Hum, donc me voilà de retour de vacances après une semaine d’absence, j’ai tout un tas d’articles à rattraper et j’ai commencé par conclure ceux de vendredi dernier ! Cette semaine 19 est déjà largement entamée désormais et j’ai donc tout plein d’épisodes à critiquer. Le thème commun à l’ensemble de ceux-ci est probablement « approche de fin de saison » et c’est précisément pour ça que les notes ne sont pas si hautes cette semaine : oui, les scénaristes semblent vouloir garder leurs rebondissements pour plus tard, et du coup, cette salve d’épisodes semble servir de remplissage uniquement. C’est donc plutôt moyen :
– FTWD (2×04), 15/20
– Silicon Valley(3×02), 14/20
– Once Upon a Time (5×20), 12/20
– Quantico (1×20), 11/20
– Blindspot (1×20), 13/20
– Les colocs de Mamie (1×16), 16/20
– Agents of S.H.I.E.L.D (3×20), 15/20
– Grinder (1×21), 15/20
– Grandfathered (1×21), 15/20
– Containment(1×03), 15/20
– Person of Interest (5×01), 17/20 – The 100 (3×14), 17/20
– Orphan Black (4×04), 18/20
– Grey’s Anatomy (12×21), 17/20
– Scandal (5×20), 12/20 – The Catch (1×07), 10/20
La tête que je n’ai PAS fait en fin d’épisode
Bon, ça se confirme une fois de plus : Once Upon a Time n’avait pas franchement de plan de ce qu’ils voulaient faire cette demi-saison, à part faire revenir un maximum de personnages décédés pour booster les audiences. Et du coup, j’avais bon espoir que les scénaristes nous préparent un final loin de cet Underworld, surtout quand dès le départ une solution pour quitter ce filtre orange dégueulasse est proposée. Oui, mais non, « first thing first : let’s waste some more time ». Et donc, bon, tout ça pour ça. Des flashbacks particulièrement inintéressants (même leur « intérêt » autoproclamé n’est pas fou) et des scènes vouées à l’échec qui n’ont que pour but de nous ramener à une énième séparation entre Emma et Hook. Tout ça m’a rappelé l’excellent épisode de Buffy nommé The Zeppo dans lequel Buffy & Angel se disent adieu… Et ces adieux sont en fait une parodie brillamment drôle et réussie, autocritiquant ce qui a pu se faire auparavant dans la série. Voilà, leurs adieux avec l’ascenseur et tout, ça faisait vraiment parodie… Sauf que ça n’en était pas une ! Quant au « Goodbye papa, for good this time » il peine à convaincre : les scénaristes ont trouvé tellement de moyens de nous ramener des personnages morts ou disparus depuis le début de cette série que ce n’est pas crédible. La bonne nouvelle, c’est que les ¾ du casting ont finalement réussi à quitter l’underworld. La mauvaise, c’est que ce n’est pas fini pour autant. Pfiou.
La tête que je n’ai pas non plus fait (mais que j’aurais fait face à cette scène en début d’épisode)
Cette semaine, Quantico propose le pire des épisodes permettant de combler le temps restant avant la fin de saison… parce que c’est justement tout ce qu’il fait : combler le temps avant le season final en nous promettant une menace cette fois nucléaire. Cette menace de l’attentat est grosso-modo la même que celle de la première partie de saison et plus que jamais je trouve, on sent que la série n’avance pas – et pourtant elle avance à pas de géant chaque semaine. Autrement dit, la formule de la série n’est pas au point car elle est répétitive malgré les avancées. Cependant, cette fois, la fin approche et cette fuite d’Alex est probablement la dernière (laissez-moi espérer !), donc on tient le bon bout… Cette fois au moins, j’attends le prochain épisode, car on a enfin eu quelques réponses (notamment le SMS reçu par Shelby). Et non, je ne parlerai d’ailleurs pas de Shelby dont l’intrigue tourne en rond aussi, ni des autres, parce que ça n’en vaut pas vraiment la peine tant c’est pour l’instant déconnecté du reste.
OK, je n’ai pas d’idée de légende là
Un début de Blindspot pas bien original : je me suis carrément demandé si je n’avais pas déjà vu l’épisode tant c’était plat, prévisible et habituel pour la série de proposer ce genre de scènes. L’épisode propose ensuite une intrigue plutôt intéressante qui tourne autour d’une gamine autiste. Bon, donc : rien de passionnant, mais pas mauvais pour un stand-alone non plus. Du basique, dommage après les excellents épisodes précédents. Ce retour au schéma habituel et l’absence d’avancée sur l’ensemble des intrigues à l’approche d’une fin de saison est vraiment dommage.
Les colocs de Mamie propose cette semaine un épisode qui continue sur sa lancée d’une mamie odieuse et de jeunes qui la suivent sans rechigner (ou presque). Toujours un petit malaise par rapport à ces éléments, mais cette fois, c’est mieux car les parodies proposées sont drôles, précisément parce que ce sont des parodies de films/périodes. Le caractère de la mamie se fond dans ses rôles théâtraux et cela permet de donner une scène qui fait rire.
Hive a donc plein de souvenirs, mais des goûts douteux.
Drôle de scène d’intro pour Agents of S.H.I.E.L.D qui passe un peu mal, sur les origines de Hive. Ça passe mal car on se croirait devant un mauvais épisode de Buffy (mais si, ça existe. Surtout quand ils fêtent Thanksgiving). Cela dit, cela permet une perspective intéressante pour la fin de saison. Le coup de la ville de Ward/Hive est un peu gros à avaler car elle sort de nulle part, mais ça fonctionne déjà mieux. Les références à Civil War (qui ne sort que vendredi aux USA) sont très lourdes, mais c’est inévitable, surtout si le film renverse la série à nouveau. J’ai aimé la division Fitzsimmons dans cet épisode autour du cas Lincoln, car c’est assez réaliste de les voir se diviser autour du travail (et ce n’est pas la première fois). Lincoln qui se sacrifie si simplement est un peu gros en revanche, Gemma laisserait traîner ses recherches dans le labo ? Mouais. L’arrivée des Kree devraient rajouter du suspens, mais je trouve ces personnages assez ratés et caricaturaux. Finalement, comme d’habitude, la tension venait des tensions entre les personnages. Résultat: je suis mitigé sur cet épisode. Les différentes situations et intrigues sont justes, mais l’écriture n’est pas des plus subtiles cette semaine: Civil War, Lincoln, Mac qui culpabilise, l’introduction de nouveaux personnages, le maquillage des Kree… Un éléphant dans un magasin de porcelaine s’en serait mieux tiré et les acteurs ne brillent pas autant que d’habitude à cause de cette écriture. Le dernier acte rattrape heureusement le tout, mais c’est un peu tard.
Oui, oui, ça sent l’annulation…
The Grinder approche de sa fin de saison mais propose une nouvelle fois un épisode plutôt classique, sans vraie surprise et qui suit la formule de la série. La formule ayant fonctionné jusque-là, l’épisode délivre de bonnes choses, des blagues qui font sourire (parfois même rire) et un cliffhanger qui bien que prévisible fait son travail comme il faut. Certes, ça manque un peu de surprise, mais la série n’a pas cette ambition et propose du coup du divertissement agréablement plaisant et bien écrit. Rien de révolutionnaire, mais pas catastrophique non plus. J’espère simplement une vraie conclusion, Rob Lowe a déjà été annulé une fois sans conclusion, pas deux s’il vous plaît ! Enfin, en parlant de conclusion, excellente fin d’épisode !
« Je veux pas être annulé, s’il vous plaît ! »
Grandfathered au contraire décide de prendre des risques cette semaine et de secouer un peu sa formule, en explorant des dynamiques nouvelles et surtout en jouant la carte de la sensibilité. Ainsi, la mort annoncée en fin d’épisode précédent frappe Jimmy. Il passe les ¾ de l’épisode à ignorer son deuil pour finalement faire un éloge conclusif très touchant : définitivement pas ce que j’attendais de cette sitcom, mais une vraie réussite qui remonte le niveau de cet épisode moyen. La toute fin offre enfin ce que tout le monde attend depuis 21 épisodes et bon, c’est frustrant de ne pas avoir la suite immédiatement du coup ! Si le choix est vraiment à faire entre Grinder et Grandfathered, je sauve cette dernière. Entendez-moi, dieux de la télévision !
Et le pire, c’est que leur couple ne me manque même plus.
Grey’s Anatomy propose une nouvelle fois un épisode se concentrant largement sur une infime partie de son casting, à savoir la bataille entre Callie & Arizona pour la bataille de Sophia. Et c’est très réussi. Du côté des intrigues secondaires abordées, on retrouve Stéphanie et son petit-ami qui ne l’est plus mais qu’elle aimerait bien récupérer mais qui va mourir (pardon, mais c’est Grey’s, on connaît l’histoire d’Izzie et de Teddy par cœur). Celle-ci sonne très répétitive, donc. On retrouve aussi d’excellentes scènes pour Japril, c’est agréable de les voir enfin en paix, j’espère que ça va durer et qu’ils ne vont pas nous refaire le coup du bébé malade. Enfin, excellente intrigue principale se concentrant à merveille autour de Callie et Arizona. Alors oui, la haine de Callie semble assez répandue un peu partout, mais je ne cède pas si facilement : elle a déconné c’est vrai, mais je trouve quand même horrible ce qui lui arrive dans cet épisode, surtout qu’elle était si sûre d’elle et que cela va clairement mettre un frein à sa relation avec Penny. Ça ne me plaît pas car je ne sens toujours pas la fin de saison pour Sophia/Arizona/Callie/Penny, il va forcément se passer un truc, mort ou autre, non ? Bref, très bon épisode autour du procès, on aimerait en voir plus souvent des comme ça, et des qui oublient de l’existence de Warren aussi.
