Mon premier (Sky)blog (5/16)

Salut les sériephiles,

Est-ce que vous êtes vraiment en train de lire cet article ? Wow. J’ai donc assumé de le publier, et ce n’était pas gagné ! En effet, dans la lignée de ma saga d’été sur les premières fois de sériephile, je me suis dit qu’écrire un article sur mon premier blog pouvait être une belle idée. Sur le papier, ça l’est vraiment.

quand tu tombe sur une série de gif super fun – Papa Panique

Voir aussi : Les premières chansons marquantes (4/16)

En pratique, il s’est passé quelque chose d’absolument dingue dans la rédaction de l’article de la semaine dernière qui fait que j’écris celui-ci plus tôt que je ne l’avais prévu (je m’étais dit que ce serait bien en août quand tout le monde serait en vacances et que personne ne le verrait). À force de creuser dans mes premières fois de sériephile, l’impensable m’est arrivé. La suite va vous étonner. Ou pas.

Vous le savez, mes articles « 500 mots » sont toujours truffés de gifs divers et variés. Ce n’est pas très bien, mais vu le nombre de gifs que ça représente, je me contente généralement d’un petit copier coller depuis Google, en évitant de prendre des gifs trop marqués par les logos et en me contentant de copier/coller de manière à ce qu’on puisse remonter à la source facilement. D’ailleurs, c’est ce qui explique la disparition de certains gifs dans d’anciens articles !

Quel rapport avec mon premier blog ? Ben, la semaine dernière, alors que je cherchais un gif de Nikki et Shawn des 4400, je suis tombé sur… un gif que j’avais créé moi-même, le 2 février… 2006. Outch.

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Quel talent ! Quel usage fascinant de Comic sans MS !

Quand je l’ai vu, je me suis dit « c’est marrant, ça me dit quelque chose », puis « attends Jérôme, est-ce que ce ne serait pas… ? » et enfin « bon c’est lié à un skyblog, allons voir ». Soulagement : le skyblog ne me disait trop rien au niveau du design. Inquiétude : le contenu était vaguement similaire… puis surtout, ça parlait de couples dans les séries que j’aimais bien en majorité. « Ah, et c’est un blog d’un frère et d’une soeur ? Oh merde… »

Voilà, c’est ainsi que j’ai remonté la piste d’un de mes premiers blogs, que je tenais avec ma soeur. Bien sûr, autant vous dire qu’en 2006, c’est plein de fautes, encore pire qu’ici où je ne me relis pas. C’est à croire que j’avais du temps à perdre surtout quand on voit les gifs originaux qui ornent certaines pages… et c’est absolument fou que le gif des 4400 soit si bien référencé sur Google alors que j’avais oublié l’existence de ce blog !

Voir aussi : couples-en-série (on avait l’art du jeu de mots, aussi, et vous devinerez assez vite qui était fan de quels couples… j’espère !)

Rien ne va. RIEN. Promis, c’est loin d’être mon fanart le plus raté pourtant :’)

Une fois dessus, en revanche, facile de retrouver aussi un autre projet que j’avais totalement oublié : mon premier blog solo sur les séries, là encore sur Skyblog et bien évidemment à propos de… Charmed. Et j’y étais déjà beaucoup trop prolifique avec plus de 40 pages « d’articles » en tous genres. Il y a 15 ans. J’en avais… 12. Même mes élèves sont plus vieux que ça !

Le make-up à la truelle n’est pas celui des photos promos, hein !

Vous y trouverez des fanarts pas si réussis, surtout que mon ordinateur (fixe) de l’époque avait un écran à la luminosité déconnante (ce qui fait qu’il y a des raccords sur certains montages que même les utilisateurs de Paint peuvent éviter), des « lâche tes com’s » (oh mon dieu), des concours pour gagner des coms, des questions inutiles, des photos de sortie des actrices (j’ai fait ça moi ??) et, pire que tout, la preuve que j’étais parti tellement loin avec Charmed que je regardais les trailers de la saison 8 avant de voir les épisodes et que je me spoilais. En fait, c’est à cette époque que j’ai commencé à développer ma paranoïa du spoiler, et ça se voit sur les dernières pages, ça m’a bien fait rire.

