Grey’s Anatomy – S22E06 – When I Crash – 15/20

Je reste sur ma lancée concernant cette saison : ils ont déjà fait beaucoup mieux que ça ! Même avec des intrigues qui cherchent à boucler ce premier tiers de saison avant une pause de deux mois, même avec des bons moments, même avec des retours de personnages, tout ça est un peu trop rushé à mon goût. J’ai eu l’impression d’être déconnecté de ce qui arrivait une bonne partie de l’épisode, peut-être parce que je sentais trop vers quoi on se dirigeait dans chaque intrigue. La formule n’est pas réinventée avec cet épisode, donc. Mais en même temps, pourquoi la réinventer puisque ça fonctionne ?

Spoilers

Jo est hospitalisée, Owen assiste à un accident de bus (mais on s’en fout, en fait).


In the end, all you can do is hope for the best.

Bordel, y a rien qui va avec le début de cet épisode. Déjà, je suis en retard, mais j’ai trop envie de le voir donc je le lance quand même. Ensuite, ils se souviennent soudainement de la caravane que l’on n’a pas dû voir depuis genre un mois, et enfin, parce que cette première scène est concentrée sur Owen qui couche avec Nora et Teddy qui est imblairable à débarquer avec les enfants sans prévenir. Enfin. Elle a prévenu, d’accord, mais en l’absence de réponse, tu ne t’imposes pas comme ça, non ?

Owen enchaîne avec une sacrée matinée, puisqu’en chemin pour l’hôpital, il assiste à un gros accident de voiture – et de bus plus précisément. Oh, Georges, tu nous manques. Bon, les victimes de cet accident de bus ont un peu de la chance d’avoir Owen à proximité, tout de même. Après tout, il est un chirurgien habitué à des situations catastrophiques d’urgence. En plus, comme Teddy est à proximité, il peut l’appeler et lui demander d’aider une jeune cycliste prise au piège sous le bus en question.

Cela me rappelle que Station 19 manque beaucoup trop : on est clairement sur une intervention où il serait logique d’avoir au moins un pompier de la caserne sur scène, non ? Cela aurait été une super pause de mi-saison de les revoir ! En plus, ils n’auraient pas fait les erreurs de base complètement stupides de Teddy. En effet, elle décide de passer sous le bus alors que celui-ci n’est pas sécurisé.

Son but est évidemment de venir en aide à la cycliste, mais ça pourrait mal tourner. Et soyons honnêtes : je ne supporte plus le personnage, mais je n’ai pas envie qu’elle meure, parce que ça nous rajouterait encore du trauma d’Owen pour deux ans ! Bon, bref, la patiente est amenée à l’hôpital où on la perd clairement de vue pour le reste de l’épisode. Forcément : c’est Helm qui s’occupe d’elle, donc bon, on ne va quand même pas suivre.

Oui, Helm sort d’absolument nulle part dans cet épisode, mais il paraît qu’elle était dans le sud de la France. Non, vraiment, c’est tellement nul d’avoir le casting présent de manière aléatoire comme ça. Elle a raté tout le premier tiers de la saison et on doit agir comme si c’était parfaitement normal ? Elle est tellement maltraitée l’actrice. Elle va clairement se barrer du jour au lendemain, non ? Bon, ce ne serait pas la première.

Au lieu de s’intéresser à elle, les scénaristes préfèrent donc bien évidemment nous imposer encore du Teddy/Owen, avec le cas de Nora nue qui se dresse entre eux désormais. Ils s’engueulent encore, blessés de ne pas réussir à en arriver à un stade où il n’y a plus rien de compliqué entre eux. En même temps, ça fait quoi ? Trois semaines qu’ils parlent divorce ? Ils ont déjà chacun une copine, ça n’aide pas. Bien sûr qu’ils rushent les choses, contrairement à ce qu’ils disent, quoi. Bref, même si j’adore l’actrice, je suis content de voir Nora rompre avec Owen. C’est tout ce qu’il mérite et grand bien lui fasse à elle : être en couple avec Owen, c’est une mauvaise idée pour sa propre survie.

Suite au cliffhanger de la semaine précédente, Jo est alitée pour sept semaines. Elle est inquiète de cette rupture prématurée de la poche des eaux et demande évidemment un check-up complet. Bon, c’est l’occasion de nous introduire Iris, là où Carina aurait été parfaite (mais bon, le but est apparemment un flirt avec Winston ? Faut qu’il arrête de flirter avec tout le monde lui !) et de nous montrer que Lincoln est non seulement un patient nul, mais aussi un aidant horrible. Il est méga stressant.

