Semaine 26 : du 26 juin au 3 juillet

Bonsoir à tous !

Un autre dimanche est arrivé, encore plus vite que les autres j’ai l’impression. Enfin, c’est ce qu’il se passe quand on se fait une semaine hyper chargée, avec des retards de séries à la pelle. Bonne nouvelle, j’ai quand même réussi à tout voir, mais c’était franchement pas gagné, et j’ai mis de côté mon challenge séries pour ce faire. Il faut bien faire des choix dans la vie et d’ailleurs, c’est aussi parce que j’ai fait un choix que cet article est publié si tard qu’on est lundi : ce soir encore, l’Euro m’a retardé avec un fabuleux match France-Islande. Pauvre Islande, elle a fait un beau parcours dans la compétition, c’est presque dommage de finir sans mettre le 3e but. Cela dit, ce n’est pas franchement le sujet de ce blog…

03

Les inédits de la semaine

La semaine commençait avec la fin de saison de Silicon Valley qui s’en va sans prendre la grande porte, mais en proposant un épisode toujours à la hauteur de cette sitcom. Mon début de semaine était hyper chargé, c’est donc soulagé que j’ai constaté qu’il n’y avait ni Roadies ni Outcast et que Cleverman approchait de sa fin. Dommage, cette dernière n’a toujours pas réussi à me convaincre… Au contraire de BrainDead et Unreal qui confirment l’essai. Scream change de case horaire et n’est vraiment plus au niveau de l’an dernier. C’est franchement dommage et ça explique l’annulation de la série. J’espère qu’on aura droit à une jolie conclusion. Le reste est en vitesse de croisière, mais côté nouveauté, Dead of Summer n’est pas une révélation et Angel from Hell est revenue en petite forme. Bref, rien de vraiment marquant cette semaine !

Vous pouvez consulter les critiques de chaque épisode en cliquant sur le lien ci-dessous :

Silicon Valley (3×10), 15/20
Preacher (1×05), 16/20
Unreal (2×04), 18/20
BrainDead (1×03), 17/20
Scream (2×05), 14/20
Wrecked (1×04), 14/20
Dead of Summer (1×01), 12/20
Containment (1×10), 17/20
Cleverman (1×05), 08/20
Another Period (2×03), 17/20
Angel from Hell (1×06), 11/20
Angel from Hell (1×07), 08/20

perf.jpg

La performance de la semaine

Sur le modèle de certains blogs américains (et de TVline), j’ai décidé de me mettre en quête du meilleur acteur de la semaine.

Grosse, grosse hésitation cette semaine pour la performance de la semaine, parce que Constance Zimmer (Unreal) et Carlson Young (Scream) aurait bien mérité aussi de gros paragraphes, pour, respectivement, leur première et leur dernière scène dans l’un et l’autre des épisodes de leur série… Bluffantes. J’ai toutefois fait mon choix et me suis arrêté sur Ruth Negga.

Ruth Negga, c’est un peu une puissance montante d’Hollywood avec Warcraft et Preacher, mais avant tout ça, j’ai croisé son chemin dans Agents of S.H.I.E.L.D où elle incarnait l’excellente girl in a flower dress de la saison 1. Le personnage a beaucoup, beaucoup évolué dans la série qui elle-même n’a eu de cesse de se développer. L’actrice avait déjà su s’adapter à de nombreux changements en étant toujours très juste et ce n’est donc pas une surprise de savoir qu’elle est capable d’arriver à décrocher la place de performance de la semaine.

Cependant, si je la choisis cette semaine, c’est pour son interprétation magistrale dans Preacher. Déjà la semaine dernière, le personnage de Tulip avait traversé pas mal de choses et l’actrice s’en était bien sortie, mais cette fois, c’est simple, elle porte toute la série. Et j’exagère à peine : certes, elle n’a pas le rôle principal, mais c’était tout comme car elle fait le lien entre Jesse et Cassidy, tout en permettant d’expliquer les ¾ des intrigues de la série. Ce rôle lourd et très franchement mécanique dans l’écriture de l’épisode cinq est pourtant interprété à merveille : pas une seconde Ruth Negga n’a paru passer à côté en terme de jeu.

Mieux encore : son rôle semble avoir été construit dès le départ pour supporter ces différentes nuances, ce qui prouve un certain travail de la part de l’actrice qui avait dû se renseigner sur Tulip. En définitive, il n’y a pas eu un moment dans l’épisode où je me suis dit « wahou, c’est ma performance de la semaine » contrairement à Quinn d’Unreal ou Brooke de Scream. Non, c’est vrai, pas de scène marquante au point de figurer ici… mais un jeu parfaitement maîtrisé de bout en bout, un rôle pas facile rendu crédible et une clé de compréhension de la série qui ne pouvait qu’être soulignée cette semaine !

00

Les autres actus du blog

C’est bien vide du côté de l’actu cette semaine, car qui dit semaine chargée dit « je laisse tomber les à-côtés du blog ». Oups. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant, je le reconnais : je pars en vacances jeudi soir jusqu’à mardi. Au moins. En vrai, j’ai un planning chaotique jusqu’au 23 juillet, je ne sais pas trop ce que je pourrais poster et quand. Logiquement, ça aura des conséquences sur le blog jusqu’au 30 au moins. Bim, adieu mois de juillet.

Peu importe, je continue à regarder mes séries et je ne devrais plus tarder (lundi ou mardi) à poster mon bilan du challenge. Mieux encore, j’ai à vingt centimètres de moi les DVDs d’OTH qui me permettront de continuer mon challenge même en l’absence de wifi. J’ai tout prévu, voyez-vous.

Bon, en attendant, j’ai mis à jour l’article sur la saison 3 de Silicon Valley à l’occasion de la fin. Oui, c’est à peu près tout. Je vous avais dit que c’était chargé !

