Salut les sériephiles,
Il faut vraiment que je me fasse une raison : quand je rentre chez moi vers 18h après une journée de boulot, c’est trop serré pour que je prenne le temps d’avoir une vie perso apparemment – ou en tout cas, une vie sur le blog. Pas de critique d’épisode ce soir, donc, et j’espère avoir le temps de me rattraper à un moment dans le week-end, mais ce n’est pas gagné du tout avec tout un bingo à pondre à l’arrache samedi. Personne n’a gagné après tout.
Bon, cette intro traine en longueur et en blabla, ce n’est toutefois pas le but de l’article. Non, je suis ici pour vous parler de Faith Lehane, ce personnage que j’adore et qui est à son tour rebooté par Boom Studios, comme tout le reste de la franchise Buffy. Forcément.
Quand j’ai découvert totalement par hasard la sortie de ce comic, j’étais hyper motivé parce que j’adorais l’idée de retrouver Faith dans ses propres aventures. La chute n’en fut que plus dure : apparemment, il s’agit simplement d’un one-shot. La vie est injuste. C’était honnêtement un très bon début de série pourtant, mais comme d’habitude, la chronologie de ce reboot est insupportable.
En effet, le comic débute avant que Faith n’arrive à Sunnydale, alors qu’on l’a déjà vue arriver à Sunnydale et se termine justement quand elle y va, tout en nous révélant au passage un morceau du voyage de Wesley dont on ne savait encore rien (alors qu’on l’a vu partir et arriver à destination) et en se terminant par une « révélation »… qui n’a finalement aucun impact sur le numéro 23 de Buffy, sorti hier. Vraiment, je suis paumé dans ces comics !
Voir aussi les critiques des autres numéros : #1 | #2 | #3 | #4 | #5 | #6-8 | #9-12 | #13-17 | #18-22
Bon, en ce qui concerne Faith, c’est un comic vraiment chouette qui propose de s’intéresser de plus près à une grosse part d’ombre de la série d’origine : le Conseil et la formation des potentielles. Oh, on a eu la saison 7 de la série, c’est sûr, mais on a bien compris qu’il s’agissait là de mesures exceptionnelles. Comment ça se passe autrement ? Eh bien, un observateur est chargé d’entraîner une Tueuse tout simplement.
Avec Faith, ce n’est pas si simple cependant, puisque dans ce reboot, l’idée est de faire de Faith le sujet d’une expérience du Conseil. J’imagine qu’à terme, ça justifiera probablement un moment où elle partira en vrille ? En attendant, ça fait un très bon comic où Faith se voit constamment oublier la mémoire et kiffe sa vie au cinéma. Les cinémas me manquent. Une chronologie claire pour ces comics également. On fait avec.
Ce numéro était plein d’humour, finissait bien avec l’introduction d’un méchant attendu et fonctionne comme one-shot (mais il pourrait tout de même se prolonger pour quelques numéros, c’est dommage). S’il arrive après coup, il permet de comprendre un peu mieux certains des comportements de Faith dans les comics Boom Studios, donc c’est plutôt une bonne chose. Les dessins y sont aussi mieux réussis, je trouve, même s’il y a de l’abus sur les cases faisant une page entière.
L’histoire m’a plu, les dessins aussi, notamment le côté noir et blanc de certains passages… On croirait vraiment que je vais enfin raccrocher à ce reboot… Oui, mais non : je l’ai lu après le numéro de Buffy, et je ne vois pas pourquoi ils ont vendu ça comme un très bon point d’entrée dans le reboot pour ceux qui ont raté le coche, parce que si on lit le 23 après avoir lu ça, je pense qu’on ne comprend rien. Il faut revenir au numéro 21 quand Faith est arrivée.
