Vus cette semaine #22

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de gauche et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Jeudi

Agents of S.H.I.E.L.D – S07E01 – The New Deal – 20/20
Retour plus que gagnant pour l’équipe du S.H.I.E.L.D qui propose un épisode d’abord lourd et chargé en informations, pour rapidement retrouver sa fluidité habituelle, ses bonnes interactions, ses personnages creusés et ses chorégraphies qui me manquaient tant. Vraiment, cette nouvelle saison est peut-être la dernière, mais elle promet déjà d’être passionnante à suivre ! En plus, on retrouve vite nos petites habitudes des dernières saisons avec cet épisode, donc je sais déjà que ça va mener à d’autres excellents épisodes : sans cela, certains éléments seraient trop manquants pour aller décrocher le 20… mais bon, c’est cette série, c’est sa dernière saison et c’était génial, je ne vais pas faire ma fine bouche tout de suite !
The 100 – S07E02 – The Garden – 20/20
Ah oui, tout de même. D’une certaine manière, cet épisode fait une meilleure entrée en matière dans la saison 7 en nous montrant enfin de quoi il en retourne. C’est très ironique : ce qui était le moins intéressant (ou presque) en saison 6 devient la meilleure partie de cette année. Les réponses pleuvent parmi les nouvelles questions et la décision prise est assurément passionnante cette fois. Il ne reste plus qu’à espérer qu’on s’attarde davantage sur ce genre d’épisode que sur celui de la semaine dernière, sinon ça va vite se transformer en saison inégale. Mais là, c’est un grand oui.

Vendredi

Blindspot – S05E03 – Existential Ennui – 12/20
Ce n’est pas glorieux cette semaine, mais je m’attendais tout à fait à une saison de ce genre avec un début, un milieu et une fin probablement très réussis, mais tout le reste qui fait de la peine à voir. Au moins, on va dire que l’épisode a le mérite de très bien porter son titre… et vite oublier les retournements de veste constants des personnages qui n’arrêtent plus de tourner en rond dans leurs choix et discussions. Je ne sais pas pourquoi j’avais un infime d’espoir de quelque chose d’un peu mieux, mais c’est en tout cas ce qui finit par faire baisser la note de cet épisode. Sorry not sorry.
Council of Dads – S01E05 – Traditions! – 16/20
Si je regrette que le format choisi par la série ne permette pas toujours de creuser les personnages et les relations autant que je ne l’aimerais, je dois dire que cet épisode est tout de même très efficace et plein de petites scènes marquantes. Il va trop vite en besogne, c’est vrai, mais ça lui permet d’être surprenant à d’autres moments parfaitement entêtants. La série reste une belle découverte.
In the Dark – S02E07 – The Straw That Broke the Camel’s Back – 18/20
Un bon épisode encore cette semaine, même si le temps semble soudainement être tout relatif et s’arrêter depuis deux ou trois épisodes après avoir vite avancé au départ. Drôle de construction de saison. Les révélations et avancées de l’épisode fonctionnent toujours aussi bien grâce à un casting qui déchire tout et la barque semble se diriger vers une cascade : hâte de savoir si mes théories fleuriront !

Quibi

Most Dangerous Game – S01E05 – The Start – 17/20
Mieux vaut tard que jamais, j’ai enfin pris le temps d’avancer un peu dans cette série sur Quibi. Bien m’en a pris : je le savais, je me suis arrêté juste avant que ça ne devienne vraiment intéressant, et ça se confirme avec cet épisode plein d’adrénaline.
Most Dangerous Game – S01E06 – Wash Hands After Using – 16/20
Je ne sais pas si c’est le personnage principal qui est débile ou les scénaristes qui n’ont pas le choix de pondre des trucs pareils pour nous faire du suspense, mais il y a des décisions prises qui me laissent tout de même bien sceptique. Pour le reste, je suis bien investi dans cette histoire, la réalisation est impeccable, le casting très bon.
Most Dangerous Game – S01E07 – No Running On the Platfom – 18/20
Les scénaristes ont apparemment trouvé et mis en place une routine en très peu d’épisodes et les épisodes ont beau être courts, il se passe plein de choses. Le format est mieux maîtrisé : chaque épisode paraît bien être un tout complet, pas juste un « pilot » découpé en quatre comme dans les premiers épisodes.

