Shannen Doherty

Salut les sériephiles,

C’est la rentrée et je doute que ces articles continuent d’être quotidiens… mais j’ai préparé celui-ci à l’avance. Il faut dire que ça fait quatre mois (déjà !) que j’aurais dû le publier et qu’il me trotte dans la tête. Malgré tout, les mots me viennent difficilement, parce que je ne sais jamais trop comment écrire ces articles, même si j’ai envie de les écrire.

Shannen Doherty nous a quittés en juillet dernier, emportée par une maladie qui n’aura cessé de la poursuivre pendant des années.

Prue Halliwell

Pour moi, elle restera avant tout Prue Halliwell dans Charmed, cette première série fantastique qui a marqué mon entrée dans un genre dont je ne suis, comme vous le savez, jamais totalement ressorti. J’aime l’urban fantasy, j’aime le féminisme, et je le dois en partie à la série, non ?

Prue n’était peut-être pas la sœur que j’appréciais le plus, mais elle était la force du trio Halliwell, un modèle de ténacité et de courage, et son départ brutal à la fin de la saison 3 a laissé une marque indélébile dans l’histoire des séries… et dans mes souvenirs d’enfant.

Pendant des années et des années, j’ai eu des posters de la série, et donc de Shannen Doherty dans ma chambre ; j’ai pris grand plaisir à revoir la série il y a cinq ans, je sais que je le ferai encore. En vrai, Charmed, c’est la première série qui m’a fait venir sur Internet, c’est l’une des premières sur lesquelles j’ai eu l’occasion d’écrire (ironiquement, j’en parle dans cet article sur… Buffy). Bref, c’est vraiment une part de mon enfance et le drame du départ de Shannen Doherty reste un truc marquant – c’est le moment où j’ai découvert ce que c’était Hollywood, en vrai. Je m’éloigne beaucoup du sujet, cela dit.

Ce look était tellement incroyable, elle dégage tant de puissance !

Prue n’était pas parfaite ; elle était exigeante, parfois intransigeante, mais c’est ce qui la rendait si vraie. Elle ne reculait devant rien pour protéger Piper et Phoebe, qu’il s’agisse de combattre un démon ou d’affronter ses propres peurs. C’est cette dualité qui a fait d’elle un personnage si mémorable : une héroïne complexe, en perpétuelle lutte pour équilibrer sa vie personnelle avec ses responsabilités de sorcière. Et bordel, une icone féministe l’air de rien. Revoyez la première saison où elle refuse de se justifier sur ses plans avec les mecs. Pour l’époque, c’était incroyable d’avoir un personnage si libre et si décomplexée… Et même aujourd’hui, cette liberté semble parfois reculer.

Beverly Hills

Bien des années plus tard, j’ai eu l’occasion de revoir Shannen dans un dernier rôle marquant, dans Riverdale, où elle est apparue pour rendre hommage à Luke Perry, son collègue de Beverly Hills.

Le voir partir si soudainement, c’était déjà un choc pour toute une génération, et le fait qu’elle apparaisse dans cette série pour lui dire adieu a renforcé ce moment d’émotion. C’était l’une de ces scènes où la fiction rejoint la réalité.

Riverdale – S04E01

Épisode 1 – In Memoriam – 15/20 L’épisode est loin d’être parfait, mais je n’ai pas à cœur d’être aussi brutal que d’habitude dans ma critique, parce que Luke Perry est mort tout de même. C’est triste, l’épisode parvient à l’être par touche et ce début de saison est tout particulier, forcément. Il ne donne…

Brenda et Dylan, c’était toute une époque. Ce n’était pas exactement la mienne, mais tout de même, impossible de grandir dans les années 90 sans en avoir entendu parler. Y a-t-il encore des couples aussi iconiques dans les séries de nos jours ? Je n’en ai vraiment plus l’impression, parce qu’il n’y a plus de séries pour ado. En fait, c’est ça, la disparition de Shannen Doherty, c’est aussi la mort d’une époque l’air de rien.

