Supergirl – S03E11

Spoilers

Retrouvez ci-dessous la critique détaillée de l’épisode 11 de la troisième saison de Supergirl.

11.jpgÉpisode 11 – Fort Rozz – 18/20
So that’s your kryptonian Alcatraz?

Me revoici devant Supergirl cette semaine et j’ai l’impression que ça fait des mois que je n’ai pas vu un épisode, allez savoir pourquoi.

L’épisode de cette semaine commence plutôt gentiment avec une Alex toujours plâtrée. C’est vrai qu’avec la médecine du futur pour se soigner, c’est logique qu’elle soit encore coincée. Cela permet à Alex de se proposer comme babysitter de Ruby. Faut bien que quelqu’un s’en occupe pendant que Reign fait n’importe quoi aussi ; et puis, c’est dans la logique de la rupture avec Maggie de la voir jouer les mamans de substitution.

Très franchement, j’ai noté cette phrase dans mes notes avant même de voir la suite de l’épisode où Maggie surgit de nulle part en envoyant un SMS à Alex pour qu’elle lui envoie par la poste son passeport car elle quitte la ville. Non mais sérieux.

Le fait qu’elle veut récupérer son passeport est sympathique, mais personne n’a pensé à payer l’actrice en revanche, pas même pour une photo de passeport. C’est sympa, ça, dis-donc. Bon, le casting de la série est large, c’est sûr que c’est compliqué de payer tout le monde. Du coup, Maggie demande à ce que son passeport lui soit envoyé par la poste, comme ça elle est là sans avoir besoin que l’actrice soit là (elle est occupée à on ne sait quoi).

Histoire d’occuper cette sous-intrigue de l’épisode, Ruby raconte ensuite qu’elle est persécutée par une fille à l’école, Erika. Alex décide donc de s’occuper de ça plutôt que de Maggie. C’était parfaitement inutile et tiré par les cheveux comme scène, mais très drôle à voir. Je ne suis pas là pour une comédie, mais bon, c’était efficace dans l’humour… juste parfaitement inutile pour la série.

Autant je trouvais l’épisode de rupture avec Maggie bâclé, autant je trouve que depuis, ils font du bon boulot avec. Certes, ça commence (déjà) à devenir longuet de voir Alex s’apitoyer sur son sort, mais ça a l’avantage de paraître bien plus crédible que la majorité des ruptures de séries que j’ai eu l’occasion de voir jusqu’ici (et j’en ai vu un paquet).

Sam s’en va en voyage d’affaire important… en théorie. Le truc, c’est qu’elle est rapidement rattrapée par Reign, comme on s’en doutait. Elle est envoyée dans l’espace à la poursuite de Supergirl, avec pour mission d’arrêter son ennemie qui est à la poursuite d’information. Il faut peut-être que jexpliue cette partie de l’intrigue cela dit.

Au DEO, de nouvelles infos sur Reign sont disponibles : après avoir regardé la liste de prisonniers de Fort Rozz, Winn n’a découvert que deux prêtresses susceptibles d’avoir les infos qu’ils cherchent sur Reign, et une seule a le même logo qu’elle : Jindah. La bonne nouvelle, c’est que les infos sont probablement toujours dans Fort Rozz, la mauvaise, c’est que la prison est désormais en orbite de AZ336XB12. Ah, DC et ses noms si faciles à retenir.

C’est une mauvaise nouvelle car c’est une étoile bleue où Kara n’a pas de pouvoir et où les hommes ne peuvent survivre. Comme par hasard, cela force Supergirl a faire équipe avec Imra.

Comme c’est encore un peu juste comme équipe, Kara contacte… Livewire. Je suis heureux de la retrouver, mais c’est simple de nous dire qu’elle a gardé une surveillance accrue sur elle depuis le début. L’équipe est encore incomplète : Psi (de l’épisode 2 de cette saison) est également embauchée pour le job.

