Décembre, c’est le mois où ma playlist de Noël se remplit toujours un peu plus. Entre les classiques incontournables et les découvertes un peu plus originales, il y a cette année quelques nouveautés qui méritent qu’on en parle. Et ça tombe bien, l’intelligence artificielle me demande de faire un top 3 de mes chansons de Noël préférées cette année. Petit tour d’horizon des chansons que j’ai ajoutées depuis le 1e novembre 2024 (toujours trop tôt oui) pour enrichir mes fêtes en musique.
Un ajout marquant pour la 3e place, même si ça ne vous surprendra pas : Shine a Light, une chanson tirée d’une parade de Disneyland Paris, bien sûr. Oui, on reste dans ma passion pour Disney, c’est Noël que voulez-vous. Cette chanson fait briller les yeux avec une ambiance féerique qui rappelle les spectacles de fin d’année, entre lumières scintillantes, chorégraphies festives… Et averse apocalyptique de grêle aujourd’hui, mais ça c’est une autre histoire. Bien sûr, cette chanson ne date pas d’hier, mais je l’ai découverte seulement cette année, et voilà…
Pour du vrai inédit de 2024, commençons par un ajout qui ne laisse pas indifférent : December 25th de Charlie Puth. Ce titre, découvert un peu par hasard, respire une modernité mélancolique tout en capturant l’esprit des fêtes, parce que c’est Last Christmas en différent. Fallait oser. Avec une production léchée et une voix qui transporte, c’est une chanson parfaite pour les instants calmes qu’on s’imagine facilement au coin du feu. Elle s’éloigne des clichés trop joyeux tout en restant profondément ancrée dans la magie de Noël, avec des sonorités tout à fait dans l’esprit. Facilement dans mon top 2, en vrai.
Avant d’évoquer le top 1, cette année, j’ai aussi eu droit à une ribambelle de reprises. Ça a commencé par tout un album de Natasha St Pier, mais elle n’a pas réussi à me convaincre à 100%. J’ai davantage été séduit par l’album de Ruelle, It’s the Holidays. Il propose une série de reprises réinventées et de titres originaux qui, sans révolutionner les fêtes, ajoutent une touche douce et apaisante à la playlist (c’est aérien son White Christmas). Mon coup de cœur ? This Time of Year Is Magic, un titre original qui fait écho à la féérie hivernale. C’est tout en légèreté toujours, parce que c’est du Ruelle.
Et puis, il y a Lady Gaga avec sa reprise de Santa Claus Is Coming to Town. Un ajout peut-être attendu pour ma playlist, mais toujours efficace pour donner un peu de peps à un après-midi en cuisine à préparer le réveillon. Enfin, j’espère, parce que c’est ce qui m’attend. C’est une reprise qui change bien le titre d’origine, mais bon, c’est du Gaga, évidemment qu’elle fait dans l’originale.
Mon coup de cœur n°1 de 2024 dans les nouvelles chansons de Noël ? Je suis au regret de vous avouer qu’il ne date pas 2024. J’ai découvert tout récemment Pop Christmas des Whities. Ce titre vient injecter un peu de légèreté dans ma sélection. C’est kitsch, c’est festif, et franchement, ça donne envie de décorer le sapin en chantant faux – ce qui est probablement l’essence même de Noël, je trouve.
Et vous, quelles chansons avez-vous ajoutées à vos playlists de Noël cette année ? Je suis curieux de découvrir vos coups de cœur pour enrichir encore un peu plus la mienne… Même si personne ne détrônera jamais Mariah je suppose.
J’en parlais hier, j’ai plein d’idées pour ressusciter cette catégorie… et ça passe aussi par la musique.
Un Joker fade
Quand Lady Gaga annonçait son retour avec un rôle dans Joker: Folie à Deux aux côtés de Joaquin Phoenix, je m’attendais à une performance de folie à deux, un duo qui allait secouer les bases de Gotham et peut-être enfin me faire aimer DC ! Et là, ce fut la claque au cinéma… Mais alors vraiment pas celle que j’espérais après le succès du Joker (qui m’avait déjà laissé mitigé, parce que beaucoup de bruit pour rien).
S’il n’y avait que le cinéma, soyons bien d’accord que la réponse à la question en titre de cet article serait un énorme non. C’était poussif et vraiment pas dingue ce Joker 2. Le film traîne en longueur, et surtout, la voix de Lady Gaga – son arme pas si secrète et ultra efficace – est sous-exploitée. Résultat des courses, on suit deux personnages qui ne parviennent pas à me passionner pendant deux heures ressenties au moins cinq.
Eh, sérieusement : Folie à Deux ? Pas vraiment, le film ne touche que du bout des doigts cette complicité chaotique qu’on espérait (et qu’on a dans la tentative d’évasion). Au final, la folie est là, mais jamais vraiment partagée entre les deux acteurs comme on l’aurait voulu.
Un album qui régale
Heureusement, le come back de Lady Gaga ne s’est pas fait qu’au cinéma. Côté musique, l’artiste nous revient avec Harlequin, un album compagnon au film, et là, on retrouve tout son talent. Au départ, je pensais que ce serait la BO du film, mais pas du tout : elle reprend certes les chansons du film, mais elle se débarrasse de tout le monde pour ne garder que sa voix. Alléluia.
