Dollface – S01E09

Épisode 9 – Feminist – 16/20
C’est déjà un peu plus drôle, mais je suis partagé devant cet épisode : je trouve qu’il était super bien écrit pour faire avancer les personnages. Malheureusement, la fin contraste énormément avec tout ce qui est mis en place au cours de l’épisode et avec la nouvelle maturité offerte à la série. Heureusement, le décalage comique fonctionne toujours.

Spoilers

Celeste trouve les chaussures de Madison dans sa chambre et suspecte une de ses employées d’avoir couché avec son mari.

Trying to be a good friend makes me bad feminist, can you believe that ?

Bon, encore une série où le vent souffle fort. C’est dingue, c’est un point du Bingo Séries de ce mois-ci que je pensais avoir du mal à trouver, mais bim, le revoilà encore une fois, pour genre la quatrième fois du mois. L’épisode commence en noir et blanc pour une situation bien dramatique : Celeste a trouvé des chaussures de femme dans sa chambre à coucher.

Elle comprend bien que quelqu’un a couché avec son mari, et elle soupçonne aussitôt ses employées après la retraite spirituelle chez elle de l’épisode précédent. Cela mène à une scène intéressante où Jules explique discrètement à Izzy ce qu’elle sait et où elle termine par n’avoir d’autres choix que de révéler qu’il s’agit de ses chaussures. Il va de soi que Celeste ne la croit pas une seule seconde, mais comme les chaussures vont à peu près à Jules, elle ne peut que lui faire quelques menaces où elle souligne qu’elle n’est vraiment pas une bonne féministe si elle ne soutient pas toutes les femmes face aux hommes.

Voilà qui est fait. Jules se rend ainsi à la marche avec les chaussures trop petites de Madison, et ça a un vrai côté Cendrillon tout ça. Bon, bien sûr, Jules finit par être assommée plus ou moins dans la rue à cause du vent, et c’est assez marrant à voir. J’ai bien cru avoir droit à un paysage d’automne avec toutes les feuilles mortes au sol, mais à son réveil, on récupère les couleurs… et pas vraiment. 

A son réveil, toujours, la femme-chat conseille à Jules d’aller écouter un discours à la marche des femmes qui a lieu en ville et où elle est de toute manière censée se rendre. En chemin, elle tombe sur Stella, encore un peu bourrée de la veille et surtout déprimée d’être stupide. Ben oui, c’est tout ce qu’elle retient de son échec en école de commerce. Bon, rapidement, elles retrouvent Madison, toujours dans le déni concernant Colin et c’est plutôt intéressant comme manière de traiter le sujet.

Par contre, l’arrivée de Celeste telle une sorcière Disney, c’était abusé, surtout quand les filles laissent Jules seule face à sa boss. L’épisode devient assez vite une quête amusante : Celeste veut absolument la vérité quand Jules fait tout ce qu’elle peut pour la cacher. Ce n’est pas si évident par contre. En plus, Madison finit par s’énerver contre elle et lui dire que c’est Celeste « l’autre femme » de l’histoire. Pas vraiment.

Madison pète donc un de ses classiques câbles dans cet épisode, Stella a un super look comme d’habitude, Izzy fait une crise d’angoisse quand elle se rend compte qu’elle est incapable de survivre sans un groupe d’amies et Jules est poursuivie par sa boss qui lui envoie des messages dans le ciel et deux Alison pour l’enlever. Heureusement pour elle, Jules sort de cet interrogatoire/torture (avec un appel en visio de Jeremy ?) grâce à l’aide inattendue d’Izzy et Stella.

Les filles peuvent ainsi retrouver Madison, finalement restée sur place pour Jules puisqu’elle a appris ce qu’il en était de ses chaussures portées par Jules tout au long de l’épisode. Malheureusement, il est trop tard pour qu’elles entendent le discours inspirant qu’elles devaient écouter ensemble… mais heureusement, le chat de Jules, présent tout du long dans son sac (?) s’enfuit et se rend directement auprès de la femme devant faire le discours.

C’est une belle coïncidence qui leur permet de comprendre les différents visages du féminisme, la complexité du sujet aussi, et une petite part de l’hypocrisie qu’il peut y avoir quand on est une femme féministe. Euh… Soit ? Etonnant message, mais assez raccord avec le reste de la saison finalement, où l’humour repose souvent sur le décalage entre féminisme et situation qui impose de ne pas l’être. Si la femme, nommée Sylvia, a plein de conseils pour Madison, Izzy et Stella afin qu’elles fassent face à leurs problèmes, elle n’a rien à dire à Jules qui, apparemment, aurait les clés en main pour son problème.