Une personnalité remarquable

Au-delà de ses rôles cultes et des portes qu’elle aurait claquées sur les plateaux, Shannen Doherty, c’était aussi une personnalité remarquable, altruiste et, pour ce que j’ai eu l’occasion d’en voir, sympathique. J’ai eu la chance de rencontrer Shannen en 2017, au Comic Con de Paris. Elle faisait déjà face à la maladie, mais elle ne laissait rien transparaître de sa fatigue. Elle abordait chaque rencontre avec une énergie qui semblait inépuisable, déterminée à ne pas laisser son combat contre le cancer entraver sa passion et ses échanges avec ceux qui l’admiraient.

J’ai pris à cette occasion cette vidéo qui, depuis cinq ans, me rapporte un nombre incroyable de vues sur Youtube… Comme j’avais déjà le blog à l’époque, j’avais eu l’occasion de parler de ces rencontres avec Shannen Doherty et de tout le bien de ce que j’avais pensé de ses réponses – y compris concernant le reboot de la série qui était bien critiqué à l’époque.

Un vendredi au Comic Con Paris (2018)

Salut les sériephiles, J’ai une heure top chrono pour vous pondre cet article du jour et tout irait bien si je n’avais pas prévu un sujet si vaste : le résumé de ma journée du vendredi au Comic Con. J’ai plutôt l’habitude de faire des articles à rallonge, mais on va faire comme si j’allais y…

Un samedi au Comic Con Paris (2018)

Salut les sériephiles, C’est reparti pour un compte-rendu d’une journée au Comic Con, et il paraît que c’est crevant à lire tellement il y a de choses. Comme il y en a encore plus qu’hier, méfiez-vous, vous êtes prévenus. Pourquoi y a-t-il plus ? Parce que cette fois, je n’y étais pas tout seul, j’ai retrouvé…

Un premier hommage

Quelques semaines avant sa disparition, Shannen avait rejoint le podcast de ses anciens partenaires de Charmed, Holly Marie Combs, Drew Fuller, et Brian Krause. Elle avait d’abord envisagé de revoir toute la série avec eux, de replonger dans les souvenirs et de partager cette expérience avec ses amis et ses fans. En début d’année, elle espérait même avoir encore trois à cinq ans de combat supplémentaires face à son cancer.

Malheureusement, son état de santé s’est dégradé subitement, ne lui laissant que le temps de deux épisodes du podcast. Cela permet d’entendre à quel point elle est heureuse d’avoir interprété Prue et à quel point elle avait oublié comment elle était badass. On sait au moins qu’elle est fière de ce rôle et de l’impact qu’elle a pu avoir.

À sa mort, ses anciens collègues et amis lui ont inévitablement dédié tout un épisode de podcast que je vous conseille si vous comprenez l’anglais.

Ce qui me touche le plus dans son parcours, finalement, c’est cette force de résilience face à l’adversité. On l’a connue à l’écran de l’adolescence à l’âge adulte, on peut dire sans trop s’avancer qu’elle a traversé des périodes sombres, mais elle semble être restée fidèle à elle-même, sans jamais renoncer. Je trouve aussi qu’il est marrant (humph, ce n’est probablement pas le bon mot) comme avec du recul ce qu’on appelait un « sale caractère » semble être aujourd’hui la base et comment ce qu’elle réclamait quand elle quittait ses séries n’était peut-être que le minimum syndical. On ne saura jamais vraiment, je suppose.

Une chose est sûre, ça faisait un moment que je ne la voyais plus, mais sa mort m’a rendu triste. Elle méritait largement un article sur ce blog, parce qu’elle a marqué ma vie et que, d’habitude, je fais un article quand c’est le cas.

Caitlin Thompson (#142)

Salut les sériephiles,

Faisons comme si nous étions encore hier. Je n’ai pas encore dormi, donc nous sommes toujours le 30 mai dans ma tête, c’est encore dimanche, pas tout à fait lundi. Pardon, je suis en retard, j’ai décidé qu’il valait mieux me concentrer sur mes épisodes que sur mon article du jour, pour une fois. Bien m’en a pris ? Je crois. Au moins, j’ai pu avoir ma performance de la semaine comme ça.

this family is my life — ↳ 2x18 / 5x01 La performance de la semaine :
Caitlin Thompson

La série concernée : This is us
L’épisode : S05E16 – The Adirondacks – 15/20

This is me now, guys.” - This Is Us Recap - Changes - Head Over FeelsPourquoi ? Parce que j’adore cette actrice, que son personnage est passé de parfaitement insupportable à parfaitement adorable en quelques saisons et parce que je suis énervé après les scénaristes. Grosso modo, ça suffit bien à en faire ma performance de la semaine, je trouve. Elle le mérite.

