Les séries qui reprennent cet été… Ah, ben non.

Salut les sériephiles,

Le TFSA de cette semaine est un casse-tête sans nom parce que quand j’ai vu le titre, j’ai simplement murmuré pour moi-même : « Aucune ? ». En effet, Tequi nous demande de faire le tour des séries dont on attend la reprise avec impatience… Seulement avec les annulations de Grand Hotel, Preacher ou autre Unreal ces dernières années, je n’ai aucune série estivale qui revienne à l’écran.

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Aucune ? Ce n’est pas tout à fait vrai. Netflix a annoncé que la saison 3 de The Rain allait débarquer en août, alors voilà, j’aurais ça… mais c’est tout. Et on ne peut pas dire que je l’attends particulièrement, en plus. Pour ne rien arranger pour les années suivantes, il s’agit là aussi d’une saison finale, d’une série qui vaut le plus détour en automne je trouve (même si je l’ai regardé pendant des orages du mois de juin, il y a un an).

Comment en suis-je arrivé là ? Je ne sais pas trop ! J’adore pourtant les séries d’été habituellement, mais depuis deux ans, toutes mes saisons touchent à leur fin sans que je ne parvienne à trouver de remplaçants dignes de ce nom. Il faut dire aussi que je passe encore à côté de certaines pépites (One Day at a Time ou The Bold Type par exemple) pour le moment.

The Bold Type" aura droit à une saison 2 et 3

Pour ne rien arranger, le coronavirus est passé par là, décalant la saison 3 de The Outpost à la rentrée sur la CW et la deuxième d’Euphoria à 2021. Je finirai bien par trouver mon bonheur un jour ou l’autre, mais ça commence à être inquiétant. Peut-être que je vieillis mal… Je passe de 26 séries/semaine il y a deux ans à 13 séries/semaines lors de la saison prochaine. Et le pire, c’est que je trouve encore le temps d’accumuler du retard dans celles-ci !

L’été a toujours été une période un peu plus propice aux rattrapages, c’est donc encore ce qui va m’attendre dans les semaines à venir, je pense. Mon plan de secours pour cet article était d’ailleurs évoquer les séries que j’avais envie de découvrir ou rattraper durant l’été… mais ça ne marche pas du tout, parce que ça, c’est le thème du TFSA de la semaine prochaine !

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Quand j’ai vu ça au moment d’écrire l’article, j’ai donc logiquement ressemblé à ça.

Il ne me reste donc plus qu’à conclure ce court article sans vraiment vous proposer un top… Ce qui est d’autant plus triste que ça fait trois ans que j’ai rejoint le mouvement des TFSA – d’ailleurs, il faudra que je trouve le temps dans la semaine de faire l’article anniversaire comme l’an dernier parce que j’avais adoré l’écrire. M’enfin bon, on est sur une année de toutes les déceptions, me semble-t-il. Ou alors, c’est l’impression que j’ai uniquement parce que je n’ai toujours pas la date de retour de Younger qui m’aurait assuré de pouvoir bidouiller au moins un top 3, du genre :

  1. 13 Reasons Why (S04)
  2. The Rain (S04)
  3. Younger (S07)

On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a, et j’espère que vous vous en contenterez vous aussi,

rasmus andersen | Tumblr

Bonne fin de week-end, pour ce qu’il en reste !

The Outpost – S02E10

Épisode 10 – The Only Way – 14/20
Malgré un début toujours aussi désastreux, je trouve que le reste de cet épisode se débrouille plutôt bien pour être vraiment intéressant à suivre et pour apporter plus de consistance à la série. En effet, c’est toute la mythologie de la série qui prend vie dans cet épisode et mène à des situations plus intéressantes. Ce n’est pas exceptionnel, mais ça s’améliore drôlement, je trouve. Allez savoir si c’est volontaire ou juste un accident après…

> Saison 2


Spoilers

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Gwynn, they made me kill my own father.

