Mes DVDs préférés et la théorie de la centralité

Salut les sériephiles,

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Ce suspeeeeeeeense !

On se retrouve ce matin pour un article que je dois écrire depuis 23 jours, et pour cause : il s’agit pour moi de valider l’un des points du Bingo Séries 12 en vous présentant mes DVDs préférés. J’ai une importante collection de DVDs et les intégrales de quelques-unes de mes séries préférées (en un pack ou en plein de saisons), mais pourtant le choix a été assez rapide ! We have a winner !

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Beaucoup d’entre vous ont choisi leur premier DVD pour ça (je dirais que, concernant les séries, ça au dû être la saison 1 de Charmed ou de HIMYM), d’autres ont plutôt parlé de leur saison la plus vue (auquel cas ce serait la 6 de Buffy que j’ai déjà vu sans interruption autre que celles nécessaires pour me faire à manger/aller aux toilettes, oui, au sein des mêmes 24h et sans dormir… outch). Certains ont évoqué les bonnes occasions (oh, l’intégrale d’Angel à 35€ ou, plus récemment, celle de Veronica Mars à moins de 10€, assurément !), mais je vais plutôt vous parler des DVDs qui m’ont fait aimé les DVDs !

Oui, je n’ai pas hésité longtemps en écrivant ce point de Bingo, je savais déjà qu’il allait être question de la saison 2 de LOST et ça ne manque pas !

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Et en plus, le coffret brille. Si ça, ce n’est pas la classe, je ne peux plus rien pour vous !

Pourquoi celle-ci et pas une autre ? Déjà parce que la première, je l’ai en deux parties, et ensuite parce que c’est à la deuxième que j’ai eu une véritable révélation et que j’ai compris que j’étais fan. Cela faisait un moment que j’attendais la série qui me ferait avoir une vraie obsession : j’avais déjà Charmed, mais c’était familial. Mes sœurs avaient trusté Ally McBeal ou Buffy d’une part et Alias ou Les Frères Scott d’autre part (oui, je m’en suis réapproprié depuis), et je voulais la mienne. Quand j’ai commencé LOST, je me souviens très bien m’être dit que le synopsis était tout pourri et déjà vu plein de fois, et puis, petit à petit j’ai fini par être hyper fan… Attention, il y a des petits spoilers sur la série (enfin, de gros spoilers pas explicités, en fait) dans la suite de l’article. Et très clairement, Make your own kind of music en début de saison 2 et ce plan inversé du cliffhanger pour la révélation la plus what the fuck de l’histoire de la télévision (à l’époque, après, y a eu Juliet et Downtown, puis y a eu le « We have to go back » dont mon cerveau n’est pas encore remis).

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What ? Il y a de quoi prendre une douche sur l’île ?!

D’où ma décision de demander les DVDs à mes parents à chacun de mes anniversaires pendant six ans, pour les revoir avec mon père avant l’été et la saison suivante. Tout un programme ! C’est avec LOST que j’ai découvert les commentaires audio des épisodes, qui regorgent toujours d’informations supplémentaires sur le tournage, l’écriture, la série elle-même ou les interprétations des acteurs. C’est passionnant, ça m’a appris tout un tas de termes techniques et c’est après avoir vu ceux de la saison 2 de LOST que j’ai commencé à les regarder pour toutes mes séries préférées (il n’y a que Community que je n’ai pas encore épuisé sur le sujet : les DVDs des premières saisons contiennent un commentaire audio pour tous les épisodes !).

LOST est une série qui a été pionnière dans le contenu interactif sur internet, les DVDs de la saison 2 contiennent ainsi un DVD complet de Bonus avec des Easter Eggs, et c’est dans l’espoir d’un jour retrouver aussi bien que j’achète encore des DVDs. Dans le style des vidéos Youtube ayant permis la promotion de la série, ce DVD supplémentaire propose trois phases pour approfondir nos connaissances de la série.