Touching Tummy Kevin Pearson GIF - Touching Tummy Kevin Pearson Madison -  Discover & Share GIFsJ’ai hésité à plusieurs reprises au cours de la saison, car un petit paquet de scènes avec l’actrice méritait notre attention, je trouve. De sa confession de sa maladie à Kevin à son accouchement, en passant par sa grossesse galère et par la joie d’être maman, par la fatigue d’être maman et la capacité d’être une super amie pour Kate, Madison a eu à jouer un paquet d’émotions tout au long de la saison. C’est encore le cas lors de cet épisode final où elle est resplendissante quand elle est avec Kate, mais totalement tiraillée à l’intérieur.

Si les scénaristes ont vraiment en sorte que l’on tombe amoureux de Madison tout au long de la saison, c’était pour mieux nous briser le coeur dans les derniers instants de la saison, lorsqu’elle se rend compte que Kevin n’est pas amoureux d’elle. Elle est alors capable de s’en rendre compte et de ne pas se marier.

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Elle réussit même l’exploit de ne pas avoir l’air trop ridicule en s’autocâlinant ?

Euh. Là-dessus, je la félicite, parce que moi, je suis loin de m’en rendre compte. L’actrice est ma performance de la semaine surtout parce qu’elle arrive à nous faire comprendre son personnage et à jouer un truc parfaitement incompréhensible : désolé, mais moi, ce que je tire des deux derniers épisodes (et de l’ensemble de la saison), c’est qu’après une période de doute, Kevin est on ne peut plus amoureux de Madison. Comment pourrait-il faire autrement, sa joie de vivre est si communicative ? 

Coz I Dream of Magic!
Je suis au moins heureux qu’il ne lui retire pas ses sentiments à elle… Tout n’est pas perdu.

Je suis tellement frustré par cette fin de saison, et tellement bluffé qu’elle arrive à jouer ça comme quelque chose de parfaitement naturel comme décision ! Ils ont une alchimie de malade et sont très clairement amoureux. Rendez-nous ce couple, bordel, ils vont trop bien ensemble pour qu’on puisse croire à cette fin de saison !


This Is Us: The Characters and Their Cars - The News WheelVue aussi dans : Dans pas grand-chose, pour ne surtout pas dire « rien » car je me suis fait avoir la semaine dernière, alors une fois, pas deux. Concrètement, moi, je l’ai aperçue dans un épisode de LA to Vegas en parallèle de la série de NBC.

Depuis son premier court-métrage en 2008, elle a eu l’occasion d’enchaîner plusieurs petits rôles – notamment celui d’une certaine Madison dans le revival de Beverly Hills – mais je pense bien que Madison est son rôle le plus notable. Je n’ai pas vu Greek où elle a un rôle récurrent également, ni les films auxquels son nom est associé. Je marche sur des œufs, la semaine dernière on m’a repris à raison sur un oubli dans cette catégorie. C’est le problème d’écrire ses articles en toute hâte, que voulez-vous ?


justin hartley Tumblr posts - Tumbral.comL’info en + : Je sais que Kevin et Madison ont des enfants ensemble et que je ne dois peut-être pas voir si loin dans le flashforward de l’épisode final, mais j’ai décidé que Madison et Kevin finiraient ensemble malgré tout. Elle est clairement encore amoureuse de lui sur le peu d’images de ce futur que l’on a, alors je refuse de croire qu’il puisse en être autrement.

La saison 6 de la série sera la dernière, je doute que les scénaristes trouvent le temps pour une énième copine de Kevin – et je n’ai pas envie qu’il termine avec Sophie. Ces personnages méritent d’être heureux. Je vais aller me coucher sur cette note d’optimisme, je vous souhaite à tous une bonne nuit 🙂

(ou une bonne journée si vous lisez ça à heure plus raisonnable !)