À dimanche prochain pour un autre article résumant la semaine 😉

Retrouvez par ici les articles des semaines précédentes

Angel from Hell (S01)

Avis : Angel from Hell n’était pas franchement ma découverte comique de l’année, c’était sympa sans plus, mais alors vraiment sans plus. Seulement voilà, au bout de cinq épisodes, j’avais fini par m’attacher un peu au personnage, j’avais été heureux de retrouver Ginger Gonzaga et Liza Lapira, pendant que Jane Lynch renouait enfin avec un personnage marrant et supportable. Même si le trailer avait tout spoilé des vingt premières minutes, il y avait des moments cools dans les quatre autres épisodes.

Donc l’annulation m’avait un peu déçu, sans plus. Honnêtement, cinq mois plus tard, j’en avais même oublié l’existence de la série. C’est donc avec beaucoup de surprise que je l’ai vue apparaître dans mon agenda TVshowtime fin juin. Bref, la chaîne se débarrasse de ces épisodes, et même si je doute que la fin propose une vraie fin, je ne refuse pas le petit guilty pleasure d’une diffusion bâclée pendant l’été. Bref, ci-dessous retrouvez mon avis sur chacun des épisodes, à la semaine (et légèrement modifié pour les cinq premiers).

Note moyenne de la saison : 10/20

01Épisode 1 – Pilot – 14/20

Comme je m’en doutais, le trailer révélait tout ce qui pouvait prêter à sourire dans le premier épisode en 2 ou 3 minutes, c’est donc totalement spoilé que je suis arrivé devant cette série. Cela dit, vraie bonne surprise de retrouver Liza Lapira (qui devait pourtant être dans le trailer, mais j’avais oublié). Jane Lynch a trouvé avec cette sitcom un rôle rafraîchissant plus que nécessaire après la catastrophe qu’était devenu son personnage dans Glee, pilote sympa. Je regarde beaucoup trop de sitcoms « sympas » apparemment. Et en plus, Angel from Hell recycle un bon titre de la B.O d’HIMYM, je vais pas bouder mon plaisir.

02Épisode 2 – Face Your Fears – 11/20

Je me suis donc regardé le second épisode aujourd’hui, et je l’ai trouvé plutôt pas mal… décevant. Les meilleurs gags sont dans le pilote, et ça sonne ensuite un peu trop tiré par les cheveux. Au plan formel, l’épisode cumule les faux-raccords, mais j’ai cependant bien aimé le travail de la musique, histoire de leur donner un peu de crédit quand même. Pas de Liza Lapira dans cet épisode, mais Ginger Gonzaga (de l’excellente Mixology – et depuis la brillante Wrecked), qui est toujours aussi drôle dans ce genre de rôle qui lui colle à la peau. Heureusement qu’elle est là pour remonter le niveau d’humour !

03Épisode 3 – Go with your Gut – 13/20

Heureusement Angel from Hell a ensuite délivré un épisode plutôt drôle, qui rattrape ce second épisode moyen. L’histoire n’avait rien d’exceptionnelle et tous les gags ne prenaient pas forcément, mais il y en avait quelques-uns qui fonctionnaient plutôt bien. Jolie manière en tout cas de continuer les interactions entre les personnages sans qu’elles ne paraissent trop forcées dans la suite de la saison.

04Épisode 4 – Family Business – 12/20

Rien d’exceptionnel dans ces 22 minutes, qui n’étaient certes pas soporifiques, mais pas au niveau de ce que la série pourrait proposer. Un épisode qui se regarde, sans plus, malgré un gag un peu plus drôle que les autres (le coup du strip-teaseur). Dommage, la série laisse de plus en plus filer ses gags : par exemple, ici, aucune retombée. Le gag se fait et puis disparaît sans conséquence. Le côté ange gardien reste sympa aussi, mais bonjour la crédibilité. Je crois que j’aurais déjà tenté à ce stade de la tester plus – ou de m’en débarrasser !

05Épisode 5 – Soulmates – 12/20

Retour apprécié de Ginger Gonzaga, dans un rôle malheureusement trop secondaire, mais l’actrice est toujours aussi géniale. Je sais que mon opinion est loin d’être la plus répandue, mais je ne suis qu’amour et elle a juste volé la vedette dans cet épisode (at least you stole the show comme dirait l’autre, dégagez de mon dancefloor). L’intrigue de la semaine en elle-même était sympathique, mais finit malheureusement assez mal avec ces chiffres aberrants de soul mates qui promettent par conséquent de trop nombreux épisodes sur la même thématique (ou pas puisque la série est annulée). Peu importe pour l’instant, ils ont encore le temps de réparer leur défaut. La série passe le test des cinq épisodes avec suffisamment de succès pour que je continue de la regarder pour l’instant, probablement pour l’ensemble de la saison 1. J’ai la géniale idée de ne pas regarder les audiences cette année, donc je n’ai aucune idée d’où ça va, mais je ne suis pas encore assez attaché pour être déçu en cas d’annulation. Donc, tout va bien.

Ironiquement, après avoir écrit ces quelques lignes, la série a été annulée et déprogrammée pour plusieurs mois…

C’est vrai que c’était pas une sitcom des plus brillantes, mais elle avait quand même des thèmes sympas et de bons acteurs. J’irai pas pleurer sur la tombe de la série en revisionnant en boucle ses cinq premiers épisodes, mais c’est dommage, il y avait quelque chose à en faire. Ginger Gonzagua, au plaisir de te revoir rapidement ailleurs ! OUF, ce fut le cas !