Rattrapage

You (Parfaite) – S02E05 – Have a Good Wellkend, Joe ! – 14/20
La construction de l’épisode change un peu de ce à quoi la série nous habitue depuis le début de saison, puisqu’on s’éloigne enfin de Los Angeles… Par contre, on le fait pour continuer d’être entraîné dans toujours plus de clichés, ce qui fait que je suis resté perplexe devant une bonne partie de l’épisode. Au moins, les choses s’accélèrent du côté de l’intrigue.
You (Parfaite) – S02E06 – Farewell, my Bunny – 15/20
Hmm… Je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à accrocher à cette saison autant que l’an dernier et autant que sur ses deux premiers épisodes, mais il y a définitivement quelque chose qui n’arrive pas à me passionner dans cette seconde salve d’épisodes. Pourtant, l’intrigue est plutôt sympathique, les personnages ont des choses à nous révéler et l’écriture est toujours efficace. Je pense vraiment que ce qui me pose le plus de problème, c’est l’ensemble bien plus cliché que l’an dernier. Ou juste le fait qu’on tombe dans de nouveaux clichés par rapport à l’an dernier ?
You (Parfaite) – S02E07 – Ex-istential crisis – 17/20
Je n’ai pas trop compris comment ni pourquoi enfin, mais cet épisode parvient à faire un grand écart en cours de route et à repiquer totalement mon intérêt qui était en fort déclin depuis cinq épisodes. Je ne sais pas s’ils réussiront à garder ce bon rythme jusqu’au bout, mais je suis content de ce que ça donne dans celui-ci et je ne boude donc pas mon plaisir.

Challenge Séries 2020

13 Reasons Why – S03E05 – Nobody’s Clean – 14/20
C’est dingue, tout de même, qu’une série puisse me mettre dans un tel état de colère à chacune de ses saisons, mais j’imagine que c’est ce qui me fait la continuer et qui la rend efficace malgré tout. Dans cet épisode, on a une révélation que je trouve prévisible pour expliquer le comportement d’un personnage à la fin de saison précédente et une révélation que je trouve complètement incompréhensible vis-à-vis du comportement d’un autre personnage depuis le début de la série. De la logique, de l’illogique, je n’en peux plus.
13 Reasons Why – S03E06 – You Can Tell the Heart of a Man by How He Grieves – 13/20
La série poursuit dans le social, sans trop de surprise, et propose un épisode qui sert clairement à combler le temps au cours de cette saison. C’était donc long, malgré un bon moment émotion et des graines semées pour la deuxième moitié de cette histoire autour de Bryce. C’est d’autant plus dommage que cet épisode promettait de se concentrer sur un personnage sympathique à l’origine, mais que ça a dévié en cours de route pour traiter une autre intrigue aussi dans le même épisode, à défaut d’avoir assez de matière.
13 Reasons Why – S03E07 – There Are A Number of Problems with Clay Jensen – 15/20
Si au moins, j’ai l’impression que l’intrigue évolue quelque peu et qu’il se passe enfin des choses intéressantes dans la saison, tous les personnages sont tellement énervés de tout ce qui leur arrive, avec plus ou moins de raisons (13, pour la blague foireuses), que j’en ressors hyper énervé moi-même. Il y a plein de personnages qui mériteraient une bonne douche froide pour se remettre les idées en place. Aaaah.
13 Reasons Why – S03E08 – In High School, Even on a Good Day, It’s Hard to Tell Who’s on Your Side – 17/20
Je surnote totalement cet épisode, mais c’est parce qu’il a réussi à me prendre par surprise avec une scène que je ne savais plus que j’attendais cette saison et qui magnifie tout l’épisode. Les dix dernières minutes sont hyper prenantes et font oublier tout le reste, particulièrement parce que le début est dans une routine pas spécialement fascinante…

