Il n’est pas toujours évident de sélectionner une performance exceptionnelle par semaine. Si j’ai vu tout un tas de très bons épisodes (et de moins bons) au cours des sept derniers jours, je suis bien obligé de reconnaître qu’aucun acteur ne m’a paru véritablement sortir du lot. Il y a eu des moments de délire, des moments de pure joie et des moments de grandes tristesses ; j’ai revu du Sense8 et du The Good Place, et voilà que nous sommes déjà dimanche sans que mon choix ne soit vraiment arrêté.
Quand c’est comme ça, il n’y a plus qu’une solution en général : chercher la scène la plus triste. Et comme j’ai déjà fait un article sur l’exceptionnelle Kristen Bell il y a quelques semaines, je propose d’aller chercher dans l’originalité et de proposer de mettre en avant… Chyler Leigh.
Ben quoi, elle va pas sourire alors que je dis que j’ai cherché une scène triste, hein !
Comment ça, ce n’est pas original ? Ce n’est pas parce que je la cite régulièrement dans mes TFSA qu’elle n’a pas le droit à son heure de gloire ici. C’est une actrice que j’adore depuis que je l’ai découverte dans Greys Anatomy où elle incarnait à merveille le rôle de Lexie Grey. Je crois que depuis je n’ai pas encore trouvé un personnage que j’adorais plus qu’elle dans cette série, et pourtant, le casting est large et les personnages tournent régulièrement.
Lexie était chouette, super intelligente, me faisait toujours rire et déchirait tout. Bon, en tout cas au début, parce qu’elle a eu ses saisons où on ne la voyait pas et où elle ne servait pas à grand-chose, malheureusement. Dans l’ensemble, néanmoins, c’est un personnage que j’adore. Cela dit, ce n’est pas pour son rôle de Lexie que je la cite aujourd’hui, ni pour celui très moyen de Taxi Brooklyn, mais bien pour Supergirl.
Le personnage d’Alex a rapidement été l’un des personnages les plus sous-exploités en saison 1. Bien que toujours présente, on connaissait finalement peu de choses de la sœur de Kara et de sa double identité puisqu’elle bosse pour le DEO. En saison 2, on a appris à mieux la connaître avec son coming-out qui a enfin réussi à lui faire trouver sa place dans la série. En saison 3, c’était sa relation avec Maggie, puis sa rupture qui lui donnaient une jolie raison d’être.
Et en saison 4 ? Bof. On nous a totalement fait oublier le fait qu’elle était censée adopter un enfant toute seule pour se concentrer uniquement sur son rôle au sein du DEO. Ce n’est pas brillant comme évolution de personnage et je suis mitigé sur tout ce qu’ils font d’elle, mais cette semaine (et attention, spoilers sur l’épisode 10 de la saison 4), ils ont enfin décidé de lui donner quelque chose de nouveau à jouer.
Et pour changer, c’est un truc bien dévastateur qui devrait donner de nouvelles perspectives à la série : Alex a pris la décision de se faire effacer la mémoire. Elle ne se souvient donc pas de l’identité secrète de sa sœur. Si je pense que ça ne va pas améliorer ses intrigues (qui vont encore plus se concentrer sur son boulot et l’opposer régulièrement à Supergirl maintenant qu’elle sera un bon petit soldat), ça a au moins été l’occasion d’une fin d’épisode très réussi et se faisant dans les larmes.
En effet, Alex qui prend la décision d’oublier une bonne moitié de la relation avec sa sœur, il y a de quoi pleurer, et l’actrice joue toujours aussi bien la dépression. J’avais donc le choix entre elle et Melissa Benoist pour cet article, car elles ont toutes les deux très bien joué le rôle et les adieux. Ma préférence a toujours été pour Chyler Leigh, donc voilà, mais j’ai hésité. J’avais un peu plus de choses à dire pour elle, voilà tout.
Maintenant, j’espère que la semaine à venir me réservera d’autres performances plus remarquables que ça, car là, on dirait bien qu’on est dans un creux post-reprise de mi-saison. Non ?
Comme vous le savez, nous sommes en décembre – et si vous ne le savez pas encore, il faut se poser des questions, on est en milieu de mois. Et qui dit mois de décembre, dit aussi… classements et tops en tous genres. C’est Spotify qui a entamé le bal avec une playlist personnalisée pour chacun de ses utilisateurs, sympathiquement nommée « Vos top titres en 2018 ».
Bon, il y a beaucoup à redire sur l’algorithme qui semble avoir pas mal foiré cette année, d’autant que la conception de la playlist s’est fait de manière « intelligente » en décalant certaines chansons. Ce que j’aime bien avec ce genre de top, cela dit, c’est que ça permet de se refaire son année. Comme le mien n’est pas trop raté, je me suis dit que je pourrais vous en parler, même si je ne suis pas sûr de tout assumer. Après tout, j’écoute 74% d’artistes « alternatifs » d’après Spotify. Comprenez d’artistes pas assumables :’)
Il y a un peu de séries dedans, ce n’est pas du hors sujet total – même si un peu beaucoup quand même. Ce qui me fait le plus rire dans ma playlist, c’est le nombre impressionnant de troll qu’il y a dedans – je vous jure, je m’autotroll, c’est épuisant ; mais c’est aussi pour envoyer des snaps relous où je mets des chansons improbables en tête. Cela n’empêche pas que mon artiste le plus écouté de l’année, c’est Amir quoi ! D’après Spotify, voici donc les dix chansons de mon année 2018 (mais chez eux l’année s’arrête le 31 octobre, donc adieu nouvel album de Bigflo et Oli, alors que l’ancien, je l’écoutais sur CD en voiture. Tss. Allez, ça fait quand même 41 005 minutes d’écoute dans l’algorithme !).
Cliquez sur les titres pour les ouvrir sur Spotify.