06Épisode 6 – Angel Probation – 11/20

Bim, cinq mois plus tard, la série ressuscite pour une diffusion express. Et bien, ce n’est toujours pas mauvais, mais franchement, ce n’est pas des plus simples de reprendre la sitcom après autant de temps. L’idée est de mettre l’ange en probation sans pouvoir parce qu’elle a triché à un jeu. Pas bien brillant, mais ça provoque les conflits humoristiques voulus, pendant qu’Alison se rapproche à nouveau de son ex. Cela dit, je ne sais pas si c’est l’annulation qui me fait prendre du recul ou non, mais j’ai trouvé dur de rentrer dans l’épisode.

07.pngÉpisode 7 – Angel Appreciation Day – 10/20
I still can’t believe you assassinated Brad’s guardian angel

Cet épisode se concentre un peu plus sur le frère d’Alison, ce qui fait du bien à la série qui sous-traite un peu trop ses personnages secondaires. Ainsi donc, il tente dans cet épisode de vendre une maison, ce qui est compliqué parce que 1) il est stupide et 2) sa sœur a tué son ange gardien qui était une guêpe. De son côté, Alison tente de gérer son stress alors qu’elle va passer à la télévision. Bon, rien d’exceptionnel franchement.

07Épisode 8 – Practice Guy – 08/20

Aïe, les audiences avaient donc raison de ne pas suivre du tout cette sitcom ? Cet épisode s’enfonce dans les pires pistes possibles : Alison s’entiche d’un beau gosse pour le principe de se remettre en selle (imagé comme expression n’est-ce pas ?) et les personnages secondaires sont enfin développés, mais leurs intrigues sont nazes (qu’est-ce que c’est que cette Prank war ?). Grosse déception sur cet épisode qui ruine un peu le potentiel de la série… Parce qu’au fond, je persiste à penser que la série a du potentiel !

09.pngÉpisode 9 – Rain check – 08/20
A Tuesday, and that’s all I can tell you. But HEY it’s a Saturday!

La série continue de développer le personnage de Brad, mais ça ne prend plus autant que dans l’épisode sept. Amy tente également d’aider son pote ange qui a fait de la merde avec sa protégée précédente, passant pour un gros stalker dans la rue. Il y avait bien quelques scènes pour faire sourire, notamment du côté du rencard d’Alison, mais c’est à peu près tout. C’était très lourd du côté du père qui recommence une vie amoureuse (et sexuelle), reprenant même des gags déjà vus ailleurs. Pas franchement un exemple d’écriture. J’aurais peut-être été plus indulgent si j’avais vu cet épisode en novembre dernier, mais là cette « scène sous la pluie », c’était franchement trop pour moi.

 10.pngÉpisode 10 – Funsgiving – 07/20
That’s what funsgiving is all about

La diffusion précipité d’été n’aide pas un seul instant à se mettre dans l’ambiance de cet épisode censé être dévoilé pour Thanksgiving. Du coup, je l’ai regardé d’un œil, mais il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose qui vient le sauver, la majorité des gags tombant à plat en ce qui me concerne. J’ai commencé à me dire devant ces vingt minutes qu’il allait être long de voir toute la saison en fait, et j’espère que je me trompe : il y a eu de bons moments après tout dans les premiers épisodes, mais clairement, je ne retiens pas grand-chose de positif de celui-ci.

 11.pngÉpisode 11 – The Flask – 08/20
She is so funny and aggressive and always around

Et ça continue de partir en vrille côté qualité dans cet épisode, c’est donc avec satisfaction que je m’approche de la fin. Cette fois, Amy vend sa flasque d’alcool chez un antiquaire pour payer le loyer à Alison… sauf qu’elle ne peut apparemment garder l’argent selon les règles des anges (qui continuent d’apparaître au bon vouloir des scénaristes), ce qui fait qu’Amy paye à Alison tout un tas d’objets et de services qui sont supposés être des blagues. Dommage que celles-ci ne prennent pas. À la place l’épisode s’éternise en longueurs pas très utiles (la harpiste, vraiment ?) et essaye trop d’être drôle sans l’être vraiment. Ou alors, c’est parce que je sais que c’est annulé que ça ne prend pas. Allez savoir. La révélation finale sur la classe d’impro ne m’a pas franchement surpris, même si je regardais tellement ça d’un œil distrait que je ne peux pas dire l’avoir prévu.

 12.pngÉpisode 12 – Believe me (1) – 09/20
Payback is an orange bitch

Cet épisode semble trainer en longueur tout du long pour en arriver à un final qui sera un peu mieux fichu avec, je suppose, le mariage. Je ne sais pas bien comment on en est arrivé là : il y avait pourtant de bonnes racines dans les premiers épisodes, mais ça évolue toujours de plus en plus mal. Dans cet épisode, Amy et Alison se retrouvent coincées sans argent, ni papier, ni téléphone et cherchent un moyen de s’en sortir… pourquoi pas, mais c’était un peu long, malgré quelques bonnes blagues et références à ET. D’un autre côté, les intrigues s’attardent sur le père et le frère d’Alison, sans qu’on ne sache vraiment pourquoi ils sont soudainement si importants pour la série.

 13.pngÉpisode 13 – Believe me (2) – 12/20
You would never do anything to make me believe that you’re an angel

Bon, voilà un épisode qui enfin permet à Alison de croire qu’Amy est un ange, ce qui donne la possibilité d’avancer dans l’intrigue générale de la saison… mais c’est à peu près tout et c’est une fin ratée. Ce dernier volet prend également le temps d’approfondir les personnages secondaires, ce qui est quelque chose que j’apprécie généralement, mais ici, ça marche moyen en ce qui me concerne, principalement parce que c’est un dernier épisode et que c’est trop tard pour faire ça. L’intrigue autour du mariage a annulé offre finalement une scène drôle, mais il a fallu le temps pour en arriver là, et tout cela se conclue sur un cliffhanger qui tente de relancer l’intérêt de la série… Pour rien, puisque c’est définitivement annulé. Bon, ben voilà.