Je ne doute pas que l’épisode va lui donner raison, mais j’ai trouvé ça terrible de le voir étouffer Jo comme il le fait. Heureusement qu’elle est amoureuse, hein. Il n’écoute rien de ce qu’elle lui dit, n’écoute pas non plus les indices qu’elle balance pour qu’il la laisse tranquille et elle est forcée de garder une poker face devant lui alors qu’elle est paniquée. Évidemment.

J’espère en tout cas qu’ils ont une bonne assurance et une bonne mutuelle ce jeune couple marié, parce que la situation dégénère encore pour eux. Lincoln est à peine sorti de son lit d’hôpital que c’est à Jo d’y être coincée avec un problème cardiaque qui met à risque la grossesse – mais aussi sa vie. C’est terrible. Elle sait parfaitement ce qui est en train d’arriver quand Winston et Ben le lui disent, mais Lincoln, plutôt que de rester avec elle, fuit pour aller voir les médecins et avoir un petit shot de réalité. Je ne l’aime tellement pas Lincoln cette saison !

Bien sûr, le cas de Jo se complique pour la fin d’épisode. Ne peut-on pas la laisser tranquille deux minutes, sérieusement ? La pauvre. Sa condition se dégradant, elle est emmenée en urgences au bloc opératoire, tout en ayant conscience de ce qui lui arrive.

Bailey est prise par surprise quand elle découvre que le cours qu’elle avait prévu avec les internes est annulée par Richard. C’est Ben qui se retrouve à lui annoncer, parce qu’apparemment Richard n’a pas pris le temps de la prévenir. Sympathique, cet hôpital. Pour ne rien arranger, Richard demande aux résidents d’augmenter leur nombre de résolution de cas de 10%. Pardon ? On se croirait dans les sévices publiques, dis-donc.

En tout cas, l’accident de bus est une aubaine pour eux. Jules paraît drôlement sans cœur, mais bon, je la comprends, d’une certaine manière. Bailey, elle, est forcée de travailler avec Richard dans cet épisode, ce qui aide pour qu’ils règlent les tensions entre eux. En théorie. En pratique, ils ne font que s’embrouiller, notamment sur le cas d’un patient que Bailey veut déclarer mort quand Richard, lui, ne souhaite pas abandonner. Et il a raison : grâce à de multiples efforts, le cœur repart.

Le problème, c’est que Richard est appelé ensuite sur une autre urgence et il n’a plus confiance en Bailey. Euh ? Cela sort de nulle part cette histoire, tout de même, non ? En tout cas, Jules est ravie d’être d’une opération qui consiste clairement à ranimer un mort à la vie. Elle prend même assez la confiance pour inviter Winston à boire un verre – dommage que Winston trouve mieux à faire (surtout qu’on aurait préféré qu’il ne fasse rien).

En revanche, pendant que Richard et Bailey se retrouvent à essayer de sauver la vie d’un homme, Simone et Bryant se retrouvent à devoir gérer l’autiste qu’il accompagnait. Ce dernier est blessé, mais ne communique pas : il a un casque anti-bruit, beaucoup de stress et refuse l’aide que les médecins veulent lui apporter.

Simone galère beaucoup, Bryant réussit une approche plus fluide grâce au basket et à deux, ils font une bonne équipe pour lui apporter le soin dont il a besoin. Les scénaristes en font des caisses pour les rapprocher et les foutre en couple. J’en ai tellement rien à faire de son couple avec Lucas que ça me va bien si elle finit avec Bryant finalement. Simone est devenue franchement agaçante, de toute manière, et sa manière de dévorer Bryant des yeux quand il décide de rester avec le patient qu’il est en train de soigner plutôt que d’aller intuber un autre, sérieusement, c’était abusé. Ceci étant, j’aime bien la relation qui se noue entre Bryant et le patient. Simone et Bryant, bof. Elle a assez de classe pour ne pas céder à ses avances, pour l’instant, et c’est bien.

Pour augmenter son nombre de cas, Kwan fait un peu de chantage à Mohanty : elle lui doit une faveur et il en profite pour récupérer un cas qu’elle a pourtant refusé avant à Lucas. Elle le sent mal, mais elle se laisse convaincre. Allez, encore deux qui vont finir en couple. En tout cas, Kwan est au courant de tout ça, mais il fait quand même appel à Lucas pour lui venir en aide quand il est confronté à une procédure qui doit se faire à deux.