Ah bordel. L’avantage, c’est qu’on ne peut pas m’accuser d’un hors sujet par rapport au thème du blog. L’inconvénient, c’est que cette chanson est si haut placée parce qu’après le trailer du Superbowl, j’ai été incapable de me la sortir de la tête. C’est aussi la chanson synonyme de ma déception : je croyais que ça allait être une super série musicale… et finalement non. Il me reste une bonne chanson, c’est déjà ça.
Bonjour la bonne humeur, merci The Magicians (le roman, pas la série). Cette chanson m’a pas mal accompagnée cet été, effectivement. Le message est complétement dépressif, mais j’adore la voix et les paroles. Cela m’a rappelé les meilleurs moments de prépa et de concours, je crois. Bref, ça me parle et ça collait parfaitement avec l’ambiance du roman. J’en parlais par ici.
J’ai découvert cette chanson par hasard dans la radio suivant ma playlist « Troll ». Il s’est avéré que ce groupe avait fait la première partie de Bigflo et Oli, ce qui me fait rire, mais wahou, qu’est-ce que je me suis marré à l’écoute de cette chanson. Autant vous dire que ma filleule et les gens avec qui je parle sur snapchat en ont bouffé de la coccinelle !
Aha, ça aussi snapchat en a bouffé. L’alliance improbable de ce duo de chanteurs français dont je détestais initialement tout le répertoire a donné lieu à ce carton à côté duquel il était dur de passer. Rien à voir avec les séries, je sais bien, mais un potentiel de troll et de snaps rigolo énorme, surtout que ça reste en tête. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que j’écoute en boucle une chanson.
Même s’il s’agit d’une odieuse copie de Sara perche ti amo, cette chanson m’a envoyé dans les étoiles. Je suis surpris qu’une seule chanson de The Greatest Showman atterrisse dans le top 10 car j’ai vraiment écouté la BO de ce film à en saigner des oreilles. Gros coup de cœur inattendu, c’est clair que cette BO aura marqué mon année. Et cette chanson encore plus, parce que je veux bien réécrire certaines étoiles moi aussi.
Je l’annonçais en intro, le chanteur que j’ai le plus écouté cette année, c’est Amir. Et ça ne prend pas en compte le fait que j’avais aussi le CD dans la voiture. Oh boy. Je sais pas, tous ces jeux de mots dans les paroles, ça me plaît. J’aime vraiment bien la manière dont ses chansons s’enchaînent et bon, on va dire que je vais assumer, c’est totalement une découverte de 2018 – même si je le connaissais déjà en 2017, je n’étais pas autant à l’écouter. C’est avec son album que j’ai découvert l’intérêt d’un compte Spotify, puisqu’on a accès à toutes les chansons d’un coup.
Je vois déjà Laura et la crapule jubiler de voir du Joyce Jonathan ici. Je n’ai jamais été un grand grand fan, mais j’adorais déjà « Ça ira ». En cette fin d’année, j’ai découvert « On ». Si j’ai commencé par être sceptique, le refrain m’est resté en boucle dans la tête, et j’ai réécouté. Et puis encore. Et puis encore. And on and on and on. Finalement, j’associe cette chanson à toute la découverte de mon nouvel environnement et surtout à l’instauration de mes routines dans la région. Définitivement marquante pour mon année 2018 cette chanson.
Retour aux séries avec cette chanson dont le remix spécial de l’épisode Sense8 n’était malheureusement pas disponible. Qu’importe : j’adore cette chanson et ses paroles on ne peut plus juste. Plus rien n’a d’importance en chansons, et cette fin de série m’avait transporté dans un autre monde, alors c’est toujours un plaisir de la réentendre. Je n’aurais pas pensé qu’elle finirait si haut – je me demande si Spotify n’a modifié le classement. Qu’importe, elle mérite le top 10.
Joyeux anniversaire moi-même ! Cette chanson que j’avais adoré au concert parisien de juin 2016 est sortie le jour de mon anniversaire et je l’ai écoutée en boucle presque toute la semaine. Aucune surprise à la voir si haut dans ce top. Et puis, c’est un peu lié aux séries puisque c’est le mari de Chyler Leigh.
Allez, bim, ça finit bien. Je vous ai dit que je n’étais pas sûr de tout assumer hein ? Barbara, c’est donc une candidate de Secret Story, puis des Anges de la télé-réalité. Sombre réalité des préparations de concours, je me suis vidé l’esprit devant la télé-réalité plus souvent que jamais l’an dernier, et je suis bien sûr totalement amoureux de l’insouciance de cette candidate qui manipule bien son petit monde, je pense. Quoiqu’il en soit, son titre méga autotuné reste en tête et était parfait pour les révisions. C’était aussi ma récompense post-épreuve, parfaitement. Quant à ceux qui se demandent si je continue la télé-réalité en ce moment, la réponse est non. Il n’y a plus Secret Story ET j’ai la réalité de mes élèves pour avoir ma dose de conversations improbables.
Voilà donc pour ce top 10… sur Spotify. Il me paraît improbable d’écrire un article sur les chansons marquantes de mon année sans qu’Under Pressure ne figure dans la liste, merci The Magicians. Seulement disponible sur Youtube, il n’empêche que j’ai dû écouter une bonne centaine de fois minimum cette scène de la série. Et autrement ? Mon top 100 contient quelques chansons d’Unreal, l’incontournable Ruelle (Shadowhunters bonjour) ou la géniale chanson « What Sarah Said » de Death Cab for Cutie qui a totalement marqué la fin de saison de The Affair. Et pas mal d’autres chansons d’Amir et Barbara Opsomer, OK, j’avoue tout. Jugez pas trop, y a aussi du bon et de l’assumable, hein, genre le générique de Veronica Mars.
Puis, j’écoute bien ce que je veux de toute façon. En plus, je suis sûr qu’il n’y a pas grand-monde qui aura lu l’article jusqu’ici, alors je vais arrêter de papoter et vous dire que sur leur site de statistiques Wrapped, il y a aussi « Va va vis » de Florina dans le top 5 des titres les plus écoutés… Et il devrait y avoir du Mozart l’Opéra Rock vu que je l’ai (re)découvert en révisant le CAPES. Allez comprendre !