Comme d’habitude, je termine les hebdos de la semaine avec cette série à la qualité vraiment aléatoire. C’est mauvais, tout simplement, mais j’ai aimé le début de saison, alors j’ai espoir chaque épisode que ça reparte sur de bons épisodes. Malheureusement, ça n’en prend pas le chemin dès les premières secondes : Garret parvient en effet à s’échapper de sa prison, comme vu la semaine dernière. Pourtant, l’épisode s’en tire bien ensuite.

Comme cela n’était apparemment pas suffisant, il parvient ensuite à escalader la muraille, passer par les toits et se rendre dans la chambre de Gwynn. Vraiment, la sécurité de l’Outpost, elle ne me fait pas rêver du tout. Celle qui rêve, en revanche, c’est Gwynn. Je ne comprends pas bien comment c’est possible, mais elle pionce tranquillement alors que Garret vient la tuer, épée en main. Au dernier moment, il est pris de remords de sa relation avec elle, puis de doute sur ce qu’il a appris au Prime Order.

Grâce à un portrait de famille véritable de Gwynn, il découvre qu’elle n’a en fait jamais été défigurée et qu’elle disait probablement la vérité depuis le début. Il décide donc de se suicider, perturbé par tout le mal qu’il a fait, mais c’était sans compter sur Gwynn qui se réveille au plus mauvais moment pour l’empêcher de se tuer. Zut.

On notera qu’elle n’est pas flippée du tout de retrouver le prisonnier dans sa chambre. C’est donc là qu’elle choisit de l’interroger au lever du soleil. Elle ne s’émeut pas particulièrement de tout ce qu’il raconte, ni de la mort de Cedric d’ailleurs, mais choisit tout de même de faire en sorte de lui rendre sa liberté. Mouais. Tout ça n’a pas trop de sens, mais elle oublie vite son baron et futur époux, préférant embrasser Garret, avant de le repousser, parce que quand même, ce n’est pas très sérieux tout ça.

Ainsi donc, Garret est libre et sa deuxième action, après avoir embrassé Gwynn est de rendre visite à Janzo, qui lui est toujours sous surveillance. La logique de Gwynn n’a aucun sens et même Janzo s’en rend compte, c’est dire ! Evidemment, Garret cherche Talon, et c’est pour cela qu’il vient voir Janzo. Celui-ci s’en amuse bien : pensant qu’il veut d’abord une amante, avant de comprendre qu’il cherche sa revanche et de l’envoyer sur les traces de Talon et Zed. Mouais. Au lieu de s’y rendre, Garret préfère parler avec Tobin le lendemain, mais bizarrement, le baron n’a pas trop envie de lui taper la causette. Dingue, non ?

Juste après ça, Janzo remarque un deal qui a lieu au beau milieu de la taverne, et il ne vit pas spécialement bien, car il reconnaît son frère. Il le suit donc et découvre que sa mère continue de fabriquer du colipsum depuis tout ce temps, et avec des Plaguelings en plus. Loin de se démonter, Elinor décide de tout révéler à Gwynn, comme le veut Janzo, car elle a soudainement une idée pour sauver l’Outpost. Comme elle vend du colipsum aux gardes qui encerclent leur avant-poste, elle songe en effet à leur envoyer quelques plaguelings pour les transformer avant qu’ils n’attaquent et ne tuent leurs hommes.

C’est un joli plan de guerre, mais elle révèle donc au passage qu’elle est en train d’enfreindre tout un tas de lois. Cela n’a pas l’air de gêner Gwynn outre mesure. Au contraire, elle décide d’appliquer son plan pendant la nuit, bien sûr orageuse. Les plaguelings n’ont pas de mal à s’infiltrer dans le camp ennemi et même s’ils ne sont pas nombreux à venir de l’Outpost, ils sont nombreux dans la forêt.