Hop, hop, hop vous deux, attendez la fin de saison, merci !
Wtf Scandal, wtf ? Entre la fausse trêve, papa Pope qui balance l’avortement d’Olivia et la demande en mariage de David, je narrive pas à décider quelle est la plus mauvaise idée de la série. Bon allez, je vais pencher pour Papa Pope parce que rien ne va, rien, dans l’écriture de son personnage et de la campagne qu’il dirige. C’est le concentré de tout ce qui ne va pas dans la série, comment peut-il sérieusement avoir encore autant d’influence après tout ça ? Et comment Olivia peut-elle vivre comme si de rien n’était alors qu’elle a tué quelqu’un ? Pff. Autant je trouve l’idée de la campagne présidentielle véritablement passionnante (et bien jouée avec ce faux Trump), autant plus le temps passe, plus tout part en vrille niveau cohérence. « It’s always about you Liv' ». Bien vu, senator Davis. Il aura eu une scène bien intéressante avant de disparaître. Quant à la fin de l’épisode, je déteste Abby d’avoir fait le bon choix, j’aurais aimé voir Olivia jetée sous un bus pour une fois, et c’est ce qu’Olivia aurait fait (pas dans les premières saisons, mais il y a longtemps qu’elle a perdu son white hat) et… Je n’en ai plus rien à faire de Jake depuis longtemps.
Bim, nouvelle semaine d’épisodes, c’est dingue comment on se retrouve vite pris dans une avalanche d’épisodes si on fait pas un peu attention aux dates de diffusion : les lundis et vendredis deviennent vraiment chaotiques. Mais bon, c’est la vie, je vais pas me plaindre d’avoir plein de divertissement (et encore à peu près le temps pour les regarder surtout). Cette semaine, j’ai regardé :
– Quantico (1×12), 16/20
– The Walking Dead (6×12), 14/20
– OUAT (5×12), 12/20
– 11.22.63 (1×04), 13/20
– The Last Man On Earth (2×11), 15/20
– Blindspot (1×12), 13/20
– Agents of S.H.I.E.L.D (3×11), 15/20 – The Shadowhunters (1×09), 8/20
– Grandfathered (1×19), 12/20
– Les colocs de Mamie (1×08), 14/20
– Man seeking woman (2×10), 18/20
– Younger (2×10), 15/20
– Le Secret des Balls (2×04), 13/20
– The 100 (3×08), 16/20
– Grey’s Anatomy (12×13), 13/20
– HTGAWM (2×14), 16/20
– Scandal (5×13), 12/20
– Life in pieces (1×20), 15/20
– Colony (1×08), 13/20.
Alex Parish est de retour !
La feinte de la semaine : je ne commence pas par TWD, mais par Quantico. Parce que oui, je regarde aussi Quantico en série ABC. Je ne voulais pas au départ, et puis j’en ai entendu du bien, et puis j’ai vu le casting (Shelby surtout, que j’ai adoré dans Unreal) et puis avant de savoir pourquoi, j’étais pris dans l’histoire et je revenais chaque semaine. Alors, la série nous a proposé une bonne reprise, avec des nouveaux personnages pour élargir encore un peu plus notre liste de suspects et de rebondissements. C’était un épisode plutôt bien fichu, à l’image de ce que fait habituellement la série chaque semaine. À peu de choses près, un épisode classique pour une reprise de mi-saison. Shelby a survécu à celle-ci, mais le mystère plane autour de Caleb. L’intrigue repart de plus belle en fin d’épisode, sans surprise. Bref, c’était un excellent retour.
Quelqu’un veut des cookies ?
Nouvel épisode de The Walking Dead aka The What The Fuck Dead ensuite. Cette semaine, les scénaristes développaient un peu le personnage de Carole, pour nous apprendre qu’elle était amoureuse d’un des figurants (grosso modo) parce qu’il aimait ses cookies (OK). La bonne surprise venait du côté de Rosita, qui pour la première fois depuis son apparition révèle qu’elle est un vrai personnage avec du caractère et des intentions. Les scénaristes ont dû se dire qu’il était temps, maintenant qu’elle n’avait plus de mini-short, qu’elle serve à quelque chose d’autre. Mais enfin, qu’elle se fasse larguer par un type comme Abraham, on a vu plus crédible. Sinon, en ce qui concerne l’intrigue même, et bien Rick pète encore un câble, pas de surprise. Les voilà devenus exactement ce qu’ils combattaient et ne voulaient pas être en saison 3, Rick faisant un bon remplaçant pour le gouverneur. Ce qui me tue le plus, c’est que l’épisode était du coup plutôt bien foutu, mieux rythmé que bien des fois, réellement axé sur la psychologie des personnages. Bref, c’était un bon épisode cette semaine, comme quoi, ça peut encore arriver.
Des effets de spéciaux au niveau d’Ally McBeal
Lundi marquait aussi la reprise de Once Upon a Time… Série dont je n’ai pas encore parlé non plus ici : elle fait grosso modo partie de mon Challenge Série 2015 (même si je me suis rendu compte que bien plus tard que j’étais en train de le faire) puisque j’ai regardé les trois premières saisons de la série en Janvier dernier, pendant mes vacances. Tout ça pour voir Georgina Haig en saison 4. Et pour être vraiment honnête, la période Reine des neiges est pour moi la meilleure de la série. Avant, c’était sympa, depuis, ça devient trop redondant. Dans cet épisode 12, la troupe de Storybrook se payait cette fois des vacances dans l’underworld (après Camelot, ça voyage beaucoup cette année) qui pour des raisons budgétaires ressemble à Storybroook dis-donc, ça tombe bien. La série profite de ce voyage pour nous rameuter toute une bande de personnages secondaires décédés et/ou oubliés. Rien de bien passionnant, beaucoup de clin d’œil et de fan service. Ça fonctionne, sans plus. Mention spéciale pour la scène finale qui me permet de retrouver un acteur d’Ally McBeal, ce qui tombe plutôt bien car j’approche de la fin de la série dans mon Challenge Séries et qu’il m’aurait probablement manqué !
Il suffit d’un peu de lumière pour voyager dans le temps
11.22.63 m’a ensuite transporté en 1963. L’épisode m’a légèrement plus convaincu que la semaine dernière, probablement parce que l’on approche de la date fatidique du titre de la série. Pourtant, j’ai du mal à retrouver ce qui me plaisait tant dans le pilot. Plus on avance, moins j’ai l’impression que le temps s’en prend au héros qui pourtant change durablement le passé. Et puis, j’ai surtout toujours beaucoup de mal à croire qu’il ne retournera pas dans le présent (et donc annulera tout) à la toute fin. En plus de tout, ce serait l’occasion rêvée d’étendre la série à une saison 2 qui recommence autour des mêmes intrigues, mais avec des changements. Là, ce serait fou à suivre. Eh, quoi, je peux rêver, j’ai pas lu le livre dont c’est extrait !
OK mais… Phil est mort ou pas ?
Et enfin, The Last Man on Earth, autre série dont j’ai pas eu l’occasion de parler et que j’ai bingewatché en octobre dernier, proposait un épisode de reprise entièrement centré sur Mike. Je reste mitigé, parce que Carol reste le personnage qui me fait criser de rire à chaque fois, alors ne pas la voir, ça manquait. En revanche, c’était cool de les voir enfin remplir un peu le cahier mythologique de la série et revenir sur ce qui avait bien pu décimer la planète et où étaient passer les corps. Ca manquait, et c’est bien de l’avoir fait sans entrer trop dans les détails. En revanche, si le problème est vraiment un virus, c’est étrange que les survivants qu’on connaît déjà n’y ai jamais fait référence, au moins en s’inquiétant de se rencontrer. Parce que bon, ils s’embrassent les uns les autres apparemment sans se soucier d’un virus qui pourrait les tuer ou autre dans les épisodes qui précèdent. Il faudra voir comment la suite de la saison se développe, mais c’est un bon retour !
L’actrice écarquille les yeux dans 80% des plans de la série quand même
Le lendemain, diète de série, avec seulement un inédit de Blindspot diffusé (enfin, dans les séries que je regarde). Bon, je vais pas m’en plaindre, j’avais une semaine chargée par ailleurs, donc ça m’arrangeait bien. Sur l’épisode lui-même, on avance progressivement dans l’intrigue générale avec une nouvelle révélation finale. Le reste était une enquête de la semaine, qui pour une fois n’était pas liée directement aux tatouages, mais à Jane elle-même. Variation sympa dans la série, mais pas révolutionnaire non plus, avec une enquête expédiée vitesse grand V pour laisser les dix dernières minutes de l’épisode avancer sur d’autres enjeux, notamment dans les relations. Comme souvent avec série (et ce genre de série), ça donne une impression de gap–filler un peu désagréable, mais qui est l’A.D.N de la série. Je savais à quoi je m’engageais !
