Loki – S01E02

Épisode 2 – The Variant – 18/20 
C’est un épisode déjà bien plus captivant et convaincant, parce que cette fois, nous découvrons vraiment les enjeux de cette (trop courte – elle sera trop courte !) saison. Le suspense est bon, les révélations fonctionnent et la fin d’épisode donne enfin envie de ne pas aller se coucher. Et ça tombe bien : j’ai terminé l’épisode à minuit et sans ça, j’aurais été me coucher. Là, j’ai juste enchaîné sur le trois pour avoir plus de réponses. 

Spoilers 

Loki et Mobius se mettent à la recherche du variant Loki dans le temps. 

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We’re looking for a Loki, a variation of this guy. 

L’épisode commence par un détour dans le Wisconsin en 1985 où a lieu une fête médiévale. Autant vous dire que la TVA n’est pas très discrète avec ses uniformes de policiers. On suit en effet des Minutemen arriver dans cette foire pour traquer une fois encore le grand méchant de la série. Et les pauvres n’y arrivent pas. C’est même pire que tout quand la Commandante de cette équipe se retourne contre les siens à cause d’une petite possession. La scène est génialissime par contre, parce qu’elle se fait en musique et que la Commandante est trop cool à voir se battre comme ça.  

En parallèle, Loki apprend la mythologie derrière la TVA, et nous avec : on apprend ainsi que si un événement Nexus devient rouge, alors il est impossible pour la TVA de revenir en arrière. Loki en profite pour jouer un peu avec sa prof hologrammique déjà aperçue dans le premier épisode, avant de commencer sa journée de travail. Oui, oui, de travail. 

On lui offre une jolie veste “VARIANT” qui aurait pu faire un bon goodies à avoir sans le covid, puis on lui explique que la TVA a arrêté de nombreux variants Loki à travers le temps. Ah ben super. On se marre bien avec un Loki maillot jaune avant que la série n’évacue la question qui nous brûlait tous les lèvres : pourquoi ne pas revenir avant l’origine de la variation, tout simplement. La réponse ? Pas convaincante du tout, mais bon, faisons comme si on avait compris qu’il y avait une vraie raison. L’idée est qu’il faut réparer le temps qui continue de se détériorer avec le temps. 

Bref. Il part en expédition en 1985 avec Mobius, la Minutewoman de l’épisode précédent et toute une équipe de Minutemen. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur les bâtons désintégrant les gens – qui ne font que corriger ce qui n’est pas à sa place dans le temps, en théorie. Soit. Finalement, 1985, c’est un échec pour eux : ils découvrent le kidnapping de C-20, la commandante du début d’épisode, et la ruse de Loki. Notre Loki 2012 est en effet malin au point de raconter des bobards pour gagner du temps, chercher à s’enfuir et surtout chercher à parler aux Time-Keepers. C’est sa nouvelle obsession avec cette série. 

Forcément, avec Loki qui gagne du temps comme ça sous la supervision de Mobius, l’agent Mobius finit par être convoqué par la juge afin de savoir s’il est vraiment sûr de pouvoir contrôler ce Loki… et à vrai dire, il l’est. Devant la juge, il se dit incertain mais prêt à éliminer Loki si besoin. Devant nous, on le voit gérer Loki à fond, analysant correctement son besoin de validation par un Loki supérieur et son envie de parler aux Time-Keepers quoiqu’il arrive. 

C’est plutôt marrant à voir et j’aime la relation Mobius/Loki, mais dans le fond, la série bavarde à nouveau beaucoup. Il fallait s’y attendre avec une série se concentrant sur Loki. Ce dernier finit par tenter de charmer, en vain, une archiviste qui lui donne tout de même quelques dossiers non-classifiés, et notamment celui de la destruction totale d’Asgard. Cela fait mal à Loki, inévitablement, mais ça le transforme aussi en vrai scientifique. 