Voir aussi : Les performances des semaines précédentes

En hommage à Luke Perry

Salut les sériephiles,

Image associée

Il fallait bien que j’ajoute ma modeste pierre à l’immense édifice que constituent depuis hier soir les multiples hommages à Luke Perry. L’acteur iconique des années 90 est en effet décédé des suites d’un AVC, à seulement 52 ans, et je crois qu’il est difficile d’être passé à côté de l’information tant la nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux. J’imagine que c’est particulièrement pire pour tous ceux d’entre vous qui ont entre 20 et 40 ans, parce que vous êtes en plein dans la tranche d’âge concernée par ses plus gros succès, et que vous devez avoir plein d’amis qui ont partagé l’info un peu partout.

C’est que cette mort est particulièrement triste, parce que l’acteur était encore jeune et faisait partie du casting de Riverdale. Voilà qui me fait une raison de plus de la regarder un jour… Si les plus adolescents d’entre nous sont donc touchés par ce décès, ce ne sont pas les seuls, parce que comme je le disais en introduction, Luke Perry est surtout connu pour son rôle iconique de Dylan dans 90210. Cela veut dire que si vous êtes comme moi, cela fait une quinzaine d’heures que vous avez en tête les premières notes du générique de 90210, et je propose de ne pas s’en priver, une fois de plus :

Evidemment, j’étais encore un peu jeune à l’époque de la diffusion de Beverly Hills en France, mais comme j’avais deux grandes sœurs, je n’ai pas échappé à la love story entre Dylan et Brenda ; d’autant plus que Brenda était appelée à devenir Prue Halliwell ensuite, et que Charmed, c’est toute mon enfance.

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Ces coupes de cheveux, ces fronts ! Ah les ’90s…

Forcément, je connais bien les personnages de la série et j’ai vu un tas d’épisodes. En fait, 90210 est l’une des premières séries dont je me souvienne, avec Dawson (ananawaaay). Les teen shows des années 90, c’était quelque chose, et Luke Perry en faisait partie. Rien que pour ça, il méritait cet article hommage.

Après, le fan de Buffy en moi identifie surtout Luke Perry en tant que Pike, le copain de la première Tueuse à être apparue sur les écrans – Bichette ! Et oui, avant d’être une série à succès, Buffy était un film pas si brillant, dans lequel Luke Perry, lui, était brillant. Mais pas brillant parce qu’il était un vampire de Twilight, hein, vraiment brillant dans son rôle. Je voulais donc me revoir le film hier soir, mais Netflix l’a retiré de son catalogue fin février… Très mauvais timing, Netflix !

En tout cas, depuis hier soir, les tweets en hommage à Luke Perry pleuvent et c’est un véritable défilé d’acteurs que j’adore qui le pleurent et le saluent. J’ai l’impression d’être passé à côté d’un monument, parce que même si je l’ai connu dans quelques-uns de ses rôles, je n’ai jamais été un grand fan. Pourtant, quand j’ai appris son décès, j’ai quand même été triste, ce qui m’a pris par surprise. Pour moi, ça prouve surtout que c’était bel et bien une icône et qu’une partie des années 90, donc de mon enfance, vient de disparaitre. À l’heure où 90210 s’apprête à revenir sous la forme d’un mockumentary cet été (vraiment pas convaincu par le projet, perso), je trouve ça particulièrement triste de me dire que le casting vient de perdre un de ses membres principaux, qui devait essayer de trouver un moyen de passer malgré son planning chargé dans cette nouvelle version de la série.

Bref, les fans sont passés de la joie à l’horreur en quelques jours – en quelques heures. Quant à Luke Perry, il est clair qu’il ne sera pas oublié de sitôt quand on voit l’ampleur des réactions depuis hier soir. Un grand acteur s’est éteint, assurément.

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Un samedi au Comic Con Paris (2018)

Salut les sériephiles,

C’est reparti pour un compte-rendu d’une journée au Comic Con, et il paraît que c’est crevant à lire tellement il y a de choses. Comme il y en a encore plus qu’hier, méfiez-vous, vous êtes prévenus. Pourquoi y a-t-il plus ? Parce que cette fois, je n’y étais pas tout seul, j’ai retrouvé des amis sur place, comme je vous l’avais annoncé dans le programme. Comme d’habitude, la journée commençait assez tôt, surtout qu’il fallait cette fois attendre l’ouverture des portes dans le froid, contrairement à la veille.

