher une nouvelle recrue qui pourra rejoindre l’équipe et qui sera excellente en football américain. La nouvelle recrue ? Pearce, la recrue de la saison précédente qui avait démissionné parce qu’il trouvait l’approche de la 126 trop agressive et tête brulée.

Il est servi avec cet épisode. Le fait de se faire embaucher fait qu’il se fait arrêter sans raison valable le jour du match pour être bien en retard. Les flics sont donc d’énormes tricheurs et ça se confirme encore quand Nancy réussit enfin à renvoyer la balle avec la batte et qu’un flic lui fait un croche-patte pour être sûr qu’il puisse gagner et qu’elle perde. Merveilleux.

Qu’ils sont cons. Le tout tourne à la baston générale, ce qui est ENCORE plus ridicule à vrai dire. Et hop, Pearce démissionne à nouveau après avoir fui la baston. Le pire ? O’Brien a pris soin d’appeler les médias avant, ce qui fait que l’ensemble est filmé… Je sens que ça va plaire aux politiques une affaire comme celle-ci.

Cette intrigue se termine par un incendie dans un entrepôt, incendie provoqué par les flics… et qui brûle des substances toxiques, rendant tous les flics hilares. Premiers sur les lieux, ils n’ont pas de quoi se protéger des drogues qu’ils inhalent. Super. Owen se retrouve également à devoir sauver O’Brien, complétement pété dans l’immeuble en flamme. L’avantage, c’est en plus que le flic se dit impressionné par le courage des pompiers.

La séquence est filmée à nouveau par les médias, et ça se termine même en câlin entre O’Brien et Owen. Interrogé face caméra, Owen peut ainsi affirmer qu’il n’y a pas de rivalité entre les différents départements de la ville d’Austin. Genre. Cela le met bien trop en valeur, je trouve, et ça ne peut pas plaire aux policiers… Sauf que nous sommes dans une série et que c’est la fin de l’épisode.

Tout se termine bien avec O’Brien qui vient manger à la caserne. Et pourtant, ça se termine mal pour lui théoriquement : comme le font remarquer les pompiers en fin d’épisode, ils n’ont pas gagné le match. C’était très chouette de voir les pompiers acclamer Nancy ayant provoqué la première défaite des policiers.

Franchement, la rivalité aurait pu être bien mieux traitée que ça, je suis assez déçu – mais c’est probablement parce que Station 19 a mieux géré cette thématique.

De son côté, Grace revient au travail après le week-end et elle est bien contente d’être un lundi pour pouvoir se relaxer au travail en s’occupant des autres plutôt que de son petit monstre. C’était sympa comme tout de la voir comme ça. Sa journée tourne vite au désastre pourtant : elle se rend compte qu’un nouveau collègue, Dave, a pris sa place habituelle, qu’elle occupe depuis cinq ou six ans au centre d’appels.

Le truc, c’est que Dave, lui, est à ce bureau depuis neuf ans, mais à un horaire différent : il travaille de nuit, contrairement à elle. Assez vite, on sent une rivalité se mettre en place, même si Grace accepte de changer de place. La rivalité reste cordiale tout du long, avec Grace qui ne l’aime jamais, mais jamais pour des raisons valables, à part peut-être ce moment où il lui vole de la nourriture. Je ne comprends jamais les fonctionnements des frigos communs comme ça – c’est assez évident que tu prends ce qui t’appartient, quoi. Bref.

Grace ne s’énerve même pas pour ça. Ce qui finit par la saouler et dont elle parle à Judd, c’est le fait que Dave ose s’occuper d’un de ses appels et lui venir en aide comme si elle était une jeune recrue. Franchement, c’était un peu répétitif de l’intrigue de May dans la série-mère, mais ça marchait malgré tout parce que l’intervention était glaçante : un père tentait de tuer son fils à défaut de le reconnaître, souffrant d’une maladie causée par un coup à la tête.