J’adore l’idée de base de cet épisode : une équipe 100% féminine, un voyage dans l’espace et définitivement une impression d’être en train de lire un comic.

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En plus, j’aimais bien Livewire et Psi comme méchantes, donc les voir faire le bien, ça devrait être cool… surtout que sur Terre, Winn sympathise avec Brainiac, ce qui est une excellente chose. En même temps, ce dernier est dépité de voir l’avancée de la technologie si en arrière par rapport à son temps, ce qui frustre Winn qui était persuadé de l’impressionner. Ce n’était absolument pas nécessaire, mais c’était marrant.

Les deux font équipe pour guider l’équipe dans l’espace et ça se passe à peu près bien. Les filles découvrent rapidement l’intérieur de Fort Rozz, où elles se font une première ennemie. Le combat qui s’ensuit voit Psi perdre le contrôle de ses pouvoirs (soi-disant) et s’attaquer à Imra. Du coup, elle récupère rapidement la couronne qui lui bride ses pouvoirs.

De retour dans le vaisseau, de nouvelles turbulences font prendre conscience à l’équipe qu’elles ont perdu le contact avec la Terre et, pire, que la prison et le vaisseau ne sont plus en orbite, mais se dirige droit vers l’étoile qui va les tuer.

C’est problématique et l’équipe se sépare donc, avec d’un côté Livewire et Supergirl en quête de Jindah (dont elles connaissent la localisation grâce à une prisonnière) et de l’autre Imra et Psi.

Sur Terre, Winn et Brainiac se disputent sur la manière de rétablir le contact. À la manière d’un combat astronaute/homme des cavernes, Brainiac refuse totalement d’écouter Winn et propose des solutions beaucoup trop complexe et impossible pour l’époque dans laquelle il se trouve ; alors que Winn trouve une solution permettant de rétablir le contact avec Imra, juste à temps pour découvrir que Reign est aussi présente dans l’espace. Oups. Imra décide donc de libéra Psi, de nouveau privée de ses pouvoirs depuis son dérapage en début d’épisode.

Pendant ce temps, Livewire se renseigne sur Imra, mais aussi sur Reign qu’elle veut tuer. C’était plutôt cool car cela montre rapidement que Leslie a beaucoup changé grâce à Supergirl (c’est ce qu’on appelle un avertissement sérieux sur la survie du personnage, ça). Elles sont toutefois rapidement séparées par une brume noire qui ne pouvait faire que ça, c’était obligée.

Dans la brume, Livewire frôle la mort mais en réchappe on ne sait trop comment grâce à ses pouvoirs (je dis ça parce qu’elle se promène quand même dans l’espace sans oxygène ou protection avant de rentrer dans le vaisseau hein). Pourtant, après autant de scènes consacrées à sa rédemption, je m’attendais à ce qu’elle y passe assez vite. J’allais juste un peu trop vite en besogne apparemment.

Si Livewire est attaquée, Supergirl a le droit à une petite visite express avec Jindah qui l’informe de l’existence d’autres Worldkillers. C’est problématique pour Reign qui débarque et les retrouve sans le moindre mal. Hop, c’en est déjà fini de Jindah qui allait encore en révéler trop sur le plan final de Reign, ce que cette dernière ne pouvait se permettre.

Bien sûr, Reign a encore ses pouvoirs malgré l’étoile bleue et elle s’en sert ensuite contre Supergirl, sauvée de justesse par une Livewire beaucoup trop gentille aujourd’hui décidément. Si elle s’épuise contre Reign, on sait bien qu’elle n’a aucune chance de gagner l’affrontement. Elle gagne néanmoins assez de temps pour que Psi les rejoigne. Leslie se sacrifie tout de même pour sauver une Kara suicidaire, qui voulait en fait se sacrifier pour Leslie. On tourne en rond.