Oui, si j’avais du temps à perdre à l’époque, j’en ai encore aujourd’hui apparemment puisque j’ai tout relu avant de décider que, quand même, ça pouvait s’assumer. Est-ce que c’est mon tout premier blog ? Honnêtement, je ne pense pas : je pense que j’avais au moins deux autres skyblog, personnels, avant. Malheureusement (ou heureusement pour moi ?), l’un n’existe plus du tout et l’autre… Je l’ai passé en privé il y a quelques années, je ne suis pas complètement dingue ! Pourtant, on pourrait le croire quand on voit le temps que je passais déjà sur internet à l’époque, avec carrément aussi des montages vidéos…

Voir aussi : paige777 (si, si, c’est moi)

En tout cas, j’ai fait une sacrée revisite de mon passé samedi dernier en écrivant mon article, parce que j’ai passé ma soirée à relire mes blogs, ceux d’amis (en partageant avec eux sur Whatsapp et Snapchat, ça va sans dire) et à redécouvrir le nombre fou de projets personnels que j’ai pu avoir sur internet.

Inévitablement, vous aurez donc d’autres aperçus au cours de cette saga « première fois », parce que, vraiment, c’est une vraie origin story. Quand je pense que je croyais naïvement que ce blog était une idée spontanée pour partager mes avis sur The Last Man on Earth, dans l’espoir de trouver quelqu’un d’autre qui regarde… En fait, non, j’ai toujours eu le besoin de créer et partager sur les séries que je regardais. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce sont mes projets séries qui ont toujours duré le plus longtemps sur la toile (non parce que, tout de même, sachez que j’ai été pendant une très brève période chroniqueur sur Pokébip… C’est dire à quel point il a toujours fallu que je m’occupe sur internet !).

That's too much information | Friends tv, Friends tv show, Tv shows
Oh lala, mais qu’est-ce que je suis en train de publier ?

Allez, il est temps pour moi de conclure cet article… Du coup, lâchez vos com’sss ici (je rends pas x10 par contre, déso pas déso) !

Les premières chansons marquantes (4/16)

Salut les sériephiles,

Toujours plus tard, mes articles, n’est-ce pas ? Et en plus de ça, le titre est de plus en plus mensonger ! Aujourd’hui, je poursuis en effet ma petite saga de l’été qui consiste à faire le tour de mes premières fois en série. À l’occasion de la fête de la musique demain, je me suis dit que je pouvais bien envisager un petit article sur la première chanson marquante dans ma vie de sériephile. A priori, ce serait un épisode de Charmed, pour ne pas changer… mais j’ai déjà eu la triste occasion d’en parler dans un article !

Voir aussi : The Cranberries dans les séries

Par conséquent, j’ai changé d’optique et plutôt que de réfléchir à la première chanson marquante, j’ai décidé d’essayer de dater le moment où j’ai commencé à me dire que les séries étaient un bon moyen de connaître plein d’excellentes chansons… Il y a tout de même toute une période de ma vie où elles étaient presque la seule manière pour moi de découvrir de nouvelles chansons, notamment lorsque j’étais en prépa. Depuis, j’ai pris un abonnement Spotify et je me fie à ses recommandations, même si c’est parfois douteux. Je ne voulais pas tomber dans la facilité des génériques non plus… Et j’ai fini par tomber sur la saison 2004/2005 qui a proposé des scènes vraiment marquantes. Oui, avant même que je ne regarde Grey’s Anatomy !

Voir aussi : Une seule chanson parmi les séries ?

Je pense que c’est à peu près l’époque où j’ai commencé à avoir des mp3 et à utiliser… Windows Media Player. Une autre époque, sacrément révolue ! Pourquoi cette période ? Je ne sais pas, c’est l’année où je suis entré au collège, j’imagine que ça a dû jouer, l’adolescence, l’émancipation culturelle, tout ça tout ça. En tout cas, je me suis dit que j’avais deux souvenirs de chansons très marquantes cette année-là, et que ça méritait bien un article, surtout qu’il s’agit de séries dont je ne parle pas souvent sur le blog !