Compte-rendu du vendredi

Pas de regret d’avoir eu à payer ma place, et nous sommes rentrés avec Laura et son copain vers 9h45, donc sans avoir perdu beaucoup de temps sur la journée. Les journées sont denses au Comic Con, alors on était bien content de nous !

Après avoir récupéré nos sacs Warner (plutôt Gotham ce jour-là, parce que le sac est quand même plus classe) et surtout nos pins (à la recherche d’Harley Quinn pour Laura), nous avons fait un rapide premier tour – c’était facile, j’ai guidé vers les quelques goodies à récupérer, mais à part les cartes postales Canal, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent.

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Oui, c’est une capture d’écran et alors ?

Quoique : pour se mettre quelque chose sous la dent, il suffisait d’aller en Masterclass pour la projection de Final Space qui se faisait avec un cookie plutôt bon et bienvenue. Enfin, bienvenue, j’avoue que je ne l’ai mangé que le soir en goûter, parce que mon petit déj’ était encore là et qu’il n’était que 10h15, mais ça fait toujours plaisir d’avoir un peu de nourriture gratuite au Comic Con parce que bon, je suis radin et dans tous les salons, la bouffe est toujours super chère. En plus, au Comic Con, elle est à l’extérieure, donc je ne suis pas du genre à craquer pour la malbouffe sur place.

Ce n’est pas le sujet cela dit, parce que je dois dire que j’ai beaucoup aimé le concept de cette projection de Final Space, en VF, avec Baptiste Lecaplain et William Coryn qui ont travaillé sur cette VF. Je n’ai pas bien fait mon travail, parce que je n’ai pas vu la VO que l’on m’a vendu de manière très positive, donc il est dur de comparer. Cependant, j’ai beaucoup aimé la VF, fait rare pour être souligné : on sent une réadaptation du matériau d’origine, un délire poussé à l’extrême entre Baptiste Lecaplain et William Coryn.

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À eux deux, ils suffisaient à mettre l’ambiance, mais comme en plus, c’est Terry LTAM qui présentait ce panel, on a passé une bonne heure à se marrer. La bonne ambiance était là dès le départ, avec la première story de Baptiste Lecaplain, prenant cours auprès de Terry, puis avec une critique express, radicale et bien sentie de The Walking Dead comme cette série qui est « comme une copine qu’on n’arrive plus à quitter ». Ouep. Beaucoup d’humour, une bonne présentation et ça donnait envie. Pourtant, ce n’est pas trop mon genre à la base, mais pourquoi pas.

Après ce très chouette panel, on a trainé un moment dans la Masterclass pour récupérer une photo avec Baptiste Lecaplain et, surtout, une avec Terry. Les deux ont été super sympas avec nous et c’est franchement cool cette bonne ambiance qui règne toujours dans au Comic Con. Tout le monde y reste assez accessible, même quand il est l’heure d’évacuer la salle et que le panel est terminé.

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Ensuite, j’ai abandonné Laura et son copain pour retrouver Poluss dans les allées du Comic Con. Là, j’ai bien compris qu’on était samedi : il y avait à peu près 3 fois plus de monde que la veille et circuler était absolument impossible. Ajoutons à ça que Poluss ne connaissait pas le salon et se retrouver a été un petit calvaire, mais je pense qu’on a réussi à s’en tirer en moins de dix minutes, à coups de message et téléphone.

Et pour suivre la journée de Laura, c’est par là.

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Le but de tout ça ? Nous rendre à la Grande Salle pour retrouver Shannen Doherty. Deuxième session avec elle pour moi ce week-end là, et cette fois, elle est bien à la hauteur de sa réputation : à peine arrivée, elle veut se faire sa petite story insta et elle invite tout le monde à se lever, histoire qu’on ne voit pas trop que le fond de la salle est vide. Tss.