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La première contient des making-off et des vlogs du tournage (parce qu’ils vloggaient avant l’heure, parfaitement) ainsi qu’un mini bonus inutile sur les surnoms de Sawyer, mais Sawyer n’est jamais tout à fait inutile. La deuxième phase propose un bêtisier de 4 minutes qui est sûrement le bêtisier le plus vu dans ma vie, la magnifique promo dirigée par David LaChapelle pour Channel 4 et 20 minutes de scènes coupées.

Les scènes coupées, c’est bien souvent mon bonus préféré, mais c’est souvent trop court. 20 minutes, ça permet quand même de bien approfondir les choses, c’est un demi-épisode supplémentaire avec des personnages qui me rendaient quasi-obsessionnel à l’époque. Enfin, la phase 3 était constituée de deux reportages sur les théories et mystères de la série… Or, si vous me lisez régulièrement, vous savez déjà que c’est la partie qui me plaît le plus dans les séries : celle qui se déroule une fois l’épisode terminée, quand on se met à envisager les possibilités, la suite, les non-dits ; celle où on décortique vraiment ce qu’on a (rere)vu ; celle des références, des clins d’œil, etc.

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Jusqu’à être un tueur qui connaît tous les détails de la série.

Ce n’est pas donc un hasard si j’ai choisi cette saison comme étant mon DVD préféré, car elle contient aussi le bonus le plus génial que j’ai pu voir jusqu’à aujourd’hui : une partie supplémentaire intitulée « LOST Connections ». Partant d’une théorie hongroise établie en 1929 Frigyes Karinthy et nommée « Théorie de la Centralité », Carlton Cuse nous y explique que, à travers seulement cinq personnes, on peut être lié à n’importe qui dans le monde. Autrement dit, vous qui me lisez, vous connaissez quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui me connaît moi. Ou à défaut de me connaître, quelqu’un qui m’a déjà parlé, qui a déjà croisé ma route et avec qui j’ai interagit.

Image result for blonde girl mathLa distance entre nous peut être de moins de cinq personnes, évidemment, auquel cas, vous avez alors accès à toutes les personnes à qui j’ai déjà parlé dans ma vie, et ça inclut quelques acteurs comme vous le savez. Donc, par définition, j’ai par exemple accès aux acteurs à qui ils ont parlé. On voit assez vite comment six personnes suffisent quand on se penche sur la question.

Related imageC’est un « jeu » que je m’amuse souvent à faire et qui explique parfois cette impression que « le monde est petit ». Ces hasards du quotidien sont encore renforcés aujourd’hui par les réseaux sociaux : Facebook nous informe parfois que deux connaissances qui n’avaient pour nous rien en commun se connaissent. Il y a quinze ans, on aurait pu ne jamais le savoir de toute notre vie…

Bref, je m’égare dans cet article qui dépasse largement les 500 mots, mais LOST est connue pour avoir mis en pratique cette théorie, plus connues sous le nom de six degrés de séparation, avec ces personnages qui se sont croisés avant d’embarquer, ou dont les proches se sont croisés. Et dans ce bonus du DVD, on explore ces connexions qui sont autant d’Easter Eggs dissimulés dans la série. J’en ai découvert des choses en explorant sans fin les mini-clips reliant chaque personnage les uns les autres.

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La saison 2, c’était aussi de grands moments capillaires à la TV ! 

C’était passionnant et ça devenait un vrai jeu, surtout quand j’apprenais de nouvelles connexions entre les personnages ! Et pendant longtemps, ce bonus de DVD m’a suivi dans ma manière de voir le monde. J’y pense moins aujourd’hui, mais c’est dingue de se dire que des lieux qu’on parcourt sans faire attention, que des gens qu’on croise… sont d’une manière ou d’une autre liés à d’autres personnes à qui l’on a déjà parlé et dont on peut être proches.

Et rien que pour ça, ces DVDs sont mes préférés pour la vie. Rien que ça, oui. Pour ça, et pour les épisodes de cette saison 2 qui tuent violemment certains de mes personnages préférés, comme chaque saison dans cette série !

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Décryptage de Ready Player One

Salut les cinéphiles !