J’ai trouvé cette partie de l’épisode vraiment efficace, comme souvent avec la franchise : on nous propose des situations vraiment pertinentes dans la mise en scène et le drama. Le lendemain, après une scène où Grace a pu se plaindre à Judd, on retrouve Dave au téléphone avec un homme tentant de se suicider.

L’appel fait mal à Dave, parce qu’il lui rappelle son propre passé, son père ayant décidé de se suicider. En fait, ça lui fait tellement mal qu’il finit par faire une crise cardiaque devant une Grace désemparée. A terre, Dave lui demande encore de prendre le relai de l’appel qu’elle avait suffisamment entendu pour être efficace. Le pauvre type au téléphone, franchement. Il réussit tout de même à vomir toutes les pilules pour dormir qu’il a avalées et être secouru par Nancy et TK. Tout va bien quoi.

Quant à Dave et sa crise cardiaque, il respire à nouveau et prend même le temps de s’inquiéter de l’homme qu’il avait au téléphone avant d’être évacué par l’équipe médicale. Facile, ça. La fin d’épisode nous révèle que le père de Dave n’a jamais mis fin à ses jours – mais alors, allez comprendre son emportement au téléphone, même si je m’en doutais que ça finirait en gag comme ça. L’autre révélation de fin d’épisode qui ne va pas plaire à Grace ? Dave rejoint définitivement l’équipe de jour pour aider sa santé.

Enfin, le cliffhanger qui m’a fait prononcer un bon « ah non hein » concerne TK : il reçoit un appel qui lui annonce la mort de sa mère. Cela sort de nulle part dans la trame de la saison, et je ne suis pas franchement content de cette intrigue. Elle vient juste d’avoir un bébé en plus, j’espère que ça ne va pas être une manière tordue de nous mettre un gosse dans la vie de Carlos et TK. On verra, c’est trop tordu pour que ce soit le plan des scénaristes de toute manière.

9-1-1 Lone Star – S03E06

Épisode 6 – The ATX Files – 14/20
Un épisode sympathique mais plutôt routinier, qui a l’inconvénient de ne pas vraiment donner du temps d’écran à tout le monde. Certes, il se concentre sur des personnages que j’aime bien, mais j’aime bien tout le monde dans la série… Ce n’est pas grave, on a au moins des intrigues qui permettent de développer davantage certains d’entre eux et de poursuivre le travail entamé dans les épisodes précédents, donc on va dire que c’est un bon épisode quand même.

Spoilers

Judd et Grace accueillent Wyatt pour le week-end, Tommy accueille… Charles ?


Are we just gonna ignore the part about the blue-glowing creatures?

Il est temps pour moi de rattraper ces épisodes de retard que je commence à rattraper, non ?

J’ai beaucoup aimé ce début d’épisode, même si on sent dès le départ que le type qui promet à sa copine de ne plus jamais l’abandonner est sur le point de le faire. Par contre, malgré le titre de l’épisode, je n’avais pas vu arriver le délire des extra-terrestres, il faut bien le dire. Voilà donc ce couple qu’on ne connaît pas qui se met à voir des aliens pendant leur rencard, et le copain qui abandonne sa copine pour s’enfuir au plus vite.

Il n’en faut pas plus pour qu’il soit victime d’un accident qui ramène tous les pompiers sur le lieu. Une fois sur place, ils apprennent l’existence de ces étranges personnes aux reflets bleutés, mais pour les avoir vus dans la scène, je doute franchement qu’il s’agisse d’une rencontre du troisième type. Toujours est-il qu’Owen révèle ainsi qu’il en connaît un rayon sur les extra-terrestres, à nous parler des différentes espèces d’extra-terrestres. C’est ce qu’il fallait pour calmer le type qui est donc entremêlé dans des barbelés, et hop, on peut enchaîner sur le reste de l’épisode, mais le thème est donné.

Bien sûr, cet épisode reprend également sur l’excellente intrigue entamée la semaine précédente avec Judd qui se retrouve avec un fils sorti de nulle part, Wyatt. J’ai beaucoup aimé ce que ça donnait : Judd fait tout ce qu’il peut pour apprendre à connaître son gamin, mais ça commence par un repas foiré à défaut de savoir que Wyatt était vegan. Franchement, il y a de l’abus ? Qui vient à un dîner sans préciser à l’avance qu’il est vegan ?