 00

EN BREF – Ce n’était pas forcément super drôle, mais il y avait Ginger Gonzaga en guest dedans, et rien que pour ça, j’imagine que ça valait le coup de suivre ces treize épisodes. Bon, il y avait de bonnes blagues parsemés au hasard dans ces treize épisodes, mais plus la saison avançait, plus l’humour s’épuisait. Définitivement, cette annulation n’est pas une grosse perte ! Le cliffhanger final ne me fait ni chaud, ni froid, c’est terminé et ce sera bien vite oublié de toute manière.

Semaine 5 : du 1er au 7 février 2016

C’est parti pour une cinquième semaine, et cette fois je la poste à peu près à temps ! L’article est déjà pas mal long, donc je ne vais pas dire grand-chose, c’est plus simple, et comme ça on passe direct au contenu de ces sept derniers jours :

Supergirl (1×12), 14/20
Agent Carter (2×04), 17/20
The Grinder (1×13), 15/20
Shadowhunters (1×04), 11/20
Suits (5×12), 15/20
Younger (2×05), 15/20
Les colocs de mamie (1×01), 13/20
The 100 (3×03), 18/20
Man seeking woman (2×05), 15/20
Grandfathered (1×14), 13/20
Angel from hell (1×05), 12/20
Life in Pieces (1×15), 15/20
Colony (1×04), 13/20
Trepalium : à l’ombre du Mur (1×00), 18/20
Ulysse (2×04), 19/20
American Crime Story (1×01), 11/20.

01
Bizarro ? Elle doit parler de sa tenue...

On commence comme d’habitude seulement mardi avec un petit épisode de Supergirl qui, s’il ne cassait pas trois pattes à un canard, était plutôt pas mal. J’ai bien aimé leur manière d’amener le concept de Bizarro, notamment la manière dont elle était nommée. Il y avait des bonnes trouvailles, et des moins bonnes : les histoires de cœur de lycéenne de Kara commence à être un peu blasante, au même titre que l’étaient celles de Clark dans Smallville (lui au moins avait Lana, cela dit… c’était pire, donc). Cliffhanger sympathique et bonne avancée dans l’intrigue générale par ailleurs, la série a trouvé son rythme. Rien d’exceptionnel, on est en plein milieu de saison quoi. Il faudra encore supporter quelques épisodes avant de retrouver des twists vraiment dingues, j’imagine.

02
Photo du dernier épisode de Breaking B… Wait what?

Le lendemain, j’ai commencé la journée avec un épisode d’Agent Carter qui remonte encore un peu le niveau d’attente que j’ai par rapport à cette série. Je l’ai déjà dit, j’étais beaucoup moins emballé que la majorité des gens (= que Twitter) par la saison 1, mais là, la saison 2 met les petits plats dans les grands. Je ne suis pas un grand fan des flashbacks et des backstories de manière générale, mais là aussi, c’était une vraie réussite – et c’était même plus intéressant que l’intrigue de la semaine à bien des égards. J’adore le personnage de Whitney et la conclusion apportée dans cet épisode, avec la reprise du « Whatever you want » / « Whatever I want », joliment mis en scène avec le parallèle de la mèche en cheveux. Au-delà de ça, l’humour de la série s’est développé et j’ai fini par m’y faire, et l’épisode a proposé quelques répliques vraiment bien senties (Jarvelous, le rhinocéros et le possum principalement). Et en plus de tout, les intrigues secondaires sont elles aussi développées avec la romance de Carter et du médecin, et la jalousie de Daniel. Bref, un épisode qui m’a vraiment emballé et qui me donne envie d’en savoir plus !

03
50% du potentiel comique de la série réside dans ce visage

Quasi-retour au point de départ pour The Grinder, avec un épisode one-shot très sympa qui voyait Rob Lowe s’opposer à son remplaçant dans la série fictive comprise dans la série, avec un faux procès à la clé pour déterminer lequel des deux était le plus proche d’un vrai avocat. L’épisode respectait parfaitement le schéma qu’a pris la sitcom désormais, avec un extrait de la fausse série qui sert de clé pour résoudre le problème de l’épisode. C’est un schéma très classique, mais qui fonctionne, notamment grâce aux très bons personnages secondaires, et notamment celui de Claire. Petit plus pour la pointe de méta quand Claire rencontre Debbie. Sympathique.

04
« Quoi ?! Je joue dans une série crypto-gay ? »

Ce nouvel épisode de Shadowhunters continue à m’intriguer. Je ne sais pas ce qui fait que je continue à regarder : les acteurs sont pour la plupart mauvais (palme du pire cri jamais foiré pour Clary) et l’intrigue n’a rien de vraiment plaisant. Jamais je n’aurais vu un personnage principal aussi peu réussi en ce qui concerne Clary, et de ce que j’en vois sur Twitter, les gens ne restent que pour la romance (spoiler) entre Magnus et Alec. Mouais. C’est vrai que ça manquait d’une romance gay cette série. Et c’est vrai que Magnus est l’une des grandes réussites : personnage complet, acteur en progrès (depuis Glee) et aux répliques comiques. Bon. Ça se regarde. Avec les oreilles. En faisant autre chose.