Quel joli titre et quel beau rêve inattendu que mon week-end au Comic Con. J’ai du mal à croire que tout ça était il y a moins d’une semaine tant ça me paraît déjà loin, mais avant de tout oublier, j’ai vraiment envie de revenir sur samedi et dimanche dernier, où j’ai eu la chance d’apercevoir, voir, parler et rencontrer pour de vrai Summer Glau, dans cet ordre de là. Attention, fan mode activé !
Quand j’ai appris il y a quelques mois qu’elle venait au Comic Con, j’ai su qu’il fallait absolument que je m’y rende : autant j’aimais bien Shannen Doherty pour son rôle dans Charmed, autant Summer Glau, je l’ai adorée dans Angel, Firefly (Serenity !!), Dollhouse, Les 4400, Les Chroniques de Sarah Connor et Arrow. Et Con Man! Je… ça fait beaucoup non ? Oui, mais pourtant, j’ai réussi à me contenir et à me dire que, quand même, c’était pas sérieux de dépenser 30 euros pour 10 secondes et une photo. Je me suis donc dit qu’assister à ses panels serait suffisant. Malheureusement, elle n’en avait qu’un ! Horreur !
Bon, la bonne nouvelle, c’est qu’il était tenu par Yaële Simkovitch, qui est une excellente hôte de panel : c’est une fan de Whedon, donc je savais que l’entretien serait mené avec beaucoup de précision et de questions hyper précises et pointues. Je veux dire, ça fait quatre ans que je squatte autant que possible ses panels et interventions publiques, c’est pas que j’ai l’impression de bien la connaître, mais un peu quand même. Limite, on pourrait ouvrir une branche des Experts même :
Merci encore à Yaële, et pour son panel et pour sa sympathie tout au long du week-end !
Cela n’a pas manqué : on a eu droit à une demi-heure d’exposé sur Firefly et Serenity, avec des questions vraiment passionnantes, y compris pour Summer Glau qui, loin de s’ennuyer, a eu l’occasion de revenir avec nous sur la complexité du personnage de River, et sur sa sensibilité surtout. Au point d’en pleurer. Oh, comment vouliez-vous que mon cœur résiste face à tant de pureté ?
Eh, je vous avais dit que le fan mode était activé, me jugez pas ! Summer Glau avait une voix toute posée, toute douce et calme, pour répondre aux questions, mais on sentait tout l’amour qu’elle porte à son personnage. Dans les questions du public qui suivaient, elle a abordé aussi Sarah Connor, avec le personnage de Cameron loin d’être simple, et Arrow, avec Isabel Rochev, aux antipodes de ses personnages habituels et sa propre personnalité.
Dans tous les cas, on sent toujours son professionnalisme dans sa manière d’envisager les personnages et elle a résumé à merveille ce que c’était qu’un acteur, en donnant un conseil très juste pour ceux voulant devenir acteur : il faut insuffler au personnage une part de soi. On n’est pas refusé dans un casting pour ce qu’on est, mais on est en revanche accepté pour la part de nous qui semble vivre dans le personnage. Et on retrouve effectivement bien les différents personnages de Summer Glau dans la manière dont elle se comporte en vrai – avec discrétion et douceur comme River, avec une démarche digne de son personnage de Dollhouse et des gestes soignés de ballerine qui ne l’ont jamais quittés, sauf quand elle incarnait Isabel.
Et après celui-ci, quand je suis passé devant l’espace censé servir de file d’attente pour une photo avec elle et que j’ai vu qu’il n’y avait pas grand-monde, j’ai su qu’il fallait que je craque (un peu poussé par Laura et Poluss quand même – et même beaucoup par Laura aha). Ni une, ni deux, j’ai dépensé mes trente euros avec le sourire pour aller prendre une photo avec elle, même si je n’avais pas vraiment les fringues pour (j’aurais aimé un cosplay Firefly). Là aussi, pas de déception : contrairement à Eliza Dushku forcée d’enchaîner vu l’affluence, Summer Glau avait un peu plus le temps pour prendre la pose – et même tout simplement pour que nous échangions nos places histoire que mon entorse de pouce ne soit pas immortalisée sur le cliché. J’ai eu l’occasion de lui parler très rapidement de Dollhouse et elle a semblé surprise que je connaisse la série, exactement comme Eliza Dushku il y a deux ans. Zut à la fin, c’est une excellente série, regardez la tous ! 😥
Je suis donc reparti du studio avec une photo merveilleuse en main et la graine du doute germant dans mon esprit : et si j’essayais de la revoir le lendemain ? Ah, j’aimerais vous dire que le lendemain j’ai craqué sans préméditation, comme le samedi, mais ce n’est pas le cas. Comme vous le savez peut-être, j’avais une entrée journaliste le dimanche, sympathiquement donnée par le Sérigraphe en échange d’un article couvrant les trois jours du Comic Con (il suffit de cliquer ici). J’ai rapidement remarqué que ce jour là aussi, il n’y avait pas grand-monde (et certainement pas autant que je l’aurais voulu !) en photo avec elle. J’ai donc tenté de négocier une interview avec elle : je me suis dit que si elle avait un peu de temps, j’aurais peut-être une rapide entrevue avec, ce qui aurait en plus fait un chouette article, et pour le blog, et pour le Sérigraphe.
Le pass journaliste AKA le St Graal coupe-file/bien placé qui ne suffit pas à obtenir une interview.
Bon, malheureusement, la négociation a été vaine, elle n’avait pas assez de temps dans son emploi du temps et tout ce que j’ai gagné dans l’espace presse, c’est la voir marcher vers sa salle d’interview. On ne s’en lasse pas, mais ce n’était pas très utile pour un article. La frustration d’avoir failli réussir à lui parler a fait place à la vraie envie d’aller lui parler : je ne pouvais pas en rester là.