Le patient est récalcitrant, mais accepte pour aider Kwan qui négocie bien. Lucas, lui, vient avec sa nouvelle interne, celle que Meredith avait dû soigner pour son premier jour de boulot. Je l’aime beaucoup cette bébé Meredith, en vrai, et elle finit par convaincre Lucas d’agir sans la présence de Kwan quand celui-ci doit s’absenter. Cela va plaire à Mohanty, tiens.

Elle accepte que Lucas et son interne soit avec elle sur l’opération à la place de Kwan. Il est chouette de voir Lucas reconnaître que son interne lui a été précieuse après avoir passé l’épisode à la rabaisser et lui parler mal. En vrai, il ne fait pas exprès et ça se voit, il est dans sa précipitation habituelle et, techniquement, il a toujours son TDA, même si on oublie vraiment cette intrigue puisque les scénaristes n’en parlent plus.

On arrive en tout cas à la fin d’épisode : Kwan se contente de la situation où il a eu un trauma plutôt que l’opération avec Mohanty. Elle lui ouvre clairement des portes dans l’ascenseur et, hop, les deux se retrouvent à s’embrasser. C’est rushé, mais comme on l’a vu venir à des kilomètres, pourquoi pas.

Les vrais cliffhangers sont ailleurs, toutefois : Miranda apprend ainsi de Richard qu’il a un cancer (apparemment de la prostate, si on en croit le message de prévention diffusé à la fin de l’épisode). Bon, comme d’habitude, un peu. Le vrai stress, c’est de savoir que Jo est sur la table d’opération et qu’Iris presse Winston pour qu’il soit celui qui la fasse accoucher en lui ouvrant l’utérus pour récupérer les bébés. Il est tout stressé de ne pas avoir pratiqué ces gestes depuis ses études, mais bon, il n’y a pas le choix parce qu’apparemment, personne d’autre ne bosse dans cet hôpital où Jo travaille. D’habitude, ils larguent tous les patients qu’ils ont quand il s’agit de la famille, hein…

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9-1-1 Nashville – S01E05 – Lost Children – 12/20

La série a réussi à s’imposer dans mon planning pour le moment et je reconnais qu’il y a plusieurs personnages que j’aime bien, mais franchement, je trouve que les scénaristes sont trop dans l’excès à tous les niveaux. C’est déjà le cas dans la série-mère alors ça ne devrait pas m’étonner plus que ça, pourtant, ça m’a sorti plusieurs fois de l’épisode en mode « ben voyons ! ». Toujours plus. Et ça ne fait que cinq épisodes !

Spoilers

Blue passe le dernier test pour être pompier, mais il est encore énervé de ce qu’il vient de découvrir en fin d’épisode précédent…


He really takes after his father.

Comme les scénaristes ont décidé de précipiter les choses pour que Blue soit un pompier rapidement, il doit déjà passer son test pour le devenir. Cela se déroule devant toute la caserne, mais aussi devant Dixie et Blythe. Ces deux-là se détestent évidemment, les scénaristes s’amusent à leur fournir quelques répliques acerbes parce que c’est fun et, vraiment, j’ai du mal avec cette intrigue. On est en 2025, est-on vraiment obligé d’avoir encore une haine entre deux femmes comme ça ?

Bon, ce n’est pas la seule haine dont il est question en début d’épisode. Alors qu’il passe son test physique, Blue a la haine contre son père, parce qu’il vient de découvrir que celui-ci connaissait son existence depuis le début. Je ne vois pas bien pourquoi c’est un secret quand Blythe balance en public qu’ils le supportaient financièrement en privé depuis longtemps. Comment c’est possible d’oser dire ça dans la caserne alors qu’il y a plein de pompiers autour d’eux si c’est censé être un secret ?

On nous prend pour des idiots. Du coup, je comprends bien l’énervement de Blue dans cet épisode, parce que c’est énervant d’être pris pour un idiot. De là à balancer à la poubelle son test pour devenir pompier ? C’est ridicule, mais c’est pourtant ce que Blue choisit de faire. Il fait ainsi un doigt d’honneur à ses parents qui sortent au plus vite de la caserne pour le rattraper et lui faire changer d’avis. Seulement voilà : Blue ne veut plus passer son test et il leur explique que c’est pour leur faire ressentir ce que ça fait d’être pris pour des idiots.