Entièrement jazz, sombre et théâtral, cet album est un vrai bijou sonore, qui me rappelle un peu Joanne (ce dernier reste mon album favori de toute sa discographie, sorry not sorry). Sa voix s’y déploie dans des reprises bien choisies, et même si j’aurais aimé des morceaux inédits, Harlequin est à savourer, surtout pour ceux qui aiment quand Gaga sort de sa zone de confort – la pop – pour faire ce qu’elle aime vraiment. Elle a une voix de dingue qu’on perd tout le temps de l’autotune, c’est insupportable.
LG7, encore meilleur ?
Oui, l’autotune, c’est insupportable… mais Lady Gaga revient pourtant en force avec Disease, un single pop sorti vendredi dernier. Et il faut bien que je reconnaisse que je l’écoute en boucle depuis deux jours. Vraiment. C’est un retour aux sonorités qu’elle maîtrisait déjà il y a quelques années, et je dois dire, le refrain entêtant, avec ce cri répété, reste en tête. Pour moi, c’est déjà plus réussi que les titres de son dernier album pop, Chromatica, qu’il avait fallu que j’écoute quelques fois avant de vraiment accrocher.
Pourtant, je ne vais pas mentir, ce n’est pas encore au niveau vocal d’Harlequin – on est loin de la performance vocale dont elle est capable. Cela dit, ça donne un avant-goût sympa du prochain album : on a un retour aux sources, avec quand même quelques prises de risques et des effets de voix un peu plus marqués. Bref, j’adore et c’est terrible comment je sens que je vais encore avoir envie de dépenser du fric pour la prochaine tournée.
Nous n’y sommes pas encore, mais la meilleure nouvelle dans tout ça reste à venir. En effet, c’est officiel, son prochain album LG7 est prévu pour février ! Juste pour mon anniversaire, timing parfait. Si ce nouvel album s’inscrit dans la lignée de Disease, qu’elle y mêle un peu l’audace de Harlequin comme elle a pu le faire cet été dans Die With a Smile en duo avec Bruno Mars, je suis prêt pour un retour aux sources de Lady Gaga, en espérant retrouver cette artiste capable de surprendre à chaque morceau. Allez, février, viens vite, parce que ce prochain album semble déjà avoir le potentiel d’être une réussite incroyable !
Cet après-midi (enfin, ce soir très tard pour nous), les américains vont se péter la panse et manger presque autant qu’à Thanksgiving parce que c’est le Super Bowl ! On en entend énormément parler chaque année, mais savez-vous de quoi il s’agit ?
Blake Bortle est un joueur de foot américain, donc, et c’est pour s’éviter ce genre de lacune que cet article existe !
Alors c’est quoi exactement le Super Bowl ? C’est la finale du championnat de foot américain organisé par la NFL. Du coup, vous l’aurez compris, ça se passe aux États-Unis. C’est chaque année le troisième événement sportif le plus regardé au monde (avec grosso modo plus de 110 millions de spectateurs, oklm comme dirait l’autre).
La coupe divise le pays de manière sympa puisqu’au départ, il y a en fait d’un côté la Conférence Américaine (AFC) et de l’autre la Conférence Nationale (NFC). En tout, nous avons 32 équipes, donc 16 de chaque côté. Dans chaque conférence, il y a encore 4 divisions (ça fait donc des poules de 4 équipes). De septembre à décembre, les américains suivent les seize matchs qui permettent de désigner les vainqueurs de chaque division, puis les quarts, demi et finale de Conférence en décembre/janvier.
C’est un sport violent, oui, mais ça, ce n’est pas réglementaire.
Il y a donc une équipe victorieuse dans chaque Conférence, et ce sont ces équipes de onze joueurs qui s’affrontent dans le Super Bowl, un super match avec les deux meilleures équipes américaines. Oui, comme pour leurs élections, ils ont l’art de se compliquer la vie, en fait, avec cette histoire de deux Conférences. Quant à l’équipe, s’il y a onze joueurs sur le terrain, ça monte en fait à 53 joueurs en tout en fonction des postes et de la stratégie de jeu (offensive, défensive… tireurs de coup de pied, etc. mais on entre dans des spécificités que je ne maîtrise pas !
Si le match en lui-même dure environ 60 minutes, le Super Bowl s’étale sur… 4h ! Oui, oui, 3 fois plus longtemps, merci les temps morts, coupure pub et le fameux show de la mi-temps. Aux États-Unis, tout ça commence à 15h ; mais chez nous, le coup d’envoi est prévu à 0h30. Aïe.
Quelle origine ? Tout a commencé en 1967 quand les deux ligues de football américain ont décidé de s’unir pour assurer le spectacle (et probablement pour raison financière). C’est à partir de la quatrième année que le nom « Super Bowl » s’est imposé et ce n’est que depuis quelques années que le spectacle a pris une ampleur mondiale. Il y a une quinzaine d’années, c’était surtout un événement pour les américains, mais avec la mondialisation (et Twitter !), c’est devenu un temps fort de l’année mondiale.