Ni une, ni deux, je me suis donc rendu à l’espace achat de dédicaces, où j’ai vu qu’il restait pas mal de places. Et comme j’avais très clairement prémédité mon coup, en essayant de me raisonner (vraiment, dépenser tant juste pour trente secondes ?), j’avais cette fois de quoi payer la dédicace ET ma photo de la veille avec moi.
Est-ce que j’ai regretté de lâcher encore de l’argent pour la dédicace ? PAS DU TOUT. Figurez-vous qu’il n’y avait vraiment pas grand-monde de 16h à 17h à attendre d’avoir une dédicace avec elle. Et qui dit pas grand monde, dit… LE TEMPS DE LUI PARLER. Alors, oui, on repasse en fan mode, mais quand j’ai vu qu’on était qu’une petite trentaine à vouloir une dédicace ; je me suis dit que peut-être elle accepterait de prendre un peu de temps à parler à chaque. Et c’est ce qui s’est passé (même si au passage, j’ai entraîné une amie dans ma chute puisqu’elle a pris aussi une dédicace pour Jenna Coleman, coucou @LittleVoice18). Et exactement comme lorsque j’ai rencontré Felicia Day, je me suis retrouvé à la fin de la file d’attente… ce qui était encore mieux : moins il y a de monde derrière vous, plus les acteurs prennent le temps de parler, à moins que ce ne soit sur la fin du créneau accordé.
En plus, comme on n’était pas beaucoup, j’ai aussi pu parler à d’autres fans présents et la file d’attente est passée super vite… Jusqu’à ce que @Violettillyne révèle avoir eu exactement la même idée que moi apparemment, puisqu’elle lui a parlé longteeeemps (et en plus, elle a été filmé, la chance). De toute manière, tout ça permettait de diffuser le stress et de réfléchir à ce que j’allais bien pouvoir dire à Summer Glau. Quand même, faut pas se planter ni céder au stress pas vrai ? HAHA. Vous le voyez venir le fail ?
Much love and gratitude ❤ (le cœur, c’est uniquement parce que @Py_Heck m’a dit d’en caser dans l’article !)
Enfin, qui c’est qui a pu poser quelques questions à Summer Glau comme s’il était en interview ? C’est bibi. Bon, pas tout à fait comme si : il était hors de question de prendre des notes et perdre quelques échanges de regards ; et hors de question de filmer car c’était interdit par le Comic Con ; mais j’ai pu échanger quelques minutes avec elle, et ça, ça n’a pas de prix. Bien sûr, la sécurité a fini par me faire comprendre, discrètement et avec beaucoup de sympathie je trouve (et ça s’apprécie, parce que ça n’a pas toujours été le cas par le passé !), qu’il fallait abréger, mais pas avant que je ne sois aux anges. Et tant que j’y suis, j’en profite aussi pour remercier la personne qui accompagnait Summer Glau dans tous ses trajets ce week-end, parce qu’il était super sympa aussi (et a même fait la traduction pour ceux qui ne parlaient pas bien anglais, c’est dire), et compréhensif avec ça. Il s’est reconnu à la lecture de ces lignes, il s’agit de @Psykosphynx. Merci, merci ! Et il a fait des photos bien trop géniales de Summer en dédicace, en plus :
Et il y en a encore plus sur son compte Instagram, n’hésitez pas !
Venons-en donc au fait, j’ai eu ma dédicace, assez générique et pas tellement passionnante à lire, et j’ai posé quelques questions, qui intéresseront peut-être les fans ; mais pas avant de me rendre compte que j’avais perdu le ticket de dédicace que je devais normalement donner et qui a disparu mystérieusement juste le temps de la dédicace (il est réapparu deux minutes après, quoi – et je sais depuis que nous sommes 3 à avoir vécu ça… ouf, ça déculpabilise un tout petit peu) :
Je lui ai d’abord demandé si elle avait des nouvelles pour une nouvelle saison de The Guild. Bonjour la honte : le stress de la rencontrer m’a fait dire n’importe quoi, et elle ne savait pas bien quoi me répondre, me conseillant plutôt d’essayer de demander à Felicia (Day) sur Twitter… Felicia ? Ah oui, je voulais demander pour Con Man !
Bon, premier échec, le voilà mon fail : elle n’a pas vu Alan (Tudyk) depuis un moment et n’a pas eu d’information sur une troisième saison. Elle m’a tout de même conseillé de regarder la deuxième, mais c’était déjà fait – et elle s’est marré quand j’ai dit que j’avais aimé l’épisode musical. Un sourire de Summer Glau, un ! #fanmode
On a ensuite discuté brièvement de Dollhouse, et elle s’est dit peinée de ne pas avoir non plus de nouvelles à m’apporter sur de possibles comics. Bon, pas trop de surprise : Jed Whedon et Maurissa Tancharoen sont bien occupés avec Agents of S.H.I.E.L.D!
Comme on ne me virait toujours pas de son stand de dédicace, j’ai enchaîné en lui expliquant que je venais tout juste de commencer Arrow et que j’avais été ravi de la revoir dedans – j’ai pu lui dire que je l’avais perdue de vue après Sarah Connor et que je me sentais bête de ne pas avoir plus suivi son actualité – ce qui n’a pas eu l’air de l’affecter plus que ça, puisqu’après tout, j’étais là aujourd’hui. On a donc pu parler brièvement d’Isabel, et elle m’a redit ce qu’elle avait déjà dit la veille – que c’était un personnage différent qu’elle avait adoré jouer.
Avant de partir, j’ai eu l’occasion de glisser que j’attendais son prochain projet avec impatience ; il s’agira d’un projet de science-fiction. Là aussi, je n’ai pas glané plus d’informations que lors du panel, mais qu’importe le contenu, j’ai eu le temps de lui parler.