Plus encore que la veille, les questions du public ne s’autocensurent pas : sa brouille avec Holly Marie Combs, son départ de Charmed, on a le droit à tous les points gênants possibles. Franchement, je trouve qu’il n’y avait pas beaucoup d’empathie de la part du public français : on sait bien qu’après 17 ans, elle ne nous répondra pas. Bon, elle nous a dit quand même qu’un jour un livre serait écrit sur le sujet et qu’en attendant, elle ne dira rien. À la lumière du mouvement #metoo et des fétichismes un peu chelou de Spelling (les trois femmes fortes), il y a quand même des questions qui se posent dans la manière dont elle a présenté ça. On verra un jour, j’imagine, en tout cas, elle semble interdite d’en parler : ça ressemble fort à un contrat de confidentialité, tout ça.

Bon et sinon ? Sinon, elle a fait une petite vidéo qu’elle a envoyé à Sarah Michelle Gellar pour la faire venir en France, parce que quelqu’un lui a demandé de l’appeler. Ouep, j’avoue, j’ai du mal à concevoir le concept du « j’ai payé 22 euros mon entrée pour venir voir une actrice et lui demander d’en faire venir une autre », côté empathie et respect pour l’actrice qui vient des States, je trouve ça moyen. J’en ai parlé à d’autres qui ne voient pas ça comme moi, mais voilà, moi j’ai quand même eu des moments de gêne dans ce panel, pour elle.

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Cela dit, Shannen Doherty a surtout fait preuve d’une capacité assez incroyable à contourner les questions, en se concentrant sur de petits détails de celle-ci pour éviter le point auquel elle ne veut pas répondre. Pas de chance pour elle, Yaële Simkovitch veillait au grain et faisait bien son travail, en revenant toujours à la charge et en rappelant les questions. Quant au panel en lui-même, il était très bien, mais avait le problème de répéter ce qui avait été fait la veille comme il y avait eu hors sujet la veille. Shannen Doherty elle-même s’est retrouvée à beaucoup se répéter et à le dire, « comme je disais hier ». Pas top, ça pour le coup, mais le problème venait de la veille. Et puis, ça ne fait pas mal d’entendre de nouveau une défense du reboot.

Dans tout ça, le panel est passé vite avec quelques vidéos que je prenais, quelques tweets, quelques commentaires et blagues avec Pauline, et puis surtout avec l’arrivée de Dean Cain. Oui, Superman a décidé de rendre une petite visite à ce panel, et c’est très chouette. Cette rencontre n’est pas anodine : les deux acteurs ont partagé l’écran pour quelques épisodes dans Beverly Hills et ça permettait les retrouvailles d’un couple qu’on attendait tous en voyant le planning de ce Comic Con. En plus, les deux acteurs s’entendent super bien – genre, ils ont passé les fêtes de fin d’année ensemble il y a deux ans, parce qu’ils sont voisins. Classe.

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Bref, il a rapidement été temps de se retrouver dans les allées bondées (beaucoup trop bondées) et surtout de retrouver Laura et son copain, qui, heureusement ont eu la bonne idée de se mettre un peu en hauteur, qu’on les repère. Un peu épuisé d’avance par le monde dans les allées, on a décidé de rester là et de manger debout, parce que l’espace détente était déjà pris d’assaut, évidemment.

Cela dit, on était plutôt bien placé pour manger, on avait vue sur le salon, donc on a pu commenter un peu la matinée, les cosplays, tout ça tout ça.

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Et y a quand même des cosplays qui ont la grande classe !

C’était un bon moment qu’on a poursuivi avec l’artist alley et le haut du Comic Con. Le vrai problème, c’est qu’il y avait tellement de monde que c’était dur de se laisser convaincre par les travaux des artistes, faute de pouvoir bien les voir. C’est top quand on les connaît déjà, mais sinon, la notion de découverte des œuvres est loin d’être satisfaisante. Dans le même genre, impossible d’accéder aux animations (box karaoké, box Syfy) sans y passer deux heures d’attente. On est heureusement tomber d’accord tous les quatre pour dire que ce n’était pas ce qui nous intéressait le plus – même s’il y a un regret pour Syfy, j’y reviendrais.