Psi s’attaque à Reign, et c’est exactement ce que j’espérais voir en début d’épisode. Reign a ainsi le droit de voir Ruby l’appeler à l’aide, ce qui la perturbe assez pour que Sam prenne le dessus un quart de seconde et aperçoive Supergirl. Avec le masque toutefois, Kara ne reconnaît pas Sam et tout ça est vite évacué : Reign s’enfuit tel un pokémon sauvage et Leslie… meurt. Là, je suis dégoûté. J’avais bon espoir qu’elle reste et revienne encore pour quelques épisodes ; là, c’est juste beaucoup trop frustrant de la ramener juste pour ça. Au moins, ça permet à la série de faire monter les enjeux, on va dire, Reign tue des gens pour de vrai.

De retour sur Terre, Supergirl remercie Imra, mais aussi et surtout Psi, qu’elle récompense même avec une fenêtre. Grosse amélioration quoi. Kara a aussi le droit à une petite scène avec Mon-El, ce dernier voulant retrouver sa complicité avec la kryptonienne. Kara culpabilise de la mort de Leslie, qu’elle a amené dans l’espace et qu’elle n’a pas réussi à sauver malgré l’humanité qu’elle a sentie en Reign et que Psi a définitivement mise au jour.

Pour Mon-El, l’essentiel reste qu’elle a réussi à le faire avec Livewire (était-ce nécessaire de la tuer pour ça ?) et qu’elle a obtenu des infos sur ses deux prochains ennemis, Purity & Pestilence, deux autres Worldkillers. La série ne s’embête pas trop à les introduire de manière subtile avec un cliffhanger nous révélant le réveil de Julia, une femme tout à fait normale qui survit à un accident qui devrait lui être fatal. Restera à savoir s’il s’agit de Pureté ou de Pestilence.

Avant ce cliffhanger et en conclusion d’épisode, Alex et Ruby continuent de sympathiser, Alex envoyant même finalement son passeport à Maggie par la poste. Sam vient récupérer Ruby et c’est seulement maintenant qu’elle se rend compte qu’elle a perdu des heures de sa vie, et que ce n’est pas la première fois. Si le jeu de l’actrice ne m’a pas toujours convaincu par le passé, la scène a su me toucher cette fois et je trouve ça très cool qu’elle se confie à Alex. Elle n’a plus qu’à parler de ses super-pouvoirs maintenant, et quelqu’un fera peut-être le lien avec Reign.

Quant à Alex, je crois bien qu’elle va se retrouver mère (adoptive) plus vite que prévu une fois que Reign sera battue (allez, je parie sur un sacrifice de Sam pour sauver le monde).

L’épisode était vraiment sympa cette semaine, même si l’intrigue Alex/Ruby était presque en trop. J’adore Alex, hein, mais là, les scènes ne servaient vraiment à rien d’autre que combler un épisode qui s’en tirait très bien par lui-même. Quant à Cat, elle me manque toujours (plus que James lui aussi absent maintenant que j’y pense) mais les scénaristes ont prouvé qu’ils n’avaient pas forcément besoin d’elle pour affirmer le féminisme de la série.

Supergirl – S03E10 Legion of Super-Heroes

Spoilers

Retrouvez ci-dessous la critique détaillée de l’épisode 10 de la troisième saison de Supergirl.

10 bonus.jpgÉpisode 10 – Legion of Super-Heroes – 17/20
People are dying, I have to wake up.

Nous y voilà ! Supergirl revient enfin après beaucoup trop de semaines d’attente et j’en suis ravi.

L’épisode commence par un réveil de Kara chez elle – ça sent bon le rêve. Cela est vite confirmé : Brainiac lui rend visite pour vérifier son état de santé. Brainiac ? Un allié de Mon-El, sorti de son sommeil éternel pour l’occasion. C’est un super-être, sorte d’ordinateur hyper-intelligent et capable d’aider Kara à sortir de son coma.

Et oui, Supergirl est dans le coma et sur le point de mourir, cela fait deux jours déjà qu’elle a perdu contre Reign. J’étais sceptique sur cet ordinateur/être du futur offert par Mon-El et sa femme, Imra, mais ça apporte finalement un bon humour à des scènes qui auraient autrement été longues.