Ils sont idiots, après tout. Dixie a beau dire qu’elle assume sa décision d’avoir demandé à Hart de rester caché. En fait, c’est simple pour elle, elle a honte d’être le second choix et elle avait peur que son fils soit blessé par la situation. Un bel échec finalement. Blue se casse après les avoir confrontés, bien énervé par ses parents. En vrai, il se comporte comme un adolescent, mais dans le fond, je comprends pourquoi.

Le problème, c’est que Blue fait ça au milieu d’un test officiel devant toute la caserne. L’histoire familiale devient une histoire publique qui fait honte aux autres pompiers, notamment les chefs de Don qui n’hésitent pas à lui reprocher. Ils le convoquent donc à une audience pour lui infliger une sanction à la hauteur de la honte qu’ils ressentent – on parle de trente jours de suspension. C’est ridicule.

Il faut quand même retrouver Blue, qui ne donne plus signe de vie à ses parents pour tout le reste de la journée et la nuit. Dixie débarque donc à la caserne, persuadée de l’y trouver. Ce n’est pas le cas, évidemment, mais ça permet à Ryan de prévenir Blue que sa mère s’inquiète. Les deux frères sont donc en contact et ça leur permet de prendre un petit déj ensemble. Ils découvrent qu’ils ont la même commande, mais Blue ne mange tout de même pas ce qu’il commande, énervé par la morale que Ryan veut lui faire. Allez, ça y est, Blue me saoule. Je comprends qu’il soit énervé, mais il ne faut pas abuser. Son frère a raison de lui reprocher ce qu’il fait à leur père. Il est logique que Ryan veuille protéger son père.

En fait, cet épisode fait plutôt du bon boulot pour que j’apprécie enfin Ryan. Il est trop centré sur lui-même et passe l’épisode à parler de lui et des conséquences que tout ça peut avoir sur lui, mais si on met ça à part, il a plutôt raison. En plus, de toute manière, ça finira bien cette histoire : Blue a dans son ADN d’être un héros et un pompier. Cela nous est prouvé une fois de plus quand il essaie de récupérer son poste de danseur et qu’il ne le fait pas pour plutôt venir en aide à une jeune femme qui sort bourrée du club de striptease.

Elle a trop peur qu’elle prenne le volant, et elle le fait. Il abandonne son plan de reprendre son poste de danseur et la suit donc, appelant le 911 pour signaler qu’elle conduit en étant bourrée. Il tombe évidemment sur Cam qui est terrifiée d’avoir son nouveau neveu au téléphone pour l’entendre avoir un accident de voiture. Toujours plus. Ils vont trop vite trop fort dans le drama je trouve : Blue a donc un accident de voiture pour sauver la vie d’un groupe d’écoliers. Et pas un petit accident : quelques tonneaux, la voiture qui prend feu, mais eh, les pompiers de Nashville sont géniaux. Ils le sauvent donc.

A l’hôpital, Blue se réveille et se réconcilie avec Dixie, parce qu’il a dit à Cam qu’il l’aimait toujours, puis avec son père. Il a pris conscience que son père avait payé pour lui toute sa vie et qu’il y avait des choses plus importantes dans la vie. Son acte d’héroïsme a permis de sauver plein d’enfants et ça a fait changer d’avis les chefs pompiers de la ville : ils ne punissent pas Don et ils considèrent que Blue a réussi son test. BEN VOYONS. Ils lui font passer un test en accéléré parce qu’il a une conduite dangereuse en tant que pompier et ils le font devenir pompier après une conduite dangereuse ? C’est stupide. Mais c’est comme ça. On va faire semblant de le gober !

Bon, allez, on est tout de même dans une série de pompiers (pas de flic ici), alors il faut bien quelques interventions. La première concerne une Amber Alert, avec une mère qui assure que ses deux enfants sont kidnappés par leur père. Bon, du coup, pas besoin de pompiers : Cam est celle qui joue les flics en se mettant en quête du kidnappeur. Elle utilise tous les moyens du 911 à sa disposition : la mère qui envoie des photos, son collègue qui essaie de localiser un appel en utilisant sa mère pour le piéger et, finalement, les pompiers.

Oui, le kidnappeur promet de planter sa voiture s’il voit des flics, alors c’est Roxie et Taylor qui se chargent de crever les pneus, en gardant les policiers bien au chaud dans leur camion. J’ai du mal à croire à ce genre d’intrigue, mais soit.