Il comprend en effet que Ragnarok est peut-être la solution à son problème de variant Loki qui a disparu. Notre Loki-2012 explique ainsi longuement à Mobius que le variant qu’ils recherchent doit se cacher à proximité d’une apocalypse à venir puisque les variations n’y sont que peu détectées. En effet, puisque tout est voué à être détruit, personne ne surveille les variations juste avant une apocalypse. C’est assez logique… mais ça ne servait strictement à rien de gâcher la salade de Mobius juste pour ça.  

Il reste encore à tester la théorie de Loki et, pour ça, Mobius décide de l’emmener en 79 avant JC afin d’être témoin de la fin de Pompei. C’est vrai que dans le genre apocalypse, on est pas mal, là. Un salut tout particulier à Tom Hiddleston qui nous sort tout un laïus en latin de manière hyper naturelle, mais pas vraiment à l’éruption du Vésuve qui manque un chouilla de crédibilité par rapport à ce que la vraie a dû être. Allez, il y avait pas mal d’humour dans la scène – et la confirmation que la TVA ne détecte absolument pas les variations qui précèdent les apocalypses. 

C’est assez logique : la série nous explique que les branches temporelles ne se construisent qu’après un certain nombre de variations qui déstabilisent tout le temps au point de créer cette nouvelle branche. Autrement dit, une variation est la création d’un début de branche, mais la branche ne devient autonome qu’après un certain nombre de variations cumulées et non soignées par la TVA dans les temps. 

Allez, la série s’éclaircit peu à peu sur le sujet et l’excitation de Mobius et Loki finit par retomber quand ils comprennent qu’ils ont du boulot pour trouver les apocalypses sans survivants qui pourraient cacher Loki. C’est tellement de boulot, d’ailleurs, que ça mène à une pause où l’on apprend à connaître Mobius, ce fan de jet-ski qui aura le droit d’en faire d’ici la fin de la saison, c’est sûr. 

C’est dingue à quel point Mobius me rappelle Coulson sur plein de points, franchement. En attendant, Loki essaie de mieux comprendre la TVA : les Time-Keepers y sont en train d’envisager la fin des temps, mais ce n’est pas encore écrit. Le libre-arbitre ? Il existe à la TVA, mais pas ailleurs dans l’univers, de toute évidence. Tout ça mène les personnages sur la route d’une réflexion entre bien et mal… qui permet à Mobius de comprendre qu’il a oublié un indice important : l’enfant française qui avait mangé un bonbon du futur. 

Et c’est aussi dans notre futur que Loki se plante. C’est un peu dommage, je trouve, il y a tellement de catastrophes naturelles dans l’Histoire qui pourraient être revisitées que c’est étonnant de les voir se concentrer sur une période de 2048 à 2051. La série nous promet bien des événements catastrophiques, et ça nous rappelle à quel point on est dans la merde pour survivre avec tout ce qui nous attend comme catastrophes. 

Assez vite, Loki et Mobius comprennent que Loki se cache en 2050 où une apocalypse a lieu sous la forme d’un ouragan. Il n’en faut pas plus pour que la juge approuve avec incertitude cette mission de se rendre dans une ville prête à se prendre un ouragan sur la tronche. L’avantage, c’est que le futur n’y est pas très différent de notre présent, parce qu’en trente ans, peu de choses semble avoir changé. 

Par exemple, Loki est toujours aussi rusé et bavard dans ce futur. Ainsi, il épuise la Timewoman du premier épisode, B-15, à poser un tas de questions, jusqu’à ce que celle-ci se fasse posséder par le variant Loki. Il est assez puissant comme ennemi, et il se moque pas mal de notre Loki-2012 qui n’ose pas s’attaquer à lui et hésite même à appeler des renforts pour s’occuper d’elle quand elle finit par s’évanouir en possédant un vendeur du magasin où ils se planquent. 