> Vus en 2020 

Council of Dads – S01E05

Épisode 5 – Traditions! – 16/20
Si je regrette que le format choisi par la série ne permette pas toujours de creuser les personnages et les relations autant que je ne l’aimerais, je dois dire que cet épisode est tout de même très efficace et plein de petites scènes marquantes. Il va trop vite en besogne, c’est vrai, mais ça lui permet d’être surprenant à d’autres moments parfaitement entêtants. La série reste une belle découverte.

> Saison 1


Spoilers

105

I don’t love you either.

Franchement, la diffusion de cette série est beaucoup trop aléatoire à mon goût. Un mois après le premier épisode, deux semaines après le quatre, c’est too much. En plus, clairement, cet épisode était prévu pour octobre, puisqu’il est le cinquième et qu’il commence à Halloween. C’est pas grave, on peut s’en remettre, surtout qu’il est surtout question des traditions familiales mises à mal par la disparition du père de famille.

On apprend que bien sûr Scott aimait passer Halloween en étant à fond dans la tradition. C’est abusé comme parfois les séries donnent envie d’être américain, parce que les costumes du casting sont vraiment sympathiques et parce qu’on comprend bien que, oui, ils fêtent Halloween comme ça chaque année, comme tout le reste de la ville à en croire les nombreuses décos partout.

La fête est cependant vite éclipsée, une fois les enfants au lit. Robin s’inquiète de l’arrivée de sa mère pour les vacances, mais surtout pour Oliver qui s’est engueulé avec Peter et comprend soudainement que le Conseil des Pères va se mêler aussi de sa vie. C’est plutôt une bonne idée, je trouve, car sinon, la série risquait de tourner en rond. Là, ça offre encore plus de dramas possibles.

Oh, du drama, il y en a : l’épisode reprend par Robin faisant son jogging quotidien avec Sam, à qui elle annonce la mort de son mari… mais elle retrouve Sam le soir-même, pour Halloween, puisque c’est lui qui ramène Théo chez lui. En effet, Sam est policier et Théo, lui, était en train de boire de l’alcool avec ses nouvelles amies, dans le cimetière. C’est gênant.

Pendant ce temps, Luly continue de tenter de retrouver la famille qui l’avait adoptée pendant deux mois. Ce n’est pas évident comme démarche, mais un mail fait apparemment l’affaire, alors que son mec, lui, est occupé à repeindre une partie du salon. D’un coup, d’un seul, la maison paraît plus habitable… alors qu’ils n’ont pas de toilettes purée !

Ils ont réussi à oublier Halloween au milieu des travaux, forcément, mais je me demande vraiment qui sont les parents qui laissent leurs enfants aller sonner aux portes dans ce quartier aux maisons qui doivent servir de squat plus qu’autre chose…

À Thanksgiving, Robin continue de faire son jogging, et elle raconte toute sa vie à Sam désormais. C’est vraiment abusé tout ça. J’aime beaucoup la série, mais elle avance tellement vite dans sa chronologie que tous les adultes seront dans le cimetière d’ici la fin de la saison.

La mère de Robin débarque à nouveau dans la vie de sa fille, et elle est toujours aussi insupportable. Elle juge tout ce qu’il se passe dans la vie de Robin, continue de mégenrer JJ – mais s’excuse – et donne son avis sans qu’on ne lui demande. Bon, parfois, on lui demande : Luly se confie donc à elle sur le refus de sa première adoptive. Evidemment qu’ils ne veulent pas la voir.

En tout cas, la présence de la mère de Robin est une excellente chose : elle permet à Margo de se présenter pour de bon dans la série. La pauvre n’est vraiment pas à sa place, même si elle est là pour Anthony. Ce dernier l’abandonne pour la grand-mère qui l’adooooore, Robin l’abandonne pour aller s’engueuler avec Theo qui fait n’importe quoi en cours et a de mauvaises notes, Peter l’abandonne pour aller s’engueuler avec son mari qui a reçu un message de Thanksgiving de la part d’Eddy, son amant.

