La saison 2015/2016 s’est achevée en mai dernier et les séries d’été approchent elles aussi de leur fin, il est donc temps je crois de tirer un trait définitif sur certains shows malheureusement (parfois heureusement…) annulés ! Bilan des annulations qui m’ont touchées :
11.22.63, saison 1 – OVNI dans le type de séries que je regarde habituellement, cette production a réussi à me fasciner autant qu’elle m’a ennuyé, en fonction des épisodes. James Franco menait plutôt bien le tout, à la tête d’un casting prestigieux qui justifie à lui tout seul de regarder la série. L’univers des années 60 m’a paru plutôt bien respecté, même si évidemment, je n’ai pas vécu à cette période-là, donc j’en sais rien. Je regretterai quand même des approximations trop grosses dans les « règles mythologiques » et, apparemment, un éloignement par rapport au livre, que je n’ai toujours pas lu. Humph. Rendez-vous par ici pour plus d’infos.
Agent Carter,saison 2 – Après une saison de lancement adulée par la critique mais que j’avais trouvé bonne sans plus, je suis revenu vers Peggy sans attendre grand-chose en retour. Cette saison a été pourtant une vraie bonne surprise et révélation, avec un casting toujours aussi impeccable (Enver Gjokaj et Chad Michael Murray en tête, une fois passée évidemment Hayley Atwell). Grosse déception d’apprendre cette annulation, qui est peut-être celle qui m’a le plus énervée cette année (et pourtant !). L’ensemble de la deuxième année était une vraie réussite esthétique et scénaristique, dont je ne regrette que le cliffhanger final, qui ne sera peut-être jamais résolu. Bref, j’oscille entre déception et ravissement. J’en parle plus longuement par-là.
Angel from Hell, saison 1 – Ce n’était pas forcément super drôle, mais il y avait Ginger Gonzaga en guest dedans, et rien que pour ça, j’imagine que ça valait le coup de suivre ces treize épisodes malgré l’annulation. Bon, il y avait de bonnes blagues parsemés au hasard dans ces treize épisodes, mais plus la saison avançait, plus l’humour s’épuisait. Définitivement, cette annulation n’est pas une grosse perte ! Le cliffhanger final ne me fait ni chaud, ni froid, c’est terminé et ce sera bien vite oublié de toute manière.
Containment, saison 1 – Cette série aura été une excellente surprise cet été : j’y ai jeté un œil après avoir entendu des échos positifs sur le pilot, mais sans vraiment y croire pour autant. Il a fallu quelques épisodes pour entrer dans cette histoire somme toute assez classique de contamination et de quarantaine, qui avait des aspects The 100, des aspects FTWD ou encore des aspects The Strain. Pourtant, assez vite, la série a su faire monter le suspense et exposer une théorie du complot des plus intéressantes. Si la toute fin ouverte est un poil décevante, il n’en reste pas moins que j’aurais vu treize bons épisodes, avec ce qu’il fallait pour frissonner, être triste ou rire. C’était un divertissement d’été, à consommer comme tel. Pas une grande série, mais une série qui se respecte et qui respecte ses fans. Je recommande chaudement.
Grandfathered, saison 1 – Peut-être ma plus grosse déception côté annulation cette année, Grandfathered proposait de suivre la vie d’un Dom Juan qui se découvre du jour au lendemain père et grand-père. Je n’ai regardé que pour Paget Brewster (inoubliable Frankie dans la dernière saison de Community). Il a fallu un bon quart de saison, peut-être un peu plus, avant que ça ne devienne véritablement bon et que j’entre dans la série. Malheureusement, c’était déjà trop tard pour les audiences. La dernière partie de saison est très réussie, mais finit malheureusement sur un cliffhanger qui ne connaîtra jamais de conclusion (et pourtant, les acteurs ont affirmé qu’une scène avait été coupée… tout n’est peut-être pas perdu, mais bon).
Grinder, saison 1 – Après Grandfathered, voilà une autre annulation franchement dommage de la part de la Fox, qui a néanmoins laissé le temps au Grinder de s’installer. Il ne leur a pas fallu bien longtemps pour établir leur formule et celle-ci fonctionnait. Elle n’avait rien de purement original ou tout à fait exceptionnel cette saison, mais chaque épisode était fluide et il y avait de bonnes trouvailles. La fin de saison a l’avantage de conclure la série, ce qui est franchement appréciable pour une annulation. It all comes full circle, et si vous ne savez pas quoi voir cet été, n’hésitez pas !
Haven, saison 5 – Ah Haven! Cette série est apparue dans ma vie aussi vite qu’elle n’en est repartie : j’ai tout de même vu les quatre premières saisons en une semaine au cours du mois d’Octobre, avant le Comic Con où j’ai rencontré l’acteur incarnant Duke. Je ne me fais pas chier, ouais. La saison 5, je l’ai par contre suivie à la semaine (enfin, à part pour les épisodes diffusés avant le Comic Con donc)… Et je l’ai beaucoup aimée, elle concluait d’une très belle manière la série, même si elle n’a pas fait revenir Jennifer (ça, je ne m’en remettrais pas, le personnage était tellement prometteur). De manière général, Haven s’est débarrassée de beaucoup trop de personnages féminins quand même, et le coup de grâce vient des derniers épisodes côté masculin, cette fois. Une belle boucle est bouclée avec une bonne blague finale des scénaristes, dans le ton de la série. Excellente série, excellente conclusion, j’espère retrouver assez vite les acteurs dans d’autres séries.
Heroes Reborn, saison 1 – Bon. Vous prenez Heroes, vous prenez les raisons qui ont expliqué son échec, et vous les appliquez à Reborn, qui s’est contentée d’être une pâle saison 6 accrochée à un passé qui ne veut plus d’elle (bordel, combien de références à Claire ?). Il y avait de bons twists dans cette série, des moments marrants parfois, mais le casting était beaucoup trop large pour être pleinement exploité. La mythologie de la série est toujours aussi floue qu’auparavant, avec un renouvellement de questions permanent et des personnages qui ressuscitent sans qu’on nous dise comment (parce que c’est une nouvelle question comme ça). La conclusion tient à peu près la route, mais comme dans mon souvenir de la série-mère, ça manque trop de cohérence interne pour être pleinement appréciable.
Person of Interest, saison 5 – La série a eu droit à une fin superbe et elle le méritait. J’en ai largement, largement parlé au moment de la diffusion des derniers épisodes, dans un article conclusif sur mon binge-watching de l’intégralité du show. Clairement, ça vaut le coup de supporter les premières saisons un peu longue si vous n’avez jamais regardé ou si vous avez abandonné en cours de route !
Trepalium, saison 1 – Intrigue SF, futuriste et prenante, cette série d’anticipation française a tenté de jouer dans la cour des grands sans toujours y parvenir. L’intention y était en tout cas, et rien que pour ça, ça vaut le détour. Je suis franchement déçu de savoir qu’il n’y aura pas de seconde saison, car il y avait du potentiel pour plus surtout que la série s’est améliorée peu à peu quand les acteurs sont entrés dans leurs rôles et que les implications politiques se sont révélées plus claires. La série a atterri récemment sur Netflix, elle est donc facilement disponible si vous avez un compte et que vous souhaitez vous laisser tenter. La fin n’est pas trop frustrante, qui plus est.
You, me and the Apocalypse, saison 1 – On termine cet article sur une énorme déception : l’annulation de cette série britannique totalement WTF et très réussie. Franchement, il y avait certes un humour particulier, mais il finissait par prendre si on laissait sa chance à la série, le casting était exceptionnellement bon, le scénario très sympa. Malheureusement, la série se termine sur un cliffhanger assez prévisible que l’on peut toutefois choisir de voir comme une fin ouverte, à défaut d’une suite. Je la recommande si vous n’avez pas trop peur d’être frustré par ce détail donc.