La deuxième intervention voit les pompiers servir vraiment à quelque chose : une jeune femme remonte à la surface d’une rivière après l’explosion d’un bâton de dynamite. Quand Roxie et Taylor arrivent sur les lieux (décidément, ce sont les seules à bosser, mais tant mieux, je les aime bien), elles la récupèrent et sont surprises de voir qu’elle ne semble pas s’être noyée. Il n’y a pas de liquide dans ses poumons, pas de blessure… Et c’est étrange.

Le cas obsède ensuite Roxie, qui n’arrive pas à dormir pendant la nuit, faisant un cauchemar où la jeune fille la retrouverait. Taylor voit que Roxie va mal et elles décident d’appeler Sam pour avoir davantage d’informations sur la jeune fille. Elle reste une Jane Doe parfaitement anonyme : elle ne s’est pas réveillée, sauf dans l’ambulance pour dire « C’était une erreur », personne ne la réclame.

Roxie refuse que ce cas en reste là. Soit. Le problème, c’est qu’on est aux USA et que la gamine est anonyme : elle n’a pas d’assurance. Partant de là, il faut 25000$ pour tenter une procédure qui pourrait peut-être la réveiller, mais peut-être pas non plus. Roxie décide de lui venir aide contre toute attente, parce qu’elle aussi a été dans cette situation et s’en est sortie grâce à l’aide de quelqu’un. MOUAIS. C’est trop gros, franchement.

Enfin. Que son passé de chirurgienne lui fasse conserver des économies, soit, mais qu’elle les dépense pour une inconnue ? J’ai du mal. Je sais que faire le bien et sauver des gens, c’est cool, mais tout de même ! Il ne faut pas abuser, si ? Je connais des gens généreux et altruistes, mais de là à sacrifier autant d’argent sans certitude du résultat et pour quelqu’un qu’elle n’a pas rencontré ? Et puis, bon, j’entends, il y avait urgence et tout… Mais j’ai eu du mal à trouver ça crédible.

Après, j’insiste : c’est bien que la série se concentre sur d’autres personnages que Blue et Ryan. L’épisode donne aussi une utilité à Samantha, qui est donc très amie avec Roxie et Taylor.

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9-1-1 – S09E05 – Dia de Los Muertos – 11/20

Dans une autre saison et surtout diffusé à la bonne date, cet épisode aurait sûrement pu me plaire un peu plus et m’aurait fait davantage rire. Si on retrouve l’humour et l’ambiance de la série, il y a quand même de nombreux détails qui n’arrivent pas à me convaincre dans cet épisode. Bref, ça aurait pu être pire, je suppose. Cela aurait pu être mieux, également. Un épisode comme un autre, donc.

Spoilers

C’est Halloween, même si c’était la semaine dernière.


The energies are normal, unlike you.

La série a techniquement deux semaines pour convaincre qu’elle vaut encore la peine d’être regardée après un début de saison catastrophique et… C’est mal barré ! L’épisode commence par Eddie assistant à un festival Dia de los muertos. Putain ! ABC a complétement foiré la diffusion, je suis tellement dépité. On se retrouve avec un épisode d’Halloween diffusé une semaine après Halloween alors qu’il y a eu un épisode diffusé la veille d’Halloween. Franchement. Le manque de communication entre le network et la production est désolant. Je pars vraiment avec un a priori négatif et ça se sent déjà, pas vrai ?

Bref. Une semaine avant Dia de los muertos et Eddie qui nous sort des banalités sur la vei et la mort, on a droit à un accident de voiture provoqué par un chauffeur complètement débile, qui a jugé bon de conduire dans son costume d’Halloween alors qu’il lui obstruait partiellement la vue. À un moment donné, le type réclame sa propre mort, non ?

Il est blessé par l’accident, mais il renverse surtout quelqu’un en voiture. Quand les pompiers arrivent sur place, ils ne s’en rendent pas immédiatement compte. Du coup, ils cherchent leur victime supplémentaire, mais malheureusement, celui-ci s’est relevé et barré. Il ne reste que l’épouvantail qu’il avait en main au moment de l’accident, ce qui fait que le chauffeur est rassuré de n’avoir tué personne, finalement. Et le blessé ? Il va se réfugier dans une décoration de tombe, ça craint pour la suite et pour la personne qui le retrouvera.

En attendant, la deuxième intervention de l’épisode est bien plus hilarante que ça, avec une citrouille gonflable géante qui se retrouve portée par le vent en ville et pourrait provoquer bien des accidents. Finalement, il ne se passe pas grand-chose et c’est vraiment traité à 100% de manière humoristique, avec Athena qui finit par utiliser un taser pour immobiliser ce suspect. T’es pas drôle, Athena, en vrai.