La pauvre Margo est donc coincée à parler films avec Larry, alors que JJ aussi s’engueule avec sa mère, parce qu’il est vexé de l’absence de Luly partie chez ses beaux-parents et que Charlotte nous fait aussi un pseudo coming-out auprès de Tess, lui avouant qu’elle ne veut pas embrasser de garçons, avant de dire qu’elle ne veut embrasser personne de toute manière. Mouais. Les ados m’ont bien fait rire dans cette partie de l’épisode, en tout cas.

On s’en doutait, mais la série enchaîne ensuite avec le réveillon de Noël. Comme le mois de décembre ne semble pas arrêter Sam et Robin dans leurs joggings, Sam invite évidemment Robin pour Noël, espérant lui imposer une nouvelle tradition joyeuse dans son planning chargé… Et elle accepte.

Cette fois, Margo et Anthony sont vraiment amoureux… enfin, c’est la question que leur pose JJ, mais ça pousse Margo à avouer qu’elle l’est. On le sentait bien : s’imposer toutes ces traditions familiales dès les premiers mois de relation, c’était tout de même un sacré signe…

Margo avoue donc à Anthony qu’elle est amoureuse de lui, et ça le laisse tout paumé, à demander conseil à Robin, puis à Larry. J’ai bien ri, mais ça marche bien ce genre de scènes. Le seul problème, c’est que l’épisode va trop vite pour développer vraiment les personnages à fond. Oh, après, ai-je vraiment envie de voir Théo être insupportable avec sa mère plus que ça ?

Il est tout de même super relou avec sa mère quand il reçoit son cadeau de Noël, l’accusant d’être amie avec Sam à présent. Il réussit tout de même à négocier de ne pas se rendre à l’Église, ce qui vexe énormément sa grand-mère. S’en suit une prévisible engueulade mère/grand-mère qui fait que la famille ne se rend pas à l’Eglise. J’ai bien aimé ce côté un peu plus développé de la grand-mère qui peut enfin dire ce qu’elle a sur le cœur face à ce conseil des pères qui lui prend tout de même une grande partie de son rôle de grand-mère.

En tout cas, cela permet à Robin de découvrir que Theo a en fait organisé une soirée dans son dos, en utilisant le portable de Charlotte. C’est bien drôle comme situation, surtout que ça se termine par Theo n’étant pas tout à fait égoïste : il a organisé cette soirée pour sa copine, celle de l’épisode précédent donc, qui est heureuse d’avoir Theo pour lui changer les idées d’un Noël bien triste.

Par contre, ça signifie aussi que Larry est le seul à aller à l’église avec Patricia, la grand-mère. Il l’aide comme il peut à prendre conscience de ses erreurs avec sa fille. Oups, ça sent la romance pourrie de ce côté-là… alors que Pete et Oliver sont toujours en train de s’engueuler pour Noël, malgré une trêve évidente et distante : Oliver bosse pour la nuit de Noël.

C’est ensuite un peu décevant, parce qu’après toutes ces soirées de tradition, on enchaîne le réveillon avec… le jour de Noël. OK. Robin obtient un charmant cadeau du père Noël (Anthony), mais ça n’empêche que Scott lui manque beaucoup trop. Elle décide donc de faire annuler Noël pour sa famille : c’est un jeudi comme un autre, même si elle rend son portable à Theo.

Robin fait ensuite l’erreur d’apprendre à Margo que son nouveau collier vient d’Anthony. Leur amitié est beaucoup trop gênante d’un coup, Larry avait raison, mais les scénaristes en font énormément dans cet épisode pour rapprocher les deux amis de cette manière qui devient véritablement embêtante.