Voilà, j’ai fait le tour des différentes annulations qui m’ont marquées entre septembre 2015 et août 2016. Honnêtement, il va falloir que je réduise mon rythme série un de ces quatre, je le sais, mais cet article sur les annulations me rassure un peu : c’est toujours ça de moins à voir. Malheureusement, pour la plupart.
Trepalium, c’est la bonne surprise sortie de nulle part cette année. C’est une série Arte, précédée d’un prélude audio avec des documents qui le fait ressembler à une sorte de petite websérie. Intrigue SF, futuriste et prenante, cette série d’anticipation française a tenté de jouer dans la cour des grands sans toujours y parvenir. L’intention y était en tout cas, et rien que pour ça, ça vaut le détour.
Niveau intrigue, tout se passe dans un futur où 80% de la population est inactive et considérée comme inutile par les 20% restant. Ces 20% sont enfermés dans l’enceinte d’une ville-capitale et se tuent au travail, sacrifiant tout pour garder leurs emplois et ne pas finir dans la zone, où sont concentrés les chômeurs qui n’ont aucun espoir (ou presque) de retrouver leur travail.
Le prélude explique comment le monde en est arrivé à ces extrémités en se concentrant sur le journal intime audio d’un adolescent qui grandit dans cette société qui dérape. Le pilote de la série voit la Première Ministre déclarer l’intégration d’un certain nombre de zonards dans la ville.
Ce n’est pas une série incontournable, c’est vrai, elle possède un certain nombre de défauts (de jeu au début, de budget souvent, de limite de temps toujours), mais elle vaut le détour simplement pour se convaincre que la production française est encore capable de fournir de la qualité.
Note finale de la saison : 15,5/20
Retrouver les critiques brèves de chaque épisode dans les articles à la semaine :
Hop, hop, septième semaine très chargée du côté des inédits, et en plus, j’ai eu la bonne idée d’être malade en fin de semaine, avec des migraines qui m’ont, croyez-le ou non, ralenti. Allez, c’est parti pour un autre article interminable de commentaires un peu inutiles sur les séries que je suis à la semaine et qui n’en finissent plus, d’où mon retard de publication probablement :
– The Walking Dead (6×09), 14/20
– 11.22.63 (1×01), 16/20
– Les colocs de Mamie (1×04 & 1×05), 14/20
– Agent Carter (2×05), 14/20
– Agent Carter (2×06), 15/20
– Grandfathered (1×16), 14/20
– The Grinder (1×16), 14/20
– Shadowhunters (1×06), 11/20
– Fais pas ci, fais pas ça (8×03), 16/20
– Fais pas ci, fais pas ça (8×04), 18/20
– Suits (5×14), 15/20
– Man seeking woman (2×07), 17/20
– Younger (2×07), 14/20
– Trepalium (1×04), 15/20
– Trepalium (1×05), 14/20
– Trepalium (1×06), 14/20
– The 100 (3×05), 16/20
– Grey’s Anatomy (12×10), 15/20
– Scandal (5×11), 14/20
– HTGAWM (2×11), 15/20
– Life in pieces (1×17), 18/20
– Colony (1×06), 17/20
– Le Secret des Balls (2×01), 13/20
Foutage de gueule, puissance 1000.
La semaine a commencé lundi ! Première semaine normale de l’année donc ! C’était en effet le retour de The Walking Dead avec un épisode de reprise foutage de gueule dans les règles de l’art, comme d’habitude. Bim, unpopular opinion. Alors oui, la musique était grandiose, le scénario plutôt bien ficelé, avec des scènes de dingue et un respect du comic original inattendu (c’est tellement rare). Donc oui, je rejoins la masse des gens qui complimentent l’épisode sur beaucoup de points, et oui c’est pour ça que la note est aussi haute. Maintenant, peut-on revenir sur le plus gros foutage de gueule série que je n’ai jamais vu ? Peut-on revenir sur le cliff-hanger de mi-saison ? Vous savez, celui qui est même dans le Previously, mais que les scénaristes évacuent totalement en reproposant la même scène dans l’épisode, sans les répliques du morveux attirant les zombies ? Genre « coucou, on va vous faire revenir en vous faisant stresser pendant des mois pour savoir si les zombies vont les attaquer… Mais en fait non, la scène sera plus badass de nuit, donc on la fera plus tard dans l’épisode ». Et puis, faudrait surtout pas casser le rythme d’un épisode qui exige qu’il ne se passe rien pendant au moins un quart de l’épisode. À ce sujet, toujours autant de blancs inutiles entre les répliques des personnages. Bref… Du grand TWD, du grand foutage de gueule. Mais oui, on en redemande tous…
La chambre normale d’un homme normal dans une série TV normale.
Je ne regarde pas encore assez de série apparemment, j’ai donc ensuite entamé le pilot de 11.22.63. Ce n’est pas mon genre de série, parce qu’il y a un côté historique évident qui a tendance à me saouler ailleurs. Sauf que j’avais totalement oublié le synopsis et je ne savais même plus pourquoi je me l’étais notée en série à voir. Je n’ai pas su pendant 1h20, parce qu’ils ont commencé par un épisode d’1h20 évidemment. Et puis, j’ai vu le Bad Robot final, et j’imagine que c’est pour ça. Aucun regret cependant, ce n’est pas la série du siècle, mais c’était un très bon premier épisode. Les règles de la série n’ont aucun sens, ce que le personnage principal souligne très bien, et l’idée de base (sauver JFK) est contredite dès le départ (if you fuck with the past, the past fucks with you… OK alors pourquoi tu lui demande de le changer ?). Cela dit, l’ambiance musicale est génialissime, avec de très bon choix qui donnent la pêche devant son écran jusqu’à 1h du matin. Après tout, je reste devant Scandal à 50% pour sa B.O, je ne devrais pas être si étonné d’accrocher à ce pilot pour les mêmes raisons. Pressé d’en voir un peu plus, mais c’était un bon pilot qui, en plus, m’a même rappelé un peu Tru Calling lors de la scène de l’accident de voiture (oui, rien à voir, mais voilà, je fonctionne comme ça). Sympa, je recommande pour le moment, et vous en entendrez parler dans la playlist du mois de février 😉
Supermamy
Mardi, pas d’épisode de Supergirl… Je me suis donc contenté de l’épisode 4 des Colocs de Mamie, pas tout à fait la même cam’ si je puis dire ! L’épisode était plutôt réussi, mais j’y relève le même défaut que la semaine dernière, à savoir un je ne sais pas quoi qu’il manque à la série. Peut-être que c’est un peu de plus qu’il faudrait pour relever la sauce. C’était en tout cas le meilleur épisode jusqu’ici en terme d’écriture et de blagues. Il y a du potentiel, toujours, mais quelque chose ne prend pas. Affaire à suivre…
…Que j’ai suivie vendredi avec l’épisode 5. Le je-ne-sais-pas-quoi, je l’ai peut-être trouvé dans l’actrice principale, la mamie donc, qui semble parfois être un peu dans le surjeu. Il y a une petite dose de crédibilité qu’il manque dans son jeu. Autrement, la chute est très drôle, et j’aimerais plus de développement du côté de la relation entre les jeunes.
Sidney Bristow is back. Sort of.