Bon, pour le reste, Judd qui veut l’emmener à la chasse et à la pêche, ça semblait un peu trop cliché tout de même. C’est tout de même intéressant à voir, parce que Grace sauve le repas et la scène comme elle peut, à essayer de faire en sorte que tout se passe bien alors que ce n’est pas gagné du tout. Cela s’arrange quand Wyatt raconte qu’il est bizarre (juste parce qu’il joue à Magic ?) et que Judd décide de lui parler d’extra-terrestres.

Le lendemain matin, il vient donc voir Owen directement chez lui juste pour qu’il accepte de l’emmener en excursion avec Wyatt sur la piste des aliens du début d’épisode. Bien sûr. Si l’activité semble fun pour Wyatt malgré ses dix-sept ans, ça rapproche surtout Owen et Wyatt, laissant Judd sur la touche. Complètement. Même lorsqu’il est question de bouffe, Owen est plus au point sur la bouffe vegan quoi.

Le lendemain matin, par contre, l’ambiance change radicalement : Judd trouve un tas d’animaux morts, clairement affectés par des radiations. Bien sûr, il appelle les secours aussitôt que possible et il tombe sur Grace. Cela permet un peu d’humour bienvenue, franchement, et l’épisode enchaîne ensuite sur une enquête menée par les pompiers plutôt que la police. Pourtant, il y a des personnages policiers dans la série.

Non, je ne suis pas frustré d’avoir raté Carlos dans cet épisode, c’est faux. Après, l’épisode part un peu en vrille à nous expliquer que les extra-terrestres bleus ne sont finalement que deux junkies (bon peut-être pas, j’abuse) ayant volé du matériel d’un vieil hôpital. Ils ont trouvé une substance radioactive et magnifique, toute bleue. Ils en ont vendu sous la forme d’un collier et ils sont morts au bout de quelques jours.

Heureusement, Judd, Tommy et Owen parviennent à temps pour apprendre qu’une partie de la substance a été transformée en cadeau d’anniversaire et Grace réussit à retracer l’identité et l’adresse de la personne. C’est peut-être ma partie préférée de l’épisode : voir Grace être mise en attente au téléphone, ça rappelle de mauvais souvenirs de moments comme ça, on en a tous connus. Après, l’intrigue en elle-même n’était pas exceptionnelle et se conclue rapidement par un anniversaire raté. Mais bon, on ne va rien dire.

L’idée était aussi de nous montrer que Judd passait du temps avec son fils, et ça, ça fonctionne sans problème. Wyatt est ainsi ravi d’avoir passé ce week-end, même si le dimanche s’est fait sans son père, coincé au travail. Il a beaucoup aimé Owen, mais il a surtout aimé aller camper avec son père dans les bois. Si Judd s’est mis beaucoup la pression, on apprend donc que finalement tout s’est bien passé pour Wyatt. Eh, je crois que je vais l’aimer ce Wyatt.

De son côté, Tommy continue de devoir faire face à la mort de Charles. Elle en parle lors d’un groupe de paroles, parce qu’elle approche de l’anniversaire des quinze ans de sa rencontre avec lui. Si la scène est intéressante pour le développement du personnage, il est assez malheureux de voir que le plan des scénaristes est ailleurs : ils veulent juste la confronter au fantôme de Charles quand l’ampoule du salon se met à clignoter en suivant un rythme particulier.

Allons bon, on se croirait devant un épisode d’Evil, surtout que l’intervention suivante mène Tommy, Nancy et TK chez une sorcière qui s’occupait d’une jeune femme venant la consulter pour une relation amoureuse foireuse. Bon, la nana se retrouve avec des vers qui lui sorte de la bouche et du nez, au secours, et Tommy se voit prodiguer le conseil d’écouter attentivement l’esprit qui tente de la contacter.