Son problème qui se manifeste bien vite, avec Celeste débarquant à nouveau pour savoir la vérité. Par chance pour Jules, Celeste comprend qu’elle ne devrait pas mêler ses employées à ses problèmes et tout est bien qui finit bien… ou pas.

Finalement, Jules se réveille en fin d’épisode comme si de rien n’était : elle a encore toute la journée à vivre, ce qui explique que l’épisode était encore plus perché que d’habitude avec beaucoup de moments wtf. Un message vocal de Stella lui apprend que Madison ne veut pas aller à la marche, un d’Izzy, interminable et drôle, nous montre que rien n’a avancé finalement et un de Jeremy empire la situation encore puisqu’il aura un rencard pour un week-end qu’ils vont partager. Rien que ça.

Dollface – S01E08

Épisode 8 – Mama Bear – 14/20
Je ne sais pas exactement comment on en est arrivé là en tout juste 25 minutes, mais clairement nous sommes passés d’un épisode de comédie à un épisode au ton très différent de ce que j’en attendais. Et c’est tout ce dont je n’avais pas besoin ce soir où je voulais reprendre mon #WESéries par quelque chose de plus fun. C’est raté – même s’il y avait des moments funs.

Spoilers

Jules accepte de partir en retraite spirituelle avec son boulot, mais elle va vite le regretter.

Ruin ! As in « you are going to ruin Madison’s life ».

Je viens de me rendre compte que si je terminais cette saison, non seulement j’avançais dans mon Challenge Séries 2021, mais en plus je terminais le #WESéries avec le niveau ultime et tous les défis. Il est 22h20, j’ai donc tout à fait le temps de terminer. Enfin, j’ai pile le temps. Bref, ces critiques vont aller vite, parce que j’en suis à la quarantième page du week-end et que j’ai du mal à commenter les comédies en direct.

Anyways. Dans cet épisode, on se retrouve comme toujours avec plusieurs intrigues s’entrecroisant, avec Jules qui accepte de partir en retraite d’un week-end avec des collègues. Cela fait bien plaisir à ses amies, même si elles ont leur propre drama – Madison est heureuse de son copain lui ayant dit « je t’aime », Stella espère une lettre d’école de commerce. Passionnant. D’accord, j’avoue. J’adorais le début de la saison, mais ça fait quelques épisodes que je suis un peu déconnecté de tout ce qu’il se passe.

Et ce n’est pas le cours de yoga avec des chèvres chez la boss des filles qui arrive à me convaincre du contraire. Grosso modo la retraite du boulot est un truc de dingue. On a un week-end à la plage avec du yoga perché, des méditations où Laura semble se perdre en mer, des bougies à allumer malgré le vent et des tentes de méditation terrifiantes où Celeste, la boss, surveille ses employés. J’avoue, il y a de l’humour qui marche bien, notamment quand Laura est perdue en mer.

Par contre, faut m’expliquer le maquillage de Jules qui tient dans toutes les situations, même à la plage. Sérieusement. Dans les choses marrantes aussi, on peut noter cette prof de yoga qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Trelawney dans Harry Potter et qui fait le même genre de prédictions. Bon, sinon, pour une comédie, ça vire au drama très rapidement quand Jules se rend compte que le mari de sa patronne, Celeste, n’est autre que le copain de Madison.

C’est un bon rebondissement que j’aurais dû voir venir et qui me fait bien rire, surtout étant donné que Celeste était en train d’affirmer à Jules qu’il était possible de faire marcher un couple si l’on s’aimait vraiment. Aha. Il n’en faut pas plus pour donner envie à Jules d’aller vomir un coup. Izzy est aussitôt convaincue qu’elle est enceinte, ce qui mène à de nouveaux quiproquos totalement perchés entre Jules et ses amies.

Non parce que forcément, Jules vérifie pour être sûre de ne pas être enceinte. Si elle ne l’est pas, elle tombe inévitablement sur Madison qui pense aussitôt qu’elle est enceinte. Et comme c’est bien plus simple de lui mentir et se dire enceinte que de lui avouer la vérité maintenant qu’elle sait Colin aime Madison, Jules lui laisse croire ce qu’elle veut.