Pas de Supergirl mardi, mais double dose d’Agent Carter le mercredi. Je ne dis pas non ! Alors, je vais laisser de côté les rumeurs d’annulation, proclamer ma joie de savoir Hayley Atwell retenu pour le rôle principal d’une série dans laquelle Emily Kinney jouera aussi, espérer que leur pilote sera retenu lui aussi pour une saison complète. Je m’inquiète un peu pour Agent Carter, c’est vrai. Je sais qu’Hayley Atwell est parfaitement capable d’assumer les deux séries (AC ne fait que 10 épisodes…), mais je sais aussi que les audiences ne sont pas géniales et que le feu vert pour l’autre spin-off d’Agents of S.H.I.E.L.D a été donné (et donc, possibilité de combler la mi-saison avec). Bon, on verra bien. En attendant, je ne boude pas mon plaisir devant ce double épisode très réussi. Le premier voit le retour de Dottie, et elle est encore plus fun que l’an dernier j’ai l’impression. Le trio Dottie/Whitney/Carter est vraiment génialissime, je vois mal comment m’en lasser et l’intrigue de ce premier épisode était très solide.
J’avais à peu près la même tête qu’eux quand je l’ai vue leur adresser la parole, quand même
Le second épisode est lui aussi très bon, avec quelques facilités scénaristiques quand même. J’ai du mal à comprendre comment Mrs Jarvis peut penser que c’est une bonne idée d’aller confronter les kidnappeurs toute seule par exemple. La fin est toutefois sacrément réussie avec la fuite de Dottie qui promet de bonnes choses pour la fin de saison (qui va maintenant vite arriver). Je relève toutefois un défaut qui me dérange vraiment cette saison, c’est Daniel, dont le personnage est trop souvent laissé de côté. Le premier épisode était ainsi bien mieux parce que Souza était inclus dans l’intrigue principal, alors que le second souffrait un peu de son absence. Avis personnel, j’imagine ? En tout cas, très sympathique double-épisode et même si l’on ne peut pas vraiment parler de cliff-hanger final, j’ai vraiment envie de savoir la suite. J’aurais pas dit non à un troisième épisode (même si je n’aurais pas eu le temps de le regarder).
Oui, j’ai essayé, mais je ne trouve pas de meilleure légende que la réplique de l’épisode, alors…
« It’s the button, not the star one. The pound one. The tic-tac-toe, oh dear god we’re old”, Grandfathered, rien que pour cette réplique, tu mérites une bonne note. Bon, le problème étant que ça manqué de crédibilité comme réplique après autant d’épisodes où l’on a vu Jimmy se servir de son smartphone. Ce n’est pas la première fois que j’ai un problème avec la série pour ça, elle manque un peu de cohérence interne, ce qui est bien dommage car la qualité y est autrement. Cela dit, ça ne m’a pas empêché d’en rire. Un épisode sympa qui jouait sur pas mal de clichés de la relation père-fils à l’américaine, une fois de plus : ça vaut ce que ça vaut. Ni génial, ni trop chiant, donc. Une moulure très classique, mais c’est sans surprise pour cette série qui a finalement su trouver sa voie.
J’ai passé ma semaine à regarder des gens chez le psy, en fait
Bon, concernant The Grinder, j’étais en train de m’endormir je crois donc le début, ce n’était pas ça. Cela dit, l’épisode était assez bon pour me rattraper en cours de route, entre la thérapie trop répétitive et invasive qui propose de bonnes scènes (avec Claire, toujours) et la démission de Déb qui amène la meilleure intrigue de l’épisode. Comme bien souvent, le développement de son personnage prouve l’intérêt caché des personnages secondaires et oubliés de cette série. Le début de la série s’est tellement concentré sur les deux frères que la vie de famille était trop souvent mise de côté. Cette scène qui réunit tout cette partie du casting dans le salon était une vraie partie de plaisir. Le surjeu de la scène suivante était une fois de plus impeccablement maîtrisé et la scène finale de bonfire excellente. No more drama ? Et puis quoi, encore !
Busted
C’était ensuite au tour de Shadowhunters. J’ai dit que j’endormais pour l’épisode d’avant, alors bon… L’épisode continue la série sur sa lancée, ça part dans tous les sens, c’est assez mal joué et les effets spéciaux sont inégaux. Mais bon, ça passe le temps, et on sait qu’à la fin de chaque épisode on aura une petite révélation. Et oh mon dieu, Clary est une Shadowhunter spéciale ? Oh bah ça alors, on ne s’y attendait pas. Et alors le coup de téléphone pendant la déclaration amoureuse, je pensais qu’on avait abandonné ce genre de twist depuis 10 ans, j’ai éclaté de rire. Bref, je reste pour Isabelle et pour critiquer, quoi.
Les aventures de Christiane Pottin, ça vaut le coup quand même
Mercredi soir marquait la deuxième fournée de Fais pas ci, fais pas ça saison 8. Et c’est un retour bien plus gagnant que la semaine dernière. Ce que je craignais a semblé un temps se concrétiser, avec Charlotte enceinte d’Eliott. J’ai envisagé une erreur de destinataire, genre c’est une lettre pour Tiphaine, et ai été plus que rassuré de comprendre qu’il s’agissait finalement simplement d’une erreur de laboratoire sans conséquence pour la suite de la série. L’intrigue a l’avantage d’avoir mis au centre de l’histoire Charlotte et sa relation avec son beau-frère, une relation amicale frère-sœur qui était une vraie réussite depuis l’an dernier et que j’ai craint de voir détruite. Mais du coup, non, elle en sort plus géniale encore ! Une résolution un poil trop simple pour Charlotte et sa copine, mais on est habitué avec FPCFPC. Pour le reste de l’épisode, rien de véritablement marquant, si ce n’est l’absence totalement déprimante de Soline.
Je suis amoureux
Heureusement, Soline réapparaît dans le quatrième épisode qui est de loin le meilleur épisode de la saison, et pas que pour ça. Le parti pris est une nouvelle fois de se concentrer sur Valérie et Fabienne, et à travers elle, l’ensemble des deux familles est exposé. C’est une vraie réussite côté Lepic, où l’on ressent presque le même manque de Fabienne avec la disparition subite de tous les enfants des intrigues de la série. Charlotte qui prend son appartement aurait mérité cependant une petite explication, mais là encore, c’est habituel avec FPCFPC d’avoir des trous chronologiques pas trop expliqués. Un peu comme la copine d’Eliott, côté Bouley, réapparue comme par magie. Si ça pouvait marcher comme ça… Enfin, de ce côté-là aussi, vraie réussite ces scènes de ménopause et le coup de vieux imposé aux deux parents. Le tout culmine dans une scène brillante en pleine rue, fou rire qui justifie de qualifier ça de meilleur épisode, entre le grand écart de Fabienne bourrée (chapeau bas à l’actrice une fois de plus) et la chenille Bouley qui s’effondre. Du très bon !
That look !
Le lendemain, j’ai commencé par le nouvel épisode de Suits. Rien de bien marquant, j’étais totalement au fond du gouffre de la maladie et il s’est laissé regarder pendant que j’oubliais mon 39 de fièvre. Quoi, comment ça on s’en fiche de ma vie ? J’ai eu beaucoup de peine pour le personnage de Donna toutefois, parce que je l’ai rarement senti aussi poussée dans ses retranchements. Cette fin sous forme de faux cliff-hanger autour de Luis est un peu frustrante, car j’ai peine à croire qu’un petit discours comme ça suffise à nous retourner Luis une nouvelle fois, et le coup du Luis faisant semblant d’être avec la grande méchante pour faire un bon rebondissement final… mouais. On verra !
What could you want to say to me now that the world is over?