Promis, c’est mon dernier article sur Ready Player One, dont je vous ai déjà beaucoup parlé ces derniers temps ; avec mon article sur la promotion parisienne du film ou mon article de la rubrique « Faut-il aller voir ? ». Aujourd’hui, je vous propose une critique plus complète (en milieu d’article), mais pas avant un coup de projecteur sur un magazine bien utile pour prolonger l’expérience. Bref, ce n’est pas tout à fait ma faute si j’ai adoré ce film quand j’ai eu l’occasion de le voir, si j’envisage de le revoir et si la vie n’a pas arrêté de me le mettre en travers de mon chemin !

Si comme moi vous sortez donc du film avec l’envie de prolonger l’expérience, je ne peux que trop vous conseiller le dernier magazine Tout Savoir Arts & Média de Diverti Store. Ce cinquième numéro de la collection dont je vous ai déjà parlé ici (et ici aussi) explore cette fois « L’univers Spielberg ». On ne va pas se mentir, ce n’est pas spécialement ma tasse de thé parce que les films et moi, nous n’avons pas toujours été très amis…

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Cependant, c’est justement pour ça que ce magazine m’a été bien utile : en dressant un véritable catalogue complet des films de Spielberg, il m’a permis de repérer après coup des références qui étaient planquées dans Ready Player One, surtout du côté des créatures (que j’ai reconnues dans les pages du magazine après les avoir vues sur grand écran – j’ai reçu le magazine après visionnage du film).

Bien sûr, il va sans dire que le magazine contient une dizaine de pages sur Ready Player One, avec également une explication de ce qu’est un Easter Egg d’ailleurs, mais aussi des résumés de panels du Comic Con, des analyses filmiques, des pistes à explorer… Un concentré de tout ce qu’il y a à savoir sur le film réuni au même endroit, donc, ça m’a évité de nombreuses recherches Google qui n’auraient pas abouties sur autant de détails pertinents !

Mieux encore : beaucoup de critiques cinéphiles font le parallèle entre le film et la vie de Spielberg, et personnellement, je suis passé à côté à défaut de vraiment connaître sa vie. Ce magazine contient tout un dossier sur le producteur, et un autre sur la manière dont il a inspiré de nombreux autres projets. Un plus sacrément utile pour le visionnage de Ready Player One, et une fois que j’aurais fini de tout lire, je me sentirai mieux armé pour revoir le film. Parce que oui, je vais le revoir… et probablement relire ce magazine après pour redécouvrir encore de nouvelles choses, le film comme le magazine sont riches à ce point. Et puis, ce n’est pas comme si le magazine proposait aussi d’accéder à 18 heures de vidéo sur les différents films du producteur (bandes-annonces, interviews, extraits de film… j’ai à peine heurté le haut de l’iceberg pour le moment). Pour le commander, c’est par ici.

Cela dit, le reste de cet article a été initialement rédigé à chaud après visionnage du film, il part un peu dans tous les sens et est plein de spoilers sur le film : il s’agit d’un véritable décryptage de ce qui m’a plu ou non dans le film, et de quelques-uns des Easter Eggs que j’ai pu repérer (si vous ne savez pas ce que c’est, ça tombe bien : j’en ai parlé ce matin sur le blog #Toutélié). Si vous ne l’avez pas encore vu, foncez au cinéma et pour les autres, voici la liste des raisons qui font que je l’ai adoré !

SPOILER ALERT

Équipez-vous, et c’est parti pour une liste pêle-mêle !

– Son univers futuriste. Si vous suivez le blog, vous savez que je suis fan de science-fiction et de futur plus ou moins apocalyptique, cela ne vous surprendra donc pas de savoir que j’ai adoré la scène d’introduction avec ce bidonville de bungalow et l’immersion dans ce nouvel univers futuristes. Les choses sont expliquées simplement et rapidement, et je n’ai jamais eu l’impression qu’il me manquait des explications.