C’est plutôt marrant, surtout que l’intrigue est interrompue rapidement pour nous apprendre que Stella vient d’être refusée de l’école de commerce qu’elle visait. Sans surprise, Stella se bourre la gueule, mais le problème, c’est qu’elle le fait en plein milieu du campus. Jules et Madison se précipitent à sa rescousse, comme toujours. Bordel, qu’est-ce que cette actrice est excellente ! Stella m’a fait mourir de rire à jouer la bourrée – que ce soit quand elle était bourrée de manière fun ou de manière triste. Dans tous les cas, ça marchait.

On enchaîne sur un moment assez classique où l’amie bourrée devient une métaphore d’un bébé à gérer pour Madison et Jules. Cela fonctionne à merveille, mais ça se termine par ce qui devait arriver : Jules accouchant de la vérité auprès de Madison. Et la vérité fait mal. Si Madison savait que Colin était marié, elle ne voulait pas savoir qui était son ex-femme. C’est donc pire que tout de savoir qu’elle n’est pas son ex-femme du tout, mais bien sa femme.

Comme toujours dans ces cas-là, par contre, on se retrouve avec un cas classique de « shoot the messenger » : Madison reproche à Jules de lui mentir et de vouloir ruiner sa vie. Quelle tristesse de finir l’épisode sur une dispute entre les deux.

Dollface – S01E07

Épisode 7 – F*** Body – 15/20
J’ai moins ri que ce que je pensais devant cet épisode, et c’est dommage, c’était une bonne occasion de le faire en théorie. En tout cas, ça me fait plaisir de reprendre la série après quelques mois et je continue de penser qu’elle est très bien. M’enfin, c’est mon problème avec les comédies, une fois de temps à temps, ça me suffit bien apparemment. Reste à voir si je vais finir la saison ce week-end ou pas, donc.

Spoilers

Jules a besoin d’oublier Jérémy, et d’après ses amies, ça ne peut se faire qu’avec un sex-friend dans sa vie.

Burn your phone and then kill yourself.

La voix de Jules me manquait, je crois. Et puis, je suis en plein #WESéries, le repas est en train de cuire, c’était le moment parfait pour lancer cet épisode. Après des mois sans épisode, oui. J’avais dit dans mon planning que je l’envisageais, alors c’est bien normal, non ?

L’épisode commence par un petit gag comme toujours : Jules remonte l’instagram de la nouvelle copine de son ex, et ça termine par un accident prévisible où elle like la photo. Elle est complétement bourrée de toute manière, elle a aussi appelé la sœur de Jérémy pour savoir s’il venait seul ou non à son mariage. Jules a la réaction la plus censée : elle balance son portable, avant d’appeler le 9-1-1 de la série, à savoir la fameuse femme-chat. On s’amuse bien de la situation, avec une bonne métaphore qui est filée jusqu’à l’arrivée d’urgentistes constatant le décès.

Il est bien trop tard pour qu’elle puisse fasse marche arrière, donc, et elle est ainsi forcée d’en parler à son groupe d’amies. On s’amuse bien de sa situation pourrie autour de la télévision du salon, on fait quelques blagues sur le féminisme à géométrie variable de ses amies et hop, toutes les filles la poussent à faire quelques dates supplémentaires, mais certainement pas avec son vétérinaire. Les filles pensent en effet que Jules a besoin de se changer les idées de Jeremy, mais pas de se retrouver un petit-ami trop vite.

J’ai toujours du mal avec ce genre de théories fumeuses, mais admettons, puisque c’est là qu’on en est. Jules ne sait pas trop où trouver un type qui pourra lui servir de plan cul. Par chance, Madison a de bonnes idées pour ça, et surtout, la série lui sert ça sur un plateau d’argent avec un concessionnaire pour hommes, plutôt qu’un concessionnaire de voitures. C’était bien drôle à suivre, avec plein de types qui sont présentées à Jules. Au moins, cela permet à Jules de faire son tri, on va dire.