Entre deux siestes migraineuses, j’ai profité de Man seeking woman et un excellent épisode. Décidémment, cette saison 2 est meilleure encore que la première dans ses métaphores. Superbe épisode qui présente comme jamais et sous son meilleur jour la fameuse théorie du Nice guy. Et c’est fait sans gêne, avec la Nice guy law, après une ouverture d’épisode vraiment réussie sur cette relation en laquelle on croit, mais en fait non. Et cette fin ! J’aime la manière dont cette saison annonce les thèmes des épisodes suivants à chaque fois, ça rajoute un petit quelque chose qui manquait encore en saison 1 – ou alors, c’est que je ne m’en souviens pas. Bon, épisode au top donc, encore ! Au risque de me répéter, c’est dommage de n’avoir que dix épisodes par saison, il en faudrait plus.
Smile as if you were Meredith Grey
Et enfin, Younger qui souffre une fois de plus de la comparaison avec MSW que je regarde juste avant. Pourtant, il y avait de (très) bonne chose dans cet épisode. Peut-être que je me suis moins laissé emporter parce que, étant dans ma vingtaine, je n’aime (quand même) pas les festivals. Disons que j’étais très Lisa dans cet épisode. Quant au triangle qui se dessine comme jamais, il n’a rien de bien surprenant, et j’ai peur qu’il ne vienne gâcher l’humour et la qualité de la série, comme beaucoup trop de triangles. Pas assez d’Hilary Duff non plus à mon goût, et une double intrigue pas forcément si drôle car sans grande originalité. On a peine à croire que Josh ne sente pas le vent tourner plus que ça, la photo qu’il prend à la fin est peut-être là comme indice d’une suite moins joyeuse. Allez, la rupture pour la fin de saison après que Lisa l’ait trompé ? Oh, construction surprenante s’il en est… J’espère me tromper et être surpris dans les trois prochains épisodes !
Série à aller voir tout de suite
Soirée Trepalium sur Arte ensuite. Le quatrième épisode commence sur une scène assez surprenante où le héros tue Patterson, que j’espérais voir évoluer un peu plus que ça tout de même. Comme pas mal de choses dans la série, on a l’impression d’une idée un peu avortée de la part des scénaristes. Ce n’est pas aussi frustrant que le City’s cut (ça s’écrit comme ça ?), mais disons qu’il y avait de bons éléments d’intrigues qui disparaissent un peu trop vite. Et bon, sans plus de détours, c’est un peu le gros reproche que je ferai à l’ensemble de cette mini-série, beaucoup trop de choses restent simplement touchée du doigt, effleurée et aussitôt oubliée. Le pire de tout restant la relation entre Thaïs et Izia (c’est la même actrice, bordel !), à jamais un mystère.
Quand t’as plus chaud allongée sur le sol qu’à marcher dans la rue
L’épisode 5 apporte la majorité des réponses qu’il manquait à l’intrigue pour avancer vers son dénouement. Ça me fait penser d’ailleurs que je me suis senti un peu bête de finalement reconnaître le leader de la révolution, je m’étais plains la semaine dernière que ce soit quelqu’un qu’on ne connaisse pas. Hum. On va dire que l’acteur joue tellement bien que je l’avais pas reconnu ? Bon, ou alors, j’étais pas assez dedans, allez savoir ! On sent à la fin de l’épisode 5 qu’on a tous les éléments qu’on aura en main pour la fin de la série, et la frustration apparaît, car on sent aussi qu’on n’aura pas toutes les réponses. J’ai regardé et adoré Lost, je ne peux pas dire que je sois contre l’idée.
Surprise, bitches !
Mais voilà, le dénouement est en plus totalement bâclé dans l’épisode 6. C’est la grosse déception de la série. Je dirais que les trois premiers progressaient vers quelque chose de mieux et que les trois derniers retombaient, faute de temps, d’argent, d’idées peut-être. Encore que les idées sont là. Il y a des personnages sacrifiés un peu trop vite tout au long de la série, mais ça laisse quelques surprises, et une scène finale magistrale, bien amenée finalement par ce post-dénouement très lent. « Je me doutais que c’était toi ». Bim, entre cette réplique et la fin, il doit y avoir une dizaine de minutes, pendant lesquelles on cherchait avec mon père quel pouvait bien être le lien entre les personnages. Pas une seconde, en revanche, on a envisagé cette révélation finale (je ne vais pas spoiler, j’en dirais pas plus). Bref, tout ça donne vraiment l’envie de voir une saison 2 et ce n’est apparemment pas dans les plans d’Arte. Dommage, car les jeux de pouvoirs en place mériteraient d’être développés plus en détails, comme Thaïs/Izia, comme le Sud, comme tout un tas de choses. Tout ça me laisse mitigé.
Quand tu sens que la scène suivante va foutre la merde
Le lendemain, excellent épisode de The 100, qui vient balayer mes soupçons de perte de qualité une bonne fois pour toute, dans une scène magistrale entre Bellamy et Clarke. Cette confrontation est clairement le point d’orgue de l’épisode et pour la première fois, les arguments de Bellamy sont entendus et tellement bien expliqués que je me suis retrouvé à le comprendre. Pas à être d’accord, bien sûr, mais à comprendre ses intentions belligérantes. Et quitte à parler autant dans l’épisode, la relation entre Octavia & Bellamy connaît aussi une super belle évolution… juste pas dans le meilleur des sens. Ce moment où Octavia veut le frapper, magique. Retour pas si surprise de City of lights dans ces deux épisodes, et retour plutôt réussi. Sans surprise, Raven est la première cible, et sa storyline au cours de l’épisode est très naturelle, coulant naturellement vers la fin qui promet encore de grandes choses pour la suite de la saison. Disons que je suis plus convaincu que la semaine dernière simplement parce que l’épisode a eu la bonne idée de revenir sur ce qui n’allait pas et de confronter directement ces problèmes. Et puis, oui, j’avoue, voir Lexa céder malgré le manque d’argument de Clarke est jouissif : elle en est clairement amoureuse, yiha. Bon, maintenant, ça va inévitablement lui revenir dans un très mauvais retour de bâton, il n’y a qu’à voir la réaction d’Indra. Je vais profiter de ce qu’on me donne et arrêter de stresser pour ce qui n’est pas arrivé.
Is she trying a smiling therapy?
Je me suis ensuite penché sur le TGIT du Shondaland, qui était une soirée psychologie apparemment. Grey’s anatomy nous offre un épisode réussi, une fois de plus cette saison. On suit la thérapie de Meredith, et Ellen Pompeo y est une nouvelle très juste et impeccable. L’ensemble de sa storyline, qui prend en charge la narration de l’épisode, est réussi en terme de jeu et d’histoire, le personnage est encore un peu creusé. Encore et toujours, la série s’attache à ses flashbacks, mais c’est devenu une marque de fabrique depuis la saison 9, et ce n’est plus si dérangeant après tout, surtout que ça fonctionne bien. Ces flashbacks rapides sont finalement un bon moyen de nous plonger dans les pensées de Meredith et de comprendre un peu mieux son raisonnement. Mais il n’y avait pas qu’elle dans cet épisode, et les prolongements sur Owen notamment, dans ses relations avec son beau-frère ou Amélia était réussies. En fait, l’épisode s’appuyait plus sur les dynamiques entre les personnages que sur un cas médical, avec sa structure un peu différente de soirée en plein milieu de l’épisode. C’est bien vu et bien joué après l’absence de ce type de scène la semaine dernière. Il était appréciable de voir que Penny s’est intégrée par exemple. Bref, cet épisode avait tout bon et c’est redevenu un plaisir de suivre Grey’s anatomy cette année, quand c’était de la torture il y a deux ans. Bien joué.
