Pourquoi vous devriez regarder Eyes of Wakanda

Salut les sériephiles,

Franchement, je ne m’y attendais pas. Je pensais lancer un énième spin-off Marvel juste parce que c’était court, parce que j’aime le MCU (et Marvel en général) et parce que c’était sur Disney+. Et en fait… eh bien, j’ai été happé hier soir et j’ai déjà tout publié sur le blog.

Non, vraiment, je n’étais pas franchement chaud pour cette série. Une anthologie animée sur le Wakanda ? Bof. Le format ne me fait pas rêver : je n’aime pas les anthologies, c’est ultra court et je reste encore un peu traumatisé par les saisons ultra inégales de What If…?. Pourtant, en bon soldat Marvel, j’ai lancé le premier épisode à minuit, en me disant que je n’allais sans doute pas aller plus loin et surtout que ce serait déjà lancé pour quand je rallumerai l’ordinateur. Spoiler (enfin, non, surtout pas) : j’ai regardé les quatre épisodes et je me suis fait violence pour ne pas les enchaîner d’un coup. Du coup, j’ai envie de vous convaincre de regarder !

Eyes of Wakanda, c’est une mini-anthologie qui nous emmène aux quatre coins du monde et de l’Histoire, sur les traces d’artefacts en vibranium tombés entre de mauvaises mains – c’est-à-dire des mains qui ne sont pas celles du Wakanda. Chaque épisode suit un·e héros·ïne wakandais·e envoyé·e en mission loin de chez lui/elle. Le fil rouge est discret, mais réel. Et à ma grande surprise, ça fonctionne bien.

Ce qui m’a accroché tout de suite, c’est le style visuel. Ce n’est pas du tout ce que j’attendais : ce n’est pas l’animation de What If…, c’est plus détaillé, plus nuancé, plus expressif. C’est joli, vraiment. Et ça fait plaisir de voir que Marvel Animation sait vraiment proposer quelque chose de beau à regarder, même si c’est chaque fois très différent.

Mais surtout, la série m’a bluffé par sa capacité à créer de l’émotion en très peu de temps. Chaque épisode dure à peine une vingtaine de minutes, et pourtant, à chaque fois, j’ai été pris dans les histoires. Que ce soit une guerrière libre qui refuse les règles, un espion déchiré entre loyauté et amitié, ou un prince en quête d’un destin plus grand que lui… tous les personnages m’ont touché. C’est rare que je m’attache aussi vite à des personnages qu’on ne revoit jamais après. Je sais, c’est le principe d’une anthologie. Mais là, ça vaut le détour.

Bien sûr, j’aurais aimé que certains épisodes durent plus longtemps ou qu’on m’en fasse carrément un film, mais c’est parce que je suis gourmand !

J’ai évidemment eu mes préférences : le deuxième épisode m’a complètement pris de court (fallait oser, vous verrez si vous regardez) et le premier m’a beaucoup rappelé Buffy, dans l’énergie de son héroïne. Le troisième m’a un peu frustré avec des choix scénaristiques pas toujours très crédibles, mais j’ai adoré l’utilisation de la mythologie Marvel. Le quatrième, lui, part dans un délire que je n’avais pas vu venir, et même si le concept est un peu gros par moments, j’ai aimé qu’on prenne ce risque-là et que ça propose une vraie conclusion.

Est-ce que tout est parfait ? Non. J’aurais aimé un épisode en plus. Ou deux. J’aurais aimé qu’on explore un peu plus certains personnages ou qu’on développe davantage le propos politique autour du Wakanda. Et j’aurais vraiment apprécié qu’on me glisse une ou deux vraies héroïnes de plus. Mais je chipote, hein. Parce que dans l’ensemble, j’ai été agréablement surpris. C’est juste que quitte à me parler du Wakanda et de son histoire, j’aurais vraiment beaucoup aimé en apprendre plus sur les Dora Milaje. En fait, je pensais que la série tournerait autour d’elles et PAS DU TOUT.