Pendant ce temps, Reign n’a pas attaqué une fois en deux jours, mais les choses sont sur le point de changer car Sam phase quand elle voit une photo de Reign dans le journal. On notera la présence inutile de Ruby dans cet épisode, juste histoire de nous faire croire que Reign avait définitivement pris possession de Sam, mais en fait non. Il n’empêche que Reign prend de plus en plus le contrôle, donc je ne suis pas sûr que la compagnie de Lena survive longtemps à ce rythme. Mais bon, ce n’est évidemment pas le cœur de l’épisode.

En l’absence de Supergirl, le crime reprend de plus belle en ville. Heureusement, Reign s’en charge et rétablit la justice… sa justice : celle qui tue les méchants et qui tue ceux qui protègent les méchants, même si ce sont des policiers qui veulent les emprisonner. Cela nous change de Supergirl – et fait regretter que nous ne connaissions plus personne dans la police, hein.

Face à cette annonce de Reign, le DEO est sur les dents. Ils comptent sur l’aide de Mon-El, d’Imra et de Brainiac, puisque venant de futurs et ayant des pouvoirs, ils sont tout ce dont ils ont besoin. Ces derniers refusent toutefois d’intervenir, parce qu’ils sont en mission et ne peuvent interférer avec le passé. En plus, ils savent très bien que Supergirl va survivre et que Reign finira par dégager (génial le script qui joue sur lives/leaves et prend la tête – j’ai regardé ça sans sous-titres et les homonymes m’ont un peu fait buguer je dois dire). Personne ne songe à appeler Clark pour se confronter à Reign (alors qu’il est évoqué dans la conversation), mais bon, la série ne doit pas avoir les moyens financiers de le faire.

Alex contacte le gourou pour avoir des informations supplémentaires, mais c’est juste une scène fourre-tout qui permet de se rappeler son existence. Afin de piéger Reign, l’ensemble du DEO fait donc semblant de cambrioler une banque. C’est un bon plan… sur  le papier. En pratique, c’est un échec complet qui nous permet une jolie scène d’action où on tente de nous faire croire que Reign va se laisser avoir comme ça, alors qu’en fait non : elle met à terre Alex en lui brisant le tibia et résiste plutôt très bien à la Kryptonite. Se sentant piégée, elle décide finalement de s’enfuir alors que clairement, elle aurait pu tuer tout le monde sans trop de mal – parce que bon, ce n’est pas J’onn tout seul qui pouvait faire quoique ce soit contre elle. Bref, retour à la case départ pour le DEO qui envisage toutefois un petit shot de Kryptonite dans la jugulaire de Reign pour arranger les choses (merci Alex).

Finalement, Mon-El et sa femme décident malgré tout d’expliquer à Alex pourquoi ils ne peuvent intervenir : ils ont planqué une formule censée sauver une planète dans leur ADN. Ils doivent donc aller dans le futur à tout prix. Mouais. Bizarrement, c’est Imra qui finit par convaincre Mon-El d’agir pour aider ses amis et sauver la planète. C’est n’importe quoi, Brainiac ne veut pas trop le faire mais suit le mouvement quand même, et voilà.

Avant de parler du combat, parlons un peu de Lena et James, parce que, oui, les scénaristes ont enfin décidé de donner un rôle à James. Ainsi donc, la relation naissante de ces deux-là mènent à des moments gênants entre eux où l’amour est là sans l’être. En fait, je ne sais pas trop quel est leur problème ; c’est de l’eau de rose qui ne me passionne pas plus que ça (dit-il après avoir fait des paragraphes et des paragraphes sur Alex/Maggie… ouais, mais bon, James, je m’en fous un peu quoi).