Pajama party ’16
Son de cloche un peu similaire du côté de Scandal, qui est pour moi en pleine perte de vitesse depuis l’an dernier. Pourtant, cette semaine, l’épisode a proposé une double-intrigue assez savoureuse. Le duo Mellie-Olivia, je l’attends depuis la saison 2 à peu près et c’était un vrai bonheur de les voir se psychanalyser l’une l’autre (car c’est de ça qu’il s’agit, Mellie conseillant même à Olivia d’aller voir une psy). On sent une vraie avancée de ce côté-là, ça fait plaisir. De l’autre côté, on assiste à la chute toujours plus violente du personnage autrefois idéaliste de David. C’est dommage, mais c’est bien construit, on va dire. Le voir devenir un connard fini est inattendu, donc attendu pour du Scandal. J’espère que tout cela lui sautera à la tronche. “Let’s make a president together”. Huh ? C’est comme ça qu’on fait les bébés, pas les présidents. Un mot de conclusion autour de Cyrus, dont l’intrigue ne m’a pas botté plus que ça. Il faudra voir ce que la présence de Carlos (hum, à défaut d’avoir retenu son prénom..) apportera à cette course présidentielle, mais ça devrait être intéressant sur le long terme. J’espère, car à court terme, bof.
Y a pas meilleur retour de thérapie
How to get away with murder ensuite, avec – eh oui ! – encore une autre psy, du côté de Wes cette fois. L’épisode n’a rien d’exceptionnel, il poursuit les intrigues en cours de manière agréable. La remise à plat du study group d’Annalise était nécessaire et bien vu, cette scène dans la voiture digne de Grey’s était réussie, même si bon, je n’aimerais pas avoir Connor comme conducteur quand on voit à quel point il est concentré sur ce qu’il fait… L’épisode respecte son schéma à la perfection, avec les cliffhangers finaux qui s’assurent que l’on revienne la semaine prochaine : la boîte mail de Connor date certes des années 90, mais c’est une vraie bombe qu’il reçoit dessus. Quant à Wes, on a envie d’en savoir plus sur sa mère depuis deux épisodes… Il est frustrant de devoir attendre encore la fin du prochain épisode, et il faut se contenter de ce « I kill Leila » tant attendu. Parfaite maîtrise d’écriture scénaristique et attendus habituels, ça y est, je commence à être blasé, mais j’adhère toujours autant à la formule.
Quand une gamine détient plus la vérité que tous les psys de toutes les séries américaines
Autre grosse adhésion de ma part confirmée cette semaine : celle à la formule de Life in pieces. C’est bien simple, j’ai passé 18 minutes à mourir de rire. Il n’y a plus que Jen pour me faire rire, mais vraiment l’ensemble de cette famille. La grosse réussite de l’épisode vient d’ailleurs plutôt du côté d’Heather et de sa fille surtout, avec ce recital de piano qui se passe mal, mais pas si mal non plus. Brillant, vif, drôle. Alors par contre, je ne leur pardonne pas les trois dernières minutes et cette scène finale qui vient déchirer le cœur après un moment aussi convivial. C’est un peu la wake up scene : je sais maintenant à quel point j’adore la série et je sais que je m’en souviendrai. J’ai même presque envie de revoir le début pour m’en souvenir et en rire.
*Merde, cette série n’est pas si mauvaise ?*
On arrive à l’épisode avec la note la plus étonnante de la semaine probablement : Colony. Oui, j’ai mis 17, non ce n’est pas une faute de frappe parce que je voulais mettre 7. Oui, j’ai vraiment adoré cet épisode, qui proposait astucieusement une forme de huis-clos très réussie. J’adore les huis-clos. Mais quand en plus, on y ajoute des histoires d’espionnage et de rapports de confiance, c’est brillant. Cet épisode était donc brillant, jusque dans sa résolution WTF. Le huis-clos occupe deux bons tiers de l’épisode, et on est parfois propulsé en dehors, seul petit point dommage. J’aurais aimé plus de crédibilité concernant la surveillance de voisinage annoncée il y a un ou deux épisodes, mais c’était grosso modo un bon épisode. Quant au cliffhanger, il m’a fait rire, certes, mais il va offrir je pense ce qui manquait souvent à la série jusqu’ici. On a désormais de quoi approfondir la psychologie des personnages, j’approuve les changements opérés jusqu’ici. Je reviens déjà de loin avec Colony, mais je vais finir par être heureux de l’existence d’une saison 2. Bref, il lui fallait le temps de s’installer et je suis content d’avoir persisté.
Qu’est-ce que c’est ?
Enfin, dimanche, j’ai regardé le premier épisode de la websérie Le Secret des Balls, qui est en fait la saison 2 de La Théorie des Balls. Alors, je ne voudrais pas empiéter sur l’article que je ferai sur l’avancement (catastrophique) de mon challenge, lors duquel je parlerai un peu plus longuement de la saison 1. Je vais donc me contenter de parler de cette seconde saison : on y retrouve avec plaisir les personnages de la saison 1 quelques temps plus tard. La saison va tourner apparemment autour de la disparition de Mitch. C’est encore un peu plus WTF qu’auparavant. Comme pour la saison 1, ça se regarde, il y a quelques blagues sympas, mais trop souvent sous la ceinture (marque de fabrique désormais), et des running gags qui finiront par être entêtants. Je n’irai pas en faire un laïus bienveillant, ni conseiller de regarder autant que je peux le faire pour Ulysse, mais au moins, je suis un peu moins déprimé que je ne l’étais auparavant par la production française.
OUF. Fin de semaine, enfin, c’était un article interminable, alors je ne vais pas allonger la conclusion. Je suis déjà assez à la bourre dans la publication de cet article !
Une fois n’est pas coutume, je poste cet article avec un peu de retard, mais je me suis laissé débordé par la masse de choses à faire par ailleurs (et surtout par l’écriture de mon histoire, The App, j’avoue). Bref, on s’en fiche, nous voilà aux épisodes de cette sixième semaine :
– Supergirl (1×13), 14/20
– Les colocs de Mamie (1×02-03), 12/20
– Agent Carter (2×05), 15/20
– Fais pas ci, fais pas ça (8×01), 13/20
– Fais pas ci, fais pas ça (8×02), 16/20
– The Grinder (1×14), 13/20
– Grandfathered (1×15), 16/20
– Suits (5×13), 15/20
– Man seeking woman (2×06), 16/20
– Younger (2×06), 14/20
– Shadowhunters (1×05), 12/20
– Trepalium (1×01), 13/20
– Trepalium (1×02), 14/20
– Trepalium (1×03), 16/20
– The 100 (3×04), 15/20
– Grey’s Anatomy (12×09), 16/20
– Scandal (5×10), 11/20
– HTGAWM (2×10), 15/20
– Life in pieces (1×16), 17/20
– Colony (1×05), 13/20
No one wants to be your sister, Lexie, get over it !
Dernière fois que ma semaine commence un mardi avec la reprise de TWD qui approche, mais on reprend donc ce mardi avec un nouvel épisode de Supergirl. J’ai l’impression que cette saison n’en finit plus et on en est qu’à l’épisode 13. La qualité reste la même, c’est-à-dire que la série remplit son contrat sans en faire beaucoup plus. Évidemment, l’insistance apportée au personnage d’Alex cette semaine m’a bien plu, Chyler Leigh restant mon actrice préférée de Grey’s Anatomy après tout ce temps (non, je ne me suis jamais remis de son départ). Épisode sympathique quoiqu’assez prévisible pour ce type de série, il reste la scène de mort pour surprendre un peu et justifier ce sympathique 14. Toujours pas impatient de voir la suite, mais je sais que je la regarderai quand même. C’est sympa dans le train !