Après cette journée épuisante de travaux dans la maison de Luly, Robin prend la décision de se rendre auprès de Sam pour lui annoncer qu’elle n’est pas prête pour plus avec lui, parce que sa famille n’est pas encore vraiment rétablie. Cela aide bien Sam à lui dire qu’il ne peut pas trop non plus puisqu’il est fraichement divorcé avec deux jeunes enfants.

Malgré tout, la vue des maisons décorées pour Noël les motive à continuer à se voir et aller tout doucement dans leur relation amoureuse. Je veux bien que ce soit tout lent et que ça fasse quatre mois qu’ils draguent, mais pour nous, ça reste rapide. Heureusement que cette actrice aura toujours de l’alchimie avec le monde entier, hein.

Le dernier acte de l’épisode se concentre alors sur le Nouvel an, avec Robin qui a un dîner sympathique au restaurant avec Sam et Peter qui reçoit un SMS d’Eddy pour lui souhaiter la nouvelle année. C’est tout naze : Oliver se rend engueuler Eddy qui lui explique que ce n’était qu’un simple baiser, mais heureusement, il est avec Anthony pour avoir une assurance-sécurité. C’est utile parce qu’autrement, il est probable qu’Oliver aurait fini par casser la gueule de son non-rival. Et non, ils ne sont pas rivaux, clairement. Anthony engueule toutefois Oliver après ça, lui intimant l’ordre d’aller réparer son mariage parce qu’il a de la chance. Non, non et non, je ne veux pas d’un couple Robin/Anthony, ugh.

Pour le Nouvel an, Luly apprend par mail que la famille qui l’avait adoptée deux mois veut bien la rencontrer. J’imagine que ce sont eux qui lui apprendront le rôle d’Anthony, par accident… On verra ça plus tard.

La soirée de Robin se passe moins bien : l’ex-femme de Sam envisage de sauver leur mariage… Il est hésitant parce qu’il a désormais Robin dans sa vie, mais c’est elle qui le pousse à recontacter son ex pour faire ce qu’il faut. Pour la première fois, elle le compare à Scott et comprend que comme lui, il passe ses enfants avant tout. C’est donc ce qu’elle souhaite le voir faire à présent. Dommage, je commençais à bien l’aimer, lui, mais c’était évident qu’il ne pourrait pas rester : c’est trop tôt dans la série.

De son côté, Anthony est embêté par Margo. Une semaine après lui avoir confié son amour, elle est navrée de voir qu’Anthony ne l’aime pas en retour. C’est décevant, parce que ça sent la rupture, voire la disparition de Margo de la série pour un moment, or, moi j’étais content de retrouver l’actrice.

Allez, Anthony a au moins été de bons conseils auprès de Peter : ce dernier a retrouvé ses vœux de mariage dans son costume de réveillon, et la lecture de ceux-ci suffit à sauver le mariage… Au moins pour entamer cette nouvelle année.

L’épisode se termine par une dernière tradition assez triste : l’anniversaire de Scott. Le Conseil des Pères a heureusement de quoi aider tout le monde à aller mieux. Scott a laissé à sa famille un dernier cadeau pour célébrer ce jour, parce qu’il savait que ce serait un jour triste pour eux… Le cadeau ? Des pistolets à eau !

Ils organisent donc une bataille d’eau géante pour respecter le désir de Scott d’en faire une nouvelle tradition. Ma foi, c’est une chouette tradition familiale – mais je ne suis pas sûr que ça puisse le rester. Du fun comme ça, ça ne se force pas… et puis, l’épisode se termine de toute façon par un cliffhanger absolument atroce : Charlotte s’effondre en pleine bataille d’eau. Je doute franchement qu’elle ne survive pas, mais ça n’empêche que Robin nous apprend que sa fille n’a plus de pouls. L’entendre lui faire le massage cardiaque est entêtant, obsédant, atroce. Après, bon, rassurons-nous : s’effondrer en présence d’une infirmière et d’un chirurgien, il y a pire. Pfiou. Charlotte a réussi à casser la nouvelle tradition, super !