Garret découvre ce plan alors qu’il se déroule, et il le trouve brillant. Il faut bien reconnaître que c’est une bonne utilisation de la mythologie de la série.

Au petit matin, la reine elle-même se rend dans le campement ennemi en compagnie de Tobin, histoire de voir un peu ce qu’il reste de l’armée qui menaçait de les tuer. Et il ne reste pas grand-chose : Tobin retrouve ainsi son cousin Milus, évidemment infecté, et le tue pour de bon cette fois. Cela lui permet donc de récupérer ses terres et ses hommes, et un rapide discours suffit à faire en sorte que tout le monde lui prête allégeance. C’est beau.

Gwynn ramène ainsi à l’Outpost les quelques survivants, même s’ils sont possiblement infectés. Et elle tombe alors sur Garret, alors qu’elle est en compagnie de Tobin. Comme un lycéen, ce dernier marque son territoire en prenant la main de la reine, pour être sûr que les choses soient claires pour Garret. De toute manière, il a juste envie de se barrer maintenant. Et tant pis s’il a failli tuer la reine peu de temps avant.

On le laisse donc partir. Il faut alors passer à l’étape suivante pour la série : Elinor vient enguirlander Janzo qui ne s’est pas gêné pour la balancer à Gwynn et pourrait tout de même s’excuser pour cela, d’après elle. Ce n’est pas trop l’avis de Janzo, mais ils sont rapidement distraits de cette dispute quand Elinor se fait mordre par un Plaguelings absolument pas discret que Janzo aurait dû mieux surveiller.

Cela rebooste évidemment Janzo dans son désir de trouver un antidote, et il progresse donc à apprendre l’existence d’une racine consommée par les Plaguelings qu’il a réussit à guérir. Malheureusement, le premier test qu’il fait mène à la mort du Plagueling dont il se servait comme cobaye. Cela plaît moyennement à Elinor.

Pendant ce temps, Talon se prend pour Arrow avec son arc et sa capuche verte. C’est toujours en compagnie de Zed qu’elle poursuit son chemin. Ils arrivent ainsi dans une grotte hyper sombre et comme il fait beau et chaud aujourd’hui, je suis navré de vous dire que je ne voyais pas grand-chose – et que ça ne m’intéressait pas plus que ça de voir ce qu’il se passait.

Bon, concrètement, ils trouvent dans cette grille plus de « magie », avec la grotte entière qui réagit à la présence de la clé, révélant une sorte d’autel dans lequel mettre des objets… ou simplement retrouver un insecte qui pique Zed. Talon le laisse faire tout ce qu’il veut, alors qu’il est rapidement évidement qu’il lui cache des informations : ainsi, la piqûre d’insecte lui offre un Kinj, rien que ça. Alors, la mythologie de la série se développe à la convenance des scénaristes : ce n’est pas un Asterkinj capable d’ouvrir des portails, mais juste un des six kinj, aux pouvoirs encore incertains.

Zed ne sait pas comment l’utiliser, mais il se sert de Talon pour obtenir des informations sur son fonctionnement. Et Talon, elle fait quoi ? Elle lui donne toutes les infos dont il a besoin, sans se méfier. Je sais qu’il a gagné sa confiance, notamment en couchant avec elle, mais quand même ! Il doit faire ça bien, cela dit, parce que Talon recommence et passe la nuit avec lui. Leur réveil de l’épisode précédent n’a pas l’air de trop les déranger : ils se rendorment en pleine forêt, toujours sans monter la garde, même s’ils sont proches de la frontière des Greyskins. Cela fait un moment qu’on ne les a pas vus, eux !