Si vous hésitez encore à regarder, sachez que ça se regarde en deux heures à peine et que c’est bien plus prenant que pas mal de séries Marvel live action récentes. Ce n’est pas juste un projet de plus pour boucher un trou entre deux films. C’est une vraie proposition, avec une identité propre et malgré tout des liens déjà faits avec le reste de l’univers très étendu que constitue Marvel depuis plus de quinze ans. Bref, je me répète une dernière fois : ça vaut le détour, vous devriez regarder ! Et si c’est déjà fait… Venez m’en parler 🙂


Ce que je retiens de ma marche sur la Route des Sorcières (Agatha All Along)

Salut les sériephiles,

Avec ses derniers épisodes diffusés hier, Agatha All Along a su créer l’ambiance parfaite pour Halloween. J’avais inévitablement envie de revenir dessus aujourd’hui – et en plus, ça permet d’enfin parler de séries dans ces articles quotidiens. Incroyable, il m’aura fallu presque une semaine, je sais.

Attention, spoilers

Un spin-off qui prend vite son indépendance

En choisissant de mettre Agatha Harkness au centre, Marvel nous livre une série qui dépasse largement le simple spin-off de Wandavision. Pourtant, ça commence exactement comme ça puisque le premier épisode reprend les meilleurs éléments de la série d’origine, pour mieux les détourner et les expédier au plus vite. Le clin d’œil fonctionne et fait qu’on est bien moins perdu que ça en avait l’air et qu’on ne l’était à l’époque. J’ai particulièrement aimé ce passage par tous les rôles interprétés dans chaque épisode de la série d’origine, mais c’est pour mieux en arriver à une vraie indépendance d’Agatha.

Si l’ombre de Wanda plane sur l’ensemble de la saison 1 (et sa voix aussi), Agatha All Along se présente pourtant ensuite comme une fresque où chaque élément – de la couleur teintée de violet à la musique – contribue à une véritable réinvention de la sorcellerie moderne, ou en tout cas de la figure de la sorcière. J’ai beaucoup aimé cette réécriture, qui prend très vite son indépendance du MCU (sans jamais l’oublier) pour devenir autre chose. Evidemment, cette sorcellerie est inclusive, imprégnée de symboles, et centrée sur la quête personnelle d’Agatha – mais aussi sur celle de l’Ado qui l’accompagne, avec le mystère de son prénom (un secret de polichinelle, certes). De l’intro au final, le parcours est riche et complexe.

Down, down, down the road

La structure de la série n’aide pas toujours à en tirer le meilleur. J’aurais sûrement préféré quelque chose de plus linéaire, ou en tout cas de plus simple. Les scénaristes se gardent de côté des éléments de réponse pour les derniers épisodes, comme toujours désormais dans l’écriture des séries. Certes, les divers moments « mind-blown » fonctionnent très bien, mais il me semble que l’histoire aurait eu tout autant de pertinence sans ça – et ça aurait peut-être moins perdu aussi.

Côté structure, tout le monde comprend dès les premières notes de Down the Witches Road que cette chanson sera l’écho de chaque étape du chemin d’Agatha – et du notre ? Perso, ça fait un mois que j’écoute en boucle cette chanson et que je l’ai en tête. “La Route” devient alors un thème omniprésent, à la fois dans les titres des épisodes, mais aussi comme figure mystique et tragique qui conduit les personnages plus profondément vers eux-mêmes.

Contrairement à ce qu’on aurait pu attendre d’une structure plus linéaire, la série se plaît à multiplier les allers-retours entre passé et présent, entre les moments de Jugements et les interactions entre les sorcières. Si ce procédé ajoute à l’ambiance, il complexifie aussi parfois le récit, un mal typique des séries modernes qui veulent toujours tout dire sans laisser de place à la simplicité.

Un voyage visuel

L’esthétique, pourtant, est un point fort indéniable : chaque épisode a sa propre palette (voire sa propre décennie, comme dans Wandavision, d’ailleurs), et si le violet, couleur d’Agatha, domine en toile de fond, les tons évoluent pour correspondre aux Jugements successifs. La série ne se contente pas d’être une histoire fantastique, elle utilise chaque couleur, chaque variation de teinte, pour nous plonger dans une mythologie personnelle et unique. C’est presque une galerie où chaque tableau résonne différemment, ajoutant à l’immersion, surtout que chaque épisode se concentre aussi sur un des personnages. Là-dessus, le schéma est on ne peut plus classique : des personnages qui ne s’entendent pas se retrouvent embarqués dans la même aventure, sans vraiment avoir d’autres choix que de la vivre ensemble. Ils finissent (elles !) par former une véritable famille.