> Saison 1

Cinq acteurs qui m’ont bluffé récemment

Salut les sériephiles,

Connor Walsh | Drakkar

Me voilà bien dépourvu, bien que la bise ne soit point venue parce que les gestes barrières nous disent de plus faire la bise (que d’humour en ce vendredi), parce que le TFSA de la semaine est sympa, mais je l’ai déjà plus ou moins fait. En effet, Tequi nous demande cette semaine de revenir sur les acteurs qui nous ont le plus bluffés récemment… sauf que ben, c’est ce que je fais chaque dimanche moi !

Je profite donc cet article pour faire de la publicité sur mes articles « Performances de la semaine », que vous pouvez tous retrouver en cliquant sur le lien entre guillemets, en gras. Quant aux cinq derniers acteurs les plus marquants, il s’agissait de :

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Allez, normalement, il faut faire un classement et elle est de loin celle qui m’a le plus bluffé ces dernières semaines avec le personnage de Zoey !

Est-ce que j’en ai d’autres en stock dont je n’aurais pas parlé dans ces articles ? Peut-être bien… Dans mes épisodes récents, j’ai beaucoup aimé aussi Tessa Thompson (Westworld) et Oliver Stark (9-1-1), mais aussi Aisha Hinds (qui joue Hen dans cette même série) ou l’ensemble du casting, en fait.

hen wilson | Tumblr
Mais ces deux-là sont mes préférés, de loin !

Qui d’autre ? Attendez-vous à voir prochainement un article sur Sarah Wayne Callies (depuis le temps, elle en mérite un), un sur J. August Richards (pareil, mais il ne m’a pas encore bluffé) et dimanche… Non, ben, je ne vais pas vous spoiler pour dimanche. Juste, The 100 a repris hier, quoi… Et je n’ai écrit que sur Eliza Taylor et Bob Morley (c’est déjà pas mal).

The 100: ‪Cinematic Bellarke Parallels That Mean Nothing At All ...

Bon, voilà, drôle de TFSA cette semaine, je sais, mais il a le mérite d’être publié le bon jour pour une fois, c’est déjà ça ! J’espère juste que je n’oublie pas de performance particulièrement brillante des derniers jours, mais bon, je fais ce que je peux et de mon mieux, quoi.

bosher | Tumblr
Yep, j’ai totalement prévu ma conclusion avec ce gif ! Chapeau bas à Liza Weil (HTGAWM) d’avoir donné vie au chien battu le plus célèbre des séries TV.

 

 

Council of Dads – S01E04

Épisode 4 – The Sixth Stage – 17/20
La série marque plein de bons points auprès de moi avec cet épisode qui parle de sujets divers avec beaucoup d’humour et de justesse. En plus, il s’agit principalement d’un épisode qui se centre sur le désir sexuel, mais le fait avec des scènes qui paraissent aussi originales qu’inédites, là où beaucoup de séries s’engouffrent habituellement dans les clichés. Là, ça m’a paru à peu près mature et, à force de regarder des séries pour adolescents, je ne suis pas habitué. C’était chouette et ça m’a rappelé les bons moments de Brothers & Sisters.

> Saison 1


Spoilers

104

Since we’re all here, we need to talk about sex.

Oh, la joie de voir ce titre me parler de la sixième étape de ce qui va très clairement être un deuil. Il n’y a pas à dire, ça donne envie de revenir les voir, dis donc ! Et en même temps, Oliver nous informe dès le début de l’épisode que sa sixième étape du deuil est… le désir. Ah. C’est un problème comme un autre, ma foi.

J’ai en tout cas adoré cette intrigue qui était super drôle : la manière dont Robin se confie à Oliver était marrante, surtout qu’elle lui dit fantasmer sur lui aussi, autant que la manière dont on la voit fantasmer sur un autre joggeur. La série en fait des caisses, mais c’est voulu et ça fonctionne bien comme humour. Tout l’épisode profite de cette intrigue pour faire de bons gags, et j’ai totalement accroché à l’affaire.