Bon, les scénaristes nous révèlent ensuite rapidement que Zed a menti à Talon… Quel choc ! Il tombe par hasard sur quelques humains et on découvre alors que son Kinj lui permet de les contrôler à distance : il peut faire faire ce qu’il veut à qui il veut. C’est un pouvoir que j’aime déjà beaucoup dans Preacher et qui pourra s’avérer utile pour la suite. Il y a tout de même un grand problème : Zed n’aime pas les humains et Talon le ramène auprès de Gwynn. C’est gênant. Heureusement, elle prend la peine de faire une sieste (??) alors qu’ils sont censés être pressés de rentrer, et ça permet de faire revenir un Greyskin dans la série pour tenter de la tuer.

Zed le voit faire et utilise son Kinj pour éviter que le Greyskin ne tue Talon. Celle-ci comprend alors que Zed la manipule et n’aime pas beaucoup l’idée. Elle n’est pas au bout de ses peines, parce qu’évidemment, Zed utilise à nouveau son Kinj, cette fois sur Talon. De manière prévisible, c’est inefficace, car elle est protégée par l’Asterkinj. Le prenant très mal, elle entame un duel avec Zed, qu’elle perd. Zed n’a pas l’intention de la tuer, cependant, et Talon en profite pour reprendre le dessus, puis l’envoyer à travers le portail. Sympa. Elle finit l’épisode en étant une fois de plus blessée et seule. La routine, donc.

De son côté, Naya arrive enfin chez les grands méchants et demande à parler à Dred… qu’elle découvre ainsi en prison. Cela ne l’empêche de venir lui expliquer qu’elle est heureuse de le voir en prison, puis demande à retrouver sa famille. Dred lui avoue donc qu’il les a tués il y a bien longtemps, forcément. C’est franchement sans surprise, mais Naya l’est quand même. Bon, elle n’est pas si effondrée que ça : Janzo l’avait prévenue après tout.

En revanche, elle apprend de lui que les gardes du Prime Order ont organisé une marche militaire sur l’Outpost. À défaut d’avoir le temps de prévenir ses amis devenus ennemis à la révélation de sa trahison, elle peut au moins tuer Dred. Il était temps, et c’était chouette à voir – cela dit, elle ne reste pas jusqu’à son dernier souffle, alors le doute persiste.

Kinj

Asterkinj

The Outpost – S02E09

Épisode 9 – There Will be a Reckoning – 12/20
On continue dans la lignée de l’épisode précédent, avec des scènes aussi ridicules et des moments pas très crédibles. Même quand ce n’est pas trop mal écrit, c’est mal mis en scène, alors forcément la série en prend un coup. C’est dommage parce qu’il y a des sursauts de qualité dans certains rebondissements ou dans les relations de certains personnages – c’est ce qui me donne envie de rester ; mais l’ensemble est vraiment trop brouillon.

> Saison 2


Spoilers

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Humans. You can save their baby and they still hate you.

J’ai plein de séries à voir aujourd’hui, mais je commence par celle-ci, parce que j’avais envie d’un truc pas trop prise de tête à commenter pour commencer. Et puis, j’ai pris l’habitude d’avoir quasi une semaine de décalage avec, et ce n’est pas bien, parce que si je laisse cette situation s’installer un peu trop, je vais encore me retrouver à finir la saison en décembre comme l’an dernier. Pour m’éviter ça, voilà, je me motive pour cet épisode. De toute manière, un épisode défile toujours vite avec cette série.

En tout cas, c’est sans regret que je recommence avec cet épisode qui m’a fait mourir de rire en moins d’une minute. En effet, Zed et Talon se baladent toujours en forêt et se retrouve à devoir sauver un bébé qui a été embarqué dans la gueule d’une des bêtes sauvages du coin. Non, ce n’est pas tellement ça qui m’a fait rire, mais plutôt la manière dont le bébé finit sain et sauf après avoir été balloté dans tous les sens et balancé au sol par la bête. Bébé Clark Kent, quoi.