Puisque James couvre l’absence de Kara – toujours dans le coma – en lui inventant une grippe, Lena décide de rendre une visite à sa meilleure amie pour l’aider à aller mieux. MOUAIS. Je suis un mauvais ami, je me tiens le plus éloigné possible des gens malades moi. Oups. J’onn est donc forcé de se faire passer pour Kara ayant la grippe. La bonne nouvelle, c’est que la fenêtre du loft de Kara est toujours ouverte pour une intrusion super-héroïque (n’empêche, avec le vis-à-vis qu’elle a, c’est impressionnant que personne ne sache qu’elle est Supergirl). Lena débarque et se confie à cette Kara sur sa relation sentimentale. J’onn s’avère être finalement un bon conseiller romantique. C’est un bon développement pour Lena de s’inquiéter de son nom de famille qui freine possible James. Je n’y avais pas songé, mais c’est vrai que c’est moyen un Olsen avec une Luthor.

James et Lena auront ensuite leur scène finale qui permet de les pousser dans une relation niaise digne de la série. Tiens, ça me fait penser que Winn n’a plus vu sa copine depuis une dizaine d’épisodes. Bon, ce n’est pas comme si elle me manquait cela dit. Voilà, voilà, c’était la parenthèse romantique de l’épisode ; J’onn peut retourner au DEO et nous à la critique de ce qu’il se passe d’intéressant dans l’épisode.

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Finalement, Reign s’attaque à la prison ; ce qui est un choix plutôt logique pour quelqu’un voulant rétablir sa justice meurtrière. Le problème, c’est qu’elle y tue tout le monde, y compris les gardiens. Tout le monde ? Non. Elle rencontre aussi le gourou, qu’elle décide de ne pas tuer, toute perturbée qu’elle est d’entendre résonner Bon Jovi dans la prison. Si, si.

J’onn n’a d’autres choix que de se rendre sur place pour défendre la prison, et il est seul puisque Alex n’a plus de tibia et que le reste du DEO fait uniquement office de figuration. Heureusement, maintenant que Mon El et sa sa femme ont changé d’avis, il obtient du renfort super-héroïque – et c’est ce qui donne son nom à l’épisode. En effet, dans une scène digne des Power Rangers, la légion de super-héros que constitue le trio Mon-El, Brainia et Imra, enfile ses bagues et part à l’attaque pour stopper Reign. Bien sûr, le combat est compliqué, même pour eux et les mène à une quasi-défaite, malgré le soutien musical de Bon Jovi, dont Mon-El était fan et qui est un des derniers résidus de l’histoire culturelle de la planète dans le futur. Hum, ça ne fait pas forcément rêver le futur.

Pendant tout ce temps, Kara est « torturée » dans son propre cerveau. Alors que tout indique qu’elle est prête à se réveiller, elle ne parvient pas à sortir de son loft. Cela indique clairement que la seule raison pour laquelle elle ne se réveille pas est qu’elle s’en empêche. Probablement par peur. Pourquoi pas, c’est assez classique comme intrigue pour une série de ce genre, mais ça fonctionne plutôt bien et Brainiac apporte de l’humour. Je pensais un temps que le problème de Kara serait qu’elle n’est pas en phase avec ses capacités de super-héroïne, mais elle utilise ses pouvoirs malgré tout.

Ce faisant, elle détruit une bonne partie de ses meubles et finit par comprendre d’elle-même qu’il y a quelque chose qu’elle doit voir dans l’appartement. Tout est en fait lié à l’épisode précédent où Alex lui a dit d’oublier Kara pour être une alien sans merci. Il nous faut donc supporter une scène où Kara fait un quasi-monologue sur le chat qu’elle avait recueilli étant petite – et j’aurais dû remarquer son absence de lunettes plus tôt pour avoir un coup d’avance sur le scénario. C’était toutefois bien écrit et je n’ai compris qu’en cours de route de quoi il retournait.

Kara finit par comprendre d’elle-même que ce qu’il lui manque pour se réveiller est de se reconnecter à son humanité – symbolisée par les fameuses lunettes, lui permettant d’apercevoir la clé de son appartement et donc, d’ouvrir la porte pour se réveiller. Il était temps.