La troisième intervention du jour met en scène un exorcisme dans une Église pleine à craquer. Mouais. Le problème, c’est que l’exorcisme ne fonctionne et que la Sœur qui devait être libérée de son démon se retrouve à mordre le pasteur qui lui venait en aide. Et pour cause : les pompiers enquêtent et découvrent qu’elle a été retenue contre son gré plusieurs jours dans une chambre où elle s’est blessée. Et a le tétanos désormais. La patiente est soignée, le prêtre arrêté et tout se termine bien.

La dernière intervention de l’épisode consiste à régler le cas de l’homme qui s’est fait renverser par la voiture. Il est persuadé d’être mort depuis l’accident, mais c’est en fait un cas médical que Hen et Chimney reconnaissent et peuvent soigner en faisant semblant de le ressusciter, sur une idée d’Eddie. MOUAIS. Je ne suis que moyennement convaincu.

Loin de ces interventions, Buck continue de faire la cuisine en excès cette saison. Il fait la cuisine, certes, mais il n’a plus de recette à portée de main car elles sont en carton. Il s’installe seulement dans sa nouvelle maison, aidé par sa sœur qui s’amuse de la période d’Halloween et du paranormal qu’elle ressent dans cette nouvelle maison. Eh, les scénaristes ont de l’humour, la référence à Ghost Whisperer est sympa en vrai.

Le but est aussi de mettre en place une intrigue dans laquelle Buck est sûr et certain de parler avec l’esprit de Bobby chez lui, parce qu’il retrouve l’ingrédient manquant dans sa recette au sol de sa cuisine en pleine nuit. Tss. Blasé. Il tente d’organiser ensuite une soirée Ouija pour Christopher et Eddie, histoire de passer un moment fun pour Halloween. Cela tombe mal pour Eddie qui a d’autres préoccupations spirituelles dans cet épisode !

Buck organise quand même sa soirée en piégeant Ravi pour qu’il passe la nuit avec lui à essayer de parler à l’esprit de Bobby. J’ai adoré l’esprit de Ravi qui lui fait dire « you’re an idiot » et j’ai beaucoup ri. Finalement, l’esprit de Buck est bien plus flippant que prévu : Buck a tout simplement un squatteur vivant dans ses combles. Il le fait arrêter, s’énerve contre lui même s’il s’agit en fait du propriétaire des lieux et… il ne retrouve pas pour autant la recette de Bobby. Il est sûr que Dwayne lui a volé, pourtant, Dwayne assure que non.

Et le soir suivant, Bobby entend encore du bruit venant des combles.

De son côté, Harry s’installe à nouveau chez sa mère, pour lui faire plaisir et surtout pour qu’elle accepte mieux sa décision de devenir pompier. Il se retrouve avec un carton appartenant à Bobby dans sa chambre, mais ça semble lui convenir. En cours d’épisode, il trouve ainsi que c’est une bonne idée de récupérer l’uniforme de son beau-père pour se déguiser en pompier pour Halloween. Athena lui passe la soufflante qu’elle a raison de lui passer, mais je ne comprend pas comment Harry a pu se dire « tiens, c’est une bonne idée d’utiliser cet uniforme de pompier comme costume ».

Eddie doit faire face à sa famille une fois de plus et ce n’est toujours pas passionnant. En plus, après avoir vu l’épisode de Grey’s Anatomy qui parlait de religion aussi, j’avoue avoir été un peu blasé de découvrir que l’intrigue d’Eddie cette semaine consistait à le voir expliquer à sa famille qu’il retournait à l’Eglise, sans pour autant vouloir forcer Christopher à s’y rendre avec lui. Sérieusement, c’est nul comme tout d’avoir deux épisodes qui, le même soir, parle de religion pour en dire la même chose – un personnage qui veut l’imposer à son enfant (ici, le reste de la famille d’Eddie), un personnage qui veut attendre qu’il soit en âge de décider par lui-même. Tss.  

Eddie parle longuement à sa grand-mère, va à l’Eglise avec elle, tout ça pour que les scénaristes décident ensuite de la tuer en fin d’épisode. Quelle angoisse, ce genre d’épisode. Allez, c’est triste on va dire et ça justifie le long discours sur les morts du début d’épisode. Et comme c’est Dia de los muertos, Eddie décide de mettre en place un petit rituel pour honorer ses morts, en présence de son fils.  