C’est Zed qui le sauve à coups de flèches lancées sur la bestiole qui, un peu comme Tobin la semaine dernière mais de manière moins flagrante, se laisse abattre pour finir à ses pieds, morte. Zed ne récupère qu’une seule de ses flèches sur le cadavre, alors qu’il pourrait toutes les récupérer s’il était un peu logique, et finit surtout frustré de découvrir que les parents du bébé sont malgré tout plein de haine envers lui et ses oreilles pointues. Vraiment, j’ai ri. C’est tellement mal écrit tout ça, ou en tout cas mal mis en scène…

Cela mène aussi, inévitablement, à une scène où Zed interroge Talon sur le moment où elle s’est coupée les oreilles. Ils se font ça à la lueur de leur feu de camp, et franchement, on a peine à croire qu’ils soient des parias en danger dans un monde hostile. Eux, ils préfèrent se toucher les oreilles que d’imaginer qu’on puisse les prendre en embuscade. Se toucher les oreilles, et pas que, parce que Zed explique tranquillement à Talon qu’il existe un lien entre blackbloods.

Il ne faut pas longtemps pour que ça vire au porno entre eux. Et au petit matin, c’est sans surprise qu’ils sont effectivement pris en embuscade par les villageois du coin, qui ont repéré Zed en voyant ses oreilles et sont terrifiés par lui.

Le réveil est donc mouvementé pour nos amants puisque Zed est à peine réveillé qu’il remarque qu’ils sont deux contre dix. Jamais vu quelqu’un compter si vite. Sans surprise toujours, ils s’en sortent et continuent leur promenade. Le problème, c’est que j’ai décroché de leur intrigue il y a deux épisodes, quand bien même je trouve qu’ils forment quasiment le meilleur couple de la série (avec Gwyn/Garret). Au moins, ils ne sont pas ensemble juste parce que les scénaristes trouvent ça cool, il y a une logique derrière, pas comme Garret/Talon ou Janzo/Naya, par exemple.

Bon, en tout cas, ils retrouvent un cimetière improvisé dans la forêt et parviennent à réunir avec le collier une autre partie de l’artefact. Aussitôt, celui-ci réagit et émet une lumière bleue, même si on ne sait pas ce qu’il en est – et eux non plus.

Pendant ce temps à l’Outpost, Gwynn doit gérer les conséquences de son « enlèvement » par Garret : tout le monde s’en fout pas mal, sauf le cousin de Tobin qui est un peu frustré de ne pas avoir reçu les terres qu’on lui avait promises. Comme le mariage est reporté, malgré l’amour que Tobin porte toujours à Gwynn, Milus, le cousin décide d’entrer en guerre contre Tobin et d’aller récupérer ses terres. Cela veut aussi dire que les espoirs de paix négociées avec le Prime Order tombent un peu à l’eau.

Tobin n’est quand même pas inquiet à l’idée que Milus veuille s’en prendre à ses terres, persuadé que celles-ci sont bien défendues. Mouais. Le truc, c’est que Milus n’a pas tellement l’intention de s’attaquer aux terres qu’il veut récupérer : c’est bien plus intéressant de s’en prendre à l’Outpost. Bizarrement, cela n’inquiète pas trop Gwynn qui continue de se penser supérieure à toute attaque venant de l’extérieur.

Comme Tobin se propose de jouer les négociateurs, elle l’envoie parler à Milus, sous la surveillance d’Elinor, évidemment. Ce n’est pas la meilleure des idées parce qu’Elinor n’est vraiment pas la meilleure diplomate de la série. Elle s’énerve donc contre Milus plutôt que de dialoguer et se fait rapidement exclure de la négociation qui finit entre cousins. Bon, ce n’est pas si grave : perso, je n’ai aucun doute en la fidélité de Tobin et Elinor, elle, en profite pour reprendre son trafic de Colipsum avec un de ses hommes, sous les ordres de Milus.