Elle rencontre ainsi un type fan de lego, et c’est apparemment son seul gros défaut. Euh, ça va, y a pire dans la vie. Pff, je crois que je suis trop un geek, même pour cette série. Au restaurant, elle se trouve coincée entre ses instincts et le type. C’est plutôt drôle à suivre, jusqu’à ce qu’il devienne évident que Jules était en train de tomber amoureuse du type. Je veux dire, on les voit coucher ensemble et faire comme s’ils n’étaient que plan cul… Mais aussi s’échanger plein de SMS. Et l’avantage, c’est qu’on se retrouve avec plein de bulles de BD à l’écran parce que c’est comme ça que la série nous les montre à l’écran, ces SMS. D’ailleurs, avec ces échanges, j’ai même eu une dinde dans l’épisode, et ça c’est dingue.

Bref, Jules finit par parler aux filles de sa relation avec ce type qui la pousse à ne sortir qu’au milieu de la nuit. Inquiète pour sa sécurité sanitaire, elle se rend chez la gynécologue pour un check-up et apprend qu’elle a bien chopé quelque chose : des sentiments. Et ce n’était pas le but. Le pauvre type au logo va donc se faire dégager bien vite de sa vie, puisque la gynéco lui conseille de ne pas le recontacter tout de suite et d’apprendre à faire tourner les différents hommes de sa vie avec un bon planning.

Le problème, c’est que Jules recontacte alors Wes, persuadée que ça l’aidera à y voir plus clair sur la manière de ne pas s’engager trop vite. C’est une catastrophe de ce point de vue-là, parce qu’il passe un excellent rencard à manger de la pizza et regarder des films allongés sur le canapé. Voilà qui est fait, hein.

Au matin, Jules est forcée de le virer avant le lever total du soleil pour sauver les apparences, mais elle n’y arrive pas face à Madison, Izzy et Stella. Ces dernières décident donc de l’emmener à une fête d’anniversaire terriblement angoissante : celle de Paul, un pote de fac qui fait chaque année la même fête d’anniversaire. Sauf que bon, entre la fac et l’âge adulte, les mêmes idées deviennent craignos. J’ai utilisé le mot craignos, bordel, je le suis moi-même.

En tout cas, le but des filles est de s’assurer de ne pas avoir trop vite envie de retomber dans une relation sérieuse. Pas si simple : Wes est présent lui aussi, et Jules est forcée d’avoir une conversation honnête avec lui, lui expliquant qu’elle a terriblement envie qu’ils s’embrassent, mais qu’elle ne le souhaite pas non plus car ce serait le début de quelque chose pour lequel elle n’est pas prête. C’est honnête, au moins.

L’épisode se termine là pour elle. Pour Madison, on termine sur Colin qui lui avoue qu’il l’aime après avoir été pressé de définir leur relation. Oui, Madison passe peut-être son épisode à demander à Jules de ne pas prendre les choses trop au sérieux, mais elle le fait elle-même, hein.

Pour Stella, c’est encore plus compliqué : alors qu’elle est employée pour garder la maison d’un type avec qui elle couche quand il est de passage en ville, elle finit par se rendre compte qu’il est plus que probable que le type la considère comme sa petite amie. Pire que ça, même : il la décrit comme « the one » sur Instagram et elle l’a donc trompé un sacré paquet de fois. Du pur Stella, j’ai bien ri.

Pour rompre avec lui, comme elle ne peut le faire par SMS, elle lui présente donc Izzy. C’est l’occasion d’un quiproquo gênant où le type comprend que Stella et Izzy veulent un plan à trois, avant que ça ne se termine bien pour Stella : « the one », c’était l’objectif Nikon utilisé pour la photo, pas elle. Pour le reste, il ne la considère que comme une sex-friend et ils peuvent coucher ensemble, sans Izzy. Par contre, les chaussures sur le canapé, c’est trop. Oui, c’est tout ce que j’ai retenu de la scène, et alors ?

Izzy finit désespérée de n’avoir jamais rien vécu dans sa vie, mais comme Stella l’embrasse à la fête de Paul, elle commence au moins à expérimenter comme le veut la vingtaine. Mouais, pas terrible ce développement pour Izzy, franchement.

Bilan séries octobre 2021

Salut les sériephiles,

On est le 20 novembre, et j’ai capté il y a seulement deux ou trois jours que je me suis tellement laissé emporter par ce début de mois que j’en ai oublié d’écrire mon article habituel de… début de mois. Ça vaut bien le coup de décaler une fois de plus les « derniers coups » pour rattraper au moins ce retard-là ! C’est parti pour un bilan du mois d’octobre qui a été compliqué à rédiger, et pourtant, il y avait de la matière… mais seulement sur la première moitié du mois.