C’est là que la sécurité m’a fait un très léger signe de la main pour m’inviter à partir, mais ça m’a paru plus que fairplay vu le temps de discussion – je pense bien que j’ai parlé plus longtemps avec elle qu’avec Felicia Day. D’ailleurs, Summer Glau a bien compris que j’allais partir et avant de dire au revoir, elle m’a dit que je parlais vraiment bien anglais. Oh gosh. J’avais pourtant un accent de dingue et une certaine difficulté à trouver mes mots (ça s’appelle mon accent habituel + le « stress » d’être en présence d’une actrice que j’adore depuis plus de dix ans). N’empêche que, SUMMER GLAU M’A DIT QUE JE PARLAIS BIEN ANGLAIS ! Je lui ai donc répondu merci (évidemment) et dit que c’était entre autre grâce à elle ; et que la première personne américaine à qui j’avais parlé était Felicia Day, et que vraiment, vraiment, je devais beaucoup à la Whedon family (et vous aussi : y aurait jamais eu de blog sans ça).
« Et ce fut tout », comme dirait l’autre. Je sais que tout ça n’est finalement pas grand-chose, et je m’en rends bien compte à l’écrire, mais je vous assure que pour moi, c’était un roller coaster d’émotions. J’ai parlé plus longtemps avec Summer Glau qu’avec Felicia Day ou Chyler Leigh, et plus à cœur ouvert qu’avec les acteurs de The Magicians. Puis aussi, j’étais fan depuis longtemps de Summer Glau que des acteurs de The Magicians. Bon, maintenant, faudrait qu’on m’offre un retourneur de temps, que j’aille expliquer à un moi adolescent qu’un jour, j’aurais l’occasion de parler à ces acteurs. Coût de l’opération, cinquante euros quand même, mais ce sont des souvenirs qui valent le coup et qui reboostent dans sa geek-attitude. C’est la première fois qu’une actrice parvient à me faire dépenser autant, alors même que j’étais parti pour être raisonnable avant ce week-end là. Je vieillis mal, je n’ai plus aucune résistance et je dépense trop… mais je souris bêtement chaque fois que je vois la photo, alors bon, c’était une dépense utile !
Désolé pour ce 500 mots à rallonge (2000 !)… dites-vous que ça permettra d’abréger le compte-rendu des trois jours (non !). Merci à toute l’équipe du Comic Con Parispour l’organisation (et les pass presse !), à Yaële Simkovitch pour la photo, au Sérigraphe pour ce dimanche et à Summer-Glau.com pour le partenariat. Quant à moi, j’ai depuis redépensé des sous pour mettre la photo sous cadre. Déso pas déso.
J’en avais déjà abondamment parlé sur le blog, dans les articles des saisons de Grey’s Anatomy et de Supergirl notamment, mais dimanche dernier, je me suis rendu au concert du groupe East of Eli au New Morning à Paris. Un concert qui s’est fait en présence de Chyler Leigh, la femme du chanteur (Nathan West). Oui, LA Chyler Leigh dont je suis fan depuis dix ans ! Compte-rendu hyper long d’une journée mémorable.
L’ATTENTE INTERMINABLE
Enfin, d’une journée et des quatre derniers mois en fait, parce que j’ai découvert East of Eli en février dernier avec la chanson Nowhere (ci-dessus), chez une amie. Nous sommes tous les deux des fans de Chyler Leigh et je ne cacherai pas qu’au début, je n’ai pas accroché plus que ça à Nowhere et à EOE. Quoi ? On a tous des défauts dans la vie, le mien, ça a été de penser que je n’aimais pas. J’étais déçu de ne pas entendre plus la voix magnifique de Chyler, que je connaissais déjà de Not Another Teen Movie ou de l’épisode musical de Grey’s.
Le son ne débute qu’à la treizième seconde, ne vous inquiétez pas.
Cela dit, Nowhere m’est restée en tête et je l’ai écoutée plus d’une fois. Alors quand cette même amie, @Poluss77 sur Twitter, m’a dit le mois dernier que le groupe envisageait de faire un concert en France, je me suis énormément motivé à en faire une promo intensive, notamment sur le blog. Ils voulaient 300 personnes pour booker un concert parisien… et en quelques jours, c’était bouclé. Incroyable.
Et ensuite ? Ensuite, ce fut long d’attendre ! Je me suis mis à traîner de plus en plus sur Youtube, pour écouter d’autres chansons du groupe, et notamment Crazy Beautiful. Oui, mon vrai coup de cœur pour le groupe, c’est cette chanson, même si Chyler n’y chante pas. Oui, je ne suis pas que fan de Chyler ! Je l’ai d’ailleurs partagée lundi dans mon article de la semaine cette chanson. C’est beaucoup plus mon style que les balades romantiques du groupe (que j’aime malgré tout, mais que j’écoute moins).
Puis, le jour tant attendu du 4 juin est arrivé, je suis monté tranquillement à Paris. Je devais rejoindre Pauline à 16h45 devant le New Morning et, en partant de l’appartement où je dormais (une fois de plus) pour l’occasion, j’ai eu l’horreur de découvrir que j’avais déjà raté le début du concert !
En effet, le groupe et Chyler sont tellement adorables qu’en arrivant sur les lieux, ils ont décidé de faire une chanson, comme ça, dans la rue :
Merci à la chaîne youtube EOE Angels France pour la mise en ligne du concert (Twitter : @EOEAngelsFrance).
Bien sûr, quand je suis arrivé, à 16h45 pile (je suis fier, j’étais à l’heure), ils n’étaient plus là. C’était parti pour deux heures d’attente en compagnie de Pauline, puis d’Esther (@TiNinja09) et une de ses amies. Ce n’est définitivement pas mon quartier préféré de Paris, avec une fréquentation vraiment pas géniale pour deux heures d’attente, mais bon, quand on aime, on ne compte pas (c’est faux, je comptais les minutes, même si à un moment je me suis dit qu’il fallait que j’arrête de sortir mon portable – pour la batterie, mais pas que !).