Malgré tout, Loki est là avec une mission en tête : il veut renverser les Time-Keepers et prendre leur place, possiblement avec l’aide de ce variant Loki. Ce dernier a clairement autre chose en tête cela dit : il veut juste gagner du temps et posséder un homme trois fois plus fort physiquement que lui-même. Le variant Loki peut continuer à se planquer comme ça, alors que le type qu’il possède peut s’attaquer à Loki-2012, notre héros. 

Ce dernier est vite mis K.O, alors que le méchant se débrouille pour mettre en place des bombes et que C-20 annonce qu’elle a balancé, sous la torture ?, la planque des Time-Keepers. Peu importe, de toute manière, notre grand méchant Loki a mené son plan à terme. Il a volé les téléporteurs temporels de toutes les équipes qu’il a attaquées jusque-là pour… bombarder la timeline sacrée. Rien que ça. 

L’épisode se termine sur une petite apocalypse comme ça : les bombes sont envoyées dans le passé et mettent la TVA sur les dents, alors que Loki parvient à s’échapper en suivant le variant Loki si dangereux… qui est une femme blonde. Ah. Alors par contre, Mobius, tu t’es arrêté de courir avant la fermeture du portail, t’es un peu concon. 

Loki – S01E01

Épisode 1 – Glorious Purpose – 16/20 
Eh bien… Je m’attendais à beaucoup plus ambitieux et audacieux comme scénario pour cette série. J’ai beaucoup aimé l’épisode, mais je ne suis pas sur un coup de cœur comme avec WandaVision. Je crois que j’en attendais trop et que j’attendais quelque chose de bien différent. Là, c’était très bavard comme premier épisode. Il y a beaucoup de bons moments et une intrigue qui va être intéressante à suivre, mais c’est aussi, bizarrement, très convenu dans les enjeux et la réalisation pour le moment. 

Spoilers 

Loki récupère le Tesseract par accident en 2012, mais finalement, il ne va pas bien loin. 

101

Oh believe me, you can smell the cologne of two Tony Starks. 

Quel début magnifique pour cette série ! Elle part exactement du point que j’attendais : en 2012, à New-York, Loki se récupère le Tesseract comme nous l’avions vu dans Endgame. C’est simple et efficace, pas besoin de nous remontrer quoique ce soit d’autre : on se contente des plans vus très exactement dans le film, avec Loki qui est suffisamment malin pour se téléporter loin du chaos provoqué par Ant-Man. Simple, efficace, je vous jure. 

Loki se retrouve téléporté en plein désert de Mongolie, et c’est bien drôle à voir, même si le plan vert utilisé n’est pas dingue pour une série du MCU. Et pour être tout à fait honnête, je ne suis pas fan de ce début de série avec une absence de la petite musique Marvel Studios, puis une police temporelle qui s’attaque à Loki. La police temporelle foutait quoi dans Endgame du coup ? Parce que là, ils débarquent hyper rapidement en Mongolie pour empêcher Loki d’assouvir ses plans, tout de même. 

Bon, la police temporelle désigne rapidement Loki comme un variant (ça passe mal en 2021 ce mot) à arrêter afin de restaurer la timeline, et elle ne se fait pas chier pour en faire son prisonnier. Alors oui, Loki tente de s’échapper, mais c’est en vain. La police lui met un collier qui leur permet de toujours faire revenir Loki à eux, puis l’emmène dans un centre étrange où l’on entend parler de variant Skrull également. 

Bien. Admettons. Loki y est rapidement envoyé dans un ascenseur dont il est fait prisonnier face à un Wall-E qui n’hésite pas à le déshabiller avant de l’envoyer – rhabillé ? – dans une autre pièce, en-dessous, où on le fait signer un document avec tout ce qu’il a dit depuis sa naissance. Pour un être aussi bavard que Loki, je trouve qu’il manque un sacré paquet de feuilles. 