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Les 4400 – 1×05 : She Will Be Loved de Marron 5

Il est possible que je me contredise un peu par rapport à l’article de la semaine dernière, mais c’est tout le problème d’essayer de remonter le temps… La chanson est utilisée dans la série lors d’une scène entre Shawn et Nikki – que tout le monde a oublié, je pense. D’accord, tout le monde a oublié les 4400, mais moi, j’adorais cette série à l’époque et je l’adore toujours autant aujourd’hui.

Du coup, le préadolescent que j’étais a vibré pour ce couple qui s’est formé envers et contre tous… même si aujourd’hui, je me rends bien compte que c’est hyper problématique parce que c’est quand même un ado de 17 ans qui crushait sur une fille de 14 ans et qu’on nous présente comme chanceux de pouvoir avoir 17 ans en même temps qu’elle grâce à un petit rebondissement paranormal.

Il n’empêche qu’ils étaient super mignons ensembles et que cette scène avait été un grand plaisir à découvrir. Là-dessus, on m’a rajouté du Maroon 5 et ça doit être à peu près la première fois que j’entendais ce groupe. Clairement, ce n’était pas la dernière, parce que je me souviens très bien avoir cherché sur internet la chanson ensuite et demandé à ma sœur de me trouver un moyen de l’écouter chaque fois que l’envie me viendrait ensuite.

Smallville – 4×18 : You & Me de Lifehouse

L’Histoire est mal faite parce que j’aurais vraiment dû être un énorme fan de Supernatural. Merci M6 d’avoir tout cassé… Toujours est-il qu’avant ça, Jensen Ackles était dans Smallville et qu’il faisait des ravages dans le cœur de Lana. Fou amoureux d’elle, il a provoqué bien des remous dans le couple Clark/Lana, avant de devoir reconnaître sa défaite lors du bal de promo.

Finalement, c’est rigolo : je me souviens surtout de cette scène comme le départ de la série de Jason (c’est-à-dire Jensen Ackles) que j’aurais aimé voir rester en couple avec Lana… alors même qu’à la revoir des années plus tard, il est surtout question de poser les jalons d’un couple Clark/Lois, tout en détruisant les espoirs de Chloe (toujours bizarre de revoir Alison Mack et d’adorer son personnage quand on sait ce que l’actrice faisait de sa vie) et en le remettant ENFIN avec Lana, LE couple que l’on voulait tous voir, même s’il n’était pas endgame et qu’on le savait tous.

Cette scène, je l’avais sur une VHS et je l’ai vue et revue des dizaines de fois, au point d’en connaître par cœur la chanson qui tournait par conséquent en boucle dans ma chambre. Autant vous dire qu’à l’époque, je n’avais pas le niveau d’anglais que j’ai aujourd’hui et que c’est surprenant de savoir que j’en connaissais les paroles par cœur… oui, mais voilà : Lifehouse est un excellent groupe et la chanson me plaisait autant que la scène – Kristin Kreuk y est juste magnifique.

C’est toujours un plaisir de revoir cette scène des années après, surtout qu’on fait le tour du casting au complet un peu de temps (désolé Lex, t’avais rien à foutre là aussi).

Voilà donc pour des chansons marquantes, les premières que j’ai téléchargées grâce aux séries et qui ont fini dans mes playlists de MP3. Les premières d’une longue, très longue série… même si je reconnais que ces derniers temps, je ne fais plus aussi attention qu’avant aux découvertes musicales des séries. On parlera quand même de musique dans un autre article demain, alors que l’écriture de cet article m’a donné de quoi faire pour celui de la semaine prochaine qui sera une véritable plongée dans mon passé. Je n’étais pas prêt moi-même, attention !

Ce que c’est que le 4e mur

Salut les sériephiles,

Je ne vais pas inventer l’eau chaude avec l’article d’aujourd’hui, mais c’est souvent le cas quand je parle « lexique ». Il n’empêche que ces articles me font parfois apprendre des choses alors j’ai décidé de ne pas m’interdire de sujets, histoire de travailler ma curiosité, ma foi. Bref, pour ce lexique, on va parler du fameux « 4e mur » et de la manière de le briser, un truc que beaucoup doivent déjà connaître… Encore que ! Bref, c’est parti !