– Son univers de jeu vidéo. Si l’introduction m’a par moment fait penser à la franchise Stargate (franchement, ces portails sont juste des Portes des Étoiles !), le long travelling en images de synthèse au début du film est bluffant. Là encore, on a une présentation d’univers et des règles du jeu parfaitement maîtrisée. Que ce soit dans la réalité ou dans le virtuel, on se prend une énorme claque visuelle toutes les deux minutes dans le film, et ça fait sacrément plaisir !

– Le jeu sur nos attentes. On se doute dès le départ que les personnages du jeu vidéo nous cachent leur vraie identité, alors j’ai impatiemment attendu la révélation de chacun des personnages… Si je n’ai pas spécialement été surpris, j’ai trouvé que c’était bien mené.

– Sa musique. C’est devenu un attendu de plus en plus grand au cinéma ces dernières années et particulièrement avec Les Gardiens de la Galaxie, les bande originales se doivent d’être réussies et de renvoyer dans les années 80, surtout quand il est question de pop culture. Comme a pu le faire la série Stranger Things avant lui, Ready Player One s’en tire bien avec des gros titres très connus et d’autres moins coûteux. Le petit plus de cette BO ? Recycler celles d’autres films lorsqu’ils inspirent directement le scénario ou la scène en question !

– Ses références constantes et ses innombrables Easter Eggs. De King Kong à The Shining, en passant par des références plus subtiles en arrière-plan de certaines scènes, le film enchaîne les références et le fait bien. Souvent, on les capte sans les capter, parfois, elles sont longtemps commentées par les personnages, mais toujours, elles sont introduites avec brio. À aucun moment une référence me manquant n’a été un handicap pour comprendre le film (contrairement à The Disaster Artist, par exemple) : soit elle enrichissait le film, soit elle était un détail futile qui ne jouait pas sur la qualité globale. Même si The Shining est très floue dans ma mémoire et que je ne me souvenais pas de tout, le fait qu’Aech n’ait pas vu le film suffit à nous faire comprendre que ce n’est pas essentiel. Oui, il y a eu des fous rires dans la salle qui se souvenait clairement mieux que moi du film d’horreur, mais je me sentais comme sur ce personnage que le film suivait dans ces moments-là : perdu dans un film d’horreur. Du coup, c’était efficace !

– Son actrice principale. « Bouuh, ça y est, voilà qu’il est encore tombé amoureux » allez-vous dire… et vous aurez raison. Si l’acteur principal était bon, j’ai trouvé que le personnage de Samantha était bien plus intéressant et l’actrice bien meilleure. J’adore sa voix et ses mimiques, surtout dans les dernières scènes du film avec le bon comique de répétition des portes du camion qui s’ouvrent. C’est une actrice de plus dont je surveillerai le travail avec attention, j’avoue !

– Sa morale à deux balles. Oui, il n’y a rien de plus réel que la réalité et franchement, on n’avait pas besoin de deux heures de film pour le savoir. Comme dans toute SF grand public, il fallait bien un message de ce genre, mais contrairement à The Circle, la morale finale tombe plutôt bien. Si je vois d’ici en quoi c’est un point faible du film qui risque de lui valoir quelques critiques, j’ai trouvé que ça participait à l’ambiance générale avec justesse. Certes, tout ceci est prévisible, mais comme ça s’inscrit dans un film visuellement réussi, ça se passe très bien !

– Son écriture, tout simplement. Aucun élément n’est placée au hasard dans le film, tout finit par servir à la quête globale, même le plus insignifiant (la pièce de 25 centimes), même le gag le plus stupide (le mot de passe sur la chaise) ; et ça permet de créer une super ambiance où les révélations tombent bien. Sans jamais être totalement surpris, j’ai aimé découvrir comment chaque partie du scénario prend sens en cours de route. Certes, cette pièce de 25 cts, c’était un peu gros ; mais on est devant un film grand public, donc la révélation fonctionne et c’est tout ce qu’on lui demande. Il n’y a pas besoin de bluffer en permanence pour fonctionner. Peut-être que je serais moins indulgent s’il s’agissait d’une série ou d’un autre genre, mais un film n’a pas le temps de construire autant de choses qu’une série et la science-fiction s’attire toujours ma sympathie même quand c’est pourri. Et on est loin du pourri avec ce film, vous l’aurez compris !

d8e34af6dc117e033e9ccd8211486f92f155b549Et comme il me faut bien critiquer quelque chose, je regretterai simplement le manque de représentation de personnages féminins, même si finalement, on en a trois assez badass, et dans les deux clans. Finalement, le film est de facture assez classique et prévisible, il a plein de petits défauts, mais j’ai passé un excellent moment à le visionner, et c’est après tout pour ça qu’il est fait.