Toujours à découvrir sur Youtube !
Je commente d’un coup les deux épisodes de la semaine des Colocs de Mamie, websérie youtube dont je vous avais parlé la semaine dernière. Et donc, quelque chose ne va pas dans ce format court. L’écriture est bonne, la musique impeccable, le rythme plutôt bien trouvé. Mais pour l’instant, quelque chose ne prend pas dans ces gags, il y a quelque chose qui me bloque. On va dire qu’il est difficile d’entrer dans « l’univers » de la série, en fait. C’est vraiment dommage, on verra comment ça se développe par la suite, mais je suis mitigé sur ces deux épisodes. Je continue à la conseiller, au moins pour le concept qui change un peu, mais bon, ça ne casse pas trois pates à un canard, pour parler comme une mamie.
Cordelia Chase likes that.
Le lendemain, j’ai commencé la journée une fois de plus avec un épisode d’Agent Carter. Je ne peux pas en dire autant de bien que la semaine dernière, cependant. L’épisode était bien fichu en lui-même, mais il n’y a pas eu de grands moments pour moi – à part peut-être cette blessure de Peggy. Ça commençait pourtant bien avec cette avancée dans l’intrigue, mais ensuite, je ne sais pas, l’intérêt est un peu retombé. L’épisode reste largement au-dessus de la moyenne grâce aux dialogues toujours percutants et au jeu des acteurs parfaitement maîtrisés, même lorsqu’ils sont secondaires. Qu’est-ce que j’ai aimé Violet par exemple. Le cliffhanger est frustrant, mais vite oublié. Jason reviendra, c’est trop tôt pour que l’on perde le personnage. Pas vrai ?
« Ma série perd en qualité, je crois. »
La reprise de Fais pas ci, fais pas ça s’est avérée être une déception… Inattendue. C’est la première fois que j’utilise ce mot avec cette série, et j’espère vraiment que c’est la dernière (mais la pub de l’épisode suivant me pousse à craindre que non). Bon, c’était loin d’être une catastrophe et beaucoup de répliques faisaient mouche, mais il faut reconnaître qu’il y avait un feeling étrange avec ce gîte. Le cliff-hanger de l’an dernier est totalement évacué car un an a passé entre les deux saisons. Moui. Dommage, il y avait du potentiel. La séparation des familles dans deux espaces géographiques si différents est probablement ce qui a causé l’effet étrange sur l’ensemble de cet épisode, avec des gags qui tombaient parfois à l’eau. Le retour du wedding-planer de la saison précédente est une belle manière de remonter un peu le niveau de l’épisode, cela dit. Très sympa de revoir ce personnage et l’épisode termine sur une blague simple, mais efficace avec la pub qu’il fait au gîte sur le blog.
« C’est peut-être moins bien, mais on va sauver les apparences ? »
Heureusement, le second épisode rattrape un peu ces défauts. En fait, je me demande si les scénaristes n’ont pas senti eux-mêmes le problème de cette escapade à la campagne, car l’intrigue du gîte est quasi-totalement évacuée : elle l’est même trop et c’est dommage de ne pas avoir de meilleurs gags ou au moins une vraie conclusion à l’intrigue de Christophe faisant plaisir à la clientèle. Il y avait un bon filon. Mais bon, une fois de plus, Fabienne vole l’épisode, avec des scènes de pures comédies… et une vraie propension à la dépression aussi, en un clin d’œil. Elle reste de loin le meilleur personnage de la série, largement soutenu aussi par Valérie. Ce second épisode présente tout de même tout un tas de pistes et d’intrigues pêle-mêle (la rupture d’Eliott, la dépression de Valérie, l’ouverture de la péniche, Tiphaine et Christophe se défonçant pour le gîte, Fabienne qui veut récupérer sa maison, etc, etc). Tellement qu’on en arrive à oublier que Soline n’est pas là. C’est quoi cette histoire de Londres ? Quitte à aller suivre l’ouverture du gîte, suivez là à Londres aussi. Bref, il y a un petit côté bâclé à cause d’un trop grand nombre d’intrigues parallèles, pas toujours bien gérées et surtout conclues dans ces deux épisodes. Ca retombe d’un coup dans beaucoup trop d’intrigues (on avait la rupture avec FX dans le premier, et le gîte, la maison, la péniche… dans « Tous pour tous ».) Le second reste définitivement plus drôle avec de meilleures répliques et un jeu inégalable. Bon. En fait, j’en attendais peut-être trop d’une série qui en est à sa huitième saison. Ce retour mitigé est triste vu qu’il n’y aura que trois fournées d’épisodes. J’espère du bon pour la semaine prochaine… mais leur pub-spoiler ambulant me fait craindre le pire, malgré un retour attendu en fin d’épisode.
Moment de solitude
Bon, puisque j’y étais, je me suis dit que j’allais poursuivre ma soirée sur de la comédie et j’ai lancé un nouvel épisode de Grinder. Et alors, c’est dingue, mais j’y ai trouvé les mêmes défauts : ça se disperse dans trop de petites intrigues, mais heureusement, Jim Rash est arrivé et a fait fonctionner sa magie (#AndAMovie). Il n’était clairement pas à fond de son potentiel comique, mais c’était tout de même plutôt bien joué (« you just grabbed my hand »). L’avantage, c’est que Grinder a réussi sur la fin à rattraper le coup en réunissant les intrigues autour d’une seule séance chez le psy, plus drôle que tout le reste de l’épisode. Et ils ont osé ensuite le cliff-hanger, qui lui aussi remonte le niveau de l’épisode avec une blague finale très juste.
Ouais, c’est ma semaine photos prises sur le canapé. En même temps, ça rend bien.
C’est donc Grandfathered qui en une minute trente et beaucoup de bugs a sauvé ma soirée en me faisant beaucoup trop rire. Inattendu, après l’épisode moyen de la semaine dernière, mais les répliques sont dans cet épisode extrêmement percutantes (« I’m just pointing out the sexism in your phrasology »… Ça sonne presque comme une réplique qu’aurait pu dire Paget Brewster dans Community. Génial renversement !), faciles à citer (« Freaking millenials ») et la maîtresse de la petite est encore un guest parfait dans ma soirée. Bon, il y a aussi que ses répliques totalement déconnectées de la réalité (mais si proches de ce qu’on peut parfois entendre sur l’éducation aujourd’hui…) étaient drôles. Ils ont été jusqu’à sortir le méta et à le faire de manière lourde… et donc parfaite ! Tout y était dans cet épisode, jusqu’à la magique alchimie entre les grands-parents les plus sexys du monde.
« Merde, Luis est trop cool en fait ? »
Nouvel épisode de Suits pour commencer ma journée de jeudi. La série se tient, avec tout un tas de rebondissements. Rien de bien nouveau et donc toujours au même niveau, c’est constant. Dans les points forts, je retiens Jessica qui s’énerve, Donna & Rachel qui se réconcilient sans s’être jamais séparées dans leur relation amicale et la scène finale de Luis. Surtout la scène finale de Luis. Moi qui détestais (logiquement) ce personnage qui était là pour ça, je suis énervé par cette saison 5 qui le transforme en un personnage totalement cool. Le cliff-hanger n’a pas spécialement retenu mon attention, mais je serai là pour le prochain épisode, de toute manière. C’est l’avantage des séries déjà bien installées, pas besoin d’aller forcément trop loin pour tenir en haleine. J’y repère en revanche un défaut inhérent à un certain nombres de séries de ce genre : je sens à quel point la série est plus intéressante à bingewatcher qu’à voir à la semaine. Pas le temps d’être totalement dans l’intrigue pour être traumatisé par les retournements de situation en 40 minutes.