Nouvelle venue, aussi vite arrivée que partie ?
Le mercredi marquait la reprise tant attendu d’Agents of S.H.I.E.L.D et… euh… J’en suis déçu. Alors attention, l’épisode était excellent et prenait comme à son habitude le temps d’approfondir un peu chaque personnage et ses relations, en intégrant un peu mieux le nouveau venu et en prenant le temps d’introduire également « Yoyo ». Le truc, c’est qu’ils m’ont habitué à trop bien, et à mieux dans cette saison 3 qui flirtait avec l’excellence à chaque épisode dans sa première moitié de saison. Dans cet épisode, tout était bon, sans plus. Alors voilà, forcément, vu que j’attendais de l’excellent, je suis déçu et c’est nul de ma part de ne pas en voir les nombreuses qualités. En terme d’écriture, c’est quand même une vraie réussite qui revient sur chaque personnage, qui développe de nouvelles dynamiques géniales (Lincoln/Gemma, Skye & son protégé, Mac & Yoyo) et de nouveaux personnages (Yoyo, ce nouveau Ward), sans négliger ce qui était déjà réussi (May & Coulson, Lincoln & Skye, FitzSimmons). Bref, je ne sais pas pourquoi je suis déçu en fait, l’épisode était simplement génial. Bonjour, je suis schizophrénique.
D’un classique…
Bon, l’épisode de Shadowhunters ne m’a pas transporté non plus à vrai dire. Je mangeais en même temps, donc je n’y ai peut-être pas fait suffisamment attention, mais disons qu’ayant du mal à m’attacher aux personnages, la tension qui monte m’est passée un peu au-dessus. Clary & Simon avaient des scènes assez intéressantes entre eux (purée, l’actrice sait jouer ?), même si l’intrigue restait très convenue et avec une mauvaise impression de déjà-vu. Les scènes les plus intéressantes tournaient autour du personnage d’Alec et de son développement qui le fait s’éloigner de sa famille de manière drastique. Disons qu’on sent s’approcher la fin de saison et que c’est intéressant.
Quand je refuse de regarder le catalogue Netflix
Et ça ne devait définitivement pas être ma journée, car je n’ai pas apprécié non plus l’épisode de Grandfathered, que j’ai trouvé plus mou que d’habitude, même si je n’arrive pas à m’expliquer pourquoi. Je n’aime pas vraiment la tournure de la relation amoureuse de Jimmy au centre de cet épisode, je crois, parce que je sais qu’elle ne durera pas et que c’est donc inutile de s’attacher à ce couple. Et ça suffit à détacher mon intérêt, ce qui doit vouloir dire qu’elle n’est pas si bien écrite que ça, dans ma tête. À l’inverse, j’ai bien aimé la mise en avant de Vanessa et de sa relation avec Gerald. Bref, il me manquait un peu de développement autour de Sarah.
J’avais oublié de regarder Les colocs de Mamie, je me suis donc rattrapé mon retard de quelques minutes. L’épisode se concentrait sur la période d’Halloween et proposait quelques gags sympa, avec notamment le running gag de la mamie morte. Ce n’est peut-être pas volontaire, mais à chaque fois, cela me rappelle Community, alors c’est plutôt une bonne chose. Rien de révolutionnaire.
Loser Ranger
Le lendemain, c’était déjà la fin de saison pour Man seeking woman. C’est passé si vite ! L’épisode final était génialissime, avec des métaphores hilarantes et des références Power Rangeresque tellement bienvenues ! C’était aussi une bonne manière de terminer l’arc autour de Rosa, même si j’espère qu’on la reverra en saison 3. Parce que j’espère qu’il y aura une saison 3. La fin de saison proposée peut être une fin de série optimiste et ouverte, mais ce serait difficile de conclure les aventures de Josh sans savoir avec qui il finit, s’il finit avec quelqu’un. En tout cas, épisode très drôle avec des répliques qui font mouche, la série prend ses vacances en partant sur une note positive. Note positive que l’on retrouve en bilan de saison 2, disponible par ici.
Weird Chemistry
Je pensais qu’il s’agissait aussi de la fin de Younger, mais j’ai découvert avec soulagement qu’il restait encore deux épisodes (soulagement de très courte durée vu le titre du dernier épisode, spoiler alert). L’épisode de cette semaine était peut-être légèrement en-deçà de ce qui était proposé la semaine dernière, mais il reste globalement bon et ouvre des perspectives scénaristiques intéressantes. Je verrais bien Lisa être démasquée d’ici la fin de saison, car les risques se multiplient maintenant qu’elle improvise ses années d’étude et rencontrent des gens de « sa » promotion. Quant au cliff-hanger, mamamia, Kelsey n’est pas au bout de ses peines, elle qui rayonne la joie, la fin de saison va être violente – et je ne sais pas si l’on va rire beaucoup avec les deux prochains épisodes. En tout cas, la saison reste très bonne.
J’ai aussi vu Le secret des Balls jeudi dernier. L’épisode était moins bon que d’habitude, ou peut-être que ce n’est que moi. Il y avait de bonnes blagues, mais ça se tenait un peu moins. Les doutes de Mitch donnés par le père d’Hélo sont une bonne idée, mais pas assez mis en avant. Les runnings gags sont toujours légion et chaque fois que la série se concentre sur Roxane et Ralph, les épisodes sont délicieusement drôles. Bref, ce qui pêche, c’est l’intrigue, le scénario, pas l’humour. Et après tout, cette websérie, je la regarde surtout pour son humour, alors pourquoi est-ce que je me plaindrais ?
« Oups I screwed up »
J’attendais très impatiemment le nouvel épisode de The 100, comme beaucoup je pense. Évidemment, l’épisode laisse totalement de côté l’intrigue Polis cette semaine, mais je restais curieux de voir ce qu’ils pouvaient faire vis-à-vis de Bellamy, et surtout de savoir s’ils allaient lui faire emprunter un chemin de rédemption ou pas. J’étais donc plutôt satisfait de l’épisode et de la manière dont il se termine, l’ensemble étant assez habilement amené et très solide. En revanche, je n’ai pas aimé qu’on ne sache pas ce que faisait Abby cette semaine, parce que franchement, je m’attendais à tout moment à ce qu’elle arrive pour aider les rebelles dans leur plan. Et puisqu’on parle des rebelles, ficelle un peu grosse autour de Miller qui est donc bien gay, comme je le supposais depuis deux semaines. Ficelle grossière, parce que l’on perd donc un couple lesbien pour gagner un couple gay, ça fait très maladroit comme procédé, on se croirait dans Glee. Il n’en reste pas moins que c’est un couple intéressant pour sa dynamique de mensonge et de trahison, donc c’est à creuser. Très bon jeu de la part de Bob Morley sur la fin d’épisode, ce qui permet de remonter la note de cet épisode et de confirmer la qualité de la série et de la saison.
Only youuuuuu
J’ai enchainé ensuite avec Grey’s Anatomy et un épisode très convenu pour la série, dans une moulure très classique. Bref, l’épisode faisait assez gap filler par rapport à ce que l’on a eu les semaines précédentes. Il comblait le vide certes, mais soulevait des questions assez intéressantes du côté de l’éthique médicale (oui, ils font un miracle, mais la vie du type a une jambe n’est pas si géniale que ça) et bien sûr, du côté de la vie sentimentale de Meredith qui reprend. Cela dit, ce côté de l’intrigue est assez précipité – cela fait moins d’un an que Derek est mort pour le spectateur. J’aurais aimé qu’ils laissent passer toute la saison 12 sans love interest pour Meredith, d’autant plus maintenant que l’on sait qu’ils ont une saison 13. Bien sûr, pour le personnage, on est plutôt sur une base de deux ans, mais même deux ans de deuil paraît presque trop court. Bon, c’est une série, il faut avancer et c’était une reprise très mignonne, mais bon.
« Laurel, I’m gonna screw someone tonight » « Shut up Usher, I’m gonna screw up all of you tonight »
HTGAWM signait de son côté un excellent épisode cette semaine, avec un nombre incalculable d’avancées d’intrigue et de mauvaises décisions de la part des personnages. Michaela et Asher, sérieusement ? Certes, leur soirée donnait envie d’aller faire la fête, mais les voir ensemble par contre, ça calme. L’intrigue approche à grand pas de son dénouement, ce qui est intéressant car on se sent encore en même temps très loin de la fin, alors qu’il ne reste plus qu’un seul épisode cette saison. Je suis pressé d’y arriver, maintenant que les pièces du puzzle sont en place – l’intrigue du passé est arrivée à délivrer ses révélations et la bourde monumentale de Laurel en fin d’épisode vient remettre à plat tout ce que l’on croyait savoir des dynamiques entre personnages. En fait, c’est ça le plus étonnant dans cet épisode, ce sont toutes les remises à zéro de dynamiques qui sont impliquées par ses rebondissements. Curieux de voir la suite !