Voir aussi : Lexique du sériephile

Alors c’est quoi le 4e mur ? Techniquement, au théâtre, c’est l’espace où se situerait un mur imaginaire entre les personnages sur scène et le public, parce que les personnages ne sont pas censés avoir conscience qu’ils parlent face à un public. Dès lors, c’est assez facile de comprendre que « briser le 4e mur », c’est lorsque les comédiens se mettent à parler directement au public. Et comme c’est méta, moi, j’aime beaucoup.

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C’est quoi ce nom ? Ben l’idée, c’est que la scène est entre trois murs, quoi. Donc ajoutons-en un 4e. Et brisons-le, parce que c’est drôle de casser les règles pour surprendre le public. C’est une bonne manière de le faire.

Quelle origine ? En France, on le doit à Diderot dans Discours sur la poésie dramatique (1758). Ouep, pour une fois, ça a été théorisé en France. Puis autant dire que dans le théâtre, on a eu quelques exemples, entre L’Avare de Molière qui accuse le public d’avoir volé son argent ou L’Illusion comique avec la mise en abîme.

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Un grand classique, ça, aussi.

De là à vous trouver la toute première mention en littérature – ou même au cinéma – je n’aurais pas cette prétention, par manque de temps principalement, oups. Bloggeur en carton.

Et aujourd’hui ? Vous vous doutez bien que je vous parle pas de théâtre juste pour le plaisir de parler de théâtre – encore que, après tout, je suis prof de français, faut bien que je le justifie, non ? Non. Bon, bref, aujourd’hui, les jeux avec le 4e mur ne sont plus très originaux au théâtre ; on les voit régulièrement.

On les voit aussi régulièrement dans les films et surtout dans les séries pour ce qui nous concerne. Briser le quatrième mur à la télévision, c’est un léger abus de langage, parce que le plus souvent il y a quatre murs pour nos personnages – encore que certaines sitcoms sont tournés devant public (Friends) ou font comme si (How I met your mother). Related imageDès lors, le 4e mur est facile à briser pour ces séries-là, mais on en parle aussi de manière générale : c’est ce moment où le personnage se met à regarder face caméra et s’adresser directement à elle, donc directement à nous. Le personnage nous regarde quoi. Abed de Community ou Buffy dans l’épisode musical, les exemples sont nombreux.

Certains fondent toute leur saison dessus, aussi ; et je pense ici notamment à la première saison de Channel Zero. Si les comédies brisent le 4e mur pour faire rire, Channel Zero nous montre un personnage d’un show télévisé regardé par un enfant qui le brise pour le kidnapper. C’est toujours charmant comme le décalage qui fait rire peut devenir d’un seul coup extrêmement flippant.

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Et puis, on ne voit plus Dora l’exploratrice de la même manière après.

En ce qui me concerne, en tout cas, c’est généralement bon signe d’avoir une œuvre – sous n’importe quelle forme – qui aime se jouer de son cadre strict en le brisant. M’enfin, vous commencez à le savoir ! Je termine juste par l’un de mes préférés, au cas où, l’épisode Fifty fifty des 4400 se termine par un 4e mur brisé de très bonne manière.

 

Un vendredi au Comic Con Paris (2018)

Salut les sériephiles,

Image result for comic con 2018 parisJ’ai une heure top chrono pour vous pondre cet article du jour et tout irait bien si je n’avais pas prévu un sujet si vaste : le résumé de ma journée du vendredi au Comic Con. J’ai plutôt l’habitude de faire des articles à rallonge, mais on va faire comme si j’allais y arriver. Il est plus que temps pour moi de revenir dessus, ça va quand même faire deux semaines que c’est passé, j’oublie au fur et à mesure. C’est aussi l’avantage de ce type d’article, ça me permet de me remettre dedans !

Comme les autres années, j’ai eu la chance de pouvoir résider à proximité du salon, sans en être tout à fait voisin. C’est donc avec un réveil à 7h20 au beau milieu de mes vacances qu’a commencé mon week-end de folie. Folie ? Oh, il y a eu quelques excès financiers comme je vous l’ai déjà raconté. En même temps, si je prends le problème à l’envers, j’étais en vacances et ça fait quelques mois que je ne m’étais pas payé de vacances. Et un voyage au Comic Con, ça vaut bien un voyage de vacances, non ? Bon, le repos en moins parce que ça fait des sacrées journées.