Tout ça a fini par nous mener vers la file d’attente de la Masterclass pour aller « À la rencontre de Summer Glau », toujours avec Yaële Simkovitch. Là-dessus, je vais abréger, j’ai déjà longuement parlé de ma rencontre avec Summer Glau, et donc de ce panel très réussi. Il y a été question de ses séries, de Firefly à Arrow, en passant par Les Chroniques de Sarah Connor. Outre mon article, je vous invite aussi à aller voir le compte-rendu de ce site, avec lequel je me suis associé. Le panel est passé bien trop vite en tout cas, peut-être aussi parce que je filmais (et mon portable a trouvé ça long avec sa surchauffe).

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À la sortie, j’ai retrouvé une autre amie cosplayeuse, à retrouver sur Instagram sous le pseudo @coco_loco_cosplay, qui se baladait dans les allées avec d’autres cosplayeurs. Il y a un petit aperçu sur son insta, n’hésitez pas une seconde à aller y jeter un œil ! Cela faisait un petit moment qu’on ne s’était pas vus, donc on a bavardé en suivant les autres qui cherchaient de quoi craquer.IMG_20181027_185802_186.jpg Ben voui, dans le programme, on avait prévu un grand craquage shopping et d’une certaine manière, il a eu lieu, d’une autre, je ne suis pas reparti avec grand-chose. Craquage ? Ben voui bis, j’ai pris ma photo avec Summer Glau. Pendant ce temps, les autres ont tenté la Syfy Box, mais il y avait déjà trop de monde attendant, donc ça n’a pas pu se faire.

En bref, assez peu de goodies sur la journée, quelques jeux de société, mais pas tout à fait ce qu’on voulait ou attendait. La journée est passée à la vitesse de l’éclair finalement, mais je pense que c’est la foule qui a donné cette impression aussi. Il était déjà temps de dire au revoir à Poluss qui ne restait pas pour la projection. La projection ? C’était soirée Syfy et ça promettait d’être bien avec Marvel’s Runaways, que je n’ai pas eu le temps de voir à sa sortie, et le début de saison 4 de Channel Zero.

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Un avis express ? Runaways est plutôt sympathique, mais très lente à mettre en place. Le casting est chouette, alors je ne dis pas que je ne regarderai jamais la suite… Cela dit, ça ne m’a pas transcendé au point d’avoir envie de me jeter sur la suite. Et je sais que ça ne se voit pas beaucoup, mais ça a été tout le contraire pour Channel Zero : j’en ai adoré le premier épisode de la saison et j’ai hâte de voir la suite, même si je ne sais pas du tout quand je la verrai. Côté négatif, et je l’ai dit dans mon article sur le Serigraphe, je regrette seulement que cette soirée se soit faite dans le froid. Syfy a joué la carte de l’originalité côté goodies, en tout cas, avec un coloriage. C’était original – j’aurais adoré un T-Shirt Channel Zero, mais le financement doit pas être le même chez Syfy que chez Paramount, et c’est déjà très bien d’avoir eu quelque chose, surtout que, cette fois, toute la salle a obtenu quelque chose.

Et puis, ça tuait l’attente avant les épisodes. En revanche, il n’y a pas eu de coupure, même de trente secondes, entre les deux séries et c’était très perturbant de changer radicalement de style – d’une série ado à une scène de cul, il n’y avait que dix secondes, fallait rentrer dedans.

IMG-20181027-WA0014.jpegLa deuxième journée de Comic Con s’est donc terminée et on a repris le petit rituel du samedi soir établi l’an dernier avec Laura en allant au restaurant. Et croyez-moi, les crêpes et le cidre étaient bienvenus après une journée comme celle-ci ! Non, parce que quand je dis qu’il y avait du monde et qu’on n’avançait pas dans les allées, ce n’est pas du tout une manière de parler : ça ressemblait à ça le Comic Con cette année. Un peu victime de son succès quand même (et encore sur cette photo, il y a une personne devant moi qui a bifurqué sur la droite au dernier moment, y a un joli espace pile poil devant, on pourrait croire que j’abuse, mais promis, je dis vrai) !

Compte-rendu du vendredi
> Compte-rendu du dimanche
> Compte-rendu de ma rencontre avec Summer Glau
> Compte-rendu des trois jours

Compte-rendu du samedi par Laura

Merci aux équipes du Comic Con, à Yaële et Terry, aux cosplayeurs, à Syfy, aux invités et à tous les amis dans cet article pour cette très belle journée !