Finalement, Robin demande à un collègue, Henry, de bien vouloir l’embrasser pour vérifier comment elle se sent et si ça peut calmer ses ardeurs. Ce n’est toutefois pas évident de trouver le bon look, surtout quand Larry et Anthony bavent en la voyant bien habillée ou quand elle voit la photo de Scott sur son chevet.

Comme une adolescente, Robin sort donc de la maison pour aller au coin de la rue et retrouver Henry, afin de l’embrasser. Elle n’en est finalement pas capable, pleurant en pensant à Scott, mais la scène est magnifique. Henry s’en ira bientôt à Miami, donc c’est un étranger qui le restera, peu importe ce que fait Robin dans cette voiture. Du coup, c’est juste beau de les voir apprendre à se connaître et se tenir la main. De vrais adolescents, oui, mais avec des gestes d’adultes et des réactions d’adultes.

J’ai trouvé que c’était une très jolie scène sur la gestion du désir après un décès ou une rupture douloureuse après une longue période. Je n’avais jamais vu ça dans une série avant, en plus. Robin progresse dans ses désirs, c’est une bonne chose, et elle finit même par réclamer un baiser à ce gentleman.

La série revient aussi brièvement sur les problèmes de couple de Pete et Oliver. Ils travaillent désormais sur leur mariage, en plein milieu d’un spa. Le truc, c’est que Pete n’est pas si heureux du cadeau d’Oliver : un massage pour deux ? Ca les éloigne plus que ça ne les rapproche. Outch. Ils finissent par parler de divorce pour mieux être morts de rire à cause de flatulence. Il y a encore de la complicité entre eux, c’est déjà ça… mais s’ils recouchent ensemble, c’est pour mieux que le problème ne se décale quand Pete avoue avoir embrassé un autre homme.

De son côté, Théo est soudainement cool au lycée parce qu’il joue au football. Il est aussitôt abordé par deux nanas plutôt jolies qui lui disent qu’elles veulent l’initier à une soirée. Ca pue le piège cette affaire. Il s’en confie à Anthony, mais Anthony ne capte rien : il continue de passer du bon temps avec la nouvelle propriétaire du restaurant. C’est si bizarre de retrouver Hilarie Burton dans une série pour la voir faire des concours d’ouverture d’huitres et les gagner. Au moins, c’était sympa.

Pendant ce temps, Evan et Luly participent à une vente aux enchères pour acheter la maison de la fin d’épisode 3, mais bon. Ils l’obtiennent à 54 milles dollars et en sont ravis… mais ça sent la dette de dingue, juste pour une ruine qu’il faut encore renouveler et qu’ils n’ont pas encore visité, en plus. C’est une énorme erreur de leur part, clairement : quand ils entrent dans la maison, ils découvrent qu’ils ont mis toutes leurs économies dans une maison qui n’a même pas de toilettes.

J’ai beaucoup aimé cette intrigue aussi, parce que c’est toujours bien de faire de la prévention. Face à tous les problèmes qu’ils ont, ils se rendent bien compte qu’ils ont besoin d’argent, alors ils font appel à Robin et aux conseils des pères pour obtenir un prêt. Comme dans toutes les séries familiales, les belles-familles sont inexistantes et apparemment Evan n’en a pas. Voilà qui calme en tout cas totalement les ardeurs sexuelles de Robin : ils demandent 20 000$ pour les rénovations afin de commencer à vivre au plus vite dans la maison.

Le conseil est paniqué par l’état de la maison et prend la décision de leur dire non au prêt, même si Anthony était plutôt du côté des jeunes. Face à eux, toutefois, il approuve les autres : la maison est dans un état pitoyable et, si le projet d’Evan est chouette, ce n’est pas une bonne idée de s’embarquer là-dedans. Cela reste étonnant d’avoir les trois amis aidant Robin à dire non à ce qui doit être un non évident. Et quand ça ne pouvait pas être plus gênant comme scène, Anthony décide alors de parler de sexe. Non, il ne parle pas de Robin, mais de Théo, qui se fait draguer.