Tant que je suis à parler de tout ça, je vais en profiter pour déjà faire un point sur Buffy d’ailleurs : ça part en cacahuète totale et je ne suis plus trop tout ce qu’il se passe. La fanfiction qu’est ce reboot semble vouloir mélanger absolument tous les éléments de la série d’origine. Elle nous fait donc un melting pot d’intrigues et méchants, tout en proposant ses propres idées. J’aurais préféré qu’on se concentre sur cette Tueuse du passé, d’ailleurs, au moins, ça ne ruine pas de bons moments de la série.
À la place, elle est rapidement reléguée au second plan alors qu’on ne sait toujours rien du plan d’Anya et que Willow devient Dark Willow à cause d’Anya. Dans quel but ? Ca reste confus, je trouve, comme certains dessins parfois. En tout cas, nous voilà donc avec Willow et Xander en grands méchants plus méchants qu’Anya et le Maire ? Ca va partir en vrille cet univers.
J’aime bien, en revanche, ce qu’ils font du personnage de Kendra qui commence à avoir vraiment plus de matière que dans la série d’origine : le coup des trois Tueuses, ça me plaît bien, même si c’est une hérésie. On n’est plus à ça près… Sinon, j’ai vu passer dans les résumés de ce comic le mot « multivers ». J’imagine donc qu’on se dirige vers ce qui a été la fin d’Angel et Spike, mais je suis curieux de trouver quelqu’un fichu de me dire le rapport entre ce numéro 23 et l’introduction d’un multivers. Nous n’y sommes pas encore…







Les deux plus marquantes sont achevées : une sur la vie d’un elfe de maison, dont j’ai précipité la fin faute de lecteurs alors qu’elle était plutôt inédite côté histoire (et ça finit super mal), et une autre assez longue dont je n’ai jamais publiée la fin pourtant écrite sur la guerre du tome 7 vu par trois personnages né-moldus. J’adorais cette dernière, clairement ma plus aboutie, mais elle était bourrée de fautes et je l’ai perdue dans un virus, donc non, vous ne la lirez pas non plus. Je sais… Beaucoup d’anticipation autour de cet article pour finalement peu d’intérêt, car je n’ai rien (de bien) à vous mettre sous la dent. En tout cas, ça a existé.


C’était une fois de plus une saison du renouveau qui était annoncée en grandes pompes l’an dernier : cette saison 11 ne contiendrait que 12 numéros (contre le double pour la 10 et presque le quadruple pour la 8) qui permettraient d’instaurer un rythme vif et de revenir aux fondamentaux de la série en se concentrant sur les personnages.
Du coup, entre chaque numéro, on a parfois plusieurs jours qui s’écoulent et toute la saison m’a donné l’impression d’accélérer beaucoup trop son histoire. L’intrigue en elle-même était très politique et on sentait le message anti-Trump et les idéaux des auteurs dans une sorte de réécriture de la seconde Guerre mondiale version Buffy.
En parallèle, nous avons aussi eu le droit, comme d’habitude depuis la saison 9, à une épopée pour Angel. Pas comme d’habitude, on nous a privé du personnage de Faith, probablement par manque de temps, et des crossovers qui fonctionnaient toujours vraiment bien. C’est fort dommage, car la dynamique du duo faisait finalement 80% de l’intérêt du comic (et leur saison 9 était ma préférée, de loin). Quant aux crossovers, ils m’ont manqué (même si Faith a fini par rendre visite à Buffy pour compenser un peu, ouf).
En effet, dans cette saison 11 nous voyons les personnages voyager dans le passé pour rétablir des erreurs passées dans leur vie. Alerte paradoxe, à la poubelle l’effet papillon. J’ai très vite détesté l’histoire, hyper prévisible et pleine de failles, et je suis super déçu car ils n’ont pas réussi à retomber sur leurs pieds comme je l’espérais en fin de saison (je m’attendais à une connerie du genre Illyria & Angel s’empêchant de retourner dans le passé, devenant eux-mêmes un paradoxe cessant d’exister, un truc classe annulant toute la saison mais apportant malgré tout la conclusion de l’intrigue… et on l’a frôlé, mais en fait non).