A way better love story than Twilight
J’ai enchaîné ensuite avec un superbe épisode de Man seeking woman. Certes, ça manquait une fois de plus de Liz, mais l’intrigue autour de Josh en campagne pour devenir le petit-ami de Rosa était bien trouvée. Toute la première partie avec les journalistes est ce que la série sait faire de mieux comme métaphores, et l’arrivée de Jésus dans cette intrigue… prévisible, mais parfaitement exécuté. La série confirme à quel point elle est solide avec ce bon épisode qui une fois de plus trouve le moyen de viser très juste par une écriture soignée, tant au niveau des personnages que des intrigues. Il leur reste peut-être à travailler des répliques un poil plus percutantes. Et à arrêter d’utiliser une chanson que je n’étais pas prêt à ré-entendre, aussi. #AndAMovie (décidément cette semaine)
Worst book ever? Nope, there’s still Twilight.
La conséquence d’un aussi bon épisode, c’est que Younger a paru un peu plus fade que d’habitude, alors que je pense que la qualité y était la même. Le coup de l’épaule des quarantenaires est un peu abusé pour être tout à fait crédible, mais c’est le genre de choses qui arrivent, alors pourquoi pas. L’intrigue du livre qui court depuis plusieurs épisodes est une vraie réussite dans son exécution, drôle sans paraître pour autant irréaliste. Encore que, je suis sûr que ce livre serait un succès, il faut être dingue pour le vendre : le bad buzz, ça fonctionne tellement aujourd’hui.
Avengers Assemble, version soft-porn
Je me suis ensuite lancé le nouvel épisode de Shadowhunters, et allez savoir pourquoi je m’inflige ça. Encore une série où les parents paraissent aussi jeunes que leurs enfants, autant en terme de look que de développement de caractère. Et Clery, bien que très jolie, reste toujours aussi insupportable. Pourtant, il y a toujours un truc qui me pousse à revenir. Le budget y est, les décors et effets spéciaux sont très réussis pour les années 90… Oh, attendez. Est-ce que quelqu’un d’autre regarde et peut m’expliquer ce qui fait qu’on reste devant ? Bon, je faisais clairement autre chose en même temps cela dit, c’est peut-être ça aussi qui fait que ça passe plus vite et que ça se regarde. Ou alors, c’est simplement parce que je n’arrive pas à savoir vers quoi ils se dirigent que ça en devient un tantinet addictif. Mais là encore : je n’arrive pas à le voir parce que je suis en train de faire autre chose. En tout cas, la série passe le test des cinq épisodes. Je n’irai pas me plaindre si elle est annulée, mais je vais poursuivre pour voir de quoi il en retourne (je sais, une recherche Wikipédia suffirait, mais j’aime pas me spoiler, même dans ces cas-là).
« Mais qu’est-ce qu’on fout là, il fait froid. J’espère qu’on sera bien payé. »
Triple épisode de Trepalium pour terminer mon jeudi. Alors, c’est très compliqué de critiquer cet épisode, car je suis arrivé en ayant en tête le Journal d’un Inutile (cf. article de la semaine dernière). Et l’ambiance de la série est très différente. Le jeu des acteurs moins prenant aussi. Disons qu’on les sent perdus, qu’ils soient acteurs principaux ou figurants, il y a dans cet épisode des incertitudes criantes dans le jeu. L’intrigue reste pertinente et très prenante, mais j’ai eu vraiment beaucoup de mal à entrer dans la série, malgré son esthétique très réussie et un scénario qui se tient. Scénario qui se tient, oui, mais dont on peine à cerner les enjeux dans ce pilot. On en attend difficilement plus d’une série d’anticipation.
On sait tous ce qu’il regarde, le pervers….
Le second épisode nous plonge un peu plus profond dans cet univers et développe des intrigues plus intéressantes, à l’instar de celle de la famille de Thaïs, et bien sûr de son double. C’est un point d’ancrage intéressant, mais tout de même, on a peine à croire que deux femmes identiques se regardent sans s’interroger plus longtemps que ça sur leur ressemblance. C’est l’un des gros points faibles de la série que de ne pas s’attarder plus sur ce point de l’intrigue – qui sera sûrement abordé plus tard. Avoir la même actrice pour jouer deux personnages était un pari risqué, mais elle en sort tout de même plutôt bien. C’est pas du Maslany, mais c’est crédible grâce à la cicatrice, grâce aux changements de costume et un peu dans le ton aussi. Bon, les révélations finales sur le père du gosse sont un peu téléphonées, je trouve, mais ça passe très bien et ça relance l’intrigue en expliquant plutôt bien pourquoi le personnage choisit de rester – précisément parce qu’elle n’a pas le choix.
Jeu de miroir, cette anticipation ?
Enfin, le troisième épisode est un peu l’apothéose de la soirée. Les acteurs semblent avoir enfin cerné le monde dans lequel il évolue et leur jeu s’améliore visiblement. Ou alors, je m’y suis fait entre temps, je ne sais pas trop. L’univers visuel et musical est impeccable, on s’habitue aux objets futuristes (je veux une de ces boîtes Tuperware, ça a l’air rigolo à ouvrir) et l’intrigue s’améliore elle aussi. Bon, on passera sur les scènes au Sexodrome, car je n’ai toujours pas bien saisi l’intérêt d’un tel lieu dans la mythologie de la série. On dirait qu’ils ont voulu faire quelque chose, puis qu’on les en a empêché. Gros coup de gueule quand même sur cet épisode (spoiler alert) puisque les scénaristes se sentent obligés de violer le personnage principal. Faudrait pas qu’une femme soit forte sans back story pour nous expliquer pourquoi elle est devenue si forte. Totalement inutile, même si ça révèle bien la violence de ce monde où le travail fait toutes les règles. Outre ce point très négatif, j’ai été surpris par la tournure de nombreux événements et notamment (spoiler alert bis) la mort de Thaïs. Vraiment dommage, j’aurais aimé plus de développement sur son personnage. Etonnante fin de mi-saison qui nous révèle un personnage… qu’on ne connaît finalement pas. Bon, ça reste très intrigant, et j’attends jeudi prochain avec impatience.
Quand on lui a tous hurlé de l’embrasser…
On en arrive à la journée très chargée de vendredi, qui a commencé par The 100. Et bon, qu’est-ce que je peux bien en dire ? Ils ont centré la moitié de l’épisode, si ce n’est plus, autour de Lexa. Ils ne sont toujours pas revenus sur City of Light. J’ai donc totalement adoré. Lexa est tellement badass. Oui, je m’attendais à son dernier mouvement dans le duel, mais c’était magistral quand même. Je l’aime, c’est tout. La note que j’ai donné à l’épisode n’est donc absolument pas objective. En revanche, j’avoue l’avoir intentionnellement rabaissé à cause de l’intrigue de Bellamy. Son revirement est un poil trop rapide pour être cohérent, et il réagit comme le cliché de l’américain de base, alors c’est assez énervant tout de même. Si ça part en vrille à cause de leur attaque, ce sera bien pire que ce qu’ils craignent et c’est tellement évident que je ne comprends pas leur point de vue. Aller déclarer la guerre à 12 colonies d’un coup, je vois pas bien où ils souhaitent que ça les amène. Bellamy est censé être un peu plus fin que ça quand même. Bon, en tout cas, ça me conforte dans mon soutien total à la team Clexa tout ça !
Papy Richard a mis 12 saisons à comprendre que c’était n’importe quoi l’arbre généalogique de cette série… Bien joué !