Franchement, c’était une sous-intrigue sympathique et réaffirmant de manière différente de d’habitude les liens entre les sœurs ; même si on finit par le savoir à force d’en bouffer à toutes les sauces. À peine réveillée, Kara décide de redevenir Supergirl et de rejoindre le combat dont elle a entendu parler par Brainiac. C’est donc elle qui réussit à planter la seringue de Kryptonite dans la jugulaire de Reign après 30 secondes sur place. Bien sûr, l’effet n’est pas immédiat et celle-ci parvient à s’enfuir.

En fin d’épisode, nous avons droit à une scène où Mon-El dit à Kara que, grosso modo, les combats avec elle lui ont manqué. Si ce n’est pas mignon. Il est toujours marié, par contre, hein.

La conclusion de l’épisode se déroule de manière obligatoire par une scène très sympathique entre Alex et Kara. Si elle n’apporte rien de plus, elle permet de redonner le sourire. C’est très cool de retrouver la série avec ce genre de scènes après tout, le côté cheesy fait partie de l’ADN de la série. Certes, ça ne sauvera pas une planète, mais c’est sympathique.

Quant à Reign, son réveil nous sert de cliffhanger. Loin d’être mise K.O par la Kryptonite, elle se relève dans sa Forteresse de solitude et semble bien plus énervée de découvrir que Supergirl avait des amis. Par chance, son hologramme lui révèle qu’elle a elle aussi des alliés sur Terre (oups). C’est le moment que choisit le gourou pour sortir de l’ombre – mais alors comment il est arrivé là, mystère – pour lui dire qu’ils seront plus fort ensemble. Youpi. Le combat ne fait donc que commencer.

C’était un bon épisode de retour prenant le temps d’offrir des scènes à l’ensemble du casting – oh, j’aurais aimé un peu plus de Winn, il aurait pu être là dans la scène Kara/Alex à la fin – et développant la mythologie de la série. La deuxième partie de saison s’annonce toujours aussi cool avec désormais la menace Reign. Après, il sera dur de faire aussi intense que l’épisode précédent qui a failli tuer Kara, donc je suis curieux de voir comment ils feront monter la tension.

 

Ce que c’est que le canon

Salut les sériephiles !

On ouvre une nouvelle page de notre dictionnaire des sériephiles en s’attaquant cette fois à un terme qui transcende les séries pour s’appliquer à l’ensemble des œuvres de fiction : le canon. C’est une drôle de bête bien connue des adeptes de fanfictions et généralement très peu connue du plus grand nombre, alors que c’est aussi un terme bien pratique dès qu’on entre dans le cadre d’un univers étendu.

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C’est quoi exactement le canon ? C’est un terme qui permet de qualifier tout ce qui est authentique dans une œuvre de fiction, c’est-à-dire ce qui est validé par le créateur/l’auteur de l’œuvre en question. Jusque-là, vous allez me dire que ça ne sert à rien d’avoir ce terme, mais vous vous doutez bien que s’il existe ce n’est pas pour rien !

En effet, il permet de faire la distinction entre les théories des fans et ce qui est avéré, y compris dans les relations, les lieux, les personnages, … On dira par exemple de Buffy et Angel qu’il s’agit d’un couple canon (ou canonique), mais de Buffy et Giles que ce n’est pas un couple canon (oui, il y en a pour shipper ce couple, ne me demandez pas).

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À ceux qui pensent que tout le monde est mort lors du crash sur l’île dans LOST, on leur dira qu’ils n’ont pas compris le canon et ceux qui, comme moi (spoiler The 100 saison 2, attention), imaginaient un couple Lexa/Clarke dès le huitième épisode de la saison ont eu le plaisir de le voir devenir canon !

Les choses se complexifient lorsqu’un auteur accepte de rendre canon des choses qu’il n’a pas lui-même rédigé (et là je pense par exemple à L’Enfant maudit, certes co-écrit par Rowling, mais qui fait tache dans l’univers Harry Potter au point que certains refusent qu’il soit canon).