La file d’attente s’est enfin mise en marche vers 18h40 et j’ai pu découvrir avec plaisir que les fans du groupe avaient de très bons goûts en matière de séries, ayant écrit tout un tas d’excellents hashtags sur les affiches publicitaires devant la salle :
Bon, OK, donc il y a des gens qui shippent Meredith et Arizona, je ne savais pas. Et sinon, oui, on sent que le groupe a une bonne base de fans LGBT quand même, merci Alex Danvers, je suppose. De toute manière, je pense que la salle était remplie à 85% au moins de filles, parce que si ce n’était pas Alex Danvers, c’étaient les membres du groupe.
Qu’est-ce que je fichais là, du coup ? Je suis fan de Chyler, j’ai dit !
LE CONCERT
Arrivé dans la salle, j’ai été surpris de découvrir que… j’y avais déjà mis les pieds dix ans auparavant. J’avais bien sûr totalement oublié, mais la disposition particulière de la salle et ses lumières rouges sont reconnaissables entre mille. Et comme à l’époque, j’ai beaucoup aimé cette salle. Je continue à dire qu’elle n’est pas si bien située que ça, mais l’intérieur est génial.
Le concert est entièrement disponible sur Youtube et j’avoue que ça fait deux jours que je le regarde avec nostalgie, ce qui m’a motivé à écrire cet article.
Ils ont commencé par Crazy Beautiful, ce dont je me doutais pour avoir vu une partie du concert de Londres avant de venir, et autant vous dire que j’étais comme un petit fou. C’est définitivement celle que je connais le mieux et que j’adore le plus, alors c’était une excellente chose de commencer par-là : ça m’a mis dans l’ambiance et, en plus, je l’avais déjà dans la tête.
Ils ont enchaîné ensuite sur Hail the Queen, sympathique, puis sur Child’s Play, sur laquelle Chyler Leigh fait les chœurs. Là voilà donc qui débarque au beau milieu de la chanson (même si Nathan l’avait annoncée avant), que demande le peuple ? Exactement ça !
L’air de rien, la chanson se termine avec une fan sur scène qui a eu droit à son selfie, puis ils ont enchaîné sur Nowhere. Elle reste tellement en tête cette chanson, j’en suis devenu complétement fan en trois mois et je ne comprends pas comment j’ai pu ne pas l’aimer tout de suite !
Une fois la chanson finie, Chyler et Nathan se sont vus offrir des bérets, normal. Forcément, si les français se mettent à propager le cliché, on ne peut plus rien faire pour lutter contre. Et en même temps, elle le porte tellement bien Chyler :
Photo prise par @TiNinja09, comme une bonne majorité des meilleures photos de l’article.
Il faut croire que le béret l’a beaucoup inspiré car là voilà qui s’est mise à chanter en… français ! En effet, Johann, l’un des membres du groupe, parle français et a donc traduit le premier couplet de Nowhere. Et Chyler l’a appris ! Sérieusement, c’était totalement dingue de faire ça, et elle parle merveilleusement bien français, même si c’était du par cœur, c’était tout à fait génialissime. On le sent que je suis beaucoup trop fan ?
(oui, j’ai déterré ma chaîne Youtube pour cette vidéo)
Beaucoup plus qu’un simple concert, cette soirée était donc l’occasion surtout de passer un excellent moment avec le groupe. Ils ne se sont pas contentés de chanter leur chanson, non, ils ont pris le temps de proposer un excellent show, avec beaucoup d’interactions. On sent qu’ils prenaient du plaisir à être là et qu’ils voulaient offrir une performance unique. Elle l’a été, à plus d’un titre.
Difficile de ne pas avoir un coup de cœur pour l’ensemble du groupe et ses anecdotes sur la France, de Chyler Leigh se plaignant des marches du sacré cœur la veille à Jordan disant qu’il a mangé un croissant.
Hop, Nathan & Chyler enchaînent avec Love Lit the Sky et Falling Slowly, deux chansons où la complicité entre eux a illuminé la scène. Je veux dire, ils sont amoureux et ça se voit dans leurs interactions entre eux et dans les regards qu’ils s’échangent. Chyler, particulièrement, dévore Nathan du regard et franchement, ça fait juste rêver. Ouais, je suis gnangnan, c’est comme ça, mais c’était super !
Ensuite, il est déjà l’heure pour Chyler de repartir en coulisse (et pas pour aller aux toilettes, merci Nathan). Je dois dire que j’ai beaucoup aimé le choix du groupe dans cette setlist. L’attente des fans de Chyler n’a pas été trop longue une fois le concert commencé (deux chansons), c’était un bon compromis. Personnellement, je m’en fichais pas mal puisque je crois bien que je suis devenu fan du groupe aussi, mais j’ai pu entendre des gens dans la file d’attente qui n’était venu que pour rencontrer l’actrice. C’est un peu dommage de ne pas avoir envie de profiter aussi du concert, je trouve, mais je peux comprendre. De toute manière, l’ambiance était tellement cool que ça n’importait pas vraiment.
Chyler Leigh s’est donc enfuie pendant que Nathan présentait le groupe (et après une danse très cool). De toute façon, ils ont tous dansé à un moment ou un autre, et ça fait partie de ces moments où l’on voyait bien qu’ils adoraient être là !
Le concert a alors pu reprendre, le groupe continuant d’enchaîner les morceaux tout en profitant de la salle pour parler à ses fans (finalement, 300 personnes, ce n’est pas si énorme et on a tous sentir que l’on était une partie intégrante du concert) et accorder les instruments si besoin. Nathan est clairement un bavard (et philosophe), alors le show était assuré quoiqu’il arrive. The Siege, Glow (où tout le groupe avait son béret – et ça va grave bien à Jordan), U… la playlist était parfaite et je n’ai pas vu le temps défiler.