Ce dernier propose un marché à son cousin : il lui donne le trône de son père s’il accepte de livrer Gwynn… Quand il retourne à l’Outpost, Tobin ne dit rien de ce marché, mais explique à Gwynn que Milus organise tout simplement un blocus de l’Outpost, de manière à les affamer. La réaction de Gwynn ? Essayer d’envoyer des oiseaux pour prévenir les hommes de Tobin de la situation. L’idée est maligne, mais la réalisation extrêmement mauvaise : elle fait envoyer tous les oiseaux, un par un, les uns à la suite des autres ; les regardant tous se faire abattre par des archers.

Putain, mais ils vont nous faire le coup des flèches toute la saison ? Ils auraient pu attendre la nuit, former une diversion, envoyer tous les oiseaux en même temps pour qu’un passe au travers des flèches… mais non, ils les envoient un à un à l’abattoir. C’est débile. Après ça, Gwynn admet qu’elle est stupide de s’être enfuie du mariage (s’il n’y avait que ça) et réaffirme sa confiance en Tobin, à qui elle demande toutefois ce que Milus a promis en échange de sa trahison. Comme quoi, elle a parfois des sursauts de bon sens ! Il faut les chercher, mais ça existe.

En parallèle, Janzo s’occupe toujours (bien mal) de Garret. Une fois endormi, Janzo se fait donc attaquer par le garde du Prime Order qui aurait pu libérer Garret sans problème, mais préfère s’attaquer à celui-ci. Cette fois, c’est donc avec surprise que ce garde qui a réussi à rapidement s’infiltrer dans l’Outpost se fait assommer comme un bleu par Janzo et Munt.

Il est aussitôt interrogé par Elinor, qui n’en tire franchement pas grand-chose mais en profite pour demander à Munt d’espionner sa tante Gertie, pour savoir ce qu’elle veut réellement. Tout cela est bien mauvais, mais bon, c’est toujours moins pire que l’épisode précédent je trouve. Et puis, j’ai aimé voir Janzo être blessé de découvrir que Garret n’a pas du tout eu envie de l’aider, préférant espérer être libéré. Comme c’est bizarre.

Après tout ça, Gwynn débarque donc pour interroger elle-même Garret qui continue de jouer son rôle : bien que lobotomisé, il peut faire croire à Gwynn qu’il est de nouveau de son côté pour mieux l’étrangler. C’est gros, mais les gardes sont vraiment inutiles, Janzo a raison. Personne ne rappelle à la reine le danger, ce qui fait qu’elle finit par envisager de tuer Garret s’il n’y a aucun moyen de le guérir. Ce fut rapide.

Garret, lu, profite d’une nuit supplémentaire avec un garde endormi pour se foutre à moitié à poil (ah ça faisait longtemps, ça devenait inquiétant pour les audiences) afin de faire venir à lui de quoi se libérer. Pas de bol pour lui, il est surpris par Janzo qui l’arrête bien vite et finit par découvrir que Garret voulait juste récupérer son médicament.

Son médicament ? Des racines de Nyassa, une plante qui aide à dormir, apaiser la douleur et… plier les esprits récalcitrants pour leur faire croire un peu ce qu’on veut. Franchement, Janzo trouve trop rapidement ce qui est arrivé à Garret à mon goût, ou trop lentement si on part du principe qu’il connaissait déjà cette racine et n’y a pas pensé avant de la goûter.

Dans tout ça, Garret réussit tout de même à s’enfuir en s’en prenant au garde de la même manière qu’il s’en est pris à Gwynn plus tôt. Vraiment, tous les gardes de l’Outpost sont des boulets. À ce stade-là, je n’ai plus d’autres explications…

> Saison 2

Les meilleures nouveautés printemps/été 2019

Salut les sériephiles,

Je vous jure que ce n’est pas fait exprès, mais je crois que le dimanche va devenir mon nouveau jour de prédilection pour publier les TFSA. En fait, j’aurais dû l’écrire vendredi soir en rentrant du travail cet article, mais j’ai eu une soudaine envie d’aller au cinéma, comme je le disais dans un article hier sur La Vie scolaire. Bref, c’est avec un peu de retard que je me penche sur le thème proposé par Tequi cette semaine, qui est assez classique : les nouveautés Printemps/Été 2019 ! La tâche était facile car j’ai eu pas mal de coups de cœur depuis le mois de mars…