C’est finalement Tommy qui la recontacte en premier, pour avoir plus d’infos sur la manière de traiter l’affaire : elle est sûre que Charles essaie d’entrer en contact avec elle en lui envoyant le code « 143 » qui signifie apparemment « I love you ». J’ai aimé le conseil de la médium cela dit : se comporter lors de leur anniversaire comme si c’en était un, et lui préparer le même repas que d’habitude. Forcément.

Pour le reste, c’est assez cliché : quand elle rentre chez elle, elle apprend finalement que le problème de la lampe venait d’une souris dans les murs. Malgré tout, elle prépare tout de même le repas pour Charles, lui parle, blâme son chat quand rien ne se passe… et reçoit un signe de Charles lorsque les bougies qu’elle vient de souffler se rallument. J’aurais préféré un signe moins allumé (c’est le cas de le dire), qui laisse une part au doute et qui nous explique qu’elle fasse le choix d’y croire. Là, les bougies qui se rallument seules, ça n’a pas beaucoup de sens quand même.

On va faire comme si c’était parfaitement normal malgré tout…

Grey’s Anatomy – S18E09

Épisode 9 – No Time to Die – 15/20
L’épisode ne me donne pas ce que j’espérais, alors j’ai du mal avec. Il y a de bonnes intrigues, il y a quelques sentiments de déjà vu, mais de nouvelles idées qui fonctionnent, des dramas qui auront un impact pour la suite… Bref, c’est efficace, mais tout de même, j’ai du mal avec certaines mauvaises nouvelles et avec les décisions de la plupart des personnages.

Spoilers

Owen a-t-il survécu ? Le cœur pour Farouk battra-t-il ?



Wow. When it rains it pours, huh ?

C’est mal si en voyant le titre de l’épisode j’ai pensé que si, il était temps pour Owen de mourir ? Malheureusement, ce n’est pas la piste que l’on suivait dans Station 19. Et malheureusement, cet épisode recommence trois semaines plus tôt par un flashback nous assurant bien que l’on va se concentrer sur Owen. Ce n’était pourtant vraiment pas nécessaire.

Bon, Owen a donc fait une promesse à son soldat là, et c’est un problème parce que maintenant, il va devoir l’assumer : ce ne sera pas si simple, il a confié son secret à Cormac… Si je n’ai pas aimé ce flashback, comme toujours ou presque, j’ai en revanche aimé que l’épisode ne nous zappe pas le réveil d’Owen dans la voiture – c’est parfaitement inutile si on a vu l’épisode précédent, mais ça permet de nous montrer aussi Cormac qui rattrape la voiture de Teddy. Au moins, j’ai moins l’impression que l’on zappe des moments importants.

Dans les moments importants et cruciaux, il y a aussi le suspense autour du cœur transporté pour venir en aide à Farouk. Cormac l’emmène donc à l’hôpital et le fait checker par Winston, mais les nouvelles ne sont pas bonnes : le cœur a des hématomes, probablement à cause d’un choc lors de l’accident. C’est gênant et ça permet à Winston de prendre conscience qu’il a besoin de faire appeler Maggie. J’aime qu’il ne soit pas trop étouffé par son égo, déjà.

L’opinion de Maggie n’est pas favorable pour la transplantation… mais Winston prend finalement la décision de tenter la greffe quand même, espérant un autre miracle. Je retire donc ce que je viens de dire sur son égo, et allez, on est prêt à le voir se prendre pour Dieu et expliquer calmement qu’il a un bon feeling vis-à-vis de cette opération. Ce n’est pas comme ça que ça marche, hein, et Maggie le sait vu le regard qu’elle lui balance. Heureusement, tout se passe finalement bien pour Farouk, mais ça reste une intrigue qui ne me passionne pas, il faut bien avouer.