La salle suivante permet de vérifier qu’il n’est pas un robot et qu’il a bien une aura temporelle. Soit. Finalement, Loki arrive dans une pièce où l’on nous raconte la base de la mythologie multivers à venir dans le MCU : une guerre entre différentes timelines s’affrontant et menaçant de tout détruire. 

Heureusement, les Time-Keepers sont intervenus, au nombre de trois, pour recréer une timeline sacrée à partir du chaos. Problème : il existe parfois des variants à cette timeline, et chaque fois que ça arrive, la TVA – la police temporelle donc, la Time Variance Authority – intervient pour récupérer toutes les personnes qui ne sont plus à leur place dans le temps afin de les juger. Mouais. Au moins, ça nous confirme que les Avengers avaient encore une place dans le temps – par contre, ça pose un problème, parce que ce sont eux les vrais criminels, et ils ne sont pas jugés. 

Sans crier gare, la série nous envoie aussi en France, à Aix-en-Provence, en 1549. Il s’y est passé un événement “Nexus” perturbant la timeline, mais la TVA est arrivée trop tard. Et ce n’est pas la première fois de la semaine que ça arrive : en fait, on apprend que ça fait six attaques en une semaine. Le chef d’équipe interroge une petite fille qui passe dans l’Eglise pour en apprendre davantage, et l’on apprend que l’attaque vient d’un diable – du diable ? 

Cela ne surprend pas du tout notre chef d’équipe… contrairement à la présence de Loki au TVA. Lui est d’ailleurs en train de papoter tranquillement avec la juge et de nous démontrer à quel point il est malin, ayant déjà compris que les Avengers ont remonté le temps pour récupérer le Tesseract. La juge ne le croit pas trop, par contre, parce que les Avengers remontant le temps, c’était censé arriver ; Loki qui s’échappe, non.  

Ce dernier finit par comprendre qu’il est dans la merde et tente à nouveau de s’échapper, sans succès, parce qu’il n’a pas de pouvoir dans cet endroit. C’est emmerdant, ça. Par chance pour lui, cependant, il est sauvé de justesse par un étrange homme qui lui fait ensuite découvrir l’immensité de la TVA – on imaginait un petit tribunal magique de rien du tout, mais non, le département de la surveillance temporelle est gigantesque. 

L’homme qui sauve Loki ? L’agent Mobius, qui est content de sauver Loki pour l’emmener papoter. Le problème, c’est que Loki continue de se marrer à l’idée d’une Timeline Sacrée et de gardiens de celle-ci. C’est vrai que ça paraît risible, mais comme on sait déjà que ce sera l’essentiel de la quatrième phase du MCU, j’ai bien envie d’y croire et de m’attacher à la série. 

Pour l’instant, j’ai un peu de mal avec cette exposition, il faut bien le reconnaître. C’est que… ça fait un peu cheap tout ça. Et puis, Loki qui finit en tête à tête avec l’agent Mobius se moquant de lui et assurant qu’il n’est pas un variant dangereux, c’est… marrant. Mobius cherche ensuite à connaître les motivations de Loki dans la vie, et ça nous permet d’apprendre qu’il voulait vraiment gouverner la Terre, puis Asgard, puis, pourquoi pas ?, l’espace. 

Eh, ça devient bavard ; heureusement que Loki est un bon personnage plein d’humour et que Mobius se fout de lui à lui montrer ses pires échecs. C’est intéressant de revoir des extraits des films, surtout quand il est question de Coulson, mais c’est aussi frustrant de voir à nouveau Agents of S.H.I.E.L.D être oubliée. Encore et toujours (mais eh, content de voir notre petite Patterson de Blindspot dans son rôle de serveuse d’Avengers à nouveau). Bref, la série s’amuse avec le passé de Loki, celui qu’on connaît et celui qu’on découvre dans des flashbacks marrants mais pas forcément nécessaires. 