Je ne peux pas en dire autant avec Scandal… Mon dieu, je me souviens même plus de l’épisode tellement je me suis ennuyé devant, avec comme pire moment toute l’intrigue autour de Jake. Oh mon dieu, ce romantisme à deux balles du « she’s perfect but she’s not you » mais eh, je vais me marrier avec quand même. Mais où on est ? Même Grey’s n’ose plus nous servir des aberrations pareilles ! Quant à Marcus, j’ai l’impression que les scénaristes viennent de se dire qu’il fallait lui trouver un rôle donc paf on lui fait faire un truc gentil pour s’assurer que le public l’aime bien. Mouais, quoi.
Et l’acteur ne s’est rien coincé, une chance !
Life in pieces proposait cette semaine un nouvel inédit dans la lignée de sa seconde partie de saison, donc très bon, surtout pour les storylines concernant Jen/Greg et la famille d’Heather. Cette saison s’approche de sa fin avec humour et la saupoudre d’une touche de romance bienvenue et inévitable dans le genre de la sitcom. Tous les ingrédients sont réunis pour donner envie de signer immédiatement une saison 2, et j’espère vraiment qu’on y aura droit (ou que la fin de saison ne sera pas un cliffhanger, au moins).
Sara Tancredi, tu as bien changé
Enfin, Colony délivre une fois de plus un épisode moyen, ou en tout cas très inégal. L’introduction y est comme d’habitude soignée, mais l’intrigue au cœur de l’épisode n’est vraiment pas fascinante et donne envie d’accélérer pour aller lire un résumé des scènes qu’on aurait zappé. C’est assez embêtant d’en arriver à ce sentiment avec une série, surtout quand au trois quart de l’épisode LA scène tant attendue de confrontation/explications se produit ENFIN et donne envie d’en voir ou savoir plus. Inutile de dire également que la toute fin d’épisode est dans cette même veine en révélant ce que je n’avais même plus espoir de voir révélé un jour. C’est bon, ils m’ont convaincu de revenir pour le prochain épisode alors que je me suis ennuyé pendant une bonne demi-heure (et j’étais dans le train quand j’ai regardé cet épisode !).
Voilà pour cette semaine chargée ! Je ne vais pas m’attarder en conclusion car une nouvelle semaine a déjà commencé ! À relire aussi cette semaine, le bilan de fin de saison d’Agent Carter, dont j’ai oublié de parler la semaine dernière 😉
Nouvelle semaine d’épisodes inédits, les semaines passent et ne se ressemblent pas. Et surtout, wahou, j’en suis déjà au neuvième article alors ? Comme quoi, ça passe vite… Bim, le vieux a parlé et ferait mieux de s’en tenir à ses séries, alors revenons-en à ce sujet, je m’en tire beaucoup mieux là-dessus, il semblerait. Légèrement moins d’épisodes cette semaine, mais ne vous inquiétez pas, c’est blindé la semaine prochaine avec les retours de Quantico, OUAT et Agents of SHIELD. Bon, avant tout, revenons-en aux épisodes de cette semaine :
– The Walking Dead (6×11), 08/10
– 11.22.63 (1×03), 12/20
– Supergirl (1×15), 13/20
– Blindspot (1×11), 15/20
– Les colocs de mamie (1×07), 13/20
–Agent Carter (2×10), 15/20
– The Shadowhunters (1×08), 10/20
– The Grinder (1×17), 14/20
– Grandfathered (1×18), 14/20
– Suits (5×16), 16/20
– Man seeking woman (2×09), 16/20
– Younger (2×09), 16/20
– Le Secret des Balls (2×03), 15/20
– Grey’s Anatomy (12×12), 17/20
– The 100 (3×07), 19/20
–HTGAWM (2×13), 16/20
– Life in pieces (1×19), 14/20
– Colony (1×07), 14/20
Oups, le budget de la série est passé dans l’huile au lieu du salaire des scénaristes
La semaine a commencé par un nouvel épisode de Walking Dead dans la lignée de ce qui a été fait la semaine dernière. Le traitement du cliff-hanger était sympathique, notamment les répliques de Jésus à Carl (mon dieu, je ne m’y fais pas à ce nom… Jésus… A chaque fois, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un juron et finalement non). Si je reviens sur le reste, il était sympathique de voir la série se concentrer un peu sur le couple Maggie/Glenn, pour changer. Il était rigolo de les voir abuser d’huile sur Rosita et tout autant ridicule de voir le rapprochement entre Abraham et Sacha. Quant à l’intrigue de l’épisode en elle-même… Il faut vraiment que j’arrête de lire les comics, ça a tendance à me ruiner le peu de bien qu’il reste dans la série. Bref, je ne suis toujours pas fan, mais allez, je continue quand même, parce qu’il faut bien faire quelque chose de mes lundis (ou alors, simplement parce que j’ai quand même envie de savoir comment ça va finir – dans cinq ans). Il faut que j’arrête de me justifier dans ces articles, pas vrai ?
Tu peux pas être raciste comme tout le monde ?
J’ai regardé ensuite le troisième épisode de 11.22.63 qui continuait sur la lancée de la semaine dernière plutôt que sur celle du pilot. L’univers est toujours bien mis en place, avec une B.O toujours cool. Les personnages sont un peu plus développés, et c’est peut-être là que la série est la moins bonne. Le héros se reconstruit une vie (merci l’ellipse temporelle d’ailleurs) dans le passé sans que le passé ne s’en prenne à lui. C’est la grosse faiblesse de la série : elle manque d’une mythologie claire et cohérente sur ce que fait le passé pour se défendre. Le passé est présenté dans le pilot comme un protagoniste qui dirigera les aventures, et finalement il est oublié, dommage. Cependant, là où la série marque des points remarquables, c’est sur son traitement du racisme ordinaire dans les années 60. Les scènes avec la secrétaire noire sont remarquables de justesse, et absolument flippante sur ce qu’était le passé. Un baffe qui nous rappelle à la réalité, quoi.
Forget about the friendzone
Le lendemain, pas de changement, j’ai commencé par Supergirl qui proposait un épisode sur Indigo, aka l’actrice qui incarnait Supergirl dans Smallville. Pas du tout stressant le concept déjà. L’épisode faisait son job habituel, l’intrigue de fond n’évoluant qu’à pas de fourmi. En revanche, au niveau des relations entre les personnages, c’était très bon, à l’exception de Cat un peu laissée de côté cette semaine. Les réconciliations finales étaient attendues, mais plutôt juste dans le jeu des acteurs. On se retrouve accroché à cette petite famille. Côté cœur, excellent nouveau couple totalement prévisible (surtout tout au long de l’épisode) et rupture attendue également pour James. En fait, tout pouvait se deviner à l’avance dans l’épisode, mais tout était exécuté comme il fallait et ce n’était pas (trop) dérangeant. Toujours pas la série de l’année, donc, mais bon, je n’attends plus quelque chose d’exceptionnel.
« I see maths in my head », le sixième sens selon Patterson
Mardi marquait aussi la reprise de Blindspot dont je n’ai pas eu l’occasion de parler jusqu’ici sur le blog. Je l’ai commencée en octobre quand j’ai réalisé que Ashley Johnson jouait dedans, et pour être honnête, c’est un peu mon seul intérêt dans cette série, car en plus Patterson est le meilleur personnage de la série. Non, je ne suis pas un grand fan, je trouve que beaucoup d’épisodes étaient moyens sans plus, avec des intrigues à la semaine qui servent à combler en attendant de découvrir le grand plan des tatouages qui n’est pas d’une originalité folle. Bon, oui, c’est vrai, je me suis un peu laissé prendre par ce mystère aussi, forcément, surtout avec le cliffhanger de mi-saison, mais je sais que je n’aurais pas forcément de réponse apportée si la série se voit annuler en cours de route alors je refuse de trop m’accrocher à cette intrigue. Bref, pour en revenir à cet épisode de reprise, il évacue assez rapidement, mais habilement, le cliffhanger dans une scène d’introduction qui nous laisse l’envie d’en savoir plus. Le reste de l’épisode propose une intrigue assez banale et heureusement qu’il y a la storyline B sur Patterson pour remonter le niveau (comme d’habitude). Sa reprise de poste faisait partie des choses un peu bâclée de la série, c’est donc un point positif de voir les scénaristes s’attardaient à nouveau sur le développement de son personnage et sur le manque de crédibilité. Les meilleures répliques lui reviennent (part of pie ; in my head, that’s where the maths are done). Tout ça nous conduit à la résolution banale d’une intrigue banale pour enfin arriver à la révélation finale de l’identité de Jane et son désormais double-jeu forcé. Arf, je suis pris dans cette intrigue finalement. Très bon épisode de reprise !
Hum, quel genre de site vient de découvrir Mamie ?
Comme tous les mardis, j’ai aussi retrouvé un épisode des Colocs de Mamie qui se concentrait sur l’addiction des vieux pour la télé (ses mots pas les miens). L’épisode proposait son lot de blagues, peut-être même un peu plus que d’habitude, mais rien de révolutionnaire. Toujours ce même sentiment de distance, mais ça commence à devenir la marque de fabrique de la série. C’est sympa.