05
Shippers are gonna ship SO HARD

Suits s’améliore ensuite avec son second épisode de reprise. Je dis ça de manière purement subjective car l’épisode a eu l’excellente idée de se concentrer un peu plus sur Donna (bon, pour le coup, je n’ai pas trop aimé le flashback initial). Et en plus, je me suis même surpris à avoir de la compassion (ça s’appelle de la pitié) pour Luis ! Bref, certes, Rachel est toujours aussi imblairable dans cette seconde partie de saison, mais les éléments qui font que j’aime la série sont toujours là. Puis, cette reprise n’est pas avare en « Darvey », et même si Donna mériterait mieux, c’est sympa. Sympa aussi de voir le retour de D.B Woodside, que je pensais qu’on avait perdu avec l’arrivée à la télé de Lucifer (qui ne me tente pas du tout). Je sais pas trop, ce second épisode m’a bien plus botté que le premier !

06
Épisode jouissif

Le soir, j’ai ensuite lancé le nouvel épisode de Younger, qui continue sur son excellente lancée bien marrante. Les personnages secondaires sont parfaits pour soutenir les intrigues et se voient même désormais confier des arcs. Cette saison 2 est sur une belle lancée, un quasi sans faute pour le moment, et donc c’est que du plaisir. C’est à cause de ce genre de séries que je n’aime pas le format des sitcoms et que j’ai mis si longtemps avant de vraiment en regarder : 20 minutes, c’est beaucoup trop court. Vivement le prochain !

07
À découvrir sur Youtube !

Les colocs de Mamie, c’est une websérie dont j’ai découvert le premier épisode vendredi matin. Format court de trois minutes, pas évident d’avoir grand-chose à en dire pour l’instant. Le concept est sympa (tout est dit dans le titre : une mamie se met en coloc avec deux jeunes), la réalisation est pour l’instant bonne, on a une ambiance déjà instaurée et des dynamiques d’interactions entre personnages définies. Reste à voir si le format court sera suffisant ou non et la manière dont se développera l’histoire et le jeu des acteurs. Pour l’instant, tout ça est bon, sans plus. Bref, ça me laisse curieux !

08
« Merde, j’ai foiré mon tuto d’EnjoyPhoenix ! »

Mais le vendredi, c’est aussi et surtout le jour de diffusion de The 100. Alors, je sais que la semaine dernière, je prenais presque la défense de City of light et j’étais heureux de voir Murphy enfin devenir un personnage intéressant… Mais bon, c’est vrai que la série est quand même mieux quand elle ne s’attarde pas trop (du tout) sur cette intrigue. Ah, Lexa, d’épisode en épisode, je t’aime de plus en plus (et l’actrice aussi, pour la parfaite maîtrise de ces deux rôles tellement opposés entre The 100 & FTWD). Les intrigues géo-politiques de la série sont toujours aussi réussies et il est sympa de voir une série « ado » s’attarder plus longuement sur celles-ci que sur les romances des personnages, qui paraissent même bâclées pour certaines (coucou Bellamy). Cliffhanger joliment mis en place et détournement de l’attention pendant tout l’épisode (juste assez pour qu’on devine ce qu’il va se passer sans pour autant juger trop stupides les personnages), The 100 a une fois de plus fait preuve cette semaine d’une écriture parfaitement maîtrisée d’un bout à l’autre de l’épisode, et probablement d’un bout à l’autre de la saison aussi.

09
La mère qu’on cauchemarde tous d’avoir (et qu’on a tous un peu)

J’ai fini par rattraper le retard qui s’accumulait déjà en regardant ensuite Man seeking woman. L’épisode de cette semaine revient logiquement sur son personnage principal et développe d’autres thèmes très justes peu exploités jusque-là alors qu’ils sont très attendus dans les sitcoms de ce genre : les retrouvailles avec les amis de lycée, le rêve professionnel et, bien sûr, la pression familiale par rapport au travail. Cette dernière était jusque-là presqu’uniquement perçu à travers le poids de la réussite de Liz, tandis que les parents représentaient plutôt la pression sentimentale. La mère de Liz et Josh est vraiment mise en avant dans cette saison 2, et c’est vraiment une bonne idée, car l’actrice porte le rôle à merveille et est toujours hyper crédible (et pourtant, elle revient de loin avec la torture en saison 1 où je la trouvais trop dans le surjeu – peut-être à tort, du coup). En bref, un épisode centré sur Josh bien plus réussi qu’il y a deux semaines, avec de bonnes trouvailles, tel que ce diplôme de la première bière plus chère, qui renvoie finalement métaphoriquement à des moments de vie dont on sent bien qu’ils sont universels… Et c’est là tout le cœur et la force de cette série, qui la distingue des autres, originalité plus qu’agréable dans le conformisme des sitcoms.

10
J’avais à peu près la même tête le jour où j’ai découvert le boudin noir.

Me restait à rattraper mes nombreux retards pour le week-end. J’ai commencé par Grandfathered qui reste un vrai plaisir à regarder. Il n’y a toujours rien de transcendant et je n’aurais probablement pas tenu devant jusqu’à ce stade de la série s’il n’y avait pas Paget Brewster dedans, car elle reste la constante dans chaque épisode. Pourtant, cette semaine, c’est le personnage de Vanessa qui aura un peu de mon attention, parce qu’elle revient de (très) loin. Dans les premiers épisodes, elle n’était qu’un cliché ambulant et vraiment pas convaincant, pourtant depuis deux ou trois semaines, son personnage semble s’être développé au point d’être désormais attachant et crédible dans… sa stupidité ? Les scènes de bouffe dans le bar « de riches » sont parfaites et de loin le plus hilarant de l’épisode – bon, non ok, le plus hilarant, ce sont ses coups de couteaux.