Comme prévu dans mon planning de la journée, j’ai pu entrer dès 9h30 sur place. L’accès presse est une sorte de St Graal pour ça : pas besoin d’attendre beaucoup dans le froid – même si la gestion de la file d’attente semble avoir beaucoup progressé en quatre ans. Entrer parmi les premiers dans le salon est top : ça permet quelques photos et un tour de repérage express de ce que j’ai envie de faire. Franchement, ça permet aussi de voir tout de suite quels stands vont cartonner : à 9h32 samedi, il y avait déjà une file d’attente pour avoir son totebag Super Nanas au stand Canal, tout est dit.

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De mon côté, j’ai interrompu mon premier tour de repérage en passant au stand Syfy qui a eu l’idée de renouveler son stand cette année. Plutôt qu’un stand avec questions/réponses de la part d’intervenants/du public, on avait droit cette année à une box dans laquelle on rencontrait un « ordinateur », une voix off qui nous posait tout un tas de questions, en nous invitant à nous « lâcher ». Alors bien sûr, quand vous faites ça le vendredi matin sans être encore bien réveillé (après 2h de réveil, OUI) et avec des inconnus, c’est un peu chelou… mais on s’est quand même amusé et ça a permis d’avoir des goodies dès le début de journée et avant même d’avoir récupéré mon sac WB.

C’est malin. J’ai donc enchaîné pour récupérer un sac, avec mon choix se portant sur Riverdale. De toute manière, je ne regardais pas les deux séries mises en avant cette année. Et je regrette, a posteriori, de ne pas avoir mieux sélectionner mon pins dès le premier jour : je n’ai pas eu l’occasion de faire beaucoup mieux les jours suivants. Oui, parce qu’il y a un pins offert avec chaque sac ; cette année c’était un pins sur les super héros DC, encore. C’est probablement ce qui marche le mieux de toute manière ; et puis, on avait les méchants aussi !

Le temps passe à la vitesse de l’éclair et je me suis rapidement retrouvé au Workshop pour assister à une séance sur « La diversité dans les comics ». Franchement, on n’y a pas inventé l’eau chaude, mais la discussion était super sympathique : les intervenants étaient passionnés par leurs sujets, ça se sentait. Leurs sujets semblaient préparés… mais face à un sujet si vaste, il est inévitable que la discussion s’accélère, s’anime, prenne vie par elle-même : je pense qu’une grosse partie était improvisée. Un bon moyen d’assister, en fait, à une discussion entre passionnés. C’est ça aussi le Comic Con.

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J’avais ensuite « deux bonnes heures pour profiter pleinement des stands » d’après mon article programme. Voilà une bonne blague : c’est passé en un clignement d’œil : le temps de récupérer quelques cartes postales gratuites chez Canal, de faire le tour des exposants, de parler un peu avec L’armoire Geek (une excellente boutique Harry Potter – et maintenant Star Wars – à Versailles qui avait son stand à La Villette), de regarder les œuvres des artistes de l’Artist Alley, de jeter un œil à l’expo Walking Dead (mouais, ce n’était jamais que des planches du comics, quoi) et de craquer totalement pour un goodies inutile et hop, il était 13h.

J’ai bien senti que j’avais un peu merdé : je n’ai pas pris le temps de manger et je voulais absolument voir Shannen Doherty, or elle était en masterclass et la salle était toute petite. Cela n’a pas manqué : quand je suis arrivé pour attendre, la file d’attente était clairement déjà beaucoup trop longue. De cette journée du vendredi, je retiens malheureusement une organisation un peu mal gérée des files d’attentes et surtout du planning. La Grande Salle était bloquée pour tout un tas de projections qui ne semblaient pas attirer grand-monde (enfin, si, mais bon, ça ne semblait pas se bousculer non plus) alors que la Masterclass, assez petite, voyait défiler les stars. Et puis, Shannen Doherty était une des têtes d’affiche, évidemment que beaucoup de gens étaient là pour elle.

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Personnellement, j’ai eu de la chance, en arrivant, certes en retard, mais avec de la détermination et un bracelet presse qui m’a aidé à avoir une place dans la salle. Il faut bien que ça serve ce petit bracelet ! Bref, j’ai accédé au panel Charmed un peu grâce à vous, lecteurs, alors merci. Panel Charmed ? Mouais, on a eu un gros hors sujet : il était question de toute la carrière de Shannen, un panel prévu le lendemain… Dommage !