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C’est quoi ce nom ? On part sur le grec ancien, donc on dépasse mes capacités de latiniste du dimanche (et de tous les autres jours de la semaine) : κανών (kanôn) désigne un roseau, un instrument de mesure fait à partir de ce roseau, mais aussi « la règle, la mesure, la limite, la norme, le modèle ». Bon, j’assume, ce n’est pas moi qui le dit, c’est Wikipédia. Dans le milieu chrétien, le mot désigne alors « le canon de la vérité » (donc tout ce qui est authentique et vrai) et les règles de conduite de chaque Église locale…

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Quelle origine ? Pour une fois, ça n’a absolument rien à voir avec les univers de fiction, mais ça a une vraie origine historique, puisqu’il s’agit en fait d’une référence à… La Bible ! Le « canon biblique » désigne ainsi l’ensemble des Saintes Écritures et se distingue des écritures religieuses apocryphes (c’est-à-dire dont l’authenticité n’est pas établie).

Le mot a été utilisé pour la première fois dans le cadre d’une œuvre de fiction avec les romans Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle, souvent copiés, jamais égalés.

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Et aujourd’hui ? Le terme est employé largement pour tout un tas de fictions, que ce soit les films (Star Wars), les comics ou les séries (par exemple, il y a un canon pour l’Arrowverse). BOUM, j’ai cité tous mes articles 500 mots de la semaine, à croire que toutélié comme dans LOST (où les théories des fans devenaient parfois canoniques) !

Supergirl – S03E09 Reign

Spoilers

Retrouvez ci-dessous la critique détaillée de l’épisode 9 de la troisième saison de Supergirl.

09Épisode 9 – Reign – 17/20
“What’s a phone?” Oh the future’s awesome!

Bien, deux semaines que je me dis que c’est la mi-saison, mais non, c’est aujourd’hui que la série part en pause pour un mois – avec un retour le 16 janvier (en J+1).

Sam se réveille après un horrible cauchemar pour découvrir qu’elle était absente la veille, mais malgré les informations que lui communique Ruby, elle ne se souvient de rien.

Au DEO, et maintenant que Kara & Alex sont de retour de leur voyage sur une Terre parallèle, Mon-El et sa femme racontent leur histoire et la vie de la planète au XXXIe siècle. C’est plutôt intéressant, même si ça ne mène pas très loin pour l’instant. Mon-El n’avait donc pas l’intention de se réveiller aujourd’hui, c’est le seul intérêt pour le moment : sa femme et lui étaient en mission pour la Legion, qu’il a fondé pour sauver le monde de ses différents conflits futurs.

Kara organise une fête chez elle avec l’ensemble du casting et elle a clairement dépensé deux ou trois mois de salaire dans les décorations. Si elle invite Mon-El et Imra, ceux-ci ne viennent pas, logique. En revanche, James et Lena continuent de flirter, Winn est beaucoup trop drôle et J’onn impose Jingle Bell Rock (bon choix) et le cacao (aussi un bon choix) à son père qu’il impose à ses potes (mauvais choix).

Kara et Alex, en revanche, se font à leur célibat. Alex compense en s’occupant de Ruby pour Sam, puisque ces deux-là font désormais partie de leur famille et Kara en shippant trop violemment Lena et James, puis en déclarant son amour de ses nouvelles amies.

La fête est toutefois interrompue par un incendie dans un champ – incendie ayant la particularité d’être en forme d’écusson kryptonnien. Kara ne peut toutefois pas le déchiffrer, mais le problème, c’est que ça apparaît peu à peu dans toute la ville, en pleine journée de Noël. De son côté, Lena soupçonne Edge et en parle à James qui fait aussitôt le chevalier servant. Pourtant, Edge semble inquiet lui aussi.

Plus tard, quelqu’un manque de tuer Lena, mais là encore, James réagit à temps pour la sauver.