Pendant ce temps, Owen est amené à l’hôpital par Maya et Robert donc. On ne les voit toutefois pas et la série nous évite ainsi un crossover qui n’était pas forcément utile – même si ça fait bizarre de ne pas l’avoir pour une fois. En tout cas, Owen semble plutôt en bon état au début d’épisode : il est encore en vie, il parle de manière parfaitement consciente à Amelia et Link qui l’examinent, tout va bien. Bon, par contre, Amelia et Link bossent ensemble sans qu’on ne les voie se retrouver ? C’est frustrant.

Ils informent ensemble Teddy de l’état d’Owen, la pressant d’aller retrouver Owen alors même que personne ne s’est inquiété de vraiment l’examiner. Cela fait quand même une sacrée dose d’adrénaline là, elle a cru qu’il était mort, tout de même. C’est finalement devant lui qu’elle finit par craquer totalement, et c’était mignon.

Il était moins mignon de voir Link en vouloir à Amelia sans lui expliquer pourquoi, par contre. Il m’a soulé, honnêtement. Et ça s’est prolongé tout au long de l’épisode.

On retrouve enfin Meredith dans l’épisode, et pour elle, tout va vraiment bien. Elle est même heureuse en amour, c’est dire. Par contre, elle croise ensuite Cormac qui lui parle de l’accident et lui dit qu’il a vu sa vie défiler devant ses yeux… sans jamais lui parler d’Owen ?

Franchement, c’est abusé au départ, mais j’ai aimé vraiment la manière dont il lui annonce finalement très calmement après l’avoir préparée à sa manière. C’est une bonne chose et ça mène à une scène intéressante (malgré quelques faux raccords) où Mer se précipite avec Richard dans une scène où Nico, Amelia et Link font tout ce qu’ils peuvent pour sauver Owen, avant de se rendre compte qu’il risque de finir paralysé.

Malgré la concertation, c’est devant Teddy et Owen que Link explique qu’il pense qu’il a besoin d’être prioritaire dans l’ordre des opérations que va subir Owen – il risque aussi de perdre sa jambe en fait. Amelia fait preuve d’un calme assez incroyable, tandis qu’Owen se rappelle subitement qu’il a confié à Cormac qu’il avait euthanasié un patient. Il demande donc à lui parler au plus vite… et c’est chiant. Cela provoque clairement des remous dans la vie d’Owen d’avoir ce complice ingrat.

Concrètement, Owen vole donc des médicaments pour euthanasier des soldats illégalement, et je peux comprendre pourquoi Cormac n’a pas envie d’être complice quand le risque est pour lui la prison. En tout cas, pour un type qui n’a rien à faire dans cette famille, il est vachement impliqué dans les secrets que tout le monde garde.

En soi, il sait donc qu’Owen commet des crimes, qu’il a eu un accident, que Megan est suicidaire et que le cœur de Farouk n’est pas forcément viable. C’est violent. Il retrouve donc Megan pour s’assurer qu’elle ne va pas tout lâcher et va tout de même prendre le temps de s’occuper d’elle avant de lui donner toutes les infos qu’il juge importantes de lui donner. S’il laisse du temps à Owen pour confesser ses crimes à Bailey, il lui apprend tout le reste et… J’aime beaucoup Cormac ? Il était temps d’en arriver à un stade où le personnage est vraiment appréciable.

Si c’était un bon épisode pour Cormac, ça ne l’était pas pour Link en revanche. Franchement, il est insupportable durant l’épisode à ne pas parler à Amelia, amenant ce non-dit important jusque dans la salle d’opération et ordonnant que la galerie de spectateurs soit évacuée lors de l’opération, juste parce qu’il y aperçoit Kai. C’est abusé, tout simplement. Amelia a bien raison de le confronter et vous savez ce qui m’énerve le plus ?

Eh bien, Lincoln a aussi raison dans ce qu’il dit : Amelia est insupportable avec lui alors qu’il n’a fait qu’espérer se remettre avec elle pendant un bon moment. J’aime bien ce qu’il lui dit et j’aimerais qu’Amelia se remette un peu en question de temps à autres. Je doute que cela arrivera, surtout qu’on la retrouve ensuite au bar avec Kai à lui expliquer que sa vie est bordélique sans vraiment se remettre en question. Tout ce qu’elle fait est dire qu’elle se déteste d’avoir brisé le cœur de Lincoln mais elle s’en remet bien vite en passant une bonne soirée avec Kai.