11
At least you stole the show

Angel from hell, ensuite, avec le retour de Ginger Gonzaga, dans un rôle malheureusement trop secondaire, mais toujours aussi géniale. Je sais que mon opinion est loin d’être la plus répandue, mais je ne suis qu’amour et elle a juste volé la vedette dans cet épisode (dégagez de mon dancefloor). L’intrigue de la semaine en elle-même était sympathique, mais finit malheureusement assez mal avec ces chiffres aberrants de soul mates qui promettent par conséquent de trop nombreux épisodes sur la même thématique. Peu importe pour l’instant, ils ont encore le temps de réparer leur défaut. La série passe le test des cinq épisodes avec suffisamment de succès pour que je continue de la regarder pour l’instant, probablement pour l’ensemble de la saison 1. J’ai la géniale idée de ne pas regarder les audiences cette année, donc je n’ai aucune idée d’où ça va, mais je ne suis pas encore assez attaché pour être déçu en cas d’annulation. Donc, tout va bien.

12
On a retrouvé grand-mère Yeta

Je ne peux pas en dire autant avec Life in Pieces, qui continue elle aussi sur une lancée bien drôle. Avec juste ce qu’il faut d’humour et des dynamiques de plus en plus géniales, surtout dans la dernière des quatre histoires qui réunit toute la famille. Excellent guest de la part de Greg Grunberg dans un personnage gonflant qui lui va étonnamment à ravir – probablement parce qu’il m’a tant gonflé dans Heroes Reborn. Cependant, ce guest n’est pas à la hauteur des personnages de Jen et Greg, qui sont de loin, très loin, les meilleurs de cette sitcom. Chacune de leurs histoires est toujours la plus hilarante (et quand elle ne l’est pas, alors ce sont leurs répliques qui le sont).

13
Encore une grand-mère en capture cette semaine, promis c’est la dernière !

Et je me suis traîné Colony un certain temps, pour la bonne raison que la série ne me plaît que très moyennement, comme vous le savez si vous avez suivi les articles précédents. Comme la semaine dernière, la scène d’introduction m’a parfaitement introduit dans l’épisode, avec une ambiance très particulière et réussie, pleine de mystère et de violence. C’est un bon point de la série. L’autre bon point réside dans le développement de son intrigue, qui s’est cette semaine concentrée sur d’autres enjeux plus sympathique. La fausse attaque à la bombe est une scène marquante par exemple. En revanche, sur cette intrigue, il faut aussi souligner le gros manque de crédibilité : le personnage incapable d’avoir une histoire cohérente en interrogatoire, ce n’est justement pas cohérent. J’ai aimé aussi la manière dont l’intrigue s’est un peu plus concentrée sur le fils de la famille. Cependant, ce qui donne presque tous ses points à cet épisode, c’est le jeu impeccable de Kathy Baker (Phyllis), qui était une incroyable révélation. Le cliffhanger final m’a laissé bouche bée, et a clairement fait remonter la note… De là à être heureux d’apprendre la commande de la saison 2, peut-être pas quand même.

14

« Cher journal, aujourd’hui, j’ai 17 ans… ». C’est par cette pub sur Facebook qu’Arte a réussi à me piéger et me faire écouter Trepalium à l’ombre du mur. Alors, avant toute chose, ce n’est pas vraiment une série, on tient plutôt là une sorte de websérie, à mi-chemin entre l’animation et le podcast. À l’ombre du mur, c’est un très sympa coup de promo précédant la diffusion jeudi prochain de la série d’anticipation française Trepalium. Rien que présentée comme ça, je trouve que ça mérite déjà le coup d’œil, car l’anticipation et la France, ce n’est pas un couple très courant. Mais ce podcast retraçant le journal d’un pauvre étudiant de 17 ans qui se trouve pris dans un flot d’événements qui le dépassent était très accrocheur. Parfait pour découvrir le cadre de la série : dans un futur pas si lointain, 80% de la population se retrouve au chômage et vit dans la « zone », à l’ombre du mur de la ville qui a tous les pouvoirs et contraint ses habitants à travailler et avoir des privilèges, ou finir dans la zone à leur tour. Je sais, ça ne paraît pas très crédible comme ça, mais justement, c’est là qu’intervient cette série de vidéos Youtube qui parviennent petit à petit à présenter et expliquer cette situation de base. Une chose est sûre, je serai devant ma télé jeudi soir pour découvrir tout ça plus en profondeur, et je vous en parlerai la semaine prochaine !

15
Quand Charlie n’est pas si Charlie

Et puisqu’on parle production française et anticipation, j’ai ma transition toute trouvée pour l’épisode 4 d’Ulysse. On approche déjà malheureusement de la fin de cette première partie de saison (le 28 février), mais on l’approche en continuant sur une lancée très positive. Tout y est parfait (bon, ok, presque, on a des petits reflets gênants dans cet épisode, mais ils sont vite oubliés). Les personnages se retrouvent enfin, et heureusement, c’est un peu le titre de ce double épisode. L’intrigue avance à vitesse grand V côté 2038, où Elena comprend… quelque chose. Des flashbacks qui remontent au pilot nous montrent que tout était calculé d’avance et c’est un pur plaisir que de suivre le raisonnement du personnage, avant une scène finale bluffante et incroyablement montée pour une petite websérie. Et je suis bien placé pour commenter le montage, puisque j’étais figurant sur place. C’était déjà super à vivre au-delà de l’expérience de figuration, mais le rendu-final est tellement magistral ! Côté 2012, tout s’emboîte aussi bien, que ce soit du côté de Ted, de M&M’s ou du retour d’Ulysse. Les rues de Versailles servent à merveille la série. Bon, assez blablaté, il faut surtout que je souligne l’incroyable travail de Gaëtan Delaleu dans cet épisode, qui bascule d’une subtilité à l’autre de son personnage à merveille, offrant toutes les nuances nécessaires (et il y en a la masse !) et insufflant toute la crédibilité qu’il lui faut et juste assez de mystères pour nous donner la masse de théories à travailler. Ce cliff-hanger ! Sacré travail, tant du côté de l’écriture que du jeu, c’est superbe. Sinon, je parlais théories, alors je dois dire que Léonie (étonnamment silencieuse cette semaine) est aussi l’objet de toutes mes attentions depuis l’épisode 3. J’espère me tromper dans ce que je pense, et j’espère qu’on en saura plus le 28, même si je crains le cliff-hanger de mi-saison (et du même coup celui non-résolu de l’épisode 1). L’équipe annonce une intrigue un peu spéciale, j’ai comme l’impression qu’on va suivre un peu Accus. Bref. Je veux la suite. En attendant, je vais écouter en boucle la B.O de cet épisode.