Pour être 100% honnête, j’étais presque déçu de voir Chyler revenir pour chanter Riptide ! Ben oui, je me doutais bien que cela signifiait que la fin arrivait. Bon, alors cela dit, mon portable était en train de décéder dans mes mains, la batterie s’épuisant bien vite et surchauffant d’une utilisation prolongée du flash et de la caméra. Je n’ai rien pu filmer de The Silent Kind, par exemple (bon, en même temps, nous nous étions mis en fond de salle et ils étaient assis sur scène, donc on les voyait un peu moins).
Comme le concert se terminait, Nathan a surpris tout le monde avec une magnifique déclaration d’amour chargée d’émotion à Chyler. Bon, pour ceux qui ne les connaitraient pas vraiment et seraient encore là (bravo et merci de me lire), il faut savoir que tous les deux ont eu un passé difficile, notamment avec la drogue. Et malgré une scène chargée d’émotions et quelques larmes, ils n’ont pas perdu leur humour, leur amour et surtout leur talent.
Et ça vaut pour tout le monde sur scène, hein. Certes, le couple est plus mis en avant dans la promo du groupe, mais leur complicité s’étend aux autres membres du groupe, et c’est aussi ce qui fait que ça fonctionne ! Lost Transmission, une chanson écrite par Nathan pour son fils autiste, était donc la dernière chanson du concert…
Enfin, ça, c’était sans compter sur le rappel. J’y ai découvert Tinsel Town, la seule chanson de la setlist du concert que je ne connaissais pas avant de venir… et que j’ai adoré encore plus que d’autres. Si des fans d’East of Eli passent par là et peuvent me dire où je peux en trouver une version studio svp, j’en serais hyper reconnaissant (et oui, évidemment, je suis prêt à la payer hein, mais même sur les plateformes payantes, je ne la trouve pas – ou j’ai mal cherché).
Bon, je pourrais encore écrire beaucoup de choses, mais vous avez compris je pense que j’ai adoré ce concert du début à la fin, et par fin, j’entends bien sûr le deuxième rappel qui s’est achevé sur Lost Transmission. Quant au style musical du groupe, j’aime qu’il soit si élargi. Oui, les chansons sont du même groupe, mais toutes ne se ressemblent pas pour autant et ça fait toujours plaisir de passer de l’une à l’autre. Ce n’est pas lassant, car ça change toujours !
LA RENCONTRE
Spoilers sur la fin de saison 8 de Grey’s Anatomy dans la suite de l’article.
Non, ce n’est pas fini ! Et même, la soirée ne fait que commencer du côté des émotions : il est 21h et à 22h, j’aurais eu la chance de parler à Chyler Leigh. Et oui, bien sûr, évidemment, j’ai pris une place VIP qui permettait, à un tarif hyper raisonnable, de repartir avec un t-shirt (j’avais oublié ce détail !), un autographe du couple et une photo… mais aussi de leur parler pendant une minute !
Une minute, c’est énorme l’air de rien. Bien sûr, les secondes défilent vite, mais quand on compare à d’autres événements permettant de rencontrer des stars pour une photo prises en quinze/vingt secondes (parfois pour le même prix, souvent pour plus cher !), autant vous dire que là, c’était le paradis !
En revanche, une minute, ça signifiait surtout beaucoup d’attente, un peu moins d’une heure car nous étions au milieu de la file d’attente. Je vous passe le stress qui monte pour aller directement à l’essentiel : l’achat de mon pin’s East of Eli, pour accompagner mes badges de la websérie Ulysse.
Comment ça, ce n’est pas l’essentiel ?
Oui, donc par où commencer ? Mon amie Pauline a pu parler à Chyler Leigh juste avant moi, ce qui était un peu la conclusion d’un chapitre énorme de sa vie (enfin, j’écris totalement ça à sa place, mais je crois/espère qu’une page est en train de se tourner, non ?). Je l’ai en tout cas vécu comme ça, et pour elle, et pour moi. Mais peu importe, ce n’est pas quelque chose que je peux vraiment écrire ici, même si c’est une part importante de la soirée, donc j’en reviens à mon expérience.
J’ai commencé à parler à Chyler avec la peur de me retrouver bloqué ou à ne pas savoir quoi dire. Finalement, c’était plus simple que je ne l’anticipais, les mots sont sortis tout seuls. Après tout, j’avais revu le mardi précédent la mort de Lexie Grey sur NT1 et j’avais eu la confirmation que, cinq ans plus tard, je n’étais toujours pas remis de cet épisode traumatisant.
Parce que oui, je suis tombé amoureux du personnage de Lexie dès son premier épisode dans la série. Je ne saurais expliquer rationnellement pourquoi, mais j’ai adoré son personnage dès la première seconde et elle m’a rarement déçu. Oh, c’est sûr, Grey’s Anatomy n’est pas forcément la série du siècle, mais Lexie l’a illuminée en saison 4. Bon, je sais que le personnage a un peu perdu de son éclat en saison 8, souvent reléguée à l’arrière-plan, mais sur sa fin, j’avais retrouvé tout mon amour et mes espoirs pour Lexie. La scène du 8×22, sérieusement, cette performance de dingue, ce discours que je connais encore par cœur tellement je l’ai vu et revu !
Alors sa mort deux épisodes plus tard, au bout de 15 minutes et sans respect des fans, je ne m’en suis jamais remis. Oui, vraiment, je n’avais pas de blog à l’époque, mais c’est tant mieux, car j’ai été traumatisé pendant une bonne semaine à l’époque, surtout que ça tombait pas à un bon moment dans ma vie… et ne me parlez même pas du discours de Cristina en saison 9 ! Chaque fois que je revois ce « meant to be », je suis au fond du gouffre pour un long moment, le plus souvent à écouter Paradise de Coldplay qui colle tellement parfaitement au sort réservé à Lexie.