« Libérée, délivrée »
Le lendemain, c’était déjà la fin de saison d’Agent Carter, qui semble être arrivée bien vite avec les double-épisodes des deux dernières semaines. La bonne nouvelle, c’est qu’Agents of SHIELD va reprendre mercredi prochain. Bon, pour me concentrer sur l’épisode, le dénouement de l’intrigue était satisfaisant, mais pas aussi génial que le reste de la saison. Les différentes intrigues se sont conclues sympathiquement, notamment du côté des romances. La dernière scène et son cliffhanger sont des plus frustrantes, surtout que l’annonce de la saison 3 n’a pas encore été faite et qu’Hailey Atwell est embauchée sur une autre série (mais techniquement, deux mini-séries en lead-in sur la même chaîne, c’est jouable). J’espère vraiment un renouvellement, même si (spoiler) une saison 3 sans le personnage qui se fait apparemment tuer à la fin de cette saison est dommage. Le voir grandir et devenir respectable était plutôt pas mal sur cette fin, et c’est pas le meilleur des remerciements qu’on lui fait que de le tuer maintenant. Fichu destin ! En plus, je m’attendais à ce que ce soit Dottie derrière la porte et ils nous laissent désormais sur une identité mystère.
Just act like a drama queen
The Shadowhunters continuait (dispo sur Netflix FR) aussi mercredi et poursuivait sur sa lancée. C’est-à-dire que ce n’est toujours pas la série que j’attends impatiemment et que je ne me concentre pas assez devant pour suivre toutes les intrigues car je préfère travailler. La semaine dernière, je vantais l’intrigue autour de Simon et à vrai dire, je peux continuer aussi cette semaine : il n’a certes qu’une vraie scène, mais c’est l’une des plus drôles, entre la dégustation de sang et son énervement après Clary (qui est toujours totalement insupportable, stupide et mal jouée), il y avait un bon potentiel comique (peut-être pas vraiment prévu). Ça continue à s’écouter, en tout cas.
Elle ? Encore ? Mais je viens juste de la quitter !
The Grinder m’a fait le déplaisir de me faire supporter encore un peu plus longtemps Clary, même si elle semble plus à sa place dans une comédie que dans une série fantastique en terme de jeu. Autre déplaisir : les voir revenir en arrière si vite sur leur propre intrigue. Je pensais que l’on retrouverait le Grinder par accident en fin de saison, pseudo-cliffhanger de dernier épisode pour revenir en saison 2. C’est vrai qu’il leur manquait trop quelque chose dans la formule de la série et que ça ne devrait pas faire trop de mal à la dynamique générale de l’ensemble du show. Reste à voir où ils iront ensuite.
Tout vient à point
Grandfathered ensuite a proposé un épisode très moyen et très gap filler, et c’est dommage. En effet, je me serais cru de retour en début de saison quand les scénaristes ne connaissaient pas bien les dynamiques de personnages et décidaient de limiter leurs interactions, ce qui est dommage. Cela dit, arrivé en fin de saison, les scénaristes ne peuvent pas se permettre de faire ça trop longtemps et il faut avancer. L’intrigue autour de Vanessa et Gerald les a donc enfin conduit à se remettre ensemble, couple qui ne pourra pas tenir la distance mais qui était attendu depuis le début. Dans le genre attendu depuis le début, inutile de dire que dès le début de l’épisode, on sent bien que les intrigues amoureuses de Sara et Jimmy ne peuvent que se planter en cours de route pour les faire se retrouver. Et vu que ce n’était pas pour aujourd’hui, ce sera pour la semaine prochaine (ou celle d’après).
Bon, OK, tout ne vient pas à point.
Jeudi, Suits revenait avec son dernier épisode de la saison, déjà. Aidé par la dernière scène de l’épisode précédent, cette semaine démarre sur les chapeaux de roue et le rythme sera conservé tout au long des 45 minutes. Les scénaristes jouent avec leurs spectateurs en ouvrant des voies qui s’avèrent être des impasses et d’autres qui sont un temps abandonnées pour être finalement celles sur lesquels ils s’engagent. Bref, cet épisode n’a pas un temps mort et délivre ce que Suits sait faire de mieux, chaque personnage y ayant son moment de gloire (et avec même le temps pour un retour que j’attendais). Bien sûr, la toute fin de l’histoire concernant la firme n’est pas des plus crédibles, mais c’est Suits. Les décisions prises par les scénaristes sont intéressantes, surtout que toute cette seconde partie de saison nous laissait penser que Mike s’en sortirait, et (spoilers) au moment où il aurait dû s’en sortir, il ne s’en sort pas. Les pistes ouvertes pour la saison prochaine sont intéressantes.
Patience, Josh, tout vient à point (wait…)
Man seeking woman propose à nouveau un épisode étrange cette semaine, puisqu’il ne se concentre non pas sur Josh, mais sur Rosa (et donc Mike). Si proche de la fin de saison, c’est un peu dommage. Cela dit, c’était une réussite, traitant sympathiquement les débuts d’une relation des deux côtés et nous montrant l’insécurité de Mike à la fois avant et après la mise officielle en couple. Après quelques épisodes pour les mettre ensemble, ce chapitre qui les conduisait droit à la rupture était un peu douloureux, mais excellent et nécessaire pour la rapprocher de Josh… Là où tout le monde la veut quoi. Comment ne pas tomber amoureux de Rosa dans ses moments de solitude (tout en la trouvant horrible) ?
Aujourd’hui, dans Tellement Vrai : « J’ai arrêté de chanter avec des enfants pour aller violer des moutons dans le Larzac. »
Younger s’approche de sa fin de saison et embauche Will Schuester pour jouer un berger qui séduit… Lisa ? C’est vrai que le triangle n’était pas suffisant. Mais bon, quand on voit comment il finit l’épisode ! L’épisode était très sympa cette semaine encore, montrant tous les défauts de la relation de Kelsey et pas une personne pour avoir le cran de lui dire en face, mais aussi une Lisa affectée par sa rupture sans savoir comment reprendre pied. C’était d’ailleurs assez soft de ce point de vue-là, puisqu’elle ne semble pas aussi déprimée qu’elle aurait dû l’être. En fait, elle est libérée de sa relation avec Josh, et c’est pourquoi ils continuent à s’envoyer des sms. Il faudra voir comment ça évolue, j’imagine que les scénaristes les feront peut-être retourner ensemble, mais ce serait une erreur. Une relation amicale serait plus bienvenue.
« Tu te rends compte que les fans nous ont jamais vraiment vu en couple ? »
Pendant une insomnie comme une autre, je me suis lance l’épisode du Secret des Balls publié jeudi dernier sur Youtube. L’intrigue se complexifie un peu et surtout s’améliore : il est très clair désormais qu’ils vont tout y faire passer. Après les fantômes et les agents secrets, cette semaine voyait débarquer les aliens. C’est un parti pris très différent de la saison 1, mais ça fonctionne bien et la reconstruction de cette soirée est marrante. J’ai l’impression, en terme de gags propres à leur univers et de construction justement, d’être devant un bon vieil épisode d’How I met your Mother, en presqu’aussi drôle. J’approuve.
Se prendre 12 ans dans la tronche en deux plans
Vendredi, c’était reparti pour une journée interminable de séries. J’ai commencé par Grey’sAnatomy, par crainte des spoilers. Cette semaine prouvait que la série en avait encore dans les entrailles, une fois de plus, en faisant revenir la première patiente de Meredith et Cristina. C’était une bonne idée, 12 ans après (plus dans l’univers du show), c’est même crédible ! J’aurais aimé un peu plus de développement autour d’elle ou de sa famille, mais là encore, c’est tout à fait crédible de voir Meredith prise ailleurs et ne pas s’en occuper outre mesure. Quant à l’épisode en lui-même, il proposait tout un tas d’intrigues secondaires et chaque personnage avançait un peu – à l’exception peut-être de Callie et Bailey. Cette saison réussit ce qu’ils n’arrivaient plus à faire l’an dernier, c’est-à-dire nous montrer l’ensemble du casting à chaque épisode plutôt que de se concentrer que sur une partie du casting. Bon. Certes, ils ont fait l’inverse la semaine dernière, mais là aussi c’était plus réussi. Vraiment, cette saison est bien fichue et l’annonce du renouvellement pour une saison 13 est la bienvenue. C’est la première fois depuis la 9 que j’en suis satisfait. Même si je ne sens pas du tout le final de cette saison – la dernière fois que j’ai autant apprécié une saison de cette série, Lexie est morte.