Inclusive ou vrai ratage ?

Ah oui, Marvel choisit vraiment de placer la série sous le signe de l’inclusivité. C’est dommage d’en avoir fait un argument de vente parce que tout le côté LGBT est finalement peu exploité et laisse sur sa faim. Je suis partagé : c’est top pour la représentation que ce ne soit pas la verrue au milieu de la figure de la sorcière ; mais ça ressemblait aussi beaucoup à du gaybait d’avoir Aubrey Plaza qui nous vend Agatha All Along comme la série la plus gay… alors que bon, elle sème juste des références discrètes à la communauté LGBT+.

Si j’adore les deux actrices et que j’avoue que l’épisode centré sur Billy (et donc sur son copain) était un vrai bonheur, ça n’empêche pas la série de se foirer dans les grandes lignes à mes yeux. Comment en 2024 se débrouille-t-elle pour finir sur les tropes vraiment peu bienvenus concernant la communauté ?

Le copain de Billy n’est vraiment qu’un accessoire qu’on ne revoit pas en conclusion – n’aurait-il pas dû avoir envie de le retrouver après une telle journée ? – et la relation Rio/Agatha n’est absolument pas explorée. Bordel, Agatha a flirté avec la mort, on veut en voir plus quand vous faites un flashback sur elle non ? Faites 22 épisodes ! Autant d’attente autour du couple Rio/Agatha pour juste quelques scènes où elles évoquent le passé sans le montrer et pour finir sur ce cliché horrible et répétitif de la lesbienne méchante ou morte ; ou les deux, merci bien. Merci aussi à l’avant-dernier épisode de proposer un baiser de la mort comme premier vrai baiser lesbien du MCU…

Il a le mérite d’exister (et il fait plaisir), mais c’est frustrant ; exactement comme tout ce qui tourne autour de Billy (dont le coming-out auprès des parents très religieux est évacué d’ailleurs). L’Enfer est pavé de bonnes intentions. Cela dit, tout cela permet de transformer la figure de la sorcière en un symbole moderne d’autonomie et de différence, tout en conservant les clichés habituels (la balade en balai et le rire maléfique de Rio, quel kiff !). Agatha n’est pas une héroïne classique, elle est une femme qui défie les normes et s’affirme avec toutes ses nuances – une facette qui parle aussi aux minorités et aux voix qui cherchent à se faire entendre – en passant sans cesse de l’humour au machiavélisme, de l’héroïne à l’anti-héroïne. Une sorcière ambiguë, comme elle est censée l’être.

Un nouvel univers… venu des comics

Si en définitive, l’avant-dernier épisode Follow Me, My Friend, To Glory At The End est peut-être le plus marquant, ce n’est que le prélude au final où Agatha devient enfin ce qu’elle est dans les comics. Elle n’est pas une sorcière à “sauver” ni à condamner, mais une force de la nature qui apprend à s’accepter et qui se retrouve en position de guide alors que rien n’est vraiment réglé. Surtout, elle passe du statut de méchante dans Wandavision à celui d’héroïne dans Agatha All-Along, avec une véritable exploration de son origin story qui la rapproche finalement grandement de Wanda.

Les deux héroïnes ont en commun de juste vouloir vivre avec leur famille – de passer du temps avec leur(s) fils. Et les deux déraillent fortement pour cela, finissant par commettre des crimes pour cela. C’est d’ailleurs cette exploration de la culpabilité et de la rédemption qui donne à la série une profondeur unique. La magie n’est pas juste là pour faire joli, elle est un miroir de la transformation intérieure : Agatha sacrifie des sorcières pour continuer de vivre par crainte de croiser son fils mort ; Wanda sacrifie les habitants de Westview pour continuer à vivre par crainte de perdre Vision et de devoir à nouveau faire des deuils.

De nombreux parallèles sont possible entre les deux séries. C’est hyper riche et c’est ce qui fait que j’ai tant aimé Agatha aussi : les motifs sont nombreux. Entre la figure de la sorcière, les parallèles entre personnages (l’évolution de Billy qui devient littéralement sa mère bien malgré lui), les échos dans la structure, la réflexion apportée sur chaque Jugement (les décors, les costumes !) et l’écriture hyper condensée dans la chanson qui accompagne toute la série… Il y a beaucoup à dire et je sais qu’un article ne suffira pas à faire le tour. D’ailleurs, tout ça est un peu brouillon et je vous balance mes idées les unes après les autres, mais c’est parce que j’ai aimé, écoutez.