C’est probablement pour ça qu’une partie de moi à laissé de côté l’idée d’écrire cet article, je ne me suis même pas rendu compte qu’on changeait de mois au fond. D’ailleurs, je suis terrifié de me rendre compte qu’on est déjà le 20 novembre ! Pas de quoi s’inquiéter, je suis en train de finir une saison dont je ne ferai pas les critiques pour mon #WESéries tout en rédigeant cet article, alors tout n’est pas perdu. Non, je n’ai pas oublié le #WESéries non plus ! Allez, c’est parti pour le bilan.

J’ai pris tout mon temps à regarder cette saison, mais eh, je me remets progressivement aux séries procédurales, comme vous le savez. Clairement, celle-ci me remet le pied à l’étrier d’une bonne manière, parce que je l’ai découverte sous un nouveau jour.

Cette série avait toujours été un petit guilty pleasure de fin de soirées passées sur TF1, rien de plus. Avec l’arrivée du coronavirus dans la série et de quelques changements dans ma vie, tout change : ça devient un plaisir de regarder ce genre d’épisodes.

Bon, ça sonne bizarrement de parler de plaisir face aux intrigues de cette série, bien sûr, mais il faut en comprendre que la qualité est là, que l’actualité fonctionne vraiment bien sur ce genre de séries et que, ouais, j’ai bien aimé. D’ailleurs, je suis presque à jour dans la saison 23, il va peut-être falloir que je pense à faire un article dessus à un moment.

Note moyenne de la saison : 15/20

Atypical (S04)

Synopsis : En fin de saison 3, Sam empêchait de justesse le mariage de Zahid et acceptait de vivre en colocation avec lui pour sa première année d’université. Saison 1 | Saison 2 | Saison 3 | Saison 4 Pour commencer, il a fallu être vraiment patient pour finalement entamer cette saison, vous n’avez pas idée. On a l’habitude de…

Mieux valait tard que jamais ! Cette saison 4 m’attendait bien au chaud depuis quelques mois, il était donc temps de m’organiser pour la regarder. 

C’est une saison finale et, très sincèrement, je crois qu’il était temps qu’on en arrive à la fin de la série. Oui, j’aimais beaucoup les personnages et les intrigues de la saison 1, je trouvais qu’il y avait encore ce qu’il fallait sur les deux saisons suivantes, mais dans celle-ci… bon, dans celle-ci, c’était déséquilibré. J’aime toujours les personnages, mais on sentait aussi que les scénaristes ne savaient plus quoi faire de Sam.

La série s’arrête donc au bon moment, c’est-à-dire quand elle commence à s’essouffler, et j’en suis bien content. C’était agréable de suivre ces personnages pour quatre saisons, je garde un souvenir positif de l’ensemble de la série (mais pas de la mère, yep) et c’est exactement comme ça que ça devrait toujours se finir.

Bon, pas toujours, d’accord, il reste un problème : la fin est bien, mais pas exceptionnelle. Et j’aime bien aussi quand les fins sont exceptionnelles, parfois.

Note moyenne de la saison : 16/20

 

In the Dark (S03)

Synopsis : Tout semblait régler en fin de saison 2 et tout finissait bien… jusqu’à ce que Josh découvre une photo de Max dans la chambre de Murphy et comprenne qu’elle était impliquée dans la fuite de Nia, qui n’en était peut-être pas une. Saison 1 | Saison 2 | Saison 3 Pour commencer, je n’oublie pas…

Mon gros coup de coeur de l’an dernier ne s’est pas reconfirmé cette année. J’ai beaucoup aimé quand même parce que les personnages de cette série restent attachants, mais l’intrigue proposée cette année manquait de quelque chose.

De quelque chose, ou plutôt de quelqu’un, mais mon but n’est pas de spoiler ici. Disons qu’on a senti des changements dans les dynamiques entre les personnages et que ça a fini par me rendre insupportables une grande majorité d’entre eux.

C’est dommage et je m’inquiète déjà pour la suite, parce que je ne sais pas ce que la saison 4 va pouvoir apporter. Tout l’inverse d’Atypical, donc, j’ai peur que la série ne sache pas s’arrêter à temps.