Shannen Doherty est-elle aussi odieuse que le veut la légende ? Dur à dire si je me fie uniquement à la journée du vendredi. La salle était pleine, elle semblait contente d’être là, les questions étaient intéressantes et ce panel était un vrai bon moment. Gros kiff, surtout, lorsqu’elle s’est mise à défendre le reboot qui était hué par des tas de gens dans la pièce. Pour la première fois de ma vie, je me suis mis à comprendre ces cinglés de La bataille d’Hernani s’envoyant des chaises à la tronche parce qu’en désaccord : beaucoup huaient clairement par principe, sans en avoir vu la moindre image et c’est très dommage. Je ne suis pas fan des reboots en général non plus (et je suis hyper énervé par l’annonce hier d’un reboot des 4400 alors que la série n’a jamais eu de conclusion et que les acteurs semblaient vouloir la faire cette saison 5), mais il faut laisser une chance, je trouve.

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Bref, Shannen Doherty a donc pris la défense du reboot, rappelant à tout le monde dans la salle que les audiences n’étaient pas mauvaises, que ça permettait à trois actrices de jouer, que ça offrait un job à deux cent personnes et surtout, surtout, que tout ça, c’était grâce aux fans de Charmed. La réponse était parfaite – même si on a tous oublié la vraie question qui a été posée (serait-elle prête à y faire une apparition ?). Pour la première fois du WE, j’avais l’occasion d’observer son habileté à contourner les questions.

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Et la pauvre, elle a eu de quoi faire niveau contournement de questions et problèmes, dès le vendredi : il y avait encore des fans pour lui demander pourquoi elle avait quitté la série… Oui ben vous vous doutez bien que si ça fait 17 ans qu’elle n’a pas répondu, elle ne nous le dira pas là, hein ? J’étais un peu énervé par certaines questions du genre, c’est de la perte de temps et à part l’irriter, je ne vois pas l’intérêt. Vraiment.

En tout cas, à la diffusion du générique, il a été assez clair qu’elle était énervée après Holly Marie Combs, au point de refuser de regarder l’écran hein, et elle a ri quand quelqu’un a hurlé son amour pour Alyssa Milano… le respect est mort, vu les rumeurs de dispute entre les deux, hein.

 

Beaucoup d’autres choses à dire probablement, mais je n’ai plus le temps alors je passe à l’après panel : une heure et quart d’attente avant le panel Harry Potter ? Easy. J’ai enfin pris le temps de manger à plus de 15h, alors que la gestion des files d’attente n’était toujours pas optimale. Il y a eu du progrès pendant le panel Shannen Doherty, mais la rumeur s’est aussi propagée qu’il fallait être là en avance, et les gens pour le panel HP étaient là avec deux heures d’avance.

IMG-20181026-WA0002Tout s’est bien passé pour moi malgré tout, j’ai eu pile le temps de manger et d’enchaîner à 15h45 avec le panel, en compagnie des acteurs incarnant Goyle et James Potter. Comme souvent dans ce genre de panel, c’est surtout l’occasion de se retrouver entre fans et on n’apprend peu de choses – si ce n’est que Goyle aurait pu être Dudley. Mouais. Les acteurs eux-mêmes semblent fans (ou pas, pour James Potter très rouillé sur ses formules), se rencontrent pour la première fois, mettent une bonne ambiance et se prêtent au jeu des questions. Le tout était mené par Yaële Simkovitch, qui a l’art de choisir les bonnes questions, même sur des petits panels comme ça.

Il était question d’Harry Potter avec des acteurs ayant des rôles pas trop énormes, l’angle d’attaque qui consistait à leur demander quels pouvoirs ils aimeraient avoir était bien trouvé, je trouve. Encore un bon panel, donc, et l’occasion, à la sortie de la salle, d’avoir l’acteur incarnant James Potter qui me dit merci de le laisser passer. OUAIS Y A LE PAPA D’HARRY QUI M’A PARLÉ ! DSC_0220Merci l’Armoire Geek (et dire que je n’ai même pas été les voir ensuite en dédicaces – je sais bien qu’ils sont payés comme ça, mais y avait Summer Glau à côté, hein, tout est dit).