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Grey’s Anatomy – S22E05 – Sometimes I Feel Like a Motherless Child – 13/20

Mouais. C’est un épisode qui fait des économies sur son casting et probablement sur son écriture aussi, parce que franchement, il y a des idées qui sortent de nulle part et du drama facile juste pour combler un épisode. C’est vraiment dommage que ça se sente tant que l’on fait face à un épisode qui comble avant la pause de mi-saison.

Spoilers

Jo et Link se prennent la tête sur des questions religieuses, Simone découvre un pan du passé de sa mère et Kwan fait bien de suivre son instinct.


I brought up painful memories.

La série part déjà en pause vendredi, mais ce serait bien d’être à jour quand même. Je fais ce que je peux, mais les journées sont de plus en plus courtes et l’absence de lumière ne m’aide pas à me motiver apparemment. Peut-être aussi que la série est trop peu passionnante dernièrement pour me donner envie de me jeter sur les épisodes, allez savoir. Je ne suis pas le seul à me sentir éclaté de fatigue, au moins : Jo est enceinte jusqu’au cou, mais toujours pas en arrêt ; les nouveaux plus si nouveaux continuent de passer toute leur vie à l’hôpital.

C’est du moins ce qui semble être le cas en début d’épisode, quand on voit Jules et Kwan être épuisés d’une longue journée. Pourtant, ils se lancent ensuite dans une visite à domicile qui n’a aucun sens. Kwan s’inquiète pour sa patiente et passe la voir chez elle, emmenant avec lui Jules qui avait besoin d’être déposée chez elle. Soit. C’est déroutant comme intrigue, parce qu’on ne les voit vraiment jamais se déplacer à domicile, franchement.

On sent bien que ça perturbe Jules aussi, mais finalement, il est révélé que la patiente est entre deux contrats d’assurance : elle ne peut donc pas se rendre à l’hôpital. Outch. C’est triste, franchement, surtout qu’elle a bien sûr besoin de soins immédiats. Kwan propose de faire ce qu’il peut pour attendre, avec quelques antibiotiques sous perfusion. C’est terrible comment la patiente fait de la peine : elle a le pied noir tellement a besoin de soins, mais ne s’est pas rendu à l’hôpital pour s’occuper de son fils.

Et hop, elle perd son orteil au passage. Constatant cela, Jules et Kwan se sentent obligés d’appeler l’hôpital, parce qu’ils savent qu’elle peut perdre sa jambe. Seulement, elle, elle est effrayée d’être déportée au passage. Bien sûr que Grey’s va se saisir du sujet : l’administration Trump est de retour et complique la vie de tous les immigrés. La femme est terrifiée, ne veut surtout pas aller à l’hôpital et Kwan se retrouve coincé comme tout face à cette situation.

Il finit par faire la chose la plus raisonnable qu’il lui reste à faire : appeler Bailey et lui ruiner sa soirée romantique sans enfant et avec Ben. Bon, si vous me demandez, elle ne perd pas grand-chose, mais elle est quand même énervée par son subalterne. Après, la situation est dramatique, avec le fils de la patiente qui a peur de voir sa mère passer la porte de sa maison, parce qu’il sait que son oncle a été déporté sans savoir où pour le moment. Jules se retrouve à faire du babysitting pour rassurer le gamin, histoire qu’on s’attache à cette famille et qu’on soit tous aussi révoltés que Bailey peut l’être.

Bien sûr, Bailey est révoltée. Son énervement n’est pas envers Kwan toutefois, il est évidemment politique. Si elle n’apprécie pas de voir sa clinique être mise à risque par l’attitude inconsidérée de Jules et Kwan, elle est très heureuse d’avoir sauvé le pied de la patiente – et sa vie au passage. Elle menace quand même de les virer, pour la forme.

La fin d’épisode semble préparer le terrain pour le prochain épisode, avec Jules qui croise Winston sur le point d’aller parler en public du cas de Nora. Mouais.

De son côté, Simone doit s’occuper d’une patiente qui fait trop d’arrêts cardiaques à répétition et elle semble épuisée. Elle gère aussi le nouvel interne de Lucas comme elle peut parce qu’il est encore en retard (il vit désormais chez Amelia apparemment), même si elle est clairement agacée par son incompétence. Elle m’énerve, elle aussi elle faisait des conneries il n’y a pas si longtemps ! Il est alors révélé, et ça sort de nulle part, que la patiente dont elle s’occupe a une photo de sa mère. Ben super. La patiente, Regina, s’avère être une des meilleures amies de sa mère… Mais dont Simone n’a jamais entendu parler. L’excuse de Regina ? Elle rappelait de mauvais souvenirs à la famille de Simone. Mouais. Cela sent mauvais : si elle n’en a jamais entendu parler, il y a sûrement une raison, hein. Et bien sûr, la patiente finit par critiquer le père de Simone et lui dire qu’elle n’a pas eu toute l’histoire.