Puis, j’ai regardé The 100, toujours par souci d’être spoilé, et mon dieu, j’ai bien fait car je n’aurais pas supporté d’être spoilé sur un épisode aussi excellent (et atroce à la fois). Donc si tu n’as pas vu l’épisode, passe ton chemin. Je ne sais pas trop par où commencer. Je sais tout à fait la seule pensée qui me vient à l’esprit : putain, ils ont tué Lexa. Ils ont tué le personnage de leur meilleure actrice et leur personnage le plus complexe, ils ont tué une relation amoureuse ambitieuse, ils ont tué mon personnage préféré et… je n’arrive pas à leur en vouloir, tant c’était nécessaire, tant c’était évident depuis la saison 2 que Lexa ne pouvait rester longtemps en vie. Ne serait-ce que pour cette histoire d’esprit, que l’on prenait tous pour une aberration des croyances grounders… Alors que putain tout est lié ! Cette fois, ils l’ont fait, ils ont connecté l’intrigue Alie avec l’intrigue Grounders VS Arkadia et… wahou. Tout colle. Parfaitement. Les bases de la série auraient pu s’effriter avec ses explications, mais tout y est et c’est à se demander si ce n’était pas prévu dès le départ – question que je me pose souvent avec The 100. Alors bien sûr, je ne vais pas me remettre de sitôt de la mort de Lexa, mais franchement, cet épisode était l’un des meilleurs de la série (avec le 2×08), alors qu’il se payait le luxe de se passer d’une énorme partie de son casting (Bellamy, Jasper, Monty, Abby, Raven, Jaha, Lincoln, la liste des absents est longue). Cet épisode expliquait une énorme partie de la mythologie manquante de la série (mais on se rendait à peine compte que ça manquait) et faisait avancer l’intrigue à pas de géant. J’étais sceptique sur Polaris la semaine dernière, et je m’en veux une fois de plus de pas leur avoir fait confiance, car ça s’est avéré être une des meilleures idées de la série. Tout était parfait, sauf la mort de Lexa donc. Je me suis fait avoir comme un bleu, je devrais connaître mieux que ça les ficelles des séries, mais j’ai vraiment crié de surprise quand elle s’est prise la balle. J’y reviendrai clairement dans la partie Analyse d’ici la mi-avril. Bon, si vous n’avez pas compris, je suis en deuil et pas encore remis de sa mort, mais le pire, c’est que je suis pressé de voir les prochains épisodes (le suivant risque de ne pas nous montrer le côté Grounders est de se terminer sur un fight, mais… oh d’ailleurs, brillante la dernière décision de Lexa). « That’s not vengeance, that’s justice ».
Tricks or treats ?
Bon, du coup, il m’a fallu un certain temps avant de me lancer dans HTGAWM. Mais j’ai fini par le faire quand même et c’était un épisode relativement bon. J’ai presque envie de commencer par un « Je vous l’avais bien dit ! », même si je ne m’attendais pas à ce que la mère de Wes se soit vraiment suicidée. Je pensais qu’Eve l’avait tuée, et je me suis planté là-dessus. Tout le reste de l’épisode était relativement prévisible, avec une écriture vive sympathique. Le cliffhanger est bien foutu par rapport à d’habitude, je suis vraiment pressé de voir la suite, peut-être aussi parce que pour une fois, j’ai vu le trailer. Habituellement, j’évite, car je déteste les spoilers à ce point-là, oui.
« J’ai les meilleures répliques de la série, deal with it. »
Je n’étais pas encore remis de l’épisode de The 100 quand j’ai commencé celui de Life in pieces, donc je dois avouer que je l’ai mal suivi, trop occupé que j’étais à lire Twitter et le TT Lexa. Faible, je suis faible. Bref, je retiens de l’épisode que Jenn était non pas dans une, ni deux, ni trois mais bien quatre mini-histoire cette semaine. À croire qu’ils ont compris quel était le meilleur personnage de la série et qu’il fallait qu’elle soit omniprésente pour cela. Ça me va. Je me suis fait vraiment fait à l’écriture et la construction un peu particulière de cette série, et c’est très agréable à regarder je trouve. C’est finalement l’équivalent d’un programme court, mais avec des liens qui se tissent entre chaque histoire et chaque épisode. À vrai dire, ça ressemble un peu ce qu’est la vie d’une famille nombreuse, avec pour seule exception que ça manque un peu de personnages qui ne soient pas de la famille (des collègues, des amis, je ne sais pas).
« Je suis pas un gentil »
Nouvelle scène d’introduction très réussie pour Colony qui excelle décidément dans cet exercice pourtant difficile. Le reste de l’épisode est assez banal, malgré un bon gros malaise devant l’une des scènes de l’épisode où Kathy observe depuis une fenêtre une de ses amies résistantes se faire tuer. Gros malaise, parce que la prise de vue ressemblait beaucoup, beaucoup, beaucoup, à celle de l’attaque contre Charlie Hebdo et au terroriste tirant sur le policier à terre. Je ne sais pas si c’était intentionnel, mais c’était du coup vraiment dérangeant à voir, car trop… Rapide. Bon, si j’en fais abstraction, je note une avancée sympa de l’intrigue maintenant que Will a compris qu’il ne pouvait pas faire confiance à sa femme. J’attends la scène où il la confrontera directement à ce sujet désormais, ça ne paraît pas être dans l’ADN du personnage que d’attendre autant pour le faire. Mais la série n’en est pas à sa première incohérence dans la construction des personnages (oui, c’est mon mot de la semaine « construction »). L’intrigue avance plutôt bien, mais je ne sais toujours pas trop où ils vont. Au moins, ça empêche la série d’être prévisible, donc on va dire que c’est un bon point !
C’est reparti avec une semaine enfin un peu plus calme, j’ai presque eu le temps de bosser entre deux séries, dis-donc !
– The Walking Dead (6×10), 09/20
– 11.22.63 (1×02), 12/20
– Supergirl (1×17), 13/20
– Les colocs de Mamie (1×05), 14/20
– Agent Carter (2×07), 16/20
– Agent Carter (2×08), 18/20
– Grandfathered (1×17), 15/20
– The Grinder (1×16), 13/20
– The Shadowhunters (1×07), 10/20
– Fais pas ci, fais pas ça (8×05), 14/20
– Fais pas ci, fais pas ça (8×06), 15/20
– Suits (5×15), 16/20
– Man seeking woman (2×08), 14/20
– Younger (2×08), 17/20
– Le Secret des Balls (2×02), 14/20
– The 100 (3×06), 16/20
– Grey’s Anatomy (12×11), 18/20
– Scandal (5×12), 11/20
– HTGAWM (2×12), 15/20
– Life in pieces (1×18), 17/20
– Colony (1×06), 11/20
– Ulysse (2×05), 18/20
« Et les fans n’ont pas vu CA venir ? »
Je n’avais peut-être pas pris le temps d’écrire et publier l’article de la semaine dernière lundi, mais j’ai pris le temps de regarder The Walking Dead quand même. Et j’ai été servi par mon lot de WTF habituel, la qualité et la cohérence déclinant toujours. Alors, d’après Twitter, le sujet de la semaine (spoiler) c’était le couple Rick/Michonne. Il semblerait que les gens s’attendaient à les voir rester amis ? Je ne comprends pas, c’est Walking Dead. Cela fait deux ans que les scénaristes essayent de trouver un moyen de les faire coucher ensemble, je suis surpris que ce soit un sujet de surprise. Quant au reste… Il y a tellement de défauts partout. Mais je n’ai pas encore mon sentiment de satisfaction avec cette histoire. Je veux une fin quelconque, un truc. Encore des années de torture à venir, donc. Je suis blindé de patience ; ça fait un an et demi que je devrais avoir arrêté et que je supporte leurs silences interminables sans raison. Non, sérieux. J’en arrive à leur hurler de parler. Alors que je suis dans le train. N’importe quoi.
« Oh tu voyages dans le temps ? Sweetheart, mon fils est Superman. »
Déception aussi du côté de 11.22.63, ce deuxième (troisième ? Il faut que je check les numérotations officielles) épisode était plutôt décevant par rapport à la qualité du pilote. Disons que la première moitié, si ce n’est les 3/4, était lente et blasante. Heureusement, la fin de l’épisode rattrapait tout ça : le sauvetage de la famille et le cliff-hanger final formaient d’excellentes scènes, tant en terme de rythme, que de musiques et de réalisation. Je dirais que c’est intrigant ce changement de qualité en cours d’épisode… Ou alors, c’est simplement parce que j’étais trop occupé à checker le casting sur IMDB pour savoir où j’avais vu chacun d’entre eux et si c’était bien Ari Millen ou pas (ça ne l’était pas, mais c’était bien Martha Kent). Rectification de fin de semaine : ça l’était, et sa page IMDB a finalement été mise à jour. Merci Twitter.
Sourit comme Meredith Grey
Mardi, Kara revenait sur les écrans avec un épisode de Supergirl un peu moyen qui nous a même privé du cliffhanger final habituel des deux ou trois derniers épisodes. L’intrigue générale avance lentement, mais on ne sait pas vraiment vers où (ça au moins, ça fera revenir) et en attendant, on reçoit des leçons de morale et d’éthique pour gérer des criminels. Bon, lourdeur de l’épisode un peu, et de bons gros principes qui seront bafoués à la première occasion quand la série les aura oublié. Bon, allez, j’arrête, je peux pas bouder mon plaisir de revoir la moitié de ce casting à l’écran !
Eh, on trouve pas mal de photos sur le net !
Mardi toujours, Mamie fêtait son anniversaire dans Les colocs de Mamie. Rien de bien fou dans cet épisode à l’écriture toujours aussi soignée. Bon, alors quant au je-ne-sais-quoi qui me dérange, ce n’est peut-être pas tant dans le jeu que dans le ton… et le son. Je me demande si certaines répliques n’ont pas été réenregistrées… auquel cas, ce serait ça mon problème. Il y a un sentiment de faux qui continue à me déranger, alors que par ailleurs la série est plutôt sympa.
