Salut les sériephiles,
Non, vous ne rêvez pas, vous avez bien lu ce titre. Je n’ai écrit aucune critique d’épisodes de série depuis deux semaines, mais j’ai pris le temps d’en commencer une nouvelle. Je me dédouane totalement de ce qu’il s’est passé : je n’y suis pour rien si Ludo a pris la décision de m’offrir sept saisons d’une nouvelle série d’un coup comme ça. Et si je n’ai vu que deux épisodes, j’ai déjà envie d’en parler ici !
Une réputation déjà bien faite…
En effet, The West Wing, ou en français À la Maison blanche, est une série à côté de laquelle j’étais passé quand j’étais enfant/ado, mais qui est suffisamment une référence pour m’avoir attiré depuis un moment. Il fallait juste que je trouve le temps de voir sept saisons, et comme ce n’était pas prêt d’arriver, Ludo s’est dit que me les offrir était la meilleure idée du monde. Ensuite, il lui restait à s’assurer que je regarde au moins un épisode pour être pris au piège.
Reste à savoir quand je verrai le reste… mais en attendant, j’ai déjà beaucoup apprécié les deux premiers épisodes. Je n’en ferai pas une critique par épisode car ce serait trop long, mais j’aime l’effet d’attente du premier épisode qui ne ramène son président que dans les dernières scènes alors qu’il est clairement le personnage central de ce pilot. Pour l’époque, et même encore aujourd’hui, je trouve ça tout de même sacrément osé comme technique.
Une série en avance sur son temps ?
Et dans l’ensemble, j’ai trouvé que toute la série était assez osée et en avance sur son temps. Oh, bien sûr, ça fait mal au féminisme par moment, notamment quand on a un personnage féminin décrit comme une hystérique beaucoup trop régulièrement pour son bien ou une autre décrite comme une prostituée alors que ce n’est pas exactement ce qu’elle est ? Il faut savoir remettre l’œuvre dans son contexte et apprécier déjà le fait qu’il y ait plusieurs personnages féminins développés autant que les hommes.
Quant au casting de cette série, il est assez exceptionnel tout de même. Cela me fait vraiment bizarre de voir un Rob Lowe si jeune – et de le voir interagir si jeune avec celle que je connais comme son ex-femme dans 9-1-1 Lone Star est encore plus étrange et marrant – mais c’est chouette de découvrir aussi le début de sa carrière.
Un bordel bien organisé
La série en elle-même ? Elle est évidemment très politique et elle aborde des sujets importants pour l’époque – de la peoplisation de la vie politique à la géopolitique parfois chaotique. En deux épisodes, la série a déjà pris ses habitudes : elle nous propose un gros thème par épisode, mais on voit bien qu’elle sera sérialisée et qu’il y aura des impacts d’épisode en épisode. Certains thèmes seront donc repris d’un épisode à l’autre, pour écrire un mandat présidentiel probablement passionnant.
J’ai déjà hâte de savoir où tout ça mènera quand en deux épisodes j’ai eu plusieurs surprises. Je n’ai pas encore mémorisé les noms de tout le monde (mais j’y travaille) que plusieurs twists qui seraient des tremblements de terre dans la réalité ont eu lieu. Et puis, la fin de l’épisode 2 est super frustrante avec une annonce inattendue après un tel début de série.
Une écriture incroyable
Pour avoir adoré The Newsroom et son rythme assez similaire, je ne suis absolument pas surpris de voir que The West Wing est déjà très marquée par l’écriture d’Aaron Sorkin. Je suis aussi absolument ravi d’avoir sept saisons de tirades et de scènes aux échanges de répliques impeccables qui m’attendent ! Et comme j’ai des DVDs sans sous-titres français, j’ai intérêt à m’accrocher quand je me déciderai à la regarder : le vocabulaire de la série est incroyablement riche et le rythme hyper soutenu.

C’est vraiment le genre de série qui compte sur un public averti et instruit, et c’est tout à fait ce que j’adore, même si je ne le suis pas toujours assez moi-même. Bref, sept saisons de répliques savoureuses qui m’apprendront plein de vocabulaire, en anglais comme en latin si j’en crois l’épisode 2. Allez, j’en reparlerai probablement par ici, vous vous en doutez…




Comme je le disais dans les commentaires de cet article, j’ai déjà regardé plus d’un épisode de Doctor Who, et j’en ai même vu certains alors que j’étais en cours d’anglais au lycée – parce qu’il y a des profs, maintenant que j’y pense et que je m’apprête à passer de l’autre côté, qui ne s’embêtent pas trop côté programme (j’avais pour ma part fait un « exposé » sur How I met your mother permettant de revoir les premiers épisodes en cours, lol). Du coup, je sais déjà que j’aime, mais pas assez pour me lancer dans un visionnage complet – et puis en plus, je serais encore une fois trop triste de revoir l’épisode de départ de David Tennant. Il faudrait que je la vois dans l’ordre, parce que c’est bien et que je suis totalement pour le renouvellement de casting permanent, mais en même temps, c’est très procédural et très… british. Un tout petit peu trop pour moi, même si j’ai adoré aller partiellement sur les traces de la série quand je suis passé par Londres.
Une fois n’est pas coutume : Angèle et moi avons des goûts super différents et j’ai tendance à fuir les séries historiques en prenant mes jambes à mon cou aussi vite que possible. Je ne remets pas en cause le fait que c’est probablement une excellente série, parce qu’elle aussi semble avoir tout pour elle (il n’y a qu’à voir cette jolie actrice sur ce gif choisi au hasard sur Google, ça devrait suffir à me convaincre, et pourtant). En plus, c’est une période sur laquelle je ne connais pas grand-chose, donc ça ne me ferait pas de mal de la regarder… mais il faut bien reconnaître ce qu’il en est : ce n’est pas fait pour moi.
J’ai trouvé le choix de cette comédie intéressant : elle a disparu des radars après sa saison 9 que beaucoup ont pensés nulle, mais c’est bien dommage. Déjà, parce que je ne l’ai pas trouvé si nulle, moi, et ensuite parce qu’il y avait huit excellentes saisons avant. Mon problème est que je l’ai vue lors de sa diffusion sur M6 à des heures tellement tardives le vendredi soir qu’il en était tôt le samedi matin, et je n’en ai pas gardé assez de souvenirs. J’aimais bien, je riais souvent, mais ce n’est pas ma série culte. Pourtant, ce serait intéressant de revoir quelques épisodes, et pourquoi pas même toute la série ? Gros merci à Matthieu donc, et pour ce qui est de la comparaison avec
Un jour, je lirai ces comics. Très franchement, ce n’est plus qu’une question de « motivation » ou, si je le dis autrement, qu’une question de prendre le temps de les lire. J’avais déjà envie de les lire avant, mais cet article m’a donné encore plus envie de les découvrir. Je ne sais pas pourquoi je ne m’y suis pas mis au tout début (enfin, si, encore une sombre histoire de révisions il me semble), mais je le regrette un peu maintenant qu’il faut que je rattrape tout ça. Il suffit d’y croire et ça viendra.
Des années que Yoda me conseille cette série, et 