Salut les sériephiles et Joyeux Thanksgiving à tous !
Bon, je profite de l’introduction de cet article pour vous promettre que non, je n’abandonne pas les séries, mais qu’effectivement il n’y aura pas grand-chose à raconter cette semaine niveau critique : ce soir, je fête normalement Thanksgiving (ou pas) avec un dîner et un super film (ou pas) en compagnie de certains de mes meilleurs amis. Et demain, rebelotte, j’ai une amie qui passe la soirée chez moi. Bref, il n’y aura probablement pas de série sur le blog avant samedi. Hum, de toute manière, mes hebdos sont majoritairement en pause… et tout ça, c’est déjà une jolie occasion de dire merci à la vie, non ?
Maintenant que c’est dit, on peut passer à l’article de Thanksgiving dicté par le Bingo Séries : remercier un personnage en particulier. J’ai BEAUCOUP hésité, parce qu’il y en a un tas qui pourraient passer à la moulinette ici : le trop vite oublié O’Malley de Grey’s (ou la trop souvent nommée ici Lexie ?), Connor de HTGAWM, Lexa de The 100 (coucou Tequi !) ou n’importe qui dans Buffy. Finalement, mon choix s’est porté sur un personnage qui est celui dans lequel je me reconnais le plus (ouais, comme quoi je n’ai pas oublié tous mes anciens TFSA – mais j’adore celui-ci !)… Abed Nadir ! Et puis, j’ai changé d’avis (j’avais pourtant rédiger tout l’article) pour finalement choisir… Quentin Coldwater de The Magicians. Je sais, c’est inattendu. L’article est sans spoil explicite, juste quelques petits clins d’œil.
Quand la série a commencé, Quentin était tout de même un personnage que j’ai détesté, parce qu’il était apathique trop souvent et parce que je n’accrochais pas particulièrement à l’acteur. Finalement, après la saison 4, je me suis retrouvé à chercher son nom sur Netflix et a regardé l’un de ses films tellement j’avais accroché au personnage et changé d’avis.
De là à lui dire merci, il n’y avait finalement qu’un pas. Ce qui me perturbe le plus avec Quentin, c’est finalement que même si je le détestais au départ, il est un espèce de miroir un peu violent d’une période de ma vie.
Sans jamais avoir été aussi dépressif que lui (quoique ?), je me suis noyé dans le boulot à un moment et j’ai toujours cette tendance à trop en faire. Comme lui, donc, ce qui ne se voit pas toujours dans la série, mais qui est très clair dans les livres : les magiciens sont quand même des génies travaillant tout le temps, lisant des livres dans n’importe quelle langue (coucou j’ai lu Harry Potter en latin) et s’épanouissant finalement une fois toutes les limites corporelles tombées.
Si Quentin s’impose à moi aujourd’hui, c’est probablement pour ça d’ailleurs, parce que je suis dans une période de grosse fatigue et de crise d’asthme, alors voilà, miroir un peu violent.

Et donc pourquoi dire merci à ce miroir violent ? Parce que sa trajectoire (dans la série cette fois) a montré que peu importe d’où on partait, on peut toujours remonter la pente et finir heureux – même en se détestant au départ. C’est un joli message. Oh, je sais, la fin de la saison 4 est en demi-teinte (take on me <3) particulièrement du côté d’une de ses relations (la frustration est là pour moi aussi), mais j’aime malgré tout la conclusion qui est que ses liens d’amitié sont plus fort que tout et que ça lui fait aimer la vie à ce point.

Je ne peux pas en dire plus sans spoiler, mais c’est le genre de personnages complexes auquel je ne m’attendais pas du tout et ça m’a permis d’apprécier encore plus la série quand je me suis rendu compte de tout ce qu’il apportait.
Merci donc à Quentin d’être un bel exemple positif, n’en déplaise à certains fans énervés du dernier twist de la saison 4 (bizarrement, j’ai pris beaucoup de recul dessus, je ne sais pas pourquoi).
Ah, et merci à vous d’être toujours si nombreux à lire mes articles (quoi, c’est Thanksgiving, j’ai le droit d’être gnangnan), il y a déjà eu plus de 1000 vues sur le blog cette semaine à l’heure où vous lisez ces lignes. Et ça, ça fait chaud au cœur ! OK, c’est trop gnangnan, pardon… m’enfin Quentin aussi il peut l’être : « I know this sounds dumb… but us. You know, think about it. Like, we work.«











Ma plus grosse déception avec la série était de me rendre compte qu’elle était peu cohérente dans sa mythologie et se contredisait parfois (le Nexus !).


comme je le disais dans l’article sur 