Best life motto : « DO AS PEGGY SAYS »
Le lendemain, nouvelle double ration d’Agent Carter : là aussi, je refuse de bouder mon plaisir, car la série gagne vraiment en qualité. Cette saison est réellement mieux que la première en ce qui me concerne. Thomson est enfin de retour dans le camp des gentils et la femme de Jarvis sauvée de ses ennuis. Le premier épisode manquait juste de Dottie, mais toutes les autres intrigues étaient tellement bien menées que ça ne m’a même pas dérangé plus que ça : je ne me suis pas rendue compte de son absence… Comment est-ce possible ? La vengeance de Jarvis, le retour de l’équipe au complet… C’était trop beau pour être vrai…
Dance Contest #1
Alors quand en plus le second épisode était encore meilleur que le premier, mon mercredi s’est transformé en une merveilleuse journée ! Ce début d’épisode est tout ce que je pouvais rêver : le numéro proposé est à la hauteur de tout ce que l’on peut espérer de ce fabuleux casting et au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, si vous ne m’arrêter pas tout de suite, je ne vais pas m’arrêter de vanter les mérites de ces acteurs et de cette série. Bon, OK, je m’arrête, mais pas sans mentionner ce cliff-hanger WTF qui était une franche réussite aussi ! Je veux dire, ce n’est pas tous les jours qu’on a l’impression que son épisode s’est coupé trop tôt et que le streaming n’était pas complet, mais qu’en fait si. Cette fin m’a un peu rappelé celle de la fin de saison 2 d’Agents of SHIELD ; où quelques amis avaient eux rater la scène tellement elle était mal placée ! Enfin bon, je m’égare, une fois de plus.
Bigger Room Contest #1
De son côté, Grandfathered proposait un nouvel épisode très réussi cette semaine, où le duo-phare fonctionnait à plein régime. Cette alchimie entre les deux acteurs principaux est un vrai plaisir et la scène finale une torture monumentale pour les petits cœurs mal accrochés. La meilleure part de l’épisode vient cependant de la petite-fille et de son « toilet hungry ». Ah bah si les toilettes ont faim, oui, c’est sûr, autant leur donner à manger les meilleurs objets de tes parents, petite. Une intrigue qui ne casse pas trois pates à un canard… mais c’est sympa.
Bigger Room Contest #2
C’était moins convaincant du côté de The Grinder en revanche, comme souvent. « The universe wanted me to have a life-building experience » declare Lizzie en milieu d’épisode… et c’est un peu comme ça que l’on ressent l’épisode en tant que spectateur. Il y a quelques gags qui fonctionnent, mais de manière globale, c’est assez faible et la série aurait pu faire mieux. Je ne vois pas trop d’avenir pour la sitcom, peut-être qu’elle sera renouvelée, mais après seize épisodes, je me rends compte que si elle sortait de la grille, ce ne serait pas une grosse perte. Ça commence à devenir gênant…
Une partie de moi quand je regarde cette série fait à peu près la même tête
… Mais pas autant que The Shadowhunters que je poursuis pour le plaisir d’avoir un truc à écouter pendant que je bosse – car oui, j’ai besoin de son pour me motiver à écrire (et en plus, leur B.O est sympa en général). Disons que ça m’aide de travailler devant des séries de piètre qualité (Glee, tu me manques), ça me créé des pauses naturelles et ça m’aère l’esprit pendant que je regarde les meilleures scènes de l’épisode. Du coup, j’en ai déduis que les meilleures scènes cette semaine étaient celles de cette pauvre policière aussitôt exécutée et celles de Simon qui se transforme (ou pas) en vampire. C’est en tout cas celles devant lesquelles j’étais accroché. Plus le temps passe et plus Clery est insupportable en revanche, c’est tellement mal joué que je préfère encore rédiger des paragraphes de mon mémoire plutôt que de la regarder. Humph. Ne faîtes pas ça, cher lecteur, la relecture est douloureuse (mais en même temps, ça permet d’avancer sans avoir trop l’impression de travailler… moi, quand j’ai trop l’impression de travailler, j’ai envie de faire des pauses… Purée, j’ai de ces mauvaises habitudes).
Vroum vroum, mais pas comme dans Orphan Black
Fin de saison pour Fais pas ci, fais pas ça ensuite. Très étrange saison que celle de cette année, qui s’est faite sans fil conducteur et qui a proposé tout un tas de pistes pas toujours suivies. L’épisode 5 nous proposait de suivre nos deux familles préférées pendant une fête de Noël catastrophiquement drôle (ou déprimante, au choix). Une semaine plus tard, il n’est pas question de Nouvel an ( ?) mais d’une bonne grosse journée pub à Disneyland ! « C’est comme dans un rêve » de voir la pub aussi énorme au milieu d’un épisode. Bon au-delà de ça, l’épisode avait des bonnes trouvailles marrantes, mais c’est vrai que côté WTF de la pub donnait un ton étrange à l’épisode, d’autant que Renaud et Fabienne en étaient exclus – sans compter l’absence d’intrigue pour Soline et Charlotte.
Et c’est parti pour l’attente de la saison 9
Le deuxième et dernier épisode était mieux de ce point de vue-là, mais je crois que l’on a tous senti devant nos écrans que les scénaristes l’avaient considéré comme une fin de série potentielle. Dans les points positifs de l’épisode, je retiendrais le coup de gueule de Christophe et Fabya. Dans les points négatifs, les cartons qui réapparaissent miraculeusement (alors que personne ne les a mentionnés pendant toute la saison…) et Soline qui embrasse FX. Donc on n’a pas vu Soline de la saison pour apprendre qu’elle en revenait exactement au même point que l’an dernier ? Non ! Bon, difficile d’en vouloir à la série pour des problèmes de cohérence interne qu’elle n’a pas toujours eu de toute manière. Les gags continuent à fonctionner et les trouvailles sont géniales, même si les CVs des personnages commencent à ne vraiment plus ressembler à rien. Je ne sais pas, je suis peut-être trop attaché à la série, car je suis heureux malgré tout de savoir la saison 9 en cours d’écriture ! Et oui, j’attends impatiemment la suite, avec bon espoir d’un épisode ou deux à l’Élysée, maintenant que Disney a mis la barre si haute…
Ce moment de révélation-que-tu-sauras-pas-ce-que-c’est-avant-la-semaine-prochaine-bitch !
Le lendemain, excellent épisode de Suits… Et pour cause, on approche déjà de la fin de saison, la semaine prochaine. Cinq épisodes ont passé pour en arriver à une excellente conclusion à venir pour l’épisode 16. Belle réussite que cet épisode qui a su redonner et redéfinir la place de chacun. Excellente avancée notamment pour les couples Rachel/Mike et Donna/Harvey (ils ne trompent personne). La dernière scène est un parfait montage que je regrette de ne pas avoir pressenti plus tôt. La vraie bonne trouvaille est la pépite musicale qu’ils nous ont déterré et qui était parfaitement adapté, tant en terme de rythme que de paroles. C’est toujours agréable quand une série parvient à pondre de telle scène, surtout après cinq saisons et un épisode parfaitement maîtrisé en terme d’écriture et de plot twist. Bref, ils continuent à avoir toute ma confiance et je suis pressé de voir comment la saison va se terminer (mais pas vraiment, parce qu’après, il faudra attendre la suivante).
Life’s a bitch, bro!
Enchaînement habituel sur Man seeking woman qui s’approche aussi l’air de rien de sa fin de saison avec un autre bon épisode. Le début était parfait, l’ensemble de l’arc « he’s cool with it » vraiment agréable. Après la semaine chez le psy, il semblerait que je sois dans la semaine musicale ? I’m cool with it. Bon, la fin de l’épisode m’a un peu moins plus cela dit, partant dans un degré un tout petit trop loin de mon humour – et puis n’est pas clone qui veut ! Bref, du MSW assez classique en somme, mais qui manquait d’un truc, ou plutôt qui en avait trop, je sais pas. Bon épisode, pas exceptionnel, et plus de scène finale.
Judgement’s face
Et pour terminer mes inédits du jeudi, j’ai enchaîné avec Younger. Étonnant épisode qui jette à la poubelle ce qui a été fait la semaine dernière en terme de triangle amoureux pour se concentrer sur d’autres arcs… que je préfère largement. Se concentrer sur Kelsey ? Parfait choix scénaristique. Profiler la rupture Josh/Liza sans se servir du triangle ? Et bien, si vous relisez mon article de la semaine dernière, vous savez que c’est tout ce que je voulais qu’ils fassent. Et même plus encore, car je n’avais pas vu cette storyline autour de Kelsey se développer et elle était brillante ! Rapidement exécutée, certes, mais bon pour une sitcom de 10 épisodes par saison, c’est déjà pas mal de s’être concentré dessus autant. Enfin, voilà, je m’exprime pas super bien, mais j’ai adoré l’épisode cette semaine et il m’a rassuré par rapport au semi-raté de la semaine dernière !