La vidéo que j’ai regardé un milliard de fois sans jamais réussir à m’en relever. D’ailleurs, on peut même retrouver mes commentaires de l’époque, qui montre que j’étais plus énervé que dévasté à la diffusion de l’épisode.
Et le 4 juin 2017, j’ai pu dire une partie de tout ça à son interprète, celle qui lui a donné la vie si longtemps, et rien que ça, c’était énorme. Et vous savez quoi ?
Cinq ans plus tard, elle m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit « Sorry ». Je n’en avais pas conscience, mais j’en avais besoin : maintenant, je ne pourrais plus penser qu’à cet instant chaque fois que je reverrais cet horrible épisode de Grey’s Anatomy (le pire de tous, car rien n’allait dans son écriture). Comment être triste quand elle s’est excusée le plus sincèrement du monde, avec un sourire de compassion ?
Quant à ma réponse, qui explique ce vrai sourire de Chyler… Je lui ai dit qu’elle n’avait pas à s’excuser, ne réalisant pas encore à quel point le fait qu’elle le dise avait débloqué une partie de mon deuil de ce personnage. Parce que oui, Lexie fait partie de ces très rares personnages fictifs qui m’ont touché au point que je me sente vraiment en deuil. Je veux dire, je regarde énormément de séries, il n’y a qu’à voir ce blog, et le plus souvent, je vis mal la mort d’un personnage, puis je passe à autre chose. Lexie, en revanche… Je suis resté énervé par cette fin bâclée pendant une bonne semaine, refusant d’y croire un moment avant d’être simplement déprimé à chaque fois que j’y repensais. Encore aujourd’hui, quand on me parle de tout ça, j’ai un pincement au cœur.
Enfin bon, on a tous nos problèmes dans la vie, j’imagine. Moi, c’est de m’être attaché à un personnage fictif. Je lui ai répondu que non, elle n’avait pas à s’excuser, que je ne lui disais pas ça pour ça (mais allez savoir pourquoi je lui disais) car ça m’a permis de la voir dans Taxi Brooklyn (bon, ça s’oublie vite), mais aussi dans Supergirl. Et surtout, sans elle, je n’aurais jamais découvert East of Eli.
Cela m’a fait bien plaisir car j’ai aussi eu l’occasion de dire à Nathan et au groupe qu’ils avaient vraiment un super groupe, que j’aimais leurs chansons et, mon dieu, je n’ai jamais été aussi heureux de parler anglais que ce soir-là parce que, eh, à le dire qu’ils faisaient un travail que j’adore, j’ai eu droit à mon câlin avec Nathan et Chyler :
Ensuite, ils ont signé ma place de concert et nous avons pu faire une photo tous les trois, très généreusement prise par Jordan, membre du groupe :
Oui, bon, il avait un peu rabattu ma coque de portable sur l’objectif de l’appareil photo, ça marche tout de suite moins bien (merci à ceux qui lui ont dit). Heureusement qu’il y avait Pauline pour immortaliser ça, parce qu’il n’a pas réussi à prendre la photo le pauvre (je vous ai dit que mon portable était en train de mourir, je n’exagérais pas) :
Cela dit, ça me fait une bonne anecdote la photo ratée et comme tout est bien qui finit bien, ça me fait bien marrer (merci infiniment, Pauline) !
En tout cas, cette rencontre reste un souvenir génial, surtout que Chyler Leigh a vraiment pris le temps de m’écouter et de me répondre (avec la réponse parfaite, en plus !). Je vous assure, elle était si concentrée sur ce que je lui disais, ça réchauffe le cœur. Elle me fixait pour bien comprendre chaque mot malgré mon accent pourri et mes balbutiements et j’ai l’impression de ne pas l’avoir remerciée assez pour ça.
Voilà. Je me rends compte qu’à force je commence à avoir rencontré un bon nombre de stars (Valérie Bonneton, Felicia Day, Eric Balfour, Eliza Dushku, James Marsters et Charisma Carpenter), mais que cette rencontre-là était vraiment au top. Déjà, elle était lourde de sens pour tout un tas de raisons que je ne peux pas forcément évoquer ici, mais aussi, j’en suis reparti avec des autographes et des photos, des souvenirs impérissables et beaucoup, beaucoup de positif. C’est rare de pouvoir en dire autant (et je ne le dirais qu’avec Felicia Day dont la rencontre était tout simplement un rêve réalisé après cinq ans).
ET APRÈS ?
Oui, quoi faire après une telle soirée ? J’ai eu la chance de rester deux minutes de plus auprès d’eux, le temps qu’Esther (DON’T CRY) et son amie leur parlent également. Ensuite, nous avons trainé quelques minutes devant le New Morning, surpris qu’il fasse encore jour (c’est là que j’ai pris les photos des affiches en fait), puis, nous avons un peu erré en retournant vers leurs voitures (moi, j’étais en métro).
Tout cela a fini au McDo le plus proche où l’on a beaucoup débriefé du concert et de nos conversations respectives avec le couple. Nous n’étions d’ailleurs pas les seuls fans à finir la soirée comme ça, un regard, un sourire et la trace du tampon du concert confirmant que la table d’à côté venait aussi du concert.
Depuis, je l’ai déjà dit, je suis rentré chez moi et j’ai du retard dans mes séries comme mes articles parce que je passe mon temps à avoir la déprime post-concert, avec visionnage des vidéos et écoute des chansons du groupe, encore et encore.
Et vous devriez faire pareil si vous me lisez encore après genre cinq pages !
Merci à East of Eli & Chyler Leigh d’être venus à Paris. Merci à Pauline et Esther pour les photos autant que leur présence au concert, et puis aussi parce qu’elles sont de supers amies. Merci à @EOEAngelsFrance d’avoir mis le concert en ligne et merci à Chloé d’avoir accepté que j’utilise les vidéos. Et merci à vous, lecteurs, d’avoir lu tout ça. J’espère vous avoir fait partager un peu mon rêve !