L’avantage, c’est que tout ça nous laisse Loki s’énerver face à ce qu’il pense être une illusion. La TVA est sacrément chiante avec lui, il faut dire, parce que Mobius tourne autour du pot et est hyper frustrant à montrer à Loki que tout est tracé d’avance par les Time-Keepers. Oui, oui, tout, même son futur – l’avantage, c’est qu’on connaît son futur nous, on a vu les films. Loki prend mal d’être responsable de la mort de sa mère, forcément, et il finit par péter un câble sur Mobius… En vain. 

Celui-ci veut juste lui rappeler qu’il est un échec pour toujours, afin que d’autres puissent devenir la meilleure version d’eux-mêmes. Ils sont toutefois interrompus par une agent venant prévenir Mobius qu’une unité vient d’être perdue. 

Loki en profite pour s’échapper avec un gadget que tout le monde aimait utiliser sur lui, et il fait vraiment bien. Il parvient en effet à revenir à l’accueil où il prend en otage un certain Casey, récupère le Tesseract et… découvre tout un tas de pierres d’infinité. Oh bordel, ça aurait été plus vite pour Thanos de récupérer les gemmes comme ça, hein. En tout cas, ça semble convaincre Loki de la véracité de tout ce que Mobius a décidé de lui raconter.  

Il n’en faut pas plus pour en arriver à une petite séquence émotions où Loki regarde à nouveau ses parents mourir, puis découvre son futur où Thor lui pardonnerait presque ses crimes. Bon, malheureusement, Loki découvre aussi l’existence de Thanos, avant de se voir mourir, la nuque brisée par ce type violet qui ne sera jamais un Dieu. 

Bizarrement, ça l’affecte vachement de voir tout ça. Il finit toutefois par rire un bon coup avant d’être rattrapé par la gardienne de TVA. Celle-ci est moins douée qu’elle ne le pense toutefois : elle est vite faite prisonnière par Loki qui se libère sans mal de son collier avant de jouer à son tour avec le téléporteur. 

En tout cas, tout ça fait prendre conscience à Loki qu’il ne pourra pas faire demi-tour et retourner dans sa timeline. Après tout, il est dans un endroit où même le Tesseract ne sert à rien, c’est dire. Il accepte donc d’écouter la mission de Mobius : il souhaite avoir l’aide de Loki pour arrêter un variant fugitif meurtrier qui n’hésite pas à se débarrasser des Minutemen, les gardiens du temps. 

Ce fugitif ? Il s’agit de Loki, bien sûr. La révélation fonctionne bien et est suivie bien sûr d’un détour dans le temps. Au XIXè siècle, un autre Loki – dont on ne voit pas le visage – parvient donc à tuer une équipe de Minutemen. Il semble de toute évidence vouloir conserver l’objet leur permettant de voyager dans le temps. Reste à savoir pourquoi ensuite. 

Loki (S01)

Synopsis : Que se serait-il passé si, comme dans Endgame, Loki avait pu s’enfuir à la fin du tout premier Avengers ? Bienvenue dans le multiverse.

100

Pour commencer, oui, je sais, j’ai parfaitement conscience d’être en retard de deux bons mois dans le visionnage de cette série ; et je la regarde alors que j’ai plein d’autres retards et fins de saison sur le feu également, d’ailleurs. Je ne vais pas revenir encore une fois sur mon mois de juin chaotique et mes nombreuses tâches, ça ne servirait à rien.

En revanche, oui, j’ai attendu aussi la fin de la diffusion avant de commencer la série, de manière à pouvoir la tracer si jamais elle était binge-watchable. Enfin après, d’un côté je dis ça, d’un autre, je la commence trop tard un jeudi soir pour la voir d’un coup. La vie s’acharne sur moi comme elle semble s’être acharnée sur Loki tout au long du MCU, c’est comme ça.

J’ai en tout cas hâte de commencer la série surtout que, croyez-le ou non, je n’ai quasiment pas été spoilé du tout. Et ça, c’est une excellente nouvelle !