Il me restait alors une bonne heure pour refaire un tour, mais vous aurez compris que le temps passe vite dans le salon ! J’ai été assez content d’enfin croiser Yaële en vrai – je veux dire, ça fait quatre ans que je suis ses panels et son compte Twitter (et sa chaîne Youtube, j’en reparle vite), alors c’était cool d’enfin se parler. Même qu’elle voyait qui j’étais, ehe ! Après quelques remerciements de rigueur, j’ai repris mon programme de la journée et j’ai flâné dans les allées, en donnant aussi la carte de visite du blog à quelques personnes avec qui je parlais.

De 18h à 19h, j’envisageais un panel de plus, mais finalement, je ne m’y suis pas rendu… À la place, j’ai craqué pour l’attente du sac Super Nanas (qui me sert aujourd’hui de photo de profil Twitter, oui). DSC_0461Est-ce que c’est un peu con de perdre une heure pour ça un jour de Comic Con ? Probablement. Est-ce que je suis heureux de l’avoir ? Totalement. En plus, il paraît que la ressemblance avec moi est flagrante (et je ne sais pas, je l’ai bien pris sur le moment, mais après coup, et si ce n’était pas un compliment ?).

Qu’importe ! C’est sans regret, à part celui de ne pas avoir eu l’occasion de répondre à des questions Prison Break : je n’ai pas eu les goodies qui étaient pourtant distribués gratuitement, et ça me rend triste. Mais bon, j’avais déjà fait le plein de goodies après tout.

Et ce n’était même pas terminé ! En effet, j’ai enchaîné (encore, oui) avec la projection à 19h du film Overlord par Paramount. Cela m’a permis de gagner un t-shirt, même si la distribution de ceux-ci étaient un peu chaotique. Les petits pots étaient mis dans les grands avec des « soldats » pour mettre l’ambiance. Malheureusement, ça n’a pas trop pris sur moi (et sur beaucoup j’ai l’impression), mais il y en a quand même qui se sont mis à accepter de faire des pompes pour un t-shirt à l’effigie du film. Eh beh. J’étais content d’en avoir récupéré un avant qu’ils aient cette idée – mais de toute manière, avec mon entorse du pouce, j’aurais eu de quoi négocier si on m’avait demandé d’en faire mouahaha !

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Le film ? Je ne sais pas pourquoi on me l’avait vendu sur Twitter comme une suite de Cloverfield. Ce n’est pas du tout le cas !

C’est simplement l’histoire de soldats devant s’assurer de détruire un clocher pour que le débarquement en Normandie puisse bien avoir lieu à la fin de la 2nde Guerre mondiale. Et ça permet toute une histoire de science-fiction (parce que JJ Abrams) autour des expériences scientifiques des nazis. Le film est très sympa, même si bourré de clichés de films du genre. J’en reparlerai à la sortie française du film (le 21), si tout va bien dans mon planning d’ici là.

Pas de cauchemar en lien avec le film à signaler, de très beaux jolis effets spéciaux et une projection très sympa. En revanche, la fin vers 21h40 commençait à être intenable pour le froid qui régnait dans la salle. IMG_20181026_213756_713Si vous faites une projection un jour, pensez à avoir de quoi vous couvrir, les courants d’air dans la Grande Salle à 22h, c’est inévitable et pas agréable. Franchement, ça casse le mythe de Poudlard, ils devaient se les cailler les étudiants, je comprends mieux pourquoi ils ont un chapeau dans leur uniforme !

C’est tout pour la journée du vendredi, mais c’est déjà pas mal du tout non ? Allez, j’ai 15 minutes pour la présentation de l’article maintenant, c’est foutuuu.

(ou pas. J’ai deux minutes de retard seulement, ça va le faire et se rattraper, je serai à l’heure à mon déj. Et j’essaye de vous faire le compte-rendu de la journée du samedi demain !)

Compte-rendu du samedi
> Compte-rendu de ma rencontre avec Summer Glau
> Compte-rendu des trois jours

Compte-rendu du samedi par Laura

Merci aux équipes du Comic Con, à Yaële, aux cosplayeurs, à Syfy, à Canal, à Paramount et aux invités !