16
Mais pourquoi je m’inflige ça ?

Bon, et je ne sais pas bien pourquoi j’ai voulu tenter American Crime Story. Probablement parce que j’ai regardé quelques saisons de AHS et que j’ai pour intention de voir celles que je n’ai pas rattrapées (cf. mon challenge). Sans surprise, je ne suis pas fan : ce n’est pas trop mon genre de série. C’est pas raté, loin de là. Mais ce n’est pas ma tasse de thé : malgré un bon jeu et une réalisation sympa, je ne peux pas m’empêcher de trouver tout ça plat. Disons que je vais me la garder de côté pour m’endormir.

 

Voilà. La semaine prochaine, retour de tout le Shondaland en vue, couplé avec deux soirées devant la TV française, donc attendez-vous à un article encore un peu plus long et une vingtaine d’épisodes. Normal…

 

Semaine 4 : du 25 au 31 janvier

Semaine un peu compliquée sur le plan perso, mais quand on a une addiction, on trouve toujours moyen pour la caser dans son emploi du temps. Surtout si ça peut permettre d’oublier un peu ces soucis – même si du coup, j’ai mis la priorité sur certains épisodes plutôt que d’autres. Bref, stop le perso, passons aux épisodes vus cette semaine. :

Supergirl (1×11), 13/20
Suits (5×11), 14/20
Agent Carter (2×03), 14/20
The 100 (3×02), 16/20
Man seeking Woman (2×04), 14/20
Younger (2×04), 15/20
The Shadowshunter (1×03), 10/20
Grandfathered (1×13), 13/20
Colony (1×03), 11/20
The Grinder (1×12), 14/20
Angel from Hell (1×04), 13/20

01
Tenir la chandelle

J’ai donc commencé par un épisode un peu moyen de Supergirl, qui a su me convaincre de rester, une fois de plus, grâce à un très bon guest. L’alchimie entre notre Supergirl et son nouveau (futur) petit-ami transperce l’écran… forcément, quand on est mariés, l’alchimie n’est pas trop compliquée à afficher. Cela dit, ça a donné à l’épisode un étrange petit goût de Glee et je m’attendais presque à les voir se mettre à pousser la chansonnette. Plutôt sympa. Toujours pas la série dont je ne pourrai pas ne pas me passer, mais juste assez bon pour que je continue de venir chaque semaine.

02
« Même moi, je n’arrive plus à y croire »

Mercredi, j’ai mis la priorité sur l’épisode de Suits. Il faut dire que le cliffhanger de mi-saison était plus que réussi et prenant, alors j’attendais la suite avec impatience. Cet épisode de retour était bon, relançait certaines dynamiques et Donna continuait de rester le point fort du show, sans pour autant être aussi brillante qu’elle aurait pu l’être. Quant au reste, je suis plutôt mitigé. L’effet binge-watching de cet été s’est peut-être dissipé, mais j’ai l’impression que le peu de crédibilité de la série disparaît d’épisodes en épisodes. Ce qui ne l’empêche pas d’être cool à regarder, évidemment.

03
Les stores, so 60s

Episode tout aussi sympa d’Agent Carter ensuite. Rien de tout à fait inoubliable, rien de totalement chiant donc. L’ambiance de cette série est toujours aussi étrange, puisque tout concourt à nous renvoyer dans les années soixante, jusqu’au jeu des acteurs. Peggy Carter qui flirte, ça a un côté rétro qui rend l’actrice encore plus craquante et la série encore plus… O.V.N.I. J’ai eu du mal l’an dernier avec ça, mais je finis par m’y faire et adorer le style que tout le monde adore déjà.

04
Mais putain, tire Bellamy, tire !

Le lendemain, le retour de The 100, encore. Et c’est toujours un plaisir de retrouver cette série. J’avoue qu’il m’a manqué un petit truc par rapport à la semaine dernière, mais je ne saurais pas trop dire quoi après cette dernière scène parfaite et cette intro à tomber de son lit. Je ne veux pas spoiler, même si les gens qui lisent ces lignes ont probablement déjà vu l’épisode, donc je n’en dirais pas beaucoup plus, mais c’était quand même un épisode bien foutu et surtout bien écrit. Toute la saison 2 est lancée désormais, avec deux (trois) intrigues parallèles qui vont forcément se rejoindre à un moment ou un autre. À ce sujet, petite faiblesse du côté de l’intrigue Abby/Lincoln/Octavia/Jasper, qui paraissait un peu trop être du remplissage. Bon, je ne m’inquiète pas pour autant : je sais que je vais adorer cette saison ! J’avais pourtant eu un peu peur avec cette intelligence artificielle en fin de saison 2, mais je me suis inquiété pour rien, j’adore la direction ça prend !