Note moyenne de la saison : 17/20

S01E01 – Glorious Purpose – 16/20 
Eh bien… Je m’attendais à beaucoup plus ambitieux et audacieux comme scénario pour cette série. J’ai beaucoup aimé l’épisode, mais je ne suis pas sur un coup de cœur comme avec WandaVision. Je crois que j’en attendais trop et que j’attendais quelque chose de bien différent. Là, c’était très bavard comme premier épisode. Il y a beaucoup de bons moments et une intrigue qui va être intéressante à suivre, mais c’est aussi, bizarrement, très convenu dans les enjeux et la réalisation pour le moment.
S01E02 – The Variant – 18/20 
C’est un épisode déjà bien plus captivant et convaincant, parce que cette fois, nous découvrons vraiment les enjeux de cette (trop courte – elle sera trop courte !) saison. Le suspense est bon, les révélations fonctionnent et la fin d’épisode donne enfin envie de ne pas aller se coucher. Et ça tombe bien : j’ai terminé l’épisode à minuit et sans ça, j’aurais été me coucher. Là, j’ai juste enchaîné sur le trois pour avoir plus de réponses.
S01E03 – Lamentis – 19/20 
Les bavardages de la série continuent bien sûr dans cet épisode, mais cette fois-ci, Loki a en effet un interlocuteur à la hauteur pour que ce soit pleinement prenant. L’épisode n’est qu’un énorme détour qui prend son temps – et le nôtre avec – mais il possède les meilleures scènes d’action de la saison pour le moment, énormément d’humour et de vraies avancées dans la réflexion. Et puis, il est très LGBT sans en faire tout un foin pour autant ; et c’est parfait comme ça !
S01E04 – The Nexus Event – 16/20 
Cette série continue vraiment de me surprendre en allant à chaque fois là où je ne l’attends pas, mais sans que ce ne soit 100% positif pour autant. En effet, autant j’adore les surprises en temps normal, autant là j’ai vraiment l’impression que cette saison va toujours là où je n’ai pas envie de la voir aller. C’est un peu perturbant. Je vais aller lire des fics quand j’aurais tout fini, je suis sûr qu’il y aura un variant de scénario pour me plaire. Non ? Il sera sûrement moins bavard que ces épisodes !
S01E05 – Journey into Mystery – 17/20 
Je n’arrive vraiment pas à savoir où la série souhaite aller avec cette intrigue, surtout si on doit l’inscrire dans l’univers plus global de Marvel, mais en tout cas, j’aime beaucoup l’humour présent dans cet épisode. C’est divertissant, les scènes d’action sont géniales et ça continue de surprendre de bien des manières, même si ça ne parvient toujours pas à me convaincre. Je ne sais pas, je n’arrive pas à m’expliquer ce qui me pose problème avec la série. Une chose est sûre : pas son casting, les acteurs sont géniaux ! Et son esthétique aussi. Tout va, sauf un bout du scénario, en fait…
S01E06 – For All Time. Always. – 16/20 
Ben là, c’est problématique : je suis au bout de la saison, de la série, du temps, et je ne sais toujours pas ce que je pense de tout ça. D’un côté, c’était hyper bavard et explicatif ; de l’autre, je trouve que ça manque d’explications et de logique sur les voyages temporels. Faut-il que je regarde à nouveau pour me faire une meilleure idée ? Je ne sais pas trop. Je vois ce que ça lance pour le reste de la phase 4, je vois l’impact que ça aura… mais je ne vois pas tellement d’où ça vient, finalement. Ni où ça ira avec cette scène post-générique ?? WTF.

Le retour d’un Comic Con @home

Salut les sériephiles,

En ce 22 juillet, j’avais assez logiquement prévu de vous parler, comme chaque année à vrai dire, du San Diego Comic Con qui devait commencer demain et promettre un week-end chargé en spoilers, news et bande-annonce. Le covid est toutefois passé par-là et l’édition du Comic Con la plus attendue est tout simplement… annulée !

