Salut les sériephiles,
Je vous préviens tout de suite : je n’ai rien de particulier à vous dire aujourd’hui, mais comme j’ai repris goût ces deux derniers jours à l’écriture d’articles un peu blabla, je me suis dit que j’allais continuer. Trouver un sujet pour écrire 500 mots n’a jamais été aussi simple, en plus.
En effet, un coup d’œil aux articles les plus lus du blog depuis une semaine vous aura permis de constater que ce titre d’article est certes très facile, mais aussi tout à fait véridique ! Younger a débarqué dans le catalogue Netflix mi-décembre et depuis c’est une avalanche de contenu Younger qui perce petit à petit dans mon fil Insta. Quel plaisir que la série s’offre cette seconde jeunesse vraiment bienvenue, mais quelle galère : ça me donne tellement envie de la revoir ! En plus, je n’ai jamais écrit les critiques de la saison 1 parce que j’avais tout bingewatché en un aprèm et que, bon, c’était y a dix ans et c’était le tout, tout, tout début du blog… Pourquoi nous la ramener aujourd’hui ?
Je me rends compte en effet que la série ayant été diffusée à un rythme fou (une saison tous les six mois parfois ?), je ne l’ai jamais vraiment revue… et donc j’ai oublié plein de choses ! Quel bonheur se serait de pouvoir enchaîner tous les épisodes, surtout que les sept saisons ne font que douze épisodes à chaque fois…
Et que m’en reste-t-il de cette aventure folle ? Le traumatisme de la scène de la chèvre (si vous ne l’avez pas encore vue, je n’en dirais rien), un livre qui prend la poussière dans ma bibliothèque (Marriage Vacation) et de bons souvenirs. Je veux dire, Lisa & Kelsey me manquent énormément quand il est question de rire devant ma télévision. Lauren aussi. Même le triangle amoureux chiant avec Josh et Charles (OK, c’est la base de la série) me manque. Et Diana et ses bijoux improbables aussi. Bref, je suis tellement jaloux des gens qui vont la découvrir seulement aujourd’hui !
Cela dit, le simple fait d’être sur Netflix ne justifie pas tout son succès ces derniers jours, je suppose. L’algorithme la met en avant puisque la série est du créateur d’Emily in Paris, et ça doit aider énormément. Seulement, ce qui explique probablement son efficacité aussi aujourd’hui, c’est un autre détail, et pas des moindres : c’est que la série se concentre énormément aussi sur la lecture et les manuscrits (forcément).
Je me rends compte ainsi qu’elle était en avance sur son temps : imaginez si elle commençait en 2026 ? La romance est devenu un véritable phénomène littéraire – et la romantasy aussi. De mémoire, la série avait son propre Game of Thrones avec justement ce petit côté spicy en plus, qu’on retrouve tout à fait dans la romance. C’est qu’à l’époque Game of Thrones était hyper tendance… Aujourd’hui, on est plutôt sur du Heated Rivalry et de la romance bien comme il faut (eh, même La Femme de ménage, en vrai, faudra que j’en fasse un article un jour, tiens).
Je sais, je sais, quand je dis que Younger est en avance sur son temps, j’abuse un peu : Booktube existait et cartonnait à l’époque… mais ce carton n’a rien à voir avec ce qu’est TikTok aujourd’hui pour la littérature. Vraiment, je me dis que le nombre de romans qui pourraient surfer sur la tendance d’une série comme Younger et faire leur promo dans cette série maintenant que c’est redevenu hype de lire est phénoménal. Et je me dis aussi que c’est ce qui peut expliquer son succès sur Netflix aujourd’hui, indépendamment du fait que ce soit une série hyper drôle, pertinente et vraiment efficace dans tout ce qu’elle raconte.
De là à espérer un jour un revival de la série, comme c’est tant à la mode et comme Suits a pu l’avoir à sa manière ? Si je critique tout le temps les reboots et les revivals (à juste titre pour Suits LA, bien vite annulée), je dois dire que je ne serais pas contre. La série me manque pour sa fraîcheur – Emily in Paris, du même créateur, est un carton aussi, mais n’est pas si fun en comparaison alors je n’ai pas accroché. Et puis, les actrices doivent s’ennuyer, en plus. Enfin, peut-être pas : Hilary Duff est de retour avec un nouveau single bien trop cool et sortira son album le 20 février. Elle m’a déjà préparé mon meilleur cadeau d’anniversaire, c’est trop généreux.
Bref, pour répondre à la question que je pose dans le titre de l’article, finalement, cette deuxième jeunesse, la série se l’offre en capitalisant sur tout ce qui a fait son succès à l’origine et qui est encore terriblement à la mode aujourd’hui. C’est féministe, c’est décomplexé, c’est fun, c’est réaliste (mais si), c’est cru et c’est terriblement efficace. J’ai tellement envie de la revoir (mais toujours en VO, parce que la VF n’a pas le même charme… le sexe et le cru sonnent mieux en anglais, je pense)… Et c’est dispo sur Netflix, alors n’hésitez pas.
Mes critiques de presque tous les épisodes de la série sont toujours en ligne :
Et la série m’a inspiré tant d’articles, parmi lesquels (c’est dans le désordre et non-exhaustif) :
Aaaah. Cela me donne envie de revoir toute la série ET de reprendre les articles quotidiens. Une catastrophe, cette seconde jeunesse !