Et après ?

Évidemment, l’annonce que la série ne sera qu’une mini-série laisse un peu amer. Avec autant de pistes ouvertes, il y aurait eu de quoi explorer davantage le passé et les dilemmes d’Agatha, de creuser cette Route mystérieuse maintenant qu’elle existe, de suivre Billy et Agatha dans la quête de Tommy, de connaître davantage Jen (finale girl inattendue) et chacun des personnages (Sharon et Alice sont vraiment parties trop tôt).

Ce format court, malgré ses qualités, laisse comme je m’en doutais un goût de trop peu. La série aurait vraiment gagné en qualité avec davantage d’épisodes. C’est énervant comme il y a quatre ans : pourquoi proposer une série d’une telle qualité si c’est pour la laisser si vite aux oubliettes ? Un mois et puis s’en va ? Je n’ai pas eu ma dose, je ne regarde pas des séries juste pour un mois, moi ! Déjà que j’ai l’impression de ne pas avoir fait le tour de toutes les pistes ouvertes par la série-mère (Darcy !), je me retrouve à rester vraiment sur ma faim là.

Il n’y aucune suite officiellement annoncée pour les personnages de la série. On sait qu’on les retrouvera, on sait qu’il y a un projet de série autour de White Vision, on sait bien qu’il y a une équipe de Young Avengers qui se dessine… mais qu’est-ce que c’est frustrant !

En définitive, Agatha All Along pourrait marquer un tournant dans la façon de représenter la sorcellerie à l’écran, mais il faudra voir si elle parvient à laisser un vrai héritage avec cette diffusion si courte. C’est symptomatique depuis WandaVision, les mini-séries s’enchaînent et ne parviennent pas forcément à marquer suffisamment sur le long terme. Quand je pense que je croyais que WandaVision allait casser les séries avec toutes ses réflexions et son méta… pour que finalement tout continue d’aller de mal en pis derrière !

Quitter la Route… ou y rester ?

Je me dois de trouver une conclusion à cet article, et ce n’est pas évident. En bref, Agatha All-Along fut une simple série fantastique qui rendait très bien hommage à la figure de la sorcière, revisitée pour une génération qui cherche à casser les stéréotypes. Alors, même sans saison 2, c’est une œuvre à savourer, à revisiter. Les trois derniers épisodes sont très clairs là-dessus : on est passé à côté de beaucoup de choses dans les premiers épisodes, de petits moments (quand Agatha essaie de donner les vraies paroles aux sorcières qui ne la croient pas !) aux grosses révélations qu’on aurait pu deviner…

Si seulement on regardait encore la télévision en faisant des théories. C’est une série où chaque recoin est une invitation à l’introspection, où chaque détour est un peu plus down the road et où je me rends compte que j’ai vraiment basculé dans le piège du « temps de cerveau disponible » avec les séries. Par crainte des théories de fans qui dévoilent tout, les séries ne nous donnent plus de quoi avoir les réponses en amont, alors on devient paresseux intellectuellement. Comme WandaVision, Agatha All Along n’était pas comme ça, mais l’aphasie est devenue bien réelle alors je ne m’en suis rendu compte que trop tard.

Espérons davantage de séries comme celle-ci désormais… et en attendant, je sais déjà que je vais la revoir. Down, down, down the road…

Echo (S01)

Synopsis : Maya Lopez est poursuivie par l’empire criminel de Wilson Fisk après avoir assassiné Fisk. Qui s’en souvient même ?

Pour commencer, il faut bien savoir que si je regarde la série avec tant de retard par rapport à sa diffusion, c’est parce que je ne suis pas sûr d’avoir vraiment envie de la voir. Je suis actuellement en période de manque post-bingewatching intensif de The Rookie, je me dis donc qu’une petite dose de Marvel ne peut pas faire de mal. Et quand je dis « petite », j’insiste bien sur le mot : cinq épisodes seulement, avec probablement dix minutes de générique chacun (j’abuse à peine), on est juste sur un film Marvel découpé grossièrement en série, non ?