Ensuite, c’était le retour de Grey’s Anatomy qui a réussi l’impensable en livrant jusque-là une excellente douzième saison, largement au-dessus du niveau de ce qu’elle proposait depuis quelques années. C’est mon grand problème avec Grey’s, chaque fois que c’est mauvais, je sais qu’il y a moyen que ça redevienne bien. J’ai enduré les saisons 3, 4, 7, 9, 10 et 11 et me suis senti récompensé dans mon attente par les 5, 8 et 12. Bon, il y avait du bon aussi dans les saisons que je dis avoir enduré (encore que franchement la 10… je ne m’en souviens pas du tout, tellement elle était bien). Bref, ce 12×09 signe un excellent retour. Malheureusement, cela se fait encore au détriment de Meredith. Le gros point négatif de cet épisode, c’est en fait ça, que les scénaristes s’acharnent une fois plus sur Meredith. Le personnage n’avait pas besoin de ça pour rester intéressant. Je n’aimerais pas vivre les 12 années qu’elle a vécu la pauvre (ça doit d’ailleurs faire plutôt 15 ou 16 avec toutes les ellipses au cours de la série – et de Private Practice, même si là niveau chronologie, il valait mieux laisser tomber avec des épisodes qui nous pondaient six mois en quarante minutes et des aller-retours au Seattle Grace en parallèle). En tout cas, de cet épisode, je retiendrais l’excellent jeu d’Ellen Pompeo, et la justesse perpétuelle d’Amelia, autre personnage pas gâté par les scénaristes.
*Qu’est-ce que je fous habillée en rouge ?*
J’aimerais pouvoir tenir le même genre de discours sur Scandal. Sauf que… non. La saison 1 était excellentissime, la 2 était bonne et depuis… On oscille entre de très bons épisodes et des plot twists tellement énormes que non, juste non. Je ne supporte plus Olivia, je ne supporte plus Fitz (ah oui, c’est vrai, je ne l’ai jamais supporté), je ne supporte plus Jake. Ne me parlez pas d’Olitz, ça me donne de l’urticaire qu’une telle relation puisse avoir des shippers. Mellie a résumé tout le bien que je pense de Fitz il y a quelques épisodes. C’est un putain de misogyne persuadé d’avoir raison sur tout et d’être le martyr dès qu’on lui prouve qu’il a tort. Mais ce n’est pas vraiment dans cet épisode que ça se sentait le plus. Non, dans cet épisode, j’ai concentré ma haine sur Olivia qui retourne avec Jake et dîne avec son père. Ça ne prend pas. Bon, je continue de regarder la série pour savoir ce qu’il adviendra des personnages parce que je suis curieux (et ça me perdra, on y reviendra dans l’article de la semaine prochaine avec TWD) et pour Abby, qui elle a sacrément bien évolué. Bref, un retour très mitigé, et une série que je ne suis plus que d’un œil.
Quand j’ai compris qu’elle était cinglée…
Heureusement, je n’en suis pas là avec HTGAWM. Les plot twists n’y sont pas forcément plus crédibles, mais la série est agréable à suivre. Et puis, je suis un fan inconditionnel du casting, j’avoue. Ils sont géniaux. Et ça manquait de Jack Falahee cette semaine, on ne l’a pas du tout assez vu. Par contre, très heureux de revoir Amy Okuda, qui a bien grandi (clairement pas en taille) depuis The Guild. J’ai fait partie de la horde de fan d’Orphan Black révolté que Tatiana Maslany (purée, mais elle est partout dans mes articles celle-là !) n’obtienne pas son award aux Emmy… mais Viola Davis a proposé dans cet épisode de retour une performance vraiment digne d’un Emmy. Ce qui m’énerve, c’est que je ne l’ai jamais pensé durant la saison 1, mais que c’est frappant dans cette seconde saison. Du coup, j’ai l’impression qu’elle l’a volé à Maslany quand elle aurait pu l’avoir l’année suivante. C’est vraiment frustrant. Sinon, je suis totalement sous le charme de cette intrigue en flashback. Je suis pressé d’en savoir plus.
Je suis amoureux.
Bon, je dois être public facile cette semaine, mais Life in pieces était absolument hilarant et tordant ! Je l’ai regardé dans le train, alors les conditions n’étaient pas idéales, mais j’ai explosé de rire à deux reprises. Dans le train. Merci Jen pour les répliques brillantissimes. Oui, je sais le casting est hyper large et il y avait plein de bons gags, y compris le running-gag du Heater (brillant de le voir traverser les différentes histoires)… mais franchement, une fois de plus, c’est le duo Jen/Greg qui porte le comique de l’épisode. Et c’est vraiment pour être sympa avec le personnage de Greg et qu’on ne m’accuse pas d’être encore tombé sous le charme d’une autre actrice (vous pouvez cela dit, c’est vrai). Cette intrigue de cigogne et de signes était géniale. J’ai adoré cet épisode. Allez, hop, je vais modifier la note et lui rajouter un autre point. Je ne m’y attendais pas en début de saison, mais cette sitcom est en passe de devenir l’une de mes préférées. Purée, je m’attache beaucoup trop vite aux personnages et aux séries. Mais bon, je le savais déjà avant d’écrire cet article.
Quand Sarkozy s’est fait embaucher dans Colony… (désolé)
Et enfin, j’ai terminé ma semaine avec Colony. L’épisode était loin d’être brillant, mais en même temps, il n’était vraiment pas mauvais non plus. Et je n’attendais plus du tout du brillant, de toute manière. Je me suis quand même fait piéger par mes règles des cinq épisodes. J’avais détesté le début et j’aurais peut-être dû en rester là, car maintenant je me sens pris au piège de cette série, exactement comme je le suis The Walking Dead. Exactement comme je l’étais avec Prison Break. Sarah Wayne Calles… je ne sais pas comment tu fais, mais tu choisis tes séries. Et non, cette fois, vous ne pouvez pas m’accuser de rester pour elle, déjà parce que j’aime bien aussi le jeu de Josh Holloway (et que la saison 5 de Lost reste un bijou cher à mon cœur), ensuite parce que c’est vraiment pour l’intrigue que je reste. Je suis curieux de voir comment va se développer la rébellion, et la répression de celle-ci. Il y a des bonnes trouvailles dans leur scénario, et des parallèles qui se dessinent déjà (la scène où la nana de Geronimo dit à Josh Holloway qu’elle ne sait pas comment il peut faire ce qu’il fait renvoie directement au pilot). Je suis curieux aussi de tout ce qui tourne autour de l’intrigue du fils. Bref, je suis faible.
À la prochaine
Pour conclure cet article, j’aimerais signaler ma frustration de l’arrêt de diffusion d’Angel from Hell. C’est vrai que c’était pas une sitcom des plus brillantes, mais elle avait quand même des thèmes sympas et de bons acteurs. J’irai pas pleurer sur la tombe de la série en revisionnant en boucle ses cinq premiers épisodes, mais c’est dommage, il y avait quelque chose à en faire. Ginger Gonzagua, au plaisir de te revoir rapidement ailleurs !
Pour la peine, j’abandonne déjà American Crime Story, je me la garde pour cet été quand je n’aurais plus rien à voir (peu probable, étant donné que je n’ai absolument pas avancé mon challenge ce mois-ci… Seulement 4 épisodes, gloups). Bon, je me la garde pour un jour. Ou plutôt une nuit d’ailleurs. En binge-watching. Le scénario n’était pas des plus dingues, et en plus, je sais comment ça va finir. Je préfère me réserver du temps pour des séries susceptibles de me surprendre ; et je crois que j’en regarde déjà beaucoup trop.
Voilà, c’est tout pour cette semaine… et c’est franchement déjà pas mal 🙂