En parallèle, la série reprend aussi sur l’intrigue de Levi qui vient de tuer un patient en ne suivant pas exactement la méthode Weber. S’il n’est pas bien du tout suite à son erreur (encore heureux), ça pose un autre problème également : Richard et Miranda en arrivent à s’engueuler quand celle-ci veut mettre un terme définitif à la méthode d’enseignement de Richard qui prouve bien ses limites.

Si Richard débarque pour râler sur Levi juste après, ce n’est que bien plus tard que Miranda repasse au bloc… et découvre que Levi y est encore à se laver les mains. Oups. C’est très gênant à voir pour Levi qui s’enferme dans son erreur et n’écrit pas son rapport, mais j’ai beaucoup aimé Miranda dans le peu de scènes qu’elle a grâce à ça. Même hors écran, elle fait les bons choix : elle envoie Jo s’occuper de Levi. Bon, Jo, par contre, n’a pas la bonne solution par elle-même.

Elle va donc chercher Helm, mais le temps de la trouver et de la ramener avec un autre médecin, Levi s’est éclaté les mains à en saigner. C’est lourd comme scène, et j’ai le sentiment qu’on l’a déjà vu aussi. Jamais à ce point, en revanche : il est complètement dévasté par ce qu’il s’est passé, et il sait que sortir de la pièce signifie reconnaître ce qu’il s’est passé.

Ses amis s’occupent donc de lui jusqu’à ce qu’une autre urgence arrive, et ce n’est qu’après ça que Nico arrive. Le pire ? J’avais oublié l’existence de cette relation une fois de plus. J’ai adoré la manière dont Helm s’occupe de lui en plus. Il n’empêche que Levi finit l’épisode en pleine dépression, et je crains le pire pour lui. Tout le monde autour de lui semble s’en remettre, bizarrement, alors que les scènes le concernant étaient horribles. Il finit carrément assis par terre, adossé au mur de l’hôpital. Il oublie d’écrire son rapport clairement, mais au moins Nico est là pour lui.

Quand je dis tout le monde, je parle surtout de Jo qui oublie de mettre son pantalon quand elle s’occupe de Link et tente de lui faire des avances. Non seulement elle tente, mais en plus elle y arrive. Bon. Ce baiser entre eux est clairement une mauvaise idée. J’ai envie de voir Jo heureuse, c’est sûr, mais que l’épisode se termine sur une scène où ils couchent ensemble, après des années d’amitié, sans qu’il semble n’y avoir la moindre gêne… Pardon quoi, mais non.

Cela m’a énervé, vraiment. Je suis toujours perplexe face à cette relation. J’ai préféré voir la manière dont le silence s’installe entre Richard et Miranda dans l’ascenseur, j’ai préféré voir Owen se réveiller et apprendre qu’il marcherait, j’ai préféré surtout voir Maggie et Winston heureux en amour malgré les nouvelles informations récoltées au cours de l’épisode. Quant à la décision d’Hayes… Ecoutez, je n’ai même pas envie d’en parler, franchement.

Il était sur le point de balancer Owen, ce qui était une bonne idée, mais Miranda l’arrête pour lui parler de la famille Hunt et de tous les traumas qu’ils ont subi et… il change d’avis ? Non, sérieusement, tu ne changes pas d’avis comme ça, tu n’as pas le droit, mec. Pff. Cormac décide donc de démissionner et de retourner en Ireland alors même que le personnage avait enfin de vraies raisons d’être dans la série. Sa relation avec Mer ne fonctionnait pas, d’accord, mais il avait Megan. Et abandonner Megan, en plus, ça ne colle pas au personnage ? Je suis dégoûté s’il s’en va vraiment comme ça, et pour ça.

Allez, une raison de plus de ne pas aimer Owen. C’est vrai que j’en manquais dernièrement…