Dire que les retours sur Echo sont mauvais serait un mensonge : ils ont été tout simplement inexistants. J’ai l’impression que personne n’a vu la série, que personne ne sait qu’elle existe. Pourtant, son personnage était sympa lors de sa première introduction. J’ai plus de mal avec Fisk, qui est un personnage qui m’a particulièrement déplu dans Daredevil et que je ne suis pas forcément ravi de retrouver – je ne me fais aucune illusion, il y aura forcément un milliard de flashbacks, au minimum. Bon, ça, c’est autre chose vous me direz, surtout que c’était un méchant que tout le monde adorait.

Bref, je me lance finalement dans la série sans grande conviction. Au moins, je serai rapidement à jour et ça va me permettre de dire que je le suis dans le MCU aussi !

Note moyenne de la saison : 11,5/20

Echo – S01E01 – Chafa – 14/20

Bon, comme je l’imaginais, ce n’est pas glorieux du tout comme introduction. Je comprends pourquoi la série n’a pas fait parler d’elle : l’intrigue proposée est extrêmement décousue et galère à introduire ses personnages, sa mythologie et ses enjeux. Disons…

Echo – S01E02 – Lowak – 12/20

Je commence à peine à m’attacher aux personnages qu’il y a déjà des répétitions dans les scènes proposées et les dynamiques. Les scènes d’action ? Le budget est sacrément réduit dans ce deuxième épisode et c’est beaucoup moins prenant. Quant…

Echo – S01E03 – Tuklo – 13/20

Le retour de l’action fait du bien à la série, mais l’écriture reste poussive, je trouve. On sent bien que le rythme peine à être trouvé et que les dynamiques sont expédiées sans transition d’un point à un autre,…

Echo – S01E04 – Taloa – 13/20

Une fois de plus, Marvel passe par la case « énorme raccourci » dans l’écriture du scénario. L’épisode est aidé par le fait qu’il s’appuie sur un personnage déjà bien établi et bien écrit, mais malgré tout, le rythme a du…

Echo – S01E05 – Maya – 05/20

C’est honteux. C’est juste honteux de supprimer un épisode pour proposer ce gâchis monumental en épisode de fin de saison. Concrètement, il manque des morceaux entiers d’histoire pour que l’ensemble puisse être cohérent : les personnages devinent des choses qu’ils…

Et si je retournais à Disneyland ?

Invite de rédaction Bloganuary
Citez une attraction ou une ville près de chez vous que vous n’avez toujours pas eu l’occasion de faire ou visiter.

Salut les sériephiles !

Alors, accrochez-vous, parce que ma réponse va vous étonner : Disneyland. Oui, oui, je sais, on pourrait croire que j’y passe mes week-ends quand on me connaît un peu et qu’on sait à quel point j’adore Disney, les séries, le MCU, Star Wars… mais détrompez-vous, je n’y suis pas retourné depuis quasiment dix ans ! Enfin, j’avais fait Disney Village. Mais ça ne compte pas vraiment, si ?

J’ai pourtant une sacrée raison d’y retourner avec l’ouverture du campus Avengers. Imaginez un peu : se balader dans l’univers Marvel, c’est du rêve éveillé pour tout fan de séries et de films qui se respecte ! Et je me respecte. Je respecte aussi mon portefeuille, c’est tout. Bref, je suis tiraillé entre ma radinerie (non mais vous avez vu les prix ? L’augmentation des pass annuels ??) et mon envie. De toute manière, je sais que Ludo a prévu d’y aller et que j’irai avec lui quand il reviendra en France. Mais, du coup, j’ai aussi envie d’y retourner avant pour bien maîtriser le parc – ou pour en profiter en couple, aussi.

Je suis super curieux de voir comment ils ont intégré tout l’univers Marvel dans un parc d’attraction. Entre les attractions hyper-technos, les décors qui nous plongent direct dans l’action, et les costumes plus vrais que nature, je m’attends à un truc assez dingue – avec la peur d’être déçu, c’est vrai. Je ne suis pas forcément attraction à sensation, alors c’est plus dur de me décevoir, mais si ça fait trop cheap, je risque de crisper les mâchoires. J’attends depuis un moment d’y retourner !

Bref, ma réponse est simple et basique pour n’importe quel francilien : retourner à Disneyland et m’immerger dans le monde Avengers. Je vous ferai un compte-rendu si ça devait arriver, évidemment !