Pourquoi ? En grande partie grâce au spectacle de la mi-temps, assuré par des artistes internationaux faisant des concerts de fou (Katy Perry et Lady Gaga ont quand même mis la barre très haute ces dernières années). Pour 2018, c’est Justin Timberlake qui assurera la mi-temps, un choix hyper controversé.
En effet, en 2004, il a été à l’origine du « Nipplegate » (le scandale du téton, oui, oui) quand il a déshabillé Janet Jackson… révélant accidentellement son sein au lieu de son soutien-gorge. À la télévision. Devant tout le pays. Oups. Tout ceci avait débouché sur un scandale politique, merci les conservateurs, et ça a un peu enterré la carrière de Janet Jackson. Bien sûr, Justin Timberlake a pu la continuer à peu près sans mal, la preuve avec cette invitation. Une partie du suspense reste de savoir si Janet Jackson va se pointer au Super Bowl cette année (elle en a été bannie à vie en 2004… mais bon).
Et je serai donc comme ça tant que je n’aurais pas vu la mi-temps, pour me garder la surprise.
C’est quoi ce nom ? Un « bowl » désigne les matchs de football américain au niveau universitaire. C’est un tournoi supplémentaire de finales entre équipes universitaires. Et comme on parle d’un match national pour ce soir, c’est un super match, donc un super bowl. Oui, oui, c’est tout.
Je ne pouvais pas faire un article sans inclure ce saut, véritable moment culte (si, si) du Super Bowl de l’an dernier.
Aujourd’hui ? En 2018, la 52è édition voit s’opposer les New England Patriots (tenants du titre et détenant le record du nombre de participation au Super Bowl – dix) contre les Philadelphia Eagles. Les premiers sont évidemment donnés favoris, mais allez savoir !
En France, pour voir le match, il faut se tourner vers W9 qui le diffuse dès minuit ou sur Bein Sport qui commence le live à minuit vingt-cinq. Franchement, je passe mon tour…
Désolé, Barney : plein de choses !
Ce qui m’intéresse le plus, ce sont les commercials, et ils ne sont pas diffusés en France, où on a juste de la pub on ne peut plus normale (et ça, non merci). En effet, pendant le Super Bowl, il y a énormément de pubs… et ces pubs coûtent tellement cher à diffuser que les marques mettent le paquet. Du coup, elles sont souvent drôles, parfois bouleversantes, souvent marquantes. Bref, un support parfait pour mes cours de soutien en anglais ; mais aussi l’occasion de quelques clins d’œil sympas à des films ou séries.
Ce genre de pub, quoi.
Cette année, on devrait avoir le droit à quelques grosses bande-annonces des blockbusters à venir et peut-être à un ou deux trailers pour les séries NBC, qui a les droits de diffusion (ça change de chaîne chaque année !).
Et comme NBC fait les choses bien, elle compte sur les audiences énormes du Super Bowl pour booster les audiences de sa soirée également, avec un épisode spécial de This is us parlant, évidemment !, du Super Bowl. La série est tellement marquée par le foot américain que ce n’est pas étonnant, mais en plus, ils ont prévu de nous faire pleurer toutes les larmes de nos corps. Attention, spoilers sur la saison 2 (vraiment).
En effet, le dernier épisode diffusé voyait Jack se retrouver seul avec Rebecca pour regarder le Super Bowl. S’il a eu l’occasion de se réconcilier avec Kate & Randall, il s’est disputé avec Kevin et s’est contenté de lui laisser un mot sur sa porte pour lui dire qu’il l’aime. Le problème ? Oh, pendant la nuit, la maison se met à brûler (l’une des scènes les plus tristes de ces dernières années), donc Kevin ne lira jamais ce mot et Jack… Ben, Jack, il va mourir dans l’épisode de ce soir.
De ce que j’en comprends, l’épisode va alterner des flashbacks sur la famille heureuse devant le Super Bowl et la famille en peine avec la maison en flamme et la mort de Jack. Quant à l’épisode en lui-même, il va mettre fin à un suspense de plus d’un an sur ce décès et sur les raisons de la culpabilité de Kate. Si j’y vais de ma théorie, Kate ne va pas se réveiller et sortir de la maison, donc Jack ira la chercher, mais restera coincé dans les débris. Autre possibilité : il retournera chercher le chien de sa fille (ben voui, les chiens sont un sujet sensibles). Encore une autre ? Kate voudra absolument récupérer la cassette vidéo de son audition avec le regard de son père, et Jack fera son possible pour la récupérer, périssant au passage. Voilà, on verra bien ce qu’il en est, mais de toute manière, on sait déjà qu’on aura de quoi pleurer pour le prochain épisode.
Prochain épisode que je ne regarderai que tard demain car une grosse journée m’attend – et surtout une grosse matinée en fait. Tant que ce n’est pas fait, je préfère ne pas en parler, mais mon planning de ce lundi matin devrait être le sujet d’un article jeudi prochain 😉 #teasing #TheMagicians