Le pauvre est donc pris au piège par Anthony et Robin avant sa soirée. L’angoisse. Si la scène est gênante comme tout, je trouve qu’ils ne s’en sortent pas trop mal pourtant. La situation est toujours catastrophique dans ces cas-là, donc j’ai aimé la prévention qui était faite par Robin comme par Anthony, finissant par donner un préservatif à Theo, au cas où. Le problème, c’est qu’il lui dit aussi qu’une erreur rapide, comme la sienne, peut être catastrophique et avoir des ramifications terribles. C’est une graine plantée là pour plus tard, c’est sûr.

Theo se rend ensuite à la soirée avec Charlotte, et il est prêt pour son initiation, peu importe ce que ce sera. Et ce sera une très bonne scène où les deux filles l’invitent au cimetière avec Charlotte pour lui présenter une tombe à qui elles se confient depuis la mort d’un parent. C’est une bonne scène encore pour la série, qui a la bonne idée de traiter ça de manière à peu près cohérente pour des adolescents. Il faudrait juste que ce ne soit pas en pleine nuit, en fait. Malheureusement, en rentrant chez lui, Theo aperçoit sa mère en train d’embrasser Henry… C’est super violent pour Robin quand elle rentre, parce que Theo lui fait inévitablement une crise, même s’il n’a rien dit à Charlotte. Il la confronte devant Anthony et Larry qui ne comprennent rien. Theo aussi ne comprend rien, et la scène mère/fils est super juste là aussi. Robin a beau tenté de lui expliquer, il reste un adolescent qui n’est pas prêt à entendre ce qu’elle lui dit. Vraiment, je crois que la série est en train de marquer plein de très bons points auprès de moi avec cet épisode.

Bien sûr, Luly et Evan sont confrontés à la décision du conseil de ne pas leur prêter l’argent et ça mène à une dispute de couple, surtout quand Luly trouve qu’ils se précipitent trop dans tout ce qu’ils font. Ah ben, ça, c’est clair ! Larry peut certes leur faire annuler le paiement de la maison, mais ils ne sont pas sûr d’en vouloir.

Luly rentre donc chez Robin pour faire pipi au beau milieu de sa dispute avec Evan et se retrouve confronté à Anthony. C’est l’occasion de parler de son projet et de comprendre qu’Anthony n’est pas forcément contre. Il est juste déçu de voir qu’elle compte encore sur le Conseil pour ce qui est une décision d’adulte. J’ai bien aimé la remarque de Luly qui lui fait remarquer qu’il parle comme son père. C’est exactement le but, ma cocotte. En tout cas, elle rentre chez Evan pour mieux lui dire qu’elle est prête à se jeter dans ce projet. Je parlais plus haut de pédagogie que la série pouvait apporter, mais ce ne sera pas le cas. Clairement, ils vont s’en sortir avec une belle maison, là.

En parallèle, Larry tente de dresser le chien de la famille, ce qui est l’occasion de découvrir qu’Anthony vit dans la maison d’invités juste à côté. Comme prévu en fin d’épisode 3, Larry est désormais confronté au problème de devoir se réconcilier avec sa fille : JJ n’a pas été invité à l’anniversaire d’Ivy, la petite-fille de Larry, juste parce que sa famille est amie avec Larry. Grosse intelligence de la mère, sérieusement.

Larry n’est pas beaucoup plus malin sur la manière de gérer tout ça. Il demande conseil à Robin, espérant qu’elle puisse parler à sa fille, mais ce n’est pas le cas ; puis propose à JJ d’aller au bowling. Ce n’est pas exactement un anniversaire au laser tag, ça. On verra où ça mène dans le prochain épisode, de même que Robin qui flirte avec un joggeur, Sam, et qu’Anthony, toujours avec Hilarie Burton.

> Saison 1