Finalement, ce film est top pour ces différents niveaux de lecture : il plaira autant aux néophytes qu’aux experts cinéphiles, et c’est ce qui en fait une réussite. Oui, le divertissement est réussi, c’est un vrai coup de cœur car tous les petits défauts sont gommés par de jolies qualités et une plongée réussie dans un nouvel univers.

En plus, et quitte à me répéter, il est tellement rare que je vois un film qui se suffise à lui-même et dont j’ai l’impression d’avoir fait le tour que je ne peux qu’en garder du positif et le classer parmi mes films préférés, oui, oui, rien que ça !

Ce que c’est qu’un Easter Egg

Salut les sériephiles,

Puisqu’hier est sorti Ready Player One au cinéma (ma critique avec spoilers arrive aujourd’hui, avec un peu de retard car j’étais à Paris ces deux derniers jours et que ma connexion n’a pas suffi pour la mise en page), je me dis que l’occasion est trop belle pour parler du concept de l’ « Easter egg ». C’est juste la base du scénario du film, alors autant en parler, parce que ça peut concerner aussi les séries !

Par exemple, quand l’horloge de Storybrooke s’arrête à 8:15 dans le pilot à Once Upon A Time, en référence aux chiffres maudits (4 8 15 16 23 42) de LOST, eux-mêmes cachés partout dans les deux séries (de même que les barres de chocolat Apollo).

Alors c’est quoi exactement un « Easter Egg » ? C’est une blague ou un message caché(e) au sein d’un programme informatique, d’un jeu vidéo, d’un menu de DVD… ou à l’arrière-plan d’une page de comics ou de séries. C’est donc tout bête, un simple clin d’œil que l’on peut facilement manquer, mais qui lance parfois de véritables quêtes quand on en annonce la présence et que personne n’a révélé où il était !

Quelle origine ? Tout a commencé dans un jeu vidéo, le jeu « Adventure » sorti en 1979 pour la console Atari 2600. La compagnie ne voulait pas donner le nom des programmeurs de ces jeux pour ne pas que la concurrence les détourne des écuries de leur société. En réponse, le créateur du jeu « Atari » a donc inséré un message caché dans le jeu avec son nom, Warren Robinett, en retirant un pixel pour attirer l’attention des joueurs.

Bien sûr, il y en a eu un pour découvrir le message, après le départ du créateur de la compagnie. Atari a envisagé de sortir une réédition du jeu, mais ils ont vite compris que ça leur coûterait trop cher. L’un des directeurs de la compagnie, Steve Wright, a alors eu l’idée de garder le concept d’un message caché dans les jeux, pour que les joueurs passent plus de temps et pour faire une émulation autour de la marque. Et ça a marché.

Autre Easter Egg série : un groupe de musique de LOST utilisé en arrière-plan d’un épisode d’Alias (c’est hyper spoiler comme scène en revanche). 

Quant à Alias, il y avait une obsession pour le nombre 47 qui se retrouve dans Fringe. Cette dernière bouclant la boucle en réutilisant des thèmes musicaux de LOST (spoilers sur la fin de saison 6 de LOST et la 5e de Fringe)

C’est quoi ce nom ? Il signifie tout simplement « œuf de Pâques » (oui, cet article était fait pour être diffusé cette semaine, parce que Pâques, c’est ce week-end !). Et cela fait référence à la chasse aux œufs de Pâques : comme il s’agit de trouver un message caché dans une œuvre, il y a un petit côté chasse d’œufs dans le jardin, pour se faire plaisir. Il n’y a pas que les chocolats pour se faire plaisir dans la vie, et donc les Easter Eggs sont devenus peu à peu des bonus destinés aux fans, faisant parfois des références à d’autres franchises ou d’autres séries, ou présentant les coulisses, etc.