Oui, Roxane, j’ai intentionnellement zoomé sur toi parce que tu étais la plus drôle cette semaine
J’ai terminé la journée avec la second épisode du Secret des Balls qui venait juste de sortir (ouais, bon, six heures plus tôt). L’intrigue avance, forcément, j’imagine qu’on n’aura qu’une dizaine d’épisodes alors il faut avancer. Gros coup de cœur pour Roxane cette semaine, qui était absolument hilarante et dont le personnage a connu une évolution dans sa relation avec Chris plutôt sympa aussi. Cette soirée est partie en vrille quand même, et je suis impatient de voir ce qu’ils nous ont prévu au-delà du cliff-hanger de fin d’épisode. C’est frustrant de les suivre à la semaine quand on est habitué à tout voir d’un coup !
La drogue, c’est mal (mais ça embellit)
Le lendemain était encore une grosse journée série, pour changer. The 100 a proposé un épisode qui m’a légèrement moins botté que la semaine dernière. Il n’était pas vraiment gap filler car tout s’est emballé, mais en même temps, il ne m’a emballé plus que ça. Ou alors, c’est parce que depuis j’ai vu l’excellent épisode de Grey’s sur lequel je vais revenir dans un instant. Je retiens de ce The 100 qu’Octavia a une fois de plus géré – et pourtant elle revient de loin, qu’est-ce que je ne la supportais pas avec son Lincoln en saison 1. Quant à Raven, son sourire passe presque pour du surjeu tellement je ne suis pas habitué à la voir heureuse. L’intrigue City of lights se révèle petit à petit et j’ai vu dans plus d’un tweet qu’elle ne plaisait pas à grand monde. Je la trouve pourtant plutôt sympa, et elle implique deux de mes personnages favoris pour le moment. Je ne sais pas comment Raven se relèvera de tout ça, et j’espère que Jasper ne craquera pas. En revanche, c’est vrai que le cliff-hanger paraît très tiré par les cheveux. Autrement, j’ai bien cru qu’ils allaient sacrifier Monty et je suis dégoûté quand même pour Monroe. Genre, vraiment. Bon, même si le développement autour de Miller est plutôt cool, c’est sympa de voir les rôles secondaires s’étoffer. Ouais, en fait, l’épisode était aussi bon que la semaine dernière, je ne suis absolument pas objectif, parce que…
Dance Contest #2
… Ce nouvel épisode de Grey’s Anatomy était bluffant ! Il n’y a que Grey’s pour se permettre ce genre d’épisode sur une grande chaîne – du moins, c’est l’impression que j’ai, mais peut-être que Bones pourrait se le permettre aussi, je regarde pas toutes les séries, loin de là. Bref, la série nous a délivré un épisode qui se paye le luxe de développer une intrigue qui met de côté 95% de son casting pour se concentrer sur deux personnages, Jackson & April, et de le faire en nous présentant une chronologie inversée totalement inhabituelle. Et le pire, c’est que ça fonctionne ! L’épisode était génial, peut-être aussi parce que depuis deux saisons, les deux personnages sont pas mal délaissés. C’est un constat qui n’a rien de nouveau et que l’épisode suffit à confirmer : il fallait quand même trouver de quoi remplir près de 40 minutes de flash-backs. Et ça fonctionne, surtout avec le retour d’un des nombreux morts de la série (on en aurait aimé plus du coup). Bref, brilliante construction d’épisode !
Les regards qui en disent long
Une fois de plus, je ne peux pas en dire autant de Scandal. Ils nous ont pondu un épisode sans Mellie après un épisode qui prouvait à quel point son duo avec Olivia était indispensable. Bon, pourquoi pas. Heureusement qu’il y avait Huck pour remonter cet épisode (incroyable mais vrai ?), puisqu’enfin Olivia se réveille et se rappelle que son papa il est pas gentil, il est méchant. Le pire, c’est que je ne caricature même pas. Il va falloir que quelqu’un m’explique ce que les scénaristes lui ont fait passer par la tête durant les 3 ou 4 derniers épisodes. Bon, il y avait aussi Abby pour être heureux de regarder l’épisode et David pour continuer de déprimer de l’évolution donnée aux personnages en général dans cette série (quand ils évoluent, sinon, on peut aussi en revenir au cas Olivia qui apparemment régresse saison après saison…).
Quand tu attends que ton épisode charge et que ton wifi bug.
Et donc Scandal reste le moment faible du TGIT puisqu’How to get away with murder continue de naviguer à flot constant au travers de sa saison… Alors, je ne reviendrais pas sur ce baiser entre Wes et Laurel qui pointait le bout de son nez depuis la reprise. Je suis contre ce couple, même si je ne saurais pas expliquer pourquoi car je ne suis pas forcément pour Laurel et Franck non plus. En fait, je ne regarde pas la série pour les couples, sinon je serais parti en fin de saison 1. Bon, allez, je passe directement au cliff-hanger qui est clairement fait pour détruire nos mâchoires et donc, spoiler. Non, Wes n’a pas tué sa mère. Il a juste ramassé le couteau qui était au sol à quelques mètres du sol. Et voilà. Enfin, j’espère. Cette information sort vraiment de nulle part, et je ne vois pas pourquoi Annalise se donnerait la peine de l’aider s’il était un meurtrier enfant. Oh non, il y a beaucoup plus de choses que ça à découvrir dans les trois prochains épisodes ! On ne sait pas encore le lien du personnage de Famke Janssen dans tout ça, en plus.
Le Charleston selon Jen – Dance Contest #3 – Bigger Room Contest #3
Après son épisode brutal de la semaine dernière, Life in pieces revient comme si de rien n’était, en ignorant totalement sa scène finale pendant une bonne moitié d’épisode. Etonnamment, c’est une excellente idée qui permet de délivrer un nouvel épisode toujours aussi léger. L’épisode fait l’excellent choix de se concentrer sur ses deux points forts : Heather et Jen dans les deux premiers actes, puis de les réunir dans le quatrième. Et il n’y a pas à dire, leurs répliques tombent presque toujours justes. Leur duo est une vraie réussite et leur histoire culmine sur l’une des scènes les plus drôles de la saison, surtout l’une des plus inattendues. Excellente fin qui donne envie de danser avec eux – et surtout qui donne envie d’en voir plus ! Vraie coup de cœur de la saison, je leur souhaite vivement une saison 2 désormais !
Bigger Room Winners? C’est bien tout ce qu’ils peuvent gagner…
Et certes Colony a déjà sa saison 2, mais je suis moins convaincu par sa nécessité malheureusement. Je sais que la semaine dernière, j’ai célébré l’épisode comme jamais, mais l’épisode de vendredi revenait aux défauts d’origine de la série. Long et pas très captivant, avec des tournures de l’histoire et des pans entiers de l’intrigue peu ou pas convaincant. Pire, pile quand je commençais à raccrocher, nous étions au cliffhanger final. C’est toujours gênant devant une série quand on attend la fin de l’épisode pendant celui-ci, et qu’on raccroche au moment où il se termine vraiment. C’est qu’il y a un problème dans la formule initiale. La série poursuit donc une saison très, très inégale, et c’est frustrant de ne pas savoir si j’attends ou non le septième épisode.
Le concours interne du plus grand nombre de coupes de cheveux chez les acteurs d’Ulysse continue, avec une légère avance de Charlie
Dimanche, c’était déjà la fin de la première partie de saison d’Ulysse et oui, je suis en pleine dépression depuis. C’était à nouveau un excellent épisode plein de révélations. J’en retiens principalement une scène à couper le souffle entre les deux Orphelines, un personnage de Charlie encore un peu plus complexe que prévu (et parfaitement maîtrisé par son acteur) ainsi qu’une scène d’effets spéciaux digne des plus gros blockbusters (genre, regardons Avengers 2, X-Men DOFP puis cette scène où des personnages tirent sur Acus, puis discutons-en). Bluffant. Bluffé aussi par la qualité de jeu de l’ensemble des nouveaux personnages et de l’intrigue. Je dois avouer avoir eu deux petits problèmes dans l’épisode : je n’ai pas compris comment Eléna faisait le lien entre Charlie et Fitz (boouh, son nom était probablement dit dans l’épisode 4, dans une scène où j’étais figurant. Good job) et surtout je n’ai pas compris l’indice (Alkemade) qui lui a permis de déchiffrer les indices (et c’est frustrant). Bon, et comment ne pas parler de ces très bons liens entre les 4 personnages principaux du présent, tissés dès le passé, avec les origines de la gazette (encore une intrigue bien drôle pour Ted) ? Et de cette putain de scène où M&M’s a ses chaussures rouges simili-cuir et… je n’ai pas la mémoire d’Ulysse pour le reste de la réplique. Excellent !
EDIT : évidemment, l’équipe d’Ulysse est tellement parfaite que leur compte Twitter a répondu à mes questions l’article à peine publié (je n’exagère pas) : Eléna découvre l’identité de Fitz en fin de saison 1 comme le spectateur lambda en lisant le carnet et Alkemade est le nom du pilote de l’histoire qu’Ulysse raconte en début de saison 1. Et je me disais bluffé avant de savoir ça ? Pff. Je sais plus quoi dire, du coup.