Pour ne rien arranger, Lucas arrive en retard et Simone lui fait sentir qu’elle est énervée, ce qui est suffisamment peu discret pour que la patiente s’en rende compte. Simone lui laisse trop voir sa vie, je ne le sens pas et on connaît assez les scénaristes pour savoir que ça pue pour la survie de la patiente, en plus.

C’est donc sans surprise que son état se dégrade au cours de l’épisode. Simone s’attache pourtant à cette patiente et tous les souvenirs qu’elle lui apporte de sa mère. Elle passe l’épisode à papoter avec, à être agacée par Lucas sans lui dire qu’elle connaît Regina et à aborder le sujet de sa sœur qui la déteste pour la mort de leur mère. Et bim, arrêt cardiaque une fois que Regina a pris sa culpabilité. La patiente meure, malgré tous les efforts bien nombreux de Simone pour la maintenir en vie. Au moins, en fin d’épisode, elle peut appeler sa grand-mère qui a Alzheimer et obtenir plein d’infos sur Regina en continuant de se faire passer pour sa mère. Mouais. C’est pas si simple les patients d’Alzheimer non plus, Grey’s romantise vraiment bien la maladie.

Les scénaristes semblent s’être donnés pour mission de faire en sorte que Link m’énerve le plus possible cette saison. Il débarque donc à l’hôpital pour continuer à bosser sur son administratif, mais il en profite pour parler religion avec Jo. Je ne sais pas d’où ça sort cette idée. L’épisode me perturbe parce qu’il n’est jamais question de religion pour les personnages qui ne sont pas April d’habitude. Seulement voilà, le débat qui s’impose à Jo et Link désormais est de savoir si les jumeaux doivent être baptisés ou non.

J’ai du mal à comprendre pourquoi on nous explique que Jo est attachée au baptême pour ses enfants, franchement. Est-ce que Luna est baptisée ? Si c’est le cas, Link est forcément au courant. Si ce n’est pas le cas, pourquoi en faire tout un foin dans l’épisode ? Les scénaristes eux-mêmes se rendent compte de l’idiotie de cette idée, puisque non, Luna n’est pas baptisée. Partant de là… Non, pardon, mais je ne comprends pas Jo. Cela fait près de quinze ans qu’on connaît le personnage, d’où ce soudain élan vers la religion lui viendrait-il ?

Bon. OK. La grossesse, ça doit faire se poser plein de questions, admettons… mais tout l’épisode consiste donc à avoir Lincoln qui prend la tête à Jo sur leur lieu de travail pour parler de baptême quand Jo a clairement d’autres problèmes à régler. Je ne sais pas, l’engueulade pourrait attendre, mais non, il faut que Link force absolument à ce moment-là. Et ça m’a énervé, même si sur la question de la religion, je suis plutôt de son côté – m’enfin, chacun voit midi à sa porte et perso, je n’attendrais pas sept mois de grossesse pour parler religion ?

Lincoln est particulièrement énervé par la question parce qu’il déteste la religion depuis qu’il a eu affaire à un groupe religieux dans un hôpital et qu’il a perdu toute foi en Dieu. Pourtant, voilà, Jo a prié pour la survie de Lincoln après l’explosion. Cela ne règle pas la question du tout, mais bon, ils rentent quand même chez eux ; jusqu’à ce que Jo perde les eaux en chemin, évidemment.

Il faut dire que Jo a eu une longue nuit au travail, à essayer de faire accoucher une femme enceinte dont le bébé était mal positionné et qui refusait totalement les traitements médicaux. Eh, les scénaristes donnent raison à la patiente : elle douille et souffre tout l’épisode, mais finalement elle réussit à accoucher sans péridurale ou intervention médicale, autre que les massages de Jo pour retourner le bébé. En vrai, tout ça était peut-être la partie la plus intéressante de l’épisode car c’était la moins prévisible et que j’ai bien aimé cette patiente totalement arrogante et horrible avec Jo… mais qui se comportait ainsi parce qu’elle a perdu son mari, mort trois mois plus tôt. Le deuil, c’est horrible.

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