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  1. In the dark (CW)

Eh oui, elle est considérée comme une série de printemps, alors elle a sa place ici, même si ça fait déjà quelques mois qu’elle est terminée. Si la série n’invente rien et ne révolutionne pas grand-chose, j’ai adoré découvrir le personnage de Murphy, une jeune aveugle témoin d’un meurtre. Pas évident d’être témoin quand on ne voit rien et que le cadavre disparaît. La saison 1 était très sympa, j’ai beaucoup accroché à certains personnages (Jess et Felix notamment) et l’intrigue fonctionne bien. Hâte de découvrir la saison 2 !

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  1. Grand Hotel (ABC)

Le guilty pleasure que j’ai attendu pendant plus d’un an est totalement à la hauteur de ce que j’en espérais. C’est une série estivale très réussie et que j’ai suivi avec beaucoup de plaisir depuis le mois de juin, même si le soleil n’était pas toujours au rendez-vous pour mon visionnage. C’est un soap avec ses dramas familiaux et ses secrets plus ou moins bien gardés, couverts par tout un tas de mensonges. Par conséquent, c’est addictif et avec pas mal d’humour. Une réussite, quoi !

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  1. Trinkets (Netflix)

Cette série, je l’ai découverte par hasard la veille de sa diffusion et je me la suis engloutie en une seule soirée tellement j’ai accroché à l’histoire proposée. C’est une série pour ados, avec plein d’humour, d’excellentes répliques et des actrices vraiment douées. En plus, son histoire à la Bling Ring a attisé rapidement ma curiosité, alors elle a eu tout bon et pourrait presque être première ici. Il aurait fallu pour ça plus d’épisodes… ou que ce soit mieux réparti dans le temps, je ne sais pas trop.

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  1. Why Women Kill (CBS All Access)

Zéro promo pour cette série qui est un pur boulet de canon. C’est bien simple, Marc Cherry réinvente Desperate Housewives en lui ajoutant un petit twist avec trois histoires se déroulant sur trois décennies différentes, ce qui n’empêche en rien les parallèles et la création d’une histoire cohérente formant un tout. L’humour est mordant, les répliques bien senties, le casting impeccable. En fait, comme pour les précédentes, j’ai l’impression d’avoir misé sur des séries funs qui ne sont pourtant pas officiellement des comédies depuis le mois de mars. En même temps, puisque ça fonctionne, j’aurais tort de m’en priver !

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  1. Euphoria (HBO)

Et je termine par mettre en numéro 1 cette série qui a pourtant mis du temps à me convaincre. C’est qu’il fallait rentrer dans le concept pour vraiment l’apprécier. Une fois que c’est fait cependant, il est dur de ne pas avoir envie de la qualifier de série de l’année. Dès les premières secondes, on est plongés dedans et j’ai trouvé dur de décrocher ; à chaque fois, j’étais à fond dans les épisodes – même quand j’avais encore du mal avec ce que la série proposait. Finalement, son commentaire acide de la jeunesse de nos jours, avec malgré tout un côté prévention/éducation inattendu, est une pure réussite. J’attendais impatiemment les lundis soirs pour découvrir les nouveaux épisodes, et j’ai fini par adorer (détester) tous les personnages !

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Voilà donc pour moi, même si je ne peux pas non plus faire l’impasse sur la mini-série Chernobyl que je me suis également dévorée en une nuit. J’ai adoré, mais avec seulement cinq épisodes et un ton/rythme radicalement différent des autres, je n’ose pas trop la classer au même rang que les précédentes. En tout cas, une fois de plus, la mi-saison s’est avérée pleine de séries que j’adorais !