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Community est pleine de messages cachés pour les fans. Ci-dessus, un extrait de l’épisode 3×05 de la série, où pour la troisième fois de la série quelqu’un prononce le nom de « Beetlejuice ». Et comme le veut la légende urbaine, regardez qui passe en arrière-plan… Beetlejuice !

Et aujourd’hui ? L’effet de mode revient de temps à autres à la télévision : cacher des messages dans les séries ou les DVDs, ça s’est vu plus d’une fois. Côté DVD, difficile de ne pas penser à LOST qui chaque saison cachait des bonus dans les menus pour les fans les plus acharnés. C’était totalement dans l’esprit de la série, et plutôt très cool. Je vous en reparlerai très vite dans un autre article cela dit, et si vous participez au Bingo Séries, vous savez déjà pourquoi.

Un autre Easter Egg très subtil dans l’épisode « Bad  News » de la saison 6 d’How I met your mother : un compte à rebours dissimulé à l’écran tout au long de l’épisode, et qui mène droit à la mauvaise nouvelle annoncée dans le titre, qui, malgré tout, nous prend par surprise (et pourtant, je l’avais repéré dès le « 32-27 » ce décompte) :

Enfin, là aussi, on est sur une série qui regorge d’Easter Egg et de messages cachés pour ses fans (avec par exemple l’horloge de Marshall et Lily indiquant toujours 4:20, une référence à… un meme qui en fait l’heure idéale pour se droguer !, ou le nom du bar et du barman de la série faisant référence à un producteur associé nommé Carl Maclaren).

Les « Easter Eggs » sont aussi énormément utilisés pour la promotion d’une série. Netflix et Marvel adorent le faire, que ce soit avec la promotion de The Punisher ou celle de The Defenders, dont la date a été annoncée par le plan d’une caméra de vidéo de sécurité d’ascenseur, avec comme info sur l’image l’heure où cela était censée être filmé s’arrêtant à 08:18:20:17, soit le 18 août 2017 ! Un joli moyen de faire sa promotion, parce que qui cherche trouve et qui trouve retient… Ne serait-ce que pour le plaisir d’avoir été celui qui a trouvé ça.

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En haut à droite, la date de diffusion de la série, donc.

Les séries Marvel (et les films aussi, forcément) font plein de clins d’oeil aux comics, à des personnages pas encore introduit ou proposent des scènes post-génériques qui a une époque faisaient office d’Easter Egg car personne ne s’y attendait (aujourd’hui, c’est une mode, mais il y a encore la majorité des gens pour partir avant les dernières notes du générique… je ne comprends pas, mais je suis toujours resté jusqu’au bout, même avant cette mode). Oh, et puis, il y a aussi les caméos qui peuvent être bien planqués et être des Easter Eggs.

Ces derniers peuvent être tout et n’importe quoi, à partir du moment que c’est caché et que seuls les fans les plus vigilants les trouvent. Le petit pic de dopamine quand on trouve par soi-même un Easter Egg, c’est tellement plaisant que ce serait bête de la part des créateurs de s’en priver !

Et pour tous les fans de Buffy, le meilleur des Easter Eggs, avec l’intrigue de la saison 5 annoncée dès les rêves de Buffy dans la saison 4…  Little sis is coming (la petite sœur arrive), Be back before Dawn (reviens avant l’aube/Dawn), et les nombres étant des compte à rebours là aussi :

De toute façon, Whedon est un grand fan d’Easter Eggs : rien ne vaut The Cabin in the woods pour s’en convaincre… Ou cette page des comics de la saison 8, dont l’action se déroule en partie à Londres. Je pense que ça devrait en amuser certains reconnaissant le message caché (je vous attends en commentaire !) :

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