San Diego Comic-Con 2021 TV Schedule - VarietyBref, exactement comme l’an dernier, où nous avions eu droit à un échec assez cuisant d’un Comic Con @home qui ne parvenait pas à avoir l’aura d’une édition en présence des acteurs, les organisateurs ont fait le choix de laisser tomber l’organisation cette année d’un événement avec du public. Oui, ça se comprend et oui, il y a de nouveau un @home, évidemment, mais il peine à me donner envie.

Voir aussi : L’échec du Comic Con @home (part. 3)

Personnellement, je trouve ça plutôt dommage, parce que j’ai l’impression qu’ils n’arrivent pas à mettre sur pied un truc qui soit aussi fou que lorsque les acteurs sont présents. Oui, l’an dernier, la sauce n’avait pas spécialement prise malgré les visios… mais c’est peut-être aussi parce que nous manquions de recul et de préparation pour organiser une vraie édition cool pour tout le monde, acteurs comme fans. Depuis, de nombreuses conventions ont eu lieu à distance avec des acteurs répondant aux interviews des fans en visio, et ça se passait bien. Ils auraient pu faire de même pour ce week-end !

Personnellement, ça m’aurait plu d’avoir affaire à quelque chose comme ça. Bien sûr, il reste le problème du financement, parce qu’il faut bien payer les acteurs et que les fans ont moins envie de dépenser de l’argent pour du virtuel, mais franchement, il y aurait vraiment moyen d’organiser des moments sympathiques pour tout le monde.  The Walking Dead : Top 16 des moments les plus cool de Daryl Dixon

Enfin, on ne va pas se mentir, j’ai encore tellement de retards dans plein de choses – notamment la franchise The Walking Dead – que c’est peut-être un mal pour un bien de ne pas avoir à perdre les trois prochains jours à tout suivre à distance comme je le faisais ces dernières années. Alors bien sûr, tout n’est pas complètement annulé après… mais franchement, le programme est super pauvre. Par exemple, il y avait un panel d’une heure prévu hier… autant dire que ça n’a pas marqué les esprits, désolé G.I. Joe !

Cette journée du 22 juillet ? Elle est surtout consacrée aux romans graphiques et aux comics… Bon, vous me direz, c’est logique pour un Comic Con, mais on sent bien que l’industrie hollywoodienne a laissé tomber les interventions à distance. Bref, il y a peu de panels qui devraient nous passionner en tant que sériephiles dans les jours à venir. Content de voir qu’il y en a pour les comics, par contre. Il y aura au moins quelques infos à se mettre sous la dent.

Wakanda GIFs | TenorCôté séries et films, ainsi, on a quelques petits rendez-vous à noter tout de même : un panel Amazon demain – et un sur Motherland: Fort Salem, dommage que je ne sois pas à jour, on aura du Star Wars aussi, du Black Panther 2 pour nous spoiler samedi avec quelques images qui ne disent rien ; les panels de chacune des séries Walking Dead dimanche et aussi un détour par Lucifer. Dimanche, ce seront Legend of Tomorrow et Dexter qui seront à l’honneur pour les sériephiles (attention aux spoilers). Quelques infos et quelques images sont à prévoir sur les réseaux sociaux, donc ; mais je sens que ça va être très avare en infos, comme l’an dernier.

Après tout, ce qui fait le fun du Comic Con, ce sont les interactions entre les acteurs et avec les fans… donc là, je risque de passer à côté. Je ferai un point quand même sur ce qu’il y avait à en retenir, la semaine prochaine, s’il y a des choses à en retenir… atlantis at night stargate atlantis gif | WiffleGifM’enfin, vous aurez bien compris que je ne suis pas convaincu pour le moment.

Le truc qui me tente le plus ? Samedi soir, il y a un panel réunion des acteurs de Stargate Atlantis ! Je trouve ça fun et fou… Peut-être que la saga aura enfin une suite sous une nouvelle forme ? On peut toujours espérer.