Note moyenne de la saison : 16,5/20

 

Evil (S02)

Synopsis : La saison 1 se terminait sur une scène franchement culte qui voyait Kristen toucher un crucifix et se brûler. Oups ! Cela était d’autant plus intrigant qu’elle nous cachait quelque chose avec du sang sur sa jambe et un LeRoux mort… Quant à David et Ben, ils découvraient une société ayant des pratiques louches…

Ben merde, je vais me répéter car c’est un autre coup de coeur qui ne se confirme pas vraiment cette saison 2. Autant j’adorais l’ambiance de la saison 1 et la manière d’amener les mystères, autant en saison 2, j’ai trouvé que ça commençait à devenir pénible et agaçant de tourner autour du pot comme ils le font.

Ils sont les pros pour introduire des intrigues bien vite oubliées et le doute qui me plaisait tant finit par être tourné en ridicule quand les effets spéciaux s’en mêlent un peu trop. Je suis embêté de ne pas avoir réussi à comprendre tout ce qu’il se passait…

Et si je n’ai pas compris, ce n’est pas parce que je n’étais pas attentif. Non, c’est parce que les scénaristes eux-mêmes font en sorte de nous garder dans le flou. Quand c’est pour le suspense et que ça avance à chaque épisode, j’aime bien. Quand on ne sait pas trop pourquoi et que ça avance un épisode sur trois, c’est juste frustrant.

L’ambiance reste géniale et j’aime beaucoup la série… mais elle est plus frustrante qu’autre chose, à force.

Note moyenne de la saison : 16,5/20

 

The Outpost (S04)

Synopsis : La pandémie du Kinj violet est désormais terminée, mais le prix à payer est élevé. Les anciens Dieux sont libérés et Talon est considérée par tout l’Outpost comme une nouvelle leader naturelle après la mort de Gwynn (et de Tobin…). Saison 1 | Saison 2 | Saison 3 | Saison 4 Pour commencer, je ne suis vraiment…

S’il s’agit d’une série que je voulais regarder à l’origine juste pour m’occuper pendant l’été, je dois bien reconnaître qu’elle a su me surprendre et devenir beaucoup plus que ça avec le temps. Et pourtant, ça commençait mal avec une première saison vraiment pas dingue.

Avec le temps, je me suis attaché aux personnages et à la mythologie, tout ce petit monde a su évoluer dans la bonne direction et les saisons 3 et 4 sont de vraies réussites qui mettent en place des intrigues bien différentes, plus sérialisées, plus réussies.

Cette saison 4 est ainsi une très jolie manière de conclure la série. Non seulement, elle le fait à temps, mais en plus, elle le fait super bien. Quand j’ai appris l’annulation de la série, j’ai cru que ça terminerait mal et sans vraie fin… Je ne regrette pas d’être resté jusqu’au bout, car on a eu droit à une vraie histoire complète, racontée de A à Z.

Cela en fait à mes yeux une bonne série dans l’ensemble, avec de meilleurs moments sur la fin, certes, mais une bonne série. Et je me retrouve à la conseiller.

Note moyenne de la saison : 17/20

 

What if…? (S01)

Synopsis : Et si ? Quand on commence une fiction par cette formulation, on peut envisager un milliard de possibilités (et de fanfics). C’est ce que propose Marvel avec cette série anthologique qui revisite à chaque épisode une portion de l’histoire du Marvel Cinematic Universe… ou plutôt du Marvel Cinematic Multivers ? Pour commencer, on ne va pas…

Marvel a encore frappé fort ! 

C’est définitivement leur année, 2021. Après des mois sans rien de super-héroïque à se mettre sous la dent, Marvel a proposé coup sur coup des séries et des films et… je n’ai pas été déçu une seule fois cette année par la qualité de ce qu’ils proposaient. Certes, Loki n’était pas ce que j’en attendais, mais qu’importe ? J’ai passé un excellent moment devant.

Ici, il est question de What if de toute manière. La concernant, je dois surtout souligner à quel point elle est réussie en terme d’animation et de construction scénaristique. Ils ont été plus loin que je ne l’imaginais avec ce format anthologique/animé et ont proposé un produit à part, qui a toute sa place dans le MCU.

Certes, tous les épisodes ne sont pas du même acabit et certains étaient plus pénibles à regarder que d’autres… mais dans l’ensemble, ça reste une saison très solide et passionnante à suivre. Vivement la suite !

Note moyenne de la saison : 17/20

 

Pas mal comme bilan, finalement, six séries, ça faisait un moment que ce n’était pas arrivé ! Allez, il faut que je reprenne mes visionnages, maintenant, bonne suite de week-end à tous !