05
Been an awful good girl, Santa baby ♫

Comme je le disais, j’ai fait dans le désordre cette semaine et je me suis gardé Man Seeking Woman pour la fin de semaine, principalement parce que je n’avais pas trop envie de rire jeudi. Et j’ai bien fait de le garder de côté car l’épisode avait quelques scènes vraiment hilarantes ! Je me suis aussi retrouvé totalement traumatisé avec la scène du petit train, mais c’est un autre sujet… Intrigante période pour un spécial Noël, sauf que Noël n’était finalement qu’un thème métaphorique comme un autre. Les épisodes centrés sur Liz sont ce que la série sait faire de mieux, avec des parallèles intéressants entre elle et son frère et le développement d’un personnage vraiment drôle dans la majorité des histoires de Josh, mais toujours beaucoup trop périphériques. Une réussite, donc, mais je lui préfère son pendant en saison 1. Heureux de voir qu’ils reprennent le même concept (mais tant qu’à faire, qu’ils en fassent un spin-off Woman seeking Man et nous proposent comme ça 20 épisodes par an dans cet univers déjanté !)

06
Parfait jeu de regards sur cette photo

Younger continue sur sa (très) bonne lancée, avec un épisode légèrement en-dessous de ce qui nous était proposé jusque-là, principalement parce que j’ai eu l’impression que les ficelles étaient un peu trop grosses. Dit autrement : l’épisode était un tout petit peu trop prévisible à mon goût, notamment toutes les blagues sur la photo et le double-sens final. Ce double-sens final était certes plus qu’attendu, mais je reconnais quand même qu’il conclut l’épisode en beauté, sur un petit fou rire très puéril et une bonne mise en scène des tweets. Bon, quand même, je trouve qu’on sent que l’épisode n’apporte rien à la série, les grosses intrigues de fond ne sont pas vraiment développées (encore que, côté « romance », la coloc est bien marrante). J’aurais aimé aussi qu’on revoit un peu la fille de notre héroïne dans cet épisode, elle apportait un peu de fraîcheur dans la dynamique des premiers épisodes et tous les gags autour d’elle sont loin d’être épuisés…

07
Mais qu’est-ce que je regarde ?

De bonne humeur pour enchaîner avec Shadowshunter… Et toujours pas. Ça ne prend pas, et je n’arrive pas à savoir vraiment pourquoi. C’est le genre de séries que j’aime bien, avec une ambiance un peu particulière qui lui donne une signature visuelle sympa. Les acteurs en revanche sont loin d’être bons, et c’est peut-être ça qui ne passe pas. Je trouve marrant de voir les gens préférer tous les personnages secondaires et pas Clary, qui était présentée un peu comme le centre des histoires dans le pilote. Bref, il y a quelque chose qui ne va pas, et c’est frustrant. Je vais continuer, parce que je suis assez têtu, mais pour l’instant, c’est en train de se transformer en cheap soft True Blood. Et déjà que je n’ai pas que de bons souvenirs de True Blood…

08
Et ce n’est même pas un selfie…

Pour rattraper un peu ce qu’il restait de ma soirée, j’ai terminé avec Grandfathered. Un épisode plutôt classique et sympa, dans la lignée de ce qu’ils ont fourni depuis leur reprise. La série a trouvé son meilleur mode de fonctionnement et c’est un pur régal. Chaque épisode a son petit lot de fun et je pense que si je m’étais bingewatché toute la saison d’un coup, j’aurais encore plus apprécié l’humour (après tout, il faut toujours un petit temps d’adaptation plus ou moins long pour entrer dans l’humour d’une série, et c’est pour ça que les débuts de sitcoms sont toujours un peu compliqués). En tout cas, cette fois, on y est, une bonne formule bien marrante. Intéressant de les voir à leur tour prendre de front le « ghost » concept après Younger la semaine dernière. Ça sent bon le pool de scénaristes tout ça…

09
Non, le problème ne vient pas du jeu des acteurs.

Colony a finalement su me convaincre de rester devant tout un épisode supplémentaire. Comme je l’ai déjà dit, j’aime bien me faire une idée sur cinq épisodes. Si de manière générale, ça n’a toujours pas de quoi être ma série préférée et c’est rempli d’incohérences (des persos qui vivent dans la misère, mais vont prendre un verre au bar ?), ça s’améliore légèrement cette semaine. En tout cas, ça ressemble un peu moins à une simple série policière et commence à se développer dans des directions un peu plus intéressantes. L’introduction était par exemple plutôt pas mal foutue dans son genre. J’ai donc réussi à tenir devant l’épisode cette fois, et avec en prime de bons moments. Affaire à suivre.

10
« Chéri, Liza de Younger m’a volé mon pull, fais quelque chose. »

Une petite dose d’humour ensuite avec Grinder, qui revient elle aussi avec un épisode qui prouve que les scénaristes ont trouvé leur rythme. Rien de bien particulier à signaler, le développement des personnages est traité avec une étonnante justesse à laquelle cette sitcom ne m’avait pas habitué. De bons running gags se sont mis en place ces dernières semaines et ça fait plaisir. Il va maintenant falloir voir ce qu’ils font des épisodes suivants maintenant qu’un nouvel arc est terminé et que nous sommes de retour à la situation de départ.

11
Joséphine Ange Gardien meets Johnny Hallyday

Et j’ai terminé en retard mes visionnages de cette semaine avec un épisode d’Angel from Hell qui n’avait lui non plus rien d’exceptionnel, à croire que c’était la semaine qui voulait que ça. Un épisode qui se regarde, sans plus, malgré un gag un peu plus drôle que les autres (le coup du strip-teaseur). Dommage, la série laisse de plus en plus filer ses gags : par exemple, ici, aucune retombée. Le gag se fait et puis disparaît sans conséquence. Le côté ange gardien reste sympa aussi, mais bonjour la crédibilité. Je crois que j’aurais déjà tenté à ce stade de la tester plus – ou de m’en débarrasser !

 

Bref, une semaine sans plus, mais une semaine de plus aux pays des séries.