Au bar, Kara et Winn tombent sur Mon-El et Imra, ce qui semble être un beau hasard pour forcer Kara et Mon-El à se parler. En effet, Mon-El et Imra étaient supposés être en train de « réparer le vaisseau » dans lequel ils étaient en hypersommeil depuis quelques siècles, suite à un mauvais trou noir les ramenant dans le passé (décidément Mon-El s’amuse bien avec les trous noirs). Finalement, leur conversation n’est pas passionnante et même Imra s’en tire mieux quand elle parle avec Kara pour lui dire que Mon-El était amoureux d’elle en débarquant au XXXIe siècle. Elle en déduit rapidement que l’homme voulant la tuer a été embauché par Edge. Ce n’est pas répétitif au moins. Ah, ben si, en fait.

Même si l’hologramme de sa mère n’a pas su déchiffrer le logo kryptonnien apparu partout en ville, le cinglé de la secte de Rao d’il y a quelques épisodes le connaît très bien et contacte Kara pour lui parler du Worldkiller. C’est une jolie manière de montrer une construction de saison et de nous indiquer que la religion kryptonnienne est un point d’intérêt majeur de la saison. C’est dommage, parce que Rao, je m’en fiche pas mal moi.

La mythologie est assez facile néanmoins, avec une religion pas très loin de celles que l’on connaît sur Terre, avec un Dieu maléfique tout puissant avant l’émergence de Rao. Quant à Worldkiller, son but est toujours de tuer tout le monde.

De son côté, Sam décide ainsi de continuer à travailler malgré le réveillon de Noël, et Ruby ne le prend pas bien du tout, donc elle a droit à son cadeau en avance. Une fois sa fille en-dehors du chemin, Sam perd conscience et devient Worldkiller, allant tuer quelques dealers de drogue. Plus tard, elle apprend la tentative d’assassinat sur Lena et décide de s’en prendre à Edge. Forcément, Worldkiller décide de s’en prendre à lui, ce qui pousse Supergirl à aller provoquer ce kryptonnien.

La confrontation s’annonce au sommet avec une Alex qui demande à Supergirl de n’avoir aucune pitié et une Sam qui se pointe pour un duel au sommet de Catco. Comme elle a un pseudo masque, Supergirl ne reconnaît pas celle qui dit s’appeler Reign.

Le combat qui s’engage se fait au son d’un chant de Noël qui était encore mieux quand Melissa Benoist le chantait dans Glee. Le combat est vraiment bon, même si pas à la hauteur de Supergirl contre Superman. En revanche, Reign est capable de faire saigner Kara, et ça, ce n’est pas cool.

L’épisode se termine donc par une Supergirl mise K.O devant toute la ville, une Alex qui se croit de nouveau interne dans Grey’s Anatomy et une Imra du futur nous affirmant que Kara s’en sortira, alors même qu’elle est en arrêt cardiaque. Joyeux Noël.

Le cliffhanger voit Ruby être confrontée à Reign, ce qui promet aussi d’envoyer du lourd. Quant à Sam, j’ai trouvé qu’elle était meilleure actrice cette semaine, ça me rassure, parce qu’il y a deux semaines, ce n’était pas ça. Je suis pressé de voir la suite, mais l’avantage de faire un cliffhanger sur la survie de Supergirl, c’est qu’on sait parfaitement qu’elle survivra.

Comme je suis en plein Avent Séries, il est amusant de constater que cet épisode de Noël ne possède pas sa traditionnelle scène de confection de sapin de Noël. Mais bon, on fera avec ! Ce n’était de toute manière pas vraiment Noël pour Kara, parce qu’elle s’en prend plein la tronche, autant physiquement que psychologiquement.

Enfin, je me sens forcé de terminer la critique sur le retour non prévu de Briana Venskus dans la série, toujours dans le rôle de cette agent inutile du DEO toujours fourrée dans les bons coups. Maintenant que Maggie n’est plus là, la voie est libre, fonce Briana ! (pardon)

Rendez-vous en janvier pour la suite !

09-2