Salut les sériephiles !
Pour une fois, j’ai réussi à gérer plutôt bien mon challenge séries au cours du mois de septembre, grâce à une absence de séries à suivre, enfin. Finalement, on dit que l’été est une période morte, mais il y a toujours des choses à voir. Clairement, la qualité n’était pas trop là, mais ça ralentit malgré tout le rythme du challenge. Du coup, ce mois de septembre s’est enfin bien passé dans ce défi annuel et j’ai envie de dire qu’il était temps, histoire de ne pas avoir l’air trop con en décembre quand il sera un échec. J’ai un égo quand même, fallait que je réussisse à faire au moins la moitié et c’est chose faite, après tant de switchs.
LE RECAP :
12 Monkeys, saisons 2 et 3 – 17,5/20 et 17,5/20
Après une saison 1 mouvementée, Cole n’est pas arrivé au bout de sa mission et continue d’essayer d’éradiquer la source du virus prêt à tuer la population mondiale. La série m’a baladé tout au long du mois de septembre d’une époque à l’autre, d’un siècle à l’autre, de 1800 à 2200, normal.
J’avais fini par accrocher à la première saison après des débuts difficiles et je n’ai pas changé d’avis depuis. La série nous embarque dans son rythme et ses voyages spatio-temporelles, gérant plutôt très bien ses intrigues qui se superposent d’une époque à l’autre. Il reste quelques paradoxes pas toujours bien gérés, mais dans l’ensemble, cette série est une pépite que je ne regrette pas d’avoir ajouté à mon challenge. Depuis le temps qu’on essayait de me convaincre de regarder ! Critiques saison 2 et saison 3.
Chewing-Gum, saison 2 – 14/20
Trois mois après la saison 1, Tracey change de look et revient chez elle célibataire. Enfin, chez elle, elle aimerait bien, mais sa mère n’est pas trop d’accord.
Déception pour cette saison et pour cette série : ce n’est vraiment pas ma plus belle trouvaille du challenge – et pas la pire parce que rien ne sera pire que Childhood’s End l’an dernier ! La série est sympa et a parfois un bon humour, mais je suis souvent passé à côté de ce qui était censé être drôle. J’imagine que ça arrive, mais l’humour consistait trop à se moquer de l’ignorance des personnages. Parfois, ça fonctionnait, mais ça avait ses limites. Pas de saison 3 pour cette série qui se termine sur une fin quelque peu ouverte, mais qui a conclu son synopsis de base. Critique saison 2.
3%, saison 1 – 15,5/20
Dans un futur dystopique, seuls 3% des personnes ont la chance de pouvoir vivre dans la richesse. Les 97 autres ? C’est la pauvreté la plus totale. Pour accéder au paradis terrestre, il faut être capable de passer une batterie de tests pas toujours si justes et la série nous les montre.
Gros coup de cœur pour cette série lors du Week-end en séries de la semaine dernière, je n’ai pas encore eu le temps de vous pondre l’article ! En tout cas, sachez que la note est très bonne et la série vaut le coup. La date de sortie de la saison 2 n’est pas encore connue, donc il est possible que je n’en ai pas tout à fait fini avec les voix portugaises lors de ce challenge. Nous verrons bien, mais pour l’instant, c’est bon. Critique à venir.
Et aussi : publication de mon article sur Lucifer, saison 2 – 16,5/20
The Magicians, The Fades, Lucifer, 12 Monkeys, Chewing-Gum, 3% : 11/11
Freakish, The OA, Hindsight, Fairly Legal, The Durrells, iZombie : 0/11
Vous avez voté sur Twitter pour m’ajouter iZombie au programme et ça signifie que j’en suis pile poil à la moitié du challenge en ce qui concerne le nombre de saisons. C’est pas merveilleux, ça ? Si… et non, parce qu’on n’est pas vraiment à la moitié de l’année si vous voyez ce que je veux dire !
Et en-dehors du challenge ?
Forcément, j’ai terminé quelques saisons hors challenge ce mois-ci, notamment parce que l’été touchait à sa fin et avec lui les séries estivales. Attention, il peut y avoir quelques spoilers sur les saisons précédant celles que je commente.
Strike, saisons 1 et 2 – 18/20 et 16/20
Cormoran Strike est un détective privé et la série débute avec l’arrivée de sa nouvelle assistante temporaire, Robin. Plot twist : Robin n’est pas qu’une assistante et la série adapte très bien les romans.
Deux saisons, certes, mais seulement cinq épisodes, autant dire que c’est passé vite et que le découpage en saison n’était pas des plus clairs. Malgré ces couacs en coulisses qui n’étaient pas super pratiques pour écrire mes critiques, j’ai adoré cette adaptation des romans de Robert Galbraith/JK Rowling. Je la conseille à tout le monde, même si ça aide de les avoir lus, surtout en saison 2. Critique saison 1 et saison 2.
Preacher, saison 2 – 15,5/20
Après une saison 1 pas assez mouvementée, Jesse, Cassidy et Tulip prennent la route. Plot twist : c’était excellent, jusqu’à ce qu’ils fassent une pause beaucoup trop longue.
Vous l’aurez compris, j’ai eu un énorme coup de cœur sur le début de cette saison, mais il est vite retombé quand les personnages ont arrêté leur voyage. Comme l’an dernier, la saison est donc très inégale : on passe d’excellents épisodes rythmés à des moments beaucoup trop calmes où plus rien ne se passe. Dans l’ensemble, j’ai aimé la saison 2, mais c’est dommage que la série ne parvienne pas à garder une qualité constante pour l’ensemble de ces épisodes. Critique saison 2.
Younger, saison 4 – 15,5/20
La fin de saison 3 redistribuait les cartes de la série quand le secret de Liza venait à être encore un peu plus su. De quoi lancer une saison pleine d’action et de rebondissements. Plot twist : Liza aurait bien besoin de revoir la définition du mot secret.
Personnellement, j’ai adoré le début de saison qui était extrêmement drôle. Je n’en dirais pas autant de la fin : au contraire, je trouve que ça commence vraiment à tirer sur la corde avec les triangles et quadrilatères amoureux autour de l’héroïne. À un moment, il faudra savoir faire un choix et dire stop avant que ça ne dure trop longtemps : ce final de saison ne savait clairement plus quoi faire, avec rétropédalage et surplace. Allez, la saison vaut le coup malgré cet arrière-goût final amer. Critique saison 4.
Midnight, Texas, saison 1 – 15,5/20
Une série estivale comme ils n’en font plus assez, cette saison s’intéressait à l’arrivée de Manfred, un voyant, dans une ville peuplée de créatures surnaturelles. Plot twist : la fin du monde approche. Ouais, je sais, ce n’est pas vraiment un plot twist tellement c’est attendu.
Midnight, Texas, c’est la série que je ne savais pas que j’attendais ! De l’urban fantasy comme je l’aime, enfin. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : la série n’a rien d’exceptionnel, c’est une histoire classique qui a même la fâcheuse tendance d’offrir des fins d’épisodes non seulement prévisible, mais un peu bâclée. N’empêche que la télévision manquait d’une série du genre l’été depuis l’arrêt de True Blood, ou en tout cas je n’en regardais plus. Elle était bienvenue et je l’ai vraiment bien aimée. Critique saison 1.
Salvation, saison 1 – 13/20
La fin du monde approche (ouais, ça faisait longtemps que vous n’aviez pas lu ça, je sais, je sais) en même temps qu’un astéroïde qui fonce droit sur la Terre. Plot twist : tout le monde s’en fout et s’occupe tellement plus de la politique que la fin du monde serait cool.
C’est un peu hypocrite de ma part car l’article sur le possible renouvellement – dont nous n’avons toujours pas de nouvelle à l’heure où j’écris ces lignes – me fait mes vues du mois, mais je n’ai pas spécialement aimé la série. Elle commençait de manière divertissante, mais plus ça allait, moins la crédibilité était là. Franchement, la série nous a pris plus d’une fois pour des idiots et c’était très frustrant. Une grosse partie de la série était prévisible et la fin de saison termine sur un cliffhanger qui suggère que le monde a peut-être une chance d’être sauvé… Pas sûr d’avoir envie de voir ça ! Critique saison 1.
Voilà pour ce mois-ci, c’était un joli programme télé et ce n’était pas toujours simple avec toutes les reprises et nouveautés de ces derniers jours. Le mois d’octobre s’annonce beaucoup moins bien, avec déjà du retard sur mon planning pour m’en tirer… C’est bien simple, il faudrait théoriquement que je vois une saison par semaine, en plus de mes inédits, jusqu’au 24 décembre pour m’en tirer. HUM.
Bonne journée